Tag: Jose Manuel Barroso

  • 29.01.2016 (mise à jour)

    29.01.2016 (mise à jour)

    Cigarette – Le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué ce vendredi la loi visant linterdiction de fumer dans les lieux publics fermés, deux jours après que la Cour constitutionnelle du pays a décidé que cet acte réglementaire est conforme à la loi fondamentale roumaine. Adoptée en décembre dernier, la loi empêche désormais de fumer dans tout espace public fermé, sur les lieux de travail, sur les aires de jeux pour enfants, à lintérieur des établissements médicaux, denseignement ou de protection et dassistance aux enfants. A ce jour, 17 des 28 Etats membres de lUE interdisent complètement la cigarette dans les lieux publics fermés, dans les transports en commun et sur le lieux de travail.



    Justice – La ministre roumaine de la Justice, Raluca Prună, a rendu public vendredi le projet de décret durgence qui éliminera la possibilité de réduire les peines pour les détenus qui rédigent des travaux scientifiques en prison. Le Conseil supérieur de la magistrature, organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice roumaine, a donné un avis négatif à cette proposition, mais la ministre poursuit ses démarches. Selon Raluca Prună, cette prévision légale sert de prétexte pour de nombreux abus, expliquant que lon assistait à une recrudescence douvrages dits scientifiques élaborés dans les établissements pénitentiaires, un phénomène qui va croissant.



    Budget – Fin décembre 2015, le budget général consolidé de la Roumanie enregistrait un déficit de quelque 2 milliards 200 millions deuros, soit quelque 1,4% du PIB, fait savoir le ministère des Finances de Bucarest. Il sagit dune transition plutôt brusque, car en novembre dernier, le budget bénéficiait dun excédent denviron un milliard 100 millions deuros, met en garde le ministère. La raison en sont les dépenses gouvernementales importantes, se montant à léquivalent de 2% du PIB, effectuées en décembre seulement. Sur ce montant, les projets à financement européen ont bénéficié de la partie la plus importante, soit un milliard 500 millions deuros, alors que la fin 2015 constituait également léchéance des paiements pour les projets supportés de fonds structurels européens pour la période 2007-2013. En décembre dernier, la partie cofinancement de la Roumanie pour les projets européens a dépassé le milliard 900 millions deuros, soit six fois plus que la moyenne.



    Coopération — La Roumanie et la Hongrie voisine souhaitent renforcer leurs relations bilatérales, y compris en tant que membres de l’UE et de l’OTAN, a déclaré le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, à l’issue de son entretien à Bucarest avec son homologue hongrois, Peter Szijjarto. L’officiel roumain a souligné la nécessité d’un réel partenariat entre les deux pays et s’est félicité de l’excellente coopération économique bilatérale, la Hongrie étant le troisième partenaire commercial de la Roumanie.



    Adhésion – Il est dans l’intérêt de la Roumanie d’adhérer à la zone euro au moment où elle sera préparée à le faire, a déclaré, vendredi, à Timisoara (dans l’ouest de la Roumanie), l’ancien président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Dans une interview à l’agence roumaine de presse AGERPRES, il a précisé que l’entrée dans cette zone dépend en grande partie des progrès que le pays enregistrera en ce sens. L’ex président de l’Exécutif communautaire a également affirmé que si la monnaie unique n’avait pas existé, l’Europe se serait retrouvée dans une situation beaucoup plus difficile. José Manuel Barroso a reçu le titre de Docteur Honoris Causa de l’Université de l’Ouest de Timişoara.



    Chisinau — Les leaders des protestataires de République de Moldova, ont fait savoir vendredi , lors d’un forum civique, que les contestations et les pressions exercées sur le nouveau cabinet de Chisinau se poursuivraient, informe l’agence de presse Moldpres. Ils ont précisé que leurs revendications devaient être entièrement satisfaites, afin de sortir le pays de la crise. Selon un des leaders, le socialiste Igor Dodon, l’annonce, vendredi, par le président du Parlement Andrian Candu concernant la disponibilité d’organiser un référendum sur l’élection du président au suffrage direct représente une première victoire. En ce qui concerne la tenue d’élections anticipées demandée par les contestataires, Candu soutient que la législation en vigueur interdit l’auto dissolution du Législatif et qu’il n’y pas d’autre conditions juridiques pour devancer la tenue des élections. Après l’investiture, la semaine dernière, du nouveau cabinet dirigé par Pavel Filip, plusieurs dizaines de milliers de protestataires sont descendus dans la rue. Ils répondaient à l’appel lancé par la société civile pro-européenne et par deux partis pro-russes, qui dénoncent la corruption de la classe politique.



    Tennis – Le duo formé du joueur roumain Horia Tecău et de lAméricaine Coco Vandeweghe rencontrera la paire russo-brésilienne Elena Vesnina/Bruno Soares, tête de série nr.5, dans la finale de l’épreuve de double mixte à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Horia Tecău et Coco Vandeweghe ont dépassé en deux manches le binôme Andreja Klepac (Slovénie)/Treat Huey (Philippines), sur le score de 6-4, 6-4. Leurs adversaires, Vesnina et Soares ont triomphé des principaux favoris, Sania Mirza (Inde) et Ivan Dodig (Croatie), score 7-5,7-6. Notons quen 2012, Horia Tecău a remporté le titre de cette épreuve de double mixte aux côtés de lEtasunienne Bethanie Mattek-Sands.




  • January 29, 2016 UPDATE

    January 29, 2016 UPDATE

    The Romanian president Klaus Iohannis on Friday signed into law a bill that bans smoking in enclosed public spaces, two days after the Constitutional Court established that the bill in question complies with the constitution. First passed in December, the bill bans smoking in enclosed public spaces, enclosed work spaces, children playground areas, hospitals, schools and areas housing child protection and assistance services. Smoking is banned in enclosed public spaces, on public transport and in work spaces in 17 of the European Unions 28 member states.




    The Romanian justice minister Raluca Pruna on Friday made public the draft of an emergency order to eliminate a legal provision on the possibility of early release for convicts who publish academic papers while in prison. Although the proposal received a negative opinion from the Superior Council of Magistracy, the minister will pursue her efforts to repeal the provision in question, arguing that it has been extensively abused.




    Romanias consolidated budget recorded a deficit of 2.2 billion euros accounting for 1.4% of the GDP at the end of December, following a surplus of 11 million euros and 0.76% of the GDP in November, the finance ministry announced. The government spent no less than 2% of the GDP in one single month. 1.5 billion went into European-funded projects, given that the eligibility period for the European-funded projects corresponding to the 2007-2013 period was to expire at the end of 2015. Last month, co-funding for European projects exceeded 1.9 billion euros, which is six times the average amount.




    The representatives of protesters in the Republic of Moldova on Friday said they would continue protests in an attempt to put pressure on the government. They said protesters demands must be fully met for their country to be able to overcome the crisis. One of the leaders, the Socialist Igor Dodon, described as a victory the announcement made on Friday by parliament speaker Adrian Candu on the possibility of holding a referendum on the election of the president through direct vote. Speaking about protesters demand for early elections, Candu says the law does not allow for the dissolution of Parliament and explained that there is no other legal option to hold early elections. Following last weeks installation of Pavel Filips government, tens of thousands of people have taken to the streets following a call by pro-European civil society organisations, as well as two pro-Russian parties denouncing the corruption of the Moldovan political class.




    It is in Romania’s best interest to acceed to the eurozone when it is prepared, the former European Commission president Jose Manuel Barroso said on Friday. In an interview with the Romanian news agency AGERPRES, he said that the country’s accession to the eurozone depended largely on the progress this country was making. According to Barroso, if the single currency had not existed, Europe would have been in an even more difficult situation. Barroso was awarded the Doctor Honoris Cause title by the West University of Timisoara.




    The Romanian-American mixed doubles pair Horia Tecau and Coco Vandeweghe will face the Russian-Brazilian pair Elena Vesnina and Bruno Soares in the Australian Open finals. In the semi-finals, Tecau and Vandeweghe defeated the Filipino-Slovenian pair Treat Huey and Andreja Klepac in two sets, while Vesnina and Soares defeated Sania Mirza and Ivan Dodig, who were seeded first in the tournament. Horia Tecau won the Australian Open mixed doubles title in 2012, together with the American player Bethanie Mattek-Sands.

  • Jose Manuel Barroso zieht die Bilanz seiner Amtszeit

    Jose Manuel Barroso zieht die Bilanz seiner Amtszeit

    Jose Manuel Barroso hat am Mittwoch das letzte Mal in seiner Amtszeit ein Treffen der Europäischen Kommission geleitet, der er in den letzten zehn Jahren vorstand. Barrosso erklärte dabei, er sei stolz darauf, seinen Beitrag dazu gebracht zu haben, dass während einer der aus wirtschaflicher Sicht härtesten Zeiten der letzten Jahrzehnte die 28 EU-Staaten solidarisch geblieben sind. Europa bleibe “starker und besser ausgestattet” nach den zwei aufeinanderfolgenden Mandaten die er bekleidete, sagte ferner Barroso.



    “Trotz der Verzögerungen einiger EU-Staaten haben wir es geschafft, den institutionellen Rahmen für eine nachhaltige Entwicklung zu stärken”, fügte Barroso hinzu. Was Barroso als EU-Kommissionschef “hinterlässt” sind hauptsächlich strikte Haushaltsregelungen, die Konsolidierung des Steuersystems und die Gründung einer Bankenunion mit europäischer Bankenaufsicht. In seiner Bilanz am Ende der Amtszeit betonte der ehemalige Ministerpräsident Portugals auch die Vorteile des EU-Erweiterungsprozesses, das er koordinierte.




    “Stellen Sie sich vor, dass diese Staaten zu jenem Zeitpunkt der Europäischen Union nicht beigetreten wären. Unsere grö‎ßte au‎ßenpolitische Herausforderung wäre heute nicht die Ukraine, sondern Bulgarien oder die baltischen Staaten. Wir haben also das Richtige getan”, betonte ferner Barroso. Seit 2004, als er ins Amt eingeführt wurde, hat sich die Zahl der EU-Mitgliedstaaten von 15 auf 28 fast verdoppelt, während die Zahl der Euroraum-Staaten von 13 auf 19 gestiegen ist. Die EU-Erweiterung bleibt eine der grö‎ßten Erfolge des zeitgenössischen Aufbaus der europäischen Identität, betonte ferner der EU-Kommissionschef.




    José Manuel Barroso: “Es war die beste Sache die wir tun konnten. Es war selbstverständlich nicht perfekt, aber die Probleme die wir heute angesichts der EU-Integration überwinden müssen sind nicht auf die Integration Rumäniens und Bulgariens zurückzuführen. Die Europäische Kommission hat es bereits bewiesen, dass sie derzeit mit 28 Staaten sehr gut arbeiten kann. Heute lassen sich keine Unterschiede zwischen den alten und den neuen Mitgliedstaaten erkennen. Der Beweis dafür: der neue Vorsitzende des EU-Rates ist der Pole Donald Tusk.” Europäische Presseagenturen berichten, die Zunahme der anti-europäischen Bewegungen und des britischen Euroskeptizismus werfen einen Schatten auf den Abschied von Barroso.




    Diese stellen das Projekt der Europäischen Union unter Fragezeichen. Barroso erklärte diesbezüglich, er bedauere die Verzögerungen einiger Mitgliedstaaten und die mangelnde Solidarität angesichts einiger Entscheidungen auf EU-Ebene. Zudem seien das mangelnde Vertrauen der Bürger in die EU-Institution und die soziale Ungerechtigkeit besonders besorgniserregend. Es gehöre zu den Aufgaben des Gremiums unter der Leitung von Donald Tusk, eine Lösung für die letztere zu finden, fügte Barroso hinzu.




    Nach dem EU-Beitritt im Jahr 2007, bekleidete Rumänien durch Leonard Orban den Posten für Vielsprachigkeit in der EU-Kommission und war später auch für das Ressort Landwirtschaft durch EU-Kommissar Dacian Cioloş zuständig. In der neuen EU-Kommission unter Leitung von Jean Claude Juncker bekleidet die sozialdemokratische Abgeordnete Corina Creţu das Amt der EU-Kommissarin für Regionalpolitik.


  • Bilanţul Comisiei Barroso

    Bilanţul Comisiei Barroso

    Jose Manuel Barroso, a prezidat, marţi, pentru ultima oară, şedinţa Comisiei Europene în această calitate, la finalul a 10 ani de activitate el declarând că părăseşte această funcţie mândru că a ajutat blocul de 28 de ţări să rămână unit în tranzitarea uneia dintre cele mai grele crize economice a ultimelor decade.



    În opinia sa, Europa rămâne “mai puternică şi mai bine echipată” după cele două mandate consecutive pe care le-a deţinut. “Realitatea este că, în ciuda ezitărilor din anumite capitale a fost posibil să întărim cadrul instituţional”, a spus Barroso. Din “moştenirea” sa fac parte, în principal, reguli bugetare mai stricte, consolidarea fiscalităţii şi startul construcţiei uniunii bancare. Fostul prim-ministru portughez a menţionat şi beneficiile procesului de extindere pe care l-a coordonat. “Imaginaţi-vă că aceste ţări nu ar fi aderat la Uniune la momentul respectiv. În acest caz, probabil nu am fi discutat acum despre Ucraina, ci probabil despre Bulgaria sau ţările baltice, aşadar a fost corect ceea ce am făcut” a punctat Barroso.



    Din 2004, de când el s-a aflat la conducerea executivului comunitar, numărul statelor membre aproape s-a dublat, de la 15 la 28, iar aş celor din zona euro a crescut de la 13 la 19. Extinderea UE a fost una dintre cele mai mari realizări a construcţiei europene contemporane, a subliniat şeful Comisiei Europene. José Manuel Barroso: “A fost lucrul cel mai potrivit pe care trebuia să îl facem. Sigur că nu a fost perfect, dar vreau să vă spun că problemele pe care le avem astăzi privind integrarea europeană nu le avem din cauza României şi Bulgariei. Am arătat de fapt că putem să lucrăm cu 28 de state membre în prezent. Acum între noile state care au aderat şi cele vechi nu mai există diferenţe. Dovada este şi faptul că noul preşedinte al Consiliului European este polonezul Donald Tusk.”



    Plecarea lui Barroso este umbrită de escaladarea curentelor anti-europene şi a mişcării britanice eurosceptice care ridică serioase semne de întrebare asupra proiectului Uniunii, notează agenţiile de presă. Barroso a menţionat că regretă ezitările unor state membre şi lipsa de solidaritate privind unele decizii şi a evidenţiat că este îngrijorătoare lipsa de încredere a cetăţenilor în instituţiile europene, dar şi problema injustiţiei sociale, pe care următoarea Comisie Europeană va trebui să o rezolve. După aderarea sa la UE în 2007, în cadrul Comisiei Europene România a deţinut portofoliul Multilingvismului prin Leonard Orban şi ulterior pe cel al Agriculturii, prin Dacian Cioloş.



    În noul executiv comunitar al cărui şef este luxemburghezul Jean Claude Juncker, România este reprezentată de eurodeputata social-democrată Corina Creţu, comisar pentru Politica Regională.

  • Das Leben der Roma in Rumänien und in Europa

    Das Leben der Roma in Rumänien und in Europa

    Mit einer in der diplomatischen Welt nicht üblichen Vehemenz gab sich die schwedische Ministerin für Angelegenheiten der Europäischen Union, Birgitta Ohlsson, verärgert, traurig und enttäuscht, dass die Rumänen sich geweigert hätten, eine von Schweden vorgeschlagene Initiative zur Verhinderung von Bettelaktivitäten der Roma in ganz Europa auf eine multinationale Ebene zu bringen. Schweden will eine europäische Task Force zur Verbesserung der Lebensbedingungen von Roma in Rumänien ins Leben rufen. Die schwedische Regierung hat in den vergangenen Monaten Verhandlungen mit Rumänien geführt. Die Gespräche seien aber am Unwillen Bukarests gescheitert, sagte Europa-Ministerin Birgitta Ohlsson gegenüber der Tageszeitung Dagens Nyheter.



    Die Erklärungen der schwedischen EU-Ministerin sind symptomatisch für den falschen Eindruck einiger westlicher Länder über die tatsächliche Lage der rumänischen Roma. Schon vorher äu‎ßerten die Verantwortlichen in Rom, Paris, Brüssel oder London Vorwürfe gegen die Passivität oder Gleichgültigkeit der Bukarester Regierung in punkto Roma-Integration, und ein Teil der europäischen Medien und Politiker versuchen diese Position als durchaus und ausschlie‎ßlich rumänisch zu akkreditieren. Die Zahlen zeigen aber etwas Anderes. Von den etwa 12 Millionen Roma auf dem europäischen Kontinent, leben nur 620.000 in Rumänien; das sind etwa 3,3% der Landesbevölkerung. Die Situation dieser Volksminderheit, der zahlreichsten in Europa, die keinen Heimatstaat hat, der sie schützen könnte, ist seit langem zum europaweiten Problem geworden. Überall in Europa müssen die Roma unter Vorurteilen leiden; sie werden zu Opfern der übertriebenen Dienstbeflissenheit der französischen Gendarmen oder der völkerfeindlichen Rhetorik der ungarischen Rechtsextremisten. Im besten Fall werden die Roma als pittoreske, bunte Erscheinung betrachtet; meistens werden sie aber mit Faulheit, Verbrechen, Schmutz und Unordnung assoziiert. Auch wenn die aus dem Nordwesten Indiens abstammenden Roma schon vor ein Tausend Jahren nach Europa gekommen sind, bleiben sie immer noch ein fremder Körper, ein Dorn im Auge vieler europäischer Länder. Mit strengen, aber genauen Worten sagte der EU-Kommissionspräsident Jose Manuel Barroso:



    Viele Roma leben immer noch in Armut und in vielen europäischen Ländern werden sie von der Gesellschaft marginalisiert. Es ist inakzeptabel, dass in gewissen europäischen Städten die Roma-Kinder nur in Schulen für behinderte Kinder angemeldet werden dürfen; auf diese Weise werden sie jeder Chance beraubt, eine richtige Ausbildung zu genie‎ßen, ihr Potential zu erreichen und später zu ihrem wahren Wert beschäftigt und bezahlt zu werden. Es ist inakzeptabel, dass die Roma weiterhin diskriminiert werden: in den Krankenhäusern, in den Schulen, bei den Vorstellungsgesprächen für einen Arbeitsplatz, bei der Wohnungssuche. So werden sie keine Zukunft haben. Und es ist vollkommen inakzeptabel, dass die rassistische Anti-Roma-Rhetorik unter den europäischen Bürgern immer populärer wird.“



    Auch die Menschenrechtsorganisation Amnesty International gibt zu, dass die Roma überall in der Europäischen Union Opfer von Diskriminierung werden, einschlie‎ßlich von Amtsmissbrauch seitens der Kommunalbehörden. Nicolas Beger von Amnesty International:



    Es ist höchste Zeit, dass wir von Worten zu Taten schreiten. Wir brauchen ein klares Engagement der Kommunalbehörden, die in vielen Fällen die Verantwortung für Zwangsevakuierungen oder die Segregation der Roma tragen. Die Gewaltanwendung aus rassistischen Gründen, einschlie‎ßlich durch die Polizei, muss sofort aufhören. Wir warten immer noch darauf, dass die Europäische Kommission Rechtsverletzungsverfahren auflegt, wenn die Staaten gegen die Rechte der Volksgruppen versto‎ßen.“



    In Bezug auf die Situation der Roma ist Rumänien kein Einzelfall in Europa, aber es hat seine eigene historische Vergangenheit zu diesem Thema. Vom Mittelalter bis ins 19. Jh. wurden die Roma als Leibeigene gehalten und als extrem billige Arbeitskräfte auf den Landgütern der Fürsten, der Bojaren oder der Klöster ausgebeutet. Der moderne rumänische Staat befreite die Roma aus der Leibeigenschaft, aber dann ignorierte er sie. Während des Zweiten Weltkriegs wurden die Roma von dem Regime des Marschalls Ion Antonescu, eines Alliierten von Nazi-Deutschland, deportiert. Nach dem Krieg hat sie die kommunistische Diktatur dazu gezwungen, sesshaft zu werden. Bis zum heutigen Tage sind Vorurteile gegenüber den Roma in der rumänischen Gesellschaft immer noch weit verbreitet. Von allen Volksminderheiten in Rumänien werden die Roma äu‎ßerst negativ empfunden und sind von der Mehrheitsbevölkerung kaum akzeptiert.



    Staatspräsident Traian Băsescu hat seinerseits zugegeben, dass mehr als 50% der rumänischen Roma, die eine Arbeitsstelle haben, über eine mangelhafte Ausbildung verfügen, und die Roma mit einem ordentlichen Schulabschluss grö‎ßere Schwierigkeiten haben, wenn sie in Rumänien eine ihrer Ausbildung entsprechende Arbeitsstelle suchen. Die Einschätzungen der Verantwortlichen in Brüssel sind korrekt; trotzdem steht sowohl den rumänischen Behörden als auch den Mitgliedern der Roma-Volksminderheit noch viel Arbeit bevor, sagte noch Traian Băsescu:



    Das Fazit der EU-Kommission ist nicht negativ; es wurden auch Fortschritte vermerkt. Es wird zum Beispiel hervorgehoben, dass wir in Rumänien Ausbildungsplätze in den Hochschulen für junge Roma freigehalten haben, dass mehr Roma-Kinder in die Schule gehen, aber das ist doch zu wenig. Selbstverständlich sind die Berichte der Europäischen Kommission voller Hoffnung, aber die Wirklichkeit, und ich meine damit nicht nur Rumänien, ist für die Roma immer noch inakzeptabel. Trotz aller Bemühungen der Regierungen und der Kommunalverwaltungen werden wir kaum etwas erreichen, wenn wir nicht eine Partnerschaft abschlie‎ßen, und die Roma-Volksminderheit muss auch gewillt sein, sich positiv zu entwickeln.“



    Präsident Băsescu beklagte auch die Tatsache, dass viele der rumänischen Roma, die sich in der Gesellschaft integriert haben, ihre Herkunft kaschieren. Es gibt schon Erfolgsgeschichten von Roma-Angehörigen, die Stars im Kunst- oder Sportbereich und auch erfolgreiche Politiker wurden, aber viele von ihnen wollen nicht mehr wahrhaben, dass sie Roma sind. Auch die Soziologen signalisieren, dass bei den Volkszählungen viele ursprünglich christlich-orthodox getaufte Roma angegeben hätten, sie seien katholische Ungarn aus Siebenbürgen oder muslimische Türken aus der Dobrudscha. Solange die rumänische Volksmehrheit und die Roma-Volksminderheit ihre Vorurteile nicht abbauen und davon frei werden, wird die Integration der Roma in Rumänien ein langsamer Prozess mit unsicheren Resultaten bleiben.



    Audiobeitrag hören:


  • Association historique avec l’UE

    Association historique avec l’UE


    Echanges verbaux musclés en début de semaine entre Washington et Moscou! Le président américain Barack Obama a menacé son homologue russe Vladimir Poutine de nouvelles sanctions si la Russie ne prenait pas de mesures en vue de la désescalade dans l’est de l’Ukraine. Auparavant, les Russes avaient mis en garde contre l’adoption de mesures de protection s’il s’avérait que les accords d’association qui devraient être signés vendredi entre l’UE, d’une part, l’Ukraine, la République de Moldova et la Géorgie de l’autre, auraient des retombées négatives sur son économie. Chisinau et Tbilissi vont conclure des accords d’association et de libre échange approfondi, tandis que Kiev va signer le seul volet économique du document, dont les chapitres politiques ont déjà été paraphés il y a quelques mois. Alors qu’aux yeux de Moscou ces accords ne sont qu’un stratagème servant aux trois pays de sortir de sa sphère d’influence, Bruxelles les considère comme historiques.



    Voici les propos du président en exercice de la Commission européenne, José Manuel Barroso: « La signature de ces accords d’association traduit l’engagement solennel de l’UE à aider la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine à avancer vers une démocratie stable et prospère. Ces accords, les plus ambitieux jamais négociés par l’UE, visent à approfondir les relations économiques et politiques avec ces pays en vue de leur intégration progressive au sein du marché européen. Je tiens à préciser une nouvelle fois que ces accords sont censés servir à quelque chose et qu’ils ne sont pas dirigés contre quelqu’un. Nous n’envisageons pas des relations exclusives avec ces pays. Nous croyons aux sociétés et aux économies ouvertes. »



    Pour les autorités pro-occidentales moldaves, la signature de l’accord d’association avec l’UE est une grande victoire. Toutefois, la question qui se pose est de savoir si cela amènerait le bien-être tellement attendu par la population majoritairement roumanophone de la République de Moldova. Le gouvernement de Chisinau, constamment épaulé par Bucarest dans ses démarches européennes, trouve que le renforcement de ses relations avec l’UE relève de l’intérêt national et se voit, à terme, membre du « club » communautaire. D’ici là, il lui faudra bâtir chez soi une Europe en miniature, autrement dit instaurer la démocratie et assurer la prospérité de tous ses citoyens au niveau européen.



    L’accord va favoriser une intégration plus profonde dans l’UE d’un point de vue politique et économique. Il va assurer le cadre de coopération dans des domaines tels le commerce, la politique de sécurité et la culture. Bref, le document aidera la République de Moldova à devenir un pays européen moderne. Nous espérons qu’il en sera de même pour la Géorgie et l’Ukraine. (trad. : Mariana Tudose)

  • Asociere istorică la Uniunea Europeană

    Asociere istorică la Uniunea Europeană

    Foc verbal încrucişat, în prima jumătate a acestei săptămâni, între Statele Unite şi Rusia! Preşedintele american Barack Obama a ameninţat Moscova cu noi sancţiuni dacă aceasta nu va face în aşa fel încât să fie reduse tensiunile din estul Ucrainei, de care este bănuită că n-ar fi străină. Anterior, ruşii avertizaseră că vor adopta măsuri de protecţie dacă se va dovedi că acordurile de asociere ce urmează să fie semnate, vineri, între Uniunea Europeană, pe de o parte, şi Ucraina, Republica Moldova şi Georgia, pe de alta, îi vor afecta economia.



    Republica Moldova şi Georgia vor semna acorduri de asociere şi comerţ liber aprofundat, în timp ce Ucraina — doar partea economică a documentului ale cărui capitole politice au fost semnate, deja, cu câteva luni în urmă. La Moscova, aceste documente sunt văzute ca un artificiu prin care cele trei state ies de sub sfera ei de influenţă. La Bruxelles, în schimb, extrem de ambiţioasele acorduri sunt catalogate drept istorice.



    Preşedintele în funcţie al Comisiei Europene, Jose Manuel Barroso: Prin această semnare, Uniunea Europeană se angajează solemn să stea permanent alături de Georgia, Republica Moldova şi Ucraina pe drumul care va duce la transformarea lor în democraţii stabile şi prospere. Acordurile cele mai ambiţioase negociate până acum de Uniunea Europeană urmăresc să aprofundeze relaţiile politice şi economice şi să integreze treptat cele trei ţări în piaţa unică europeană. Este important să precizez, din nou, că acordurile sunt pentru ceva şi nu împotriva cuiva. Nu urmărim să avem relaţii exclusive cu aceste ţări. Credem în societăţile şi în economiile deschise.



    La Chişinău, aflat la mai puţin de 500 de kilometri distanţă de Bucureşti, puterea pro-occidentală vede în semnarea acordului de asociere cu Uniunea Europeană o mare victorie. Va reuşi, însă, acesta să aducă bunăstarea mult aşteptată de către cetăţenii majoritari românofoni ai ex-sovieticei Republici a Moldovei? Sau va rămâne doar în stadiul de hârtie semnată?



    Guvernul Republicii, susţinut constant de România în demersurile sale europene, consideră că este în interesul naţional să-şi consolideze relaţiile cu Uniunea. Pe termen lung, Moldova se vede chiar membră a ‘clubului’ comunitar. Până atunci, va trebui să construiască o Europă în miniatură la ea acasă, adică să creeze standarde europene de democraţie şi prosperitate pentru toţi cetăţenii săi.



    Acordul va favoriza o integrare europeană mai profundă atât din punct de vedere politic, cît şi economic. Va crea, în egală măsură, un cadru de cooperare în domenii precum comerţul, politica de securitate şi cultura. Într-un cuvânt, va ajuta la transformarea continuă a Republicii Moldova într-o ţară europeană modernă. Valabil — se speră — şi pentru Georgia şi Ucraina!

  • EU-Kommissionspräsident drückt Unterstützung für den europäischen Kurs der Republik Moldau aus

    EU-Kommissionspräsident drückt Unterstützung für den europäischen Kurs der Republik Moldau aus

    Der EU-Kommissionspräsident Jose Manuel Barroso und der moldauische Ministerpräsident Iurie Leancă haben am Donnerstag in Chişinău, zwei Wochen vor der Unterzeichnung des EU-Assoziierungsabkommens, zwei Abkommen zur finanziellen Unterstützung abgeschlossen. Das Geld zielt darauf ab, das rumänischsprachige Land dabei zu unterstützen, Reformen umzusetzen. Chişinău soll demzufolge 21 Millionen Euro für die Umsetzung des EU-Freihandelsabkommens erhalten, mehrere Millionen Euro sollen an den Energiebereich und 14 Millionen Euro an die Dorfentwicklung gehen.



    Der EU-Kommissionspräsident plädierte in der moldauischen Hauptstadt für nationale Kohäsion, die zu einer optimalen Umsetzung der Reformen führen könne und bezeichnete den europäischen Kurs der Republik Moldau als eine Priorität die jeder Bürger setzen soll. Manuel Barroso: “Die Beziehung zur Republik Moldau ist nicht nur politischen oder diplomatischen Natur, es handelt sich um eine Beziehung für alle Bürger des Landes. Wir wollen dass die moldauischen Bürger der Europäischen Union möglichst nah kommen”.



    Das EU-Assoziierungsabkommen sei völlig vereinbar mit dem EU-Freihandelsabkommen innerhalb der Gemeinschaft unabhängiger Staaten, der Republik Moldau angehört, fügte Barroso hinzu. Anschlie‎ßend forderte der EU-Kommissionpräsident Russland, Republik Moldau keine Hindernisse in den Weg zum EU-Beitritt zu legen: “Ich appelliere an Moskau, sich auf die Vorteile der neuen Gelegenheiten zu konzentrieren und vor der Unterzeichnung oder während der Umsetzung des Abkommens keine Strafma‎ßnahmen gegen Chişinău zu treffen. Ein derartiges Verhalten hätte weder rechtliche noch wirtschaftliche Rechtfertigungen.”



    Der jüngsten Umfrage zufolge seien 46% der moldauischen Bürger für den EU-Beitritt und lediglich 18% befürworten den Nato-Beitritt. Am Donnerstag erklärte der moldauische Verteidigungsminister Valeriu Troenco, Republik Moldau müsse angesichts der aktuellen Krise in der benachbarten Ukraine vorbereitet sein, auf jede Eventualität zu reagieren. Valeriu Troenco: “Der Anschlu‎ß eines Teils des Territoriums kann unerwartet eintreten. Die Nato garantiert den kleinen Staaten Stabilität und den Schutz ihrer Interesse. Eine andere Macht die sich Russland widersetzen könnte gibt es derzeit nicht .”



    Mit seinem Besuch in Chişinău, der eine der Stationen einer langen Reise am Ende seines Mandats ist, drückt der EU-Kommissionspräsident die Unterstützung der Europäischen Kommission für den europäischen Kurs des rumänischsprachigen Landes aus. Anschlie‎ßend wird Barroso in Georgien und Aserbaidjan eintreffen. Beide Staaten gehören der EU-Ostparnerschaft an.

  • European Talks in Chisinau

    European Talks in Chisinau

    The European Commission President Jose Manuel Barroso, who paid a visit to Chisinau, just two weeks ahead the signing of the Republic of Moldova’s Association Agreement with the EU, on Thursday signed two documents that guarantee European financial support for reform implementation in that country. Thus Brussels will provide the Republic of Moldova with 21 million Euros for the implementation of the free movement agreement, 14 million for rural development and several other millions for the development of the energy sector.



    The EC head made an appeal for national cohesion for reform implementation and talked about Moldova’s European integration efforts as a priority that should be embraced by the entire Moldovan people. “Our relationship with Moldova is not just political or diplomatic, not just for politicians or diplomats, but for the people. We want the Moldovan citizens to be closer to the European Union” Barroso said.



    He went on saying that the Association Agreement with the EU is perfectly compatible with Moldova’s free trade agreement with the Commonwealth of Independent States and called on Russia not to oppose Moldova’s European integration efforts. “I call upon Russia to take advantage of the new opportunities and not to take punitive measures further to the upcoming signature and implementation of the Agreement with Moldova. There is no economic reason nor legal justification for such behaviour” the European Commission President said.



    The latest opinion polls show that 46% of the Moldovan citizens want their country to join the EU, and only 18% favour Moldova’s joining NATO. The Republic of Moldova is not part of the military component of the Commonwealth of Independent States, but the neutrality stipulated in the Constitution could be revised. On Thursday, the Moldovan Defense Minister Valeriu Troenco stated that, given the violent clashes in neighboring Ukraine, Moldova should be prepared to react, if need may be. Valeriu Torenco:


    “It is possible that we wake up tomorrow morning and see that part of the territory had been annexed. NATO has obviously become, for us all, a warrant of stability and a protector of the smaller countries’ interests. There is no other force that could better cope with Russia.”



    Manuel Barroso’s support visit to Chisinau was part of a longer tour taken by the European official, who is now approaching the end of his second term as head of the European Commission. The tour also includes Georgia and Azerbaijan, which are also members of the EU’s Eastern Partnership.


  • EU und Nato vor neuen Herausforderungen

    EU und Nato vor neuen Herausforderungen

    Der 9. Mai hat für die Rumänen eine dreifache Bedeutung und zwar ist er der Tag des Sieges der Alliierten gegen Nazi-Deutschland, der Tag der Unabhängigkeit vom Osmanischen Reich 1877 sowie der Europatag, den Rumänien zusammen mit den anderen 27 EU-Mitgliedsstaaten feiert. Laut der Meinung des rumänischen Staatschefs Traian Băsescu sollte sich die EU für die Einheit stark machen. Dies sei umso mehr notwendig, als das Gleichgewicht zwischen der Verteidigung der nationalen Interessen und der Beibehaltung der internationalen Legitimität ins Wanken kommt. Traian Băsescu dazu:



    Wir brauchen Einheit und Solidarität, um der Offensive der populistischen und extremistischen Parteien Stand zu halten und unsere Interessen vor den äu‎ßeren Angriffen, die nicht nur aus dem Osten kommen, zu verteidigen.“



    José Manuel Barroso, EU-Kommissionspräsident, sprach anlässlich des Europatages über die Vergangenheit und die Zukunft Europas und erinnerte daran, dass die EU im letzten Jahrzehnt historische Erfolge erzielte und erwähnte die EU-Erweiterung 2004, die Aufnahme von mittel- und osteuropäischen Ländern sowie die Integration einiger Mittelmeerstaaten. 2008 begann die finanzielle Krise, die von den Folgen der souveränen Schulden, der Wirtschafts- und der sozialen Krise vertieft wurde. José Manuel Barroso erklärte über die gemeinschaftliche Zukunft, die 1950 statuierten Prinzipien seien auch heute noch aktuell:



    Wir müssen Brücken zwischen der Vergangenheit und der Zukunft bauen, damit wir unsere gemeinsamen Werte bewahren können. Wir bilden eine Gemeinschaft, die aus dem Wunsch der Menschen, ein friedliches, freies und einheitliches Europa zu schaffen, entstanden ist. Der Integrationsprozess ist dynamisch und war in den letzten Jahrzehnten zahlreichen Krisen gewachsen. Europa machte schrittweise Fortschritte, denn, so wie Robert Schuman sagte, kann Europa nicht auf einmal und nach einem einzigartigen Plan aufgebaut werden, sondern durch konkrete Erfolge, die Solidarität schaffen sollen. Wir befinden uns in einem Moment, in dem die EU nicht mehr durch impliziten Konsensus, durch technokratische, bürokratische oder sogar diplomatische Methoden fortschreiten kann. Für den Aufbau eines europäischen Raumes brauchen wir demokratische Methoden.“




    EU-Kommissionspräsident José Manuel Barroso äu‎ßerte sich für eine reale Debatte über die Zukunft der EU, weil wir die Zeugen der Meinungsunterschiede zwischen dem Norden und den Süden, zwischen Armen und Reichen, zwischen Ländern, die Schulden haben, und Staaten, die Kredite gewähren, zwischen Zentrum und Peripherie sind.



    Barroso sprach weiter über die neuen Herausforderungen, die von der Situation in der Ukraine verursacht wurden. Der EU-Kommissionspräsident sagte, diese sei die grö‎ßte Herausforderung für die Sicherheit und den Frieden in Europa nach dem Fall des Eisernen Vorhangs und der Berliner Mauer. Die Annexion der Krim durch Russland und die eskalierende Gewalt in der Ostukraine dominieren die Au‎ßenpolitik. Die Nachrichten aus dieser Region seien besorgniserregend und zeigten einen immer tiefer werdenden Graben zwischen Moskau und dem Westen. Die Sanktionen gegen Russland hatten nicht die erwarteten Folgen.




    Cătălin Harnagea, ehemaliger Leiter des rumänischen Aufklärungsdienstes, analysiert die Situation:



    Die NATO versucht ihre Ostgrenzen zu sichern. Wir können beobachten, dass zahlreiche Persönlichkeiten, hochrangige Politiker, Vertreter von Organisationen, die die militärische Kontrolle und Macht haben, Polen und Rumänien besucht haben. Dies ist kein diplomatisches Hin und Her, sondern bekundet das Interesse und die Entschiedenheit Washingtons, der russischen Bedrohung entgegenzuwirken. Washington hatte bisher nicht mehr damit gerechnet, dass nach 1990 derartige Konflikte entstehen können. Die USA waren mit anderen Konflikten, Kriegen und Interessen beschäftigt. Nun ist es doch passiert und Washington reagiert darauf. Rumänien hat in diesem Zusammenhang und in diesem Moment eine privilegierte Stellung. Es kann zusammen mit Polen eine militärische Linie vor einer Gefahr aus dem Osten ziehen, egal, welche diese ist.“




    Die Republik Moldau, ein Schlüsselspieler in dieser Region des Kontinents, wird am 27. Juni das Assoziierungsabkommen mit der EU unterzeichnen — so der Präsident des Europäischen Rates Herman Van Rompuy in Chişinău. Die Ereignisse in der Ukraine scheinen eine gewisse Rolle in der Beschleunigung der Annäherung Chişinăus an Brüssel gespielt zu haben.



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  • Anniversaires et  défis

    Anniversaires et défis

    Pour les Roumains, le 9 mai a une triple signification. Il marque le Jour de la victoire contre l’Allemagne nazie, la fête de l’Indépendance et la Journée de l’Europe — célébrée aux côtés des 27 autres Etats de l’Union européenne, que la Roumanie a intégrée en 2007.


    De l’avis du président roumain, Traian Băsescu, l’UE doit transmettre, avant tout, un message d’unité, dans le contexte où l’équilibre entre la défense des intérêts nationaux et la conservation de la légitimité internationale de l’Union est menacée.



    Traian Băsescu : « Nous avons besoin d’unité et de solidarité, dans l’intérêt de l’UE, aussi bien pour contrecarrer l’offensive des partis populistes et extrémistes, que pour défendre nos intérêts face aux agressions extérieures, non moins importantes, venant de l’Est. »



    Dans son allocution prononcée à l’occasion de la Journée de l’Europe, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, rappelait que la dernière décennie d’intégration européenne avait été marquée non seulement par des réalisations historiques, à commencer par l’élargissement de l’UE entamé en 2004, pour inclure les pays centre et est-européens, ainsi que d’autres pays du bassin méditerranéen, mais aussi par des crises sans précédent. Il a mentionné, tout d’abord, celle liée à l’impossibilité de ratifier le nouveau traité européen. Déclenchée en 2005, cette crise allait être dépassée en 2009, avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. En 2008, la crise financière frappait l’Union de plein fouet, doublée d’une crise des dettes souveraines et d’une crise sociale qui ont amplifié son effet — a ajouté José Manuel Barroso.



    Se rapportant à l’avenir communautaire, le président de la Commission européenne a souligné le caractère actuel des principes énoncés en 1950, quand furent jetés les fondements de l’Union Européenne. « Il faut dresser des ponts entre le présent et l’avenir, tout en préservant nos valeurs communes. Une communauté qui est née du désir des gens de construire une Europe pacifique, libre et unie. Le processus d’intégration européenne est dynamique ; il a surmonté beaucoup de crises ces dernières dizaines d’années, suivant le principe des progrès réalisés pas à pas, car, comme disait Robert Schuman, lEurope ne se fait pas dun seul coup, ni dans une construction densemble: elle se fait par des réalisations concrètes créant dabord une solidarité de fait. On est arrivé à un point où l’UE ne peut plus progresser par un consensus implicite, par des méthodes technocrates, bureaucratiques ou même diplomatiques. On a besoin de méthodes démocratiques afin de construire un espace européen pour les citoyens».



    Par ailleurs, José Manuel Barroso s’est prononcé pour un débat réel sur l’avenir de l’Union, car, selon lui, on assiste à une friction entre nord et sud, entre riches et pauvres, entre pays débiteurs et pays créanciers, entre centre et périphérie. L’officiel européen a aussi évoqué les nouveaux défis, suite aux événements en Ukraine. Selon lui, « il s’agit là probablement du plus grand défi posé à la sécurité et à la paix de l’Europe depuis la chute du rideau de fer et du Mur de Berlin. »



    L’annexion de la Crimée par la Russie et la situation de plus en plus tendue dans l’Est de l’Ukraine dominent l’agenda de politique étrangère. Les développements dans la région, de plus en plus inquiétants, font état d’une rupture de plus en plus profonde entre Moscou et l’Occident, les sanctions contre la Russie n’ayant pas l’effet escompté.



    Catalin Harnagea, ex-directeur du Service roumain de renseignements extérieurs : « Les visites officielles sont de plus de plus nombreuses dans les pays du flanc disons « oriental » de l’OTAN, dans des pays tels la Pologne et la Roumanie. Il s’agit de personnes, de responsables, d’organisations qui ont un certain contrôle et un certain pouvoir militaire. Il y a un va-et-vient pas exclusivement diplomatique, mais un va-et-vient qui témoigne de l’intérêt et notamment de la décision que Washington a prise face à cette menace. Il s’agit certainement d’une menace de la part de la Russie, d’une situation à laquelle Washington ne s’attendait pas après 1990. Les Etats-Unis étaient de toute façon occupés avec d’autres conflits, d’autres guerres, d’autres intérêts. Face à ce fait accompli, Washington réagira et on voit tous que les Américains l’ont déjà fait. En dans ce cas et en ce moment, la Roumanie bénéficie d’une position privilégiée, qu’elle doit exploiter puisqu’aux côtés de la Pologne elle peut former, dessiner un alignement militaire face à un potentiel conflit ou face à tout danger provenant de l’Est. »



    La République de Moldova, un acteur clé dans cette partie du continent, signera un accord d’association à l’Union européenne le 27 juin. C’est ce qu’a annoncé à Chisinau le président de l’UE, Herman van Rompuy, alors que les événements en Ukraine semblent avoir également joué un rôle important dans le rapprochement accéléré entre Chisinau et Bruxelles…( trad. : Dominique, Alexandra Pop, Alex Diaconescu)


  • Aniversări şi provocări

    Aniversări şi provocări

    Pentru români, 9 mai are o triplă semnificaţie – Ziua Victoriei împotriva Germaniei naziste, cea a Independenţei şi Ziua Europei — sărbătorită alături de celelalte 27 de state membre ale Uniunii Europene, organizaţie din care România face parte din 2007.



    În opinia şefului statului român, Traian Băsescu, principalul mesaj pe care Uniunea Europeană trebuie să-l transmită este acela de unitate, în contextul în care, în prezent, echilibrul dintre apărarea intereselor naţionale şi conservarea legitimităţii internaţionale este ameninţat. Traian Băsescu: Avem nevoie de unitate şi solidaritate, în interesul Uniunii Europene, atât pentru a contracara ofensiva partidelor populiste şi extremiste, cât şi pentru a ne apăra interesele faţă de agresiunile externe nu mai puţin importante care vin dinspre răsărit.”



    Vorbind, cu prilejul Zilei Europei, despre trecutul şi viitorul Uniunii Europene, preşedintele Comisiei Europene, José Manuel Barroso, amintea că ultimul deceniu de integrare europeană a fost marcat de realizări istorice, pornind de la extinderea Uniunii Europene, începând cu 2004, pentru a include ţări central şi est-europene, precum şi alte ţări din bazinul mediteraneean, dar şi de o serie de crize fără precedent. El a menţionat, în primul rând, criza legată de imposibilitatea de a ratifica noul tratat de funcţionare a Uniunii Europene, care a început în 2005 şi care a fost depăşită doar odată cu intrarea în vigoare a Tratatului de la Lisabona din 2009. Din 2008, a urmat criza financiară – a adăugat preşedintele Comisiei Europene, amplificată ca urmare a efectului combinat al crizei datoriilor suverane, al crizei economice şi al celei sociale. Referindu-se la viitorul comunitar, José Manuel Barroso a remarcat cât de actuale sunt principiile enunţate în 1950, când s-au pus bazele Uniunii Europene: ”Trebuie să construim poduri prin care să legăm trecutul de viitor, păstrând valorile noastre comune. O comunitate care s-a născut din dorinţa oamenilor de a construi o Europă paşnică, liberă şi unită. Procesul de integrare europeană este unul dinamic şi care a făcut faţă multor crize în ultimii zeci de ani, pe principiul progreselor pas cu pas pentru că, într-adevăr, aşa cum spunea şi Robert Schuman, Europa nu se construieşte dintr-o dată sau după un plan unic, ci prin realizări concrete care să creeze solidaritate. Suntem într-un moment în care Uniunea Europeană nu mai poate progresa prin consens implicit, prin metode tehnocrate, birocratice sau chiar diplomatice. Avem nevoie de metode democratice pentru construirea unui spaţiu european pentru cetăţeni.”



    José Manuel Barroso s-a pronunţat, pe de altă parte, pentru o dezbatere reală privind viitorul Uniunii, pentru că, spune preşedintele Comisiei, suntem martorii unor fricţiuni între nord şi sud, între săraci şi bogaţi, între ţări debitoare şi ţări creditoare, între centru şi periferie. Oficialul european a vorbit şi despre noile provocări, generate de evenimentele din Ucraina, catalogate de preşedintele Comisiei Europene drept probabil cea mai mare provocare la adresa securităţii şi păcii în Europa de după căderea cortinei de fier şi a Zidului Berlinului”. Anexarea Crimeei de către Rusia şi situaţia tot mai alarmantă din estul Ucrainei domină agenda de fiecare zi a politicii externe. Ştirile din zonă, tot mai îngrijorătoare, indică o falie tot mai profundă între Moscova şi Occident. Iar sancţiunile instituite împotriva Rusiei ca represalii au rămas fără efectul scontat.



    Între timp, spune Cătălin Harnagea, fost director al Serviciului român de Informaţii Externe: Sigur că se încearcă, după cum observăm, vizitele din ce în ce mai dese pe, hai să îi spunem, aliniamentul NATO estic – şi în Polonia şi în România – multor persoane, multor oficialităţi, multor organizaţii care au un control şi au o potenţă militară. Este un du-te-vino nu neapărat diplomatic, dar un du-te-vino care arată interesul şi, mai ales, decizia pe care cel puţin Washingtonul a luat-o în faţa acestei ameninţări, fiindcă totuşi este o ameninţare din partea Rusiei, ceea ce Washingtonul nu credea că o să se întâmple după 1990, fiind ocupat cu alte conflicte, cu alte războaie, cu alte interese. S-a întâmplat şi, pus în faţa faptului împlinit, va reacţiona şi se vede că reacţionează. În acest caz şi în acest moment, România are o poziţie privilegiată de care trebuie să ţină cont fiindcă, împreună cu Polonia, ea poate forma, desena un aliniament militar cel puţin în faţa unui conflict sau în faţa unui pericol dinspre est, oricare ar fi acela.”



    Republica Moldova, considerată un jucător-cheie în această parte a continentului, va semna Acordul de Asociere cu Uniunea Europeană pe 27 iunie. Anunţul a fost făcut la Chişinău de preşedintele Consiliului European, Herman Van Rompuy, iar evenimentele din Ucraina se pare că au avut şi ele rolul lor în accelerarea apropierii Chişinăului de Bruxelles.

  • 13.02.2014 (mise à jour)

    13.02.2014 (mise à jour)

    Radio – Le 13 février a été marquée la Journée mondiale de la Radio. C’est en 2011 que l’UNESCO a arrêté cette date afin de célébrer la radio en tant qu’important vecteur d’information et de culture. Le thème de cette année c’est la promotion de l’égalité des chances. En Roumanie, les premières émissions radiophoniques ont été diffusées le 1er novembre 1928, date de naissance de la Société roumaine de Radiodiffusion, soit la radio la plus écoutée de Roumanie. Avec une structure formée de trois radios nationales et 9 régionales, y compris une internationale, qui émet en 10 langues étrangères, en roumain et dans le dialecte aroumain, Radio Roumanie est un modèle de service public à succès.



    Négociations – Victor Ponta, premier ministre et leader du Parti Social-Démocrate, membre de la coalition au pouvoir en Roumanie, a déclaré ce jeudi souhaiter que la formule gouvernementale en place se poursuive, en ajoutant qu’il fera de son mieux pour que l’Union Sociale Libérale dépasse la crise qu’elle traverse actuellement. Antérieurement, Klaus Iohannis, le premier-vice président du Parti National Libéral, avait affirmé que la sortie des libéraux du gouvernement n’avait été mise sur le tapis ni à l’intérieur du parti ni durant les négociations avec les partenaires de la coalition. Il a toutefois admis que les négociations ont donné lieu à des tensions et qu’il y avait une crise à l’intérieur de l’USL. La déclaration intervient dans le contexte des négociations entre les leaders de l’Union Sociale Libérale sur la restructuration du gouvernement. Rappelons que les libéraux, qui ont sollicité que les fonctions de vice – premier ministre et de ministre de l’Intérieur soient attribuées à Klaus Johannis, n’agréent pas l’idée d’un vice-premier ministre supplémentaire, issu du Parti Conservateur, comme le PSD l’avait proposé.



    Conférence – La Roumanie accueillera au moins un Centre international de médecine d’urgence dans le cadre du projet OTAN-Russie relevant de la télé médecine. L’annonce a été faite par Raed Arafat, secrétaire d’Etat au ministère de l’Intérieur, en sa qualité de co-directeur du projet, de la part de l’Alliance nord-atlantique. Arafat a participé ce jeudi à Bruxelles, aux côtés de Bogdan Aurescu, secrétaire d’Etat aux affaires stratégiques du Ministère roumain des Affaires étrangères, à la conférence de lancement de ce projet. En tant qu’intervenant principal à la conférence, Aurescu a apprécié la contribution de l’OTAN à la mise en place de ce projet, par le biais du Programme « Science pour la paix et la sécurité ». Il a par ailleurs souligné le fait que la Roumanie appuie le renforcement de la coopération scientifique entre l’OTAN et les Etats partenaires. Serghey Goncharov, directeur partenaire du Ministère russe de la santé et d’autres officiels de l’Alliance ont été présents à cet événement. Le projet OTAN-Russie dans le domaine de la télé médecine bénéficie d’un budget de près d’un million d’euros.



    Visite — Le président roumain Traian Băsescu fera vendredi une visite de travail à la Commission européenne. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest, Traian Băsescu aura une entrevue avec le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso. A l’agenda de la visite figure un déjeuner de travail, suivi d’une conférence de presse des deux officiels.



    Energie — Le commissaire européen à l’énergie, Gunther Oettinger, a rencontré jeudi à Bruxelles une délégation des compagnies d’Etat roumaines Transelectrica et Transgaz. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, les discussions ont porté sur le développement des réseaux d’énergie et de gaz de Roumanie, ainsi que sur le nouveau corridor gazier à travers la Mer noire et les projets liés aux réseaux d’énergie européens que la Roumanie déroule aux côtés de la Bulgarie, la Grèce, la Hongrie et la Serbie.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu, 54e au classement WTA, a raté ce jeudi la qualification dans les quarts de finale du tournoi de Doha (au Qatar), doté de prix totalisant 2,4 millions de dollars. Elle a été vaincue par l’Italienne Sara Errani, 7e mondiale, sur le score de 2-6, 7-5, 6-1. Une autre Roumaine, Simona Halep (10e au classement WTA) s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de ce même tournoi. La troisième représentante de la Roumanie dans cette compétition, Sorana Cîrstea (26e WTA), a été éliminée au deuxième tour. Enfin, le double formé de la Roumaine Monica Niculescu et la Tchèque Klara Zakopalova s’est qualifié dans les huitièmes de finale après s’être imposé devant la Française Kristina Mladenovic et l’Italienne Flavia Pennetta.

  • Ukraine am Scheideweg

    Ukraine am Scheideweg

    Seit drei Monaten demonstriert die ukrainische Bevölkerung gegen die pro-russische Politik der Regierung in Kiew. Jeden Tag gab es Protestbewegungen der Bürger, gigantische Demonstrationen, besetzte Behördengebäude, angegriffene Politiker, umgekippte Denkmäler. Die Reaktion der Machthaber lie‎ß nicht lange auf sich warten — harte Repressionsma‎ßnahmen, bei denen mehrere Menschen getötet und sehr viele verwundet wurden, willkürliche Festnahmen, auch in den Krankenhäusern, Entführungen und Folter.



    Ausgelöst wurden die Proteste am 21. November 2013 durch die überraschende Ankündigung der ukrainischen Regierung, das Assoziierungsabkommen mit der Europäischen Union nicht unterzeichnen zu wollen. Sie flammten am 29. November erneut auf, nachdem das Assoziierungsabkommen mit der EU auf dem Gipfeltreffen der Östlichen Partnerschaft in Vilnius nicht unterzeichnet worden war. Einen Massencharakter nahmen die Proteste allerdings erst am 1. Dezember 2013 an, nachdem die friedlichen Studentenproteste am 30. November von Berkut, einer Spezialeinheit der ukrainischen Polizei, mit exzessiver Gewalt auseinandergetrieben worden waren.



    Die Protestierenden forderten vor allem die Amtsenthebung von Präsident Wiktor Janukowitsch, vorzeitige Präsidentschaftswahlen, den Aufbau eines Rechtsstaates nach westeuropäischen Standards in der Ukraine sowie die Unterzeichnung des Assoziierungsabkommens mit der Europäischen Union. Am 8. Dezember 2013 erreichten die Proteste einen zweiten Höhepunkt, als über 500.000 Menschen an der Demonstration in Kiew teilnahmen. Manche Medien berichteten von über einer Million Demonstranten. Trotz überdurchschnittlicher Polizeipräsenz und mehrfacher Versuche, die Demonstrationen in nächtlichen Aktionen aufzulösen, dauern die Proteste bis heute an.



    Die Entwicklungen in der Ukraine führten zu entsprechenden Reaktionen seitens der Europäischen Union und der Vereinigten Staaten — sie beschuldigten die Machthaber in der ex-sowjetischen Republik, die Eskalierung der Gewalt verursacht zu haben. In diesem Zusammenhang warnte der EU-Kommissionspräsident, Jose Manuel Barroso, da‎ß die gewalttätige Repression der Bürgerbewegungen in der Ukraine gravierende Folgen für die Beziehungen zwischen Brüssel und Kiew haben kann. Die US-Botschaft in Kiew gab bekannt, infolge der Gewaltaktionen gegen die Demonstranten habe Washington einigen ukrainischen Spitzenpolitikern das Einreisevisum für die USA entzogen.



    In Moskau ist aber die Regierungselite davon überzeugt, da‎ß die gewalttätigen Ausschreitungen von westlichen Mächten organisiert und finanziert wurden. Der russische Au‎ßenminister Sergej Lawrow beschuldigte die Europäische Union, sie würde die sog. Pogrome“ der ukrainischen Opposition in Kiew unterstützen. Der Kreml-Pressesekretär Dmitrij Peskow behauptete sogar, der Westen beabsichtige, durch die Unterstützung der Revolte in der Ukraine die Olympischen Winterspiele in Sotschi zu unterminieren, und zwar aus Neid gegen ein Russland, das er als stark, erfolgreich, wohlhabend und gesund“ bezeichnete.



    Der rumänische Professor Dan Dungaciu, Experte für Geopolitik im ex-sowjetischen Raum, ist der Meinung, da‎ß in der Ukraine nicht nur die Innenpolitik sondern die Zugehörigkeit zu einem Zivilisationsmodell auf dem Spiel steht:



    Die Demonstrationen in Kiew beweisen am besten, da‎ß die Spaltungen in Osteuropa noch nicht geklärt sind. Zu diesem Zeitpunkt findet in der Ukraine eine geopolitische Konfrontation statt, deren Summe gleich Null ergibt: Was eine Seite verliert, gewinnt die andere Seite, und in diesem Moment wird vor unseren Augen die Grenze des euroatlantischen Raumes definiert. Oder, wenn man von Osten nach Westen schaut, das Festlegen der Grenze des Ostraumes oder der nächsten Nachbarschaft, wie Moskau sie bezeichnet hat. Genau das findet jetzt in Kiew statt — wir müssen blo‎ß die Ereignisse aus einer gewissen Entfernung betrachten.“




    Der Rücktritt des Regierungskabinetts von Ministerpräsident Mikola Asarow, der die Repression der Bürgerbewegungen angeordnet hatte, die Aufhebung der antidemokratischen Gesetze und die Bildung einer Kommission zur Novellierung der Verfassung sind Bedingungen, die die Macht in Kiew akzeptiert hat, um mit den protestierenden Bürgern einen Waffenstillstand zu schlie‎ßen. Der Leiter des Zentrums für die Förderung der Rumänischen Traditionen in Cernăuți (Czernowitz, ukr. Tscherniwzi), Iurie Levcic, ist einer der etwa 500.000 Rumänen, die im Westen der Ukraine leben. Er ist der Ansicht, da‎ß der Waffenstillstand“ nicht lange dauern wird:



    Bis jetzt ist noch nichts geklärt worden, es gibt noch keine Lösungen. Die kleinen Erfolge wie Asarows Rücktitt oder die Aufhebung der Gesetze vom 16. Januar reichen nicht aus; die Leute werden sich nicht beruhigen, weil sie an dieses Regime nicht mehr glauben. Sie wurden zu oft angelogen. Die Machthaber haben ihre Position viel zu oft geändert, und jetzt sind die Bürger bereit, bis zum bitteren Ende zu gehen, da inzwischen die Opposition einen deutlicheren Plan zum Bekämpfen dieses Regimes erarbeitet.“




    Die Fachleute vom Zentrum für Konfliktprävention in Bukarest warnen, da‎ß die Unfähigkeit der Regierung, die Spannungen innerhalb der Gesellschaft zu lösen, zu einem Bürgerkrieg führen könnte, und zwar zwischen den Regionen im Westen der Ukraine, die schon immer westlich orientiert waren, und den russischsprachigen und russophilen Zonen im Osten des Landes. Es gibt auch Hypothesen über eine mögliche territorielle Trennung der Republik, infolge der bereits erwähnten geopolitischen Spaltung. Solche apokalyptische Szenarien seien aber unwahrscheinlich, meint Professor Dan Dungaciu:



    Die zwei entgegengesetzten Bürgergruppierungen in der Ukraine, das hei‎ßt, diejenige, die in Richtung Osten neigen und diejenige, die den Weg nach Westen eingeschlagen haben, können nicht ‚bis zum bitteren Ende gehen‘, weil es einfach kein Ende gibt. Das theoretische Ende wäre die Trennung der Ukraine in zwei Staaten, aber ein solches Szenario ist meiner Meinung nach absolut unwahrscheinlich, denn weder der Osten noch der Westen könnten ein solches Desaster auf sich nehmen. Es würden enorme soziale, politische und wirtschaftliche Kosten entstehen, die zu diesem Zeitpunkt niemand übernehmen will. Deshalb sollte man sich in der jetzigen Lage auf folgende Fragen konzentrieren: Wie könnte man ein Gleichgewicht zwischen den zwei Teilen der Ukraine erreichen, die in diesem Moment in zwei verschiedene Richtungen neigen, und wie könnte dieses Gleichgewicht erreicht werden, ohne da‎ß die Spannung in Kiew ins Extrem steigt und ein Bürgerkrieg mit schweren Folgen ausbricht.“




    Der Politologe und Sicherheitsexperte George Friedman, von der bekannten Denkfabrik Stratfor, erinnerte daran, da‎ß die strategische Position und die Agrar- und Bodenschätze der Ukraine eine besondere Bedeutung für das Verteidigungssystem Russlands haben. Deshalb würde Moskau niemals die Ukraine dem Westen überlassen. Es ist unwahrscheinlich, da‎ß die Entwicklung in der Ukraine eine entscheidende geopolitische Änderung hervorruft, aber das ist ein exzellentes Beispiel für die Art und Weise, wie politische Unruhen in einem strategisch wichtigen Land das internationale System beeinflussen können, so George Friedman.



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  • Nachrichten 17.01.2014

    Nachrichten 17.01.2014

    Bukarest: Das rumänische Aussenministerium hat am Freitag für Reuters erklärt, seine Abteilung für Waffenkontrolle und -Export habe 2013 oder 2014 keine Waffenlieferungen nach Syrien registriert oder genehmigt. Die Erklärung des Rumänischen Aussenministeriums erfolgt nachdem die Presseagentur Reuters mitteilte, Russland habe in den letzten Wochen seine Waffenlieferungen an das Assad-Regime einschlie‎ßlich über rumänische, bulgarische und ukrainische Fachunternehmen verstärkt. Ein Sprecher des bulgarischen Aussenministeriums sagte die bulgarische Behörde, die Waffenhandel überprüft habe keine Genehmigung für Waffenlieferungen nach Syrien erteilt. Ein Sprecher des ukrainischen Aussenministeriums dementierte ebenfalls die Vorwürfe und teilte mit, die ukrainischen Behörden haben die militärische und technische Kooperation mit Syrien 2011 beendet.




    Bukarest: Der Präsident Traian Băsescu wird Anfang Februar mit dem Präsidenten der Europäischen Kommission Jose Manuel Barroso Gespräche über die Finanzressourcen führen, die zugewiesen werden können um die Energienetze Rumäniens und der Republik Moldau zu verbinden. Diese Ankündigung machte Präsident Băsescu nach dem Donnerstag-Treffen in Brüssel mit dem Präsidenten des Europäischen Rates Herman Van Rompuy. Er gab an, Brüssel auch über die Probleme unterrichtet zu haben, mit denen die rumänisch-sprachigen Schulen in der abtrünnigen russisch-sprachigen Region im Osten der Republik Moldau konfrontiert werden und forderte diesbezüglich eine Invervention der EU an.




    Bukarest: Rumänien und Estland belegen den ersten Platz in der Europäischen Union, was den durschnittlichen Preisanstieg 2013 im Vergleich zum Vorjahr anbelangt, mit einem Stand von 3,2%. Laut den Daten des Europäischen Statistikamtes betrug die Inflationsrate in Rumänien 1,3% im Dezember, während der Durchschnitt der Union bei 1% lag. Landesbankgouverneur Mugur Isărescu erklärte, dass die durschnittliche Jahresinflation die ma‎ßgeblichste ist, um die Tendenz der Preise anzugeben. Da diese ein Durschnittswert ist, reagiert es mit einer gewissen Verspätung auf die neulichen Schwankungen der Verbrauchspreise.




    Berlin: Der neueste Film des bekannten rumänischen Regisseurs Corneliu Porumboiu, Das zweite Spiel“ wird seine Weltpremiere bei dem Internationalen Filmfestival in Berlin haben, so das Rumänische Kulturinstitut. Besagtes Festival soll zwischen dem 6. und dem 16. Februar stattfinden. Bei der Kategorie Berlinale Forum“ ist auch die rumänisch-deutsche Koproduktion Der Wald ist wie der Berg, siehst du?“ im Wettbewerb. Letztes Jahr gewann der Film Die Stellung des Kindes“ gedreht von dem rumänischen Regisseur Călin Peter Netzer den Goldenen Bären. Es war der erste rumänische Spielfilm, der den gro‎ßen Preis des Internationalen Filmfestivals in Berlin gewann.