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  • Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    Christian Ghibaudo (France) – La Journée nationale de la lecture

    La nouveauté, c’est que ce mois-ci, plus précisément le 15 février, a été célébrée en première la Journée nationale de la lecture. En effet, en 2021, le Sénat et la Chambre des députés roumains adoptaient une proposition de loi de plusieurs parlementaires en ce sens. L’initiateur de la loi avait souligné la situation de Roumanie et mis en exergue pourquoi une proposition afin d’encourager la lecture était nécessaire. En l’occurrence, la Roumanie a une consommation de livres de plus en plus faible. Moins de 10 % des citoyens achètent un livre par an. Selon les statistiques, les Roumains, et notamment les enfants et les jeunes, « lisent très peu : 68,5 % d’entre eux n’ont même pas lu un seul livre cette dernière année, 20 % des Roumains lisent une fois par mois et 8 % lisent tous les jours. Par ailleurs, 38,7 % des personnes de 15 ans ne comprennent pas ce qu’elles lisent, le taux d’analphabétisme fonctionnel se monte à 40 % en Roumanie et près de 50 % des lycéens ne réussissent pas leur bac, indique la Chambre des députés citée par les agences roumaines de presse. Or, selon le ministre de l’Education, la lecture construit des liens profonds et pérennes dans le mental des gens, qu’ils soient adultes ou enfants.



    La date a été choisie parce que c’est la date de naissance de deux grandes personnalités roumaines : Titu Maiorescu et Spiru Haret. Le premier a été un avocat, essayiste, critique littéraire, franc-maon, homme dEtat, ministre de lintérieur et membre fondateur de lAcadémie roumaine et de la société littéraire Junimea. Spiru Haret a été un scientifique, mathématicien, astronome, pédagogue, ministre de lEducation et académicien roumain.



    La loi précise que des activités culturelles, sociales et éducatives peuvent être organisées ce jour-là, mettant en évidence l’importance de la lecture, notamment dans la formation des enfants et des jeunes. Des activités pour promouvoir et encourager la lecture peuvent être organisées dans les établissements d’enseignement, au cours des classes ce jour-là. Les bibliothèques peuvent être invitées à présenter leurs services, les élèves peuvent s’y inscrire, collecter et faire des dons de livres, y compris en organisant leurs propres stands à l’intérieur des établissements d’enseignement.



    Par ailleurs, les associations et fondations qui mènent des activités éducatives peuvent être invitées à organiser des clubs de lecture, des ateliers d’écriture créative, d’illustration de livre, des discussions sur la littérature ou des programmes similaires. Les autorités de l’administration publique, les services publics déconcentrés ayant des attributions dans les domaines de l’éducation et de la culture ainsi que les établissements d’enseignement supérieur peuvent accorder un soutien matériel, financier et logistique aux bibliothèques, aux musées, aux établissements d’enseignement, aux ONG, aux maisons d’édition et à d’autres institutions qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de la culture afin d’organiser des évènements pour encourager la lecture », lit-on dans cette disposition législative.



    Le 15 février dernier, de 11 h à 14 h 00, des activités de lecture ont été organisées pour tous les élèves, sous le slogan « Lisons ensemble ! ». Au préalable, le professeur aura recommandé à tous d’apporter leur livre préféré ou d’en emprunter un à la bibliothèque et de lire soit individuellement, soit par petits groupes, pendant 15 minutes. L’idée, c’est de promouvoir la lecture en tant qu’habitude quotidienne, pas de faire une analyse du texte.



    Et selon la loi, à l’occasion de cette Journée, Radio Roumanie et la Société roumaine de télévision produisent, diffusent ou rediffusent des émissions pour promouvoir et encourager la lecture. L’Institut culturel roumain, le Département pour les Roumains du monde, les ambassades et consulats de la Roumanie sont invités à mener des projets culturels et/ou éducatifs consacrés à la Journée nationale de la lecture.

  • 31.05.2020

    31.05.2020

    Diaspora – Ce dimanche c’est la Journée des Roumains du Monde. L’occasion pour le président roumain Klaus Iohannis de dire dans un message que nous avons besoin de tous les Roumains, ceux vivant au pays et ceux de l’étranger, pour construire ensemble « la Roumanie prospère et sûre que nous souhaitons tous avoir ». Chaque Roumain, où qu’il se trouve, est un ambassadeur des traditions, de la culture et des coutumes roumaines, de la créativité et de l’esprit roumain, a encore ajouté le chef de l’Etat. Il a également souligné la contribution importante des Roumains venus de l’étranger au développement du pays. Parmi les événements organisés à cette occasion, mentionnons le spectacle « Le lac des cygnes » transmis en ligne par l’Opéra national de Bucarest en partenariat avec l’Administration présidentielle et le Département en charge des Roumains de la diaspora. Cette journée spéciale est célébrée aussi en Italie, pays qui accueille la plus grande communauté de Roumains expatriés. La Journée des Roumains du monde est marquée le dernier dimanche du mois de mai depuis 2015.

    Relâchement – Le lundi, 1er juin, c’est le début d’une nouvelle étape de relâchement des restrictions imposées par les autorités de Bucarest sur toile de fond de la pandémie de coronavirus. Les Roumains pourront quitter la localité qu’ils habitent et la zone métropolitaine sans devoir présenter une déclaration sur l’honneur. Les terrasses et les plages rouvriront à condition de respecter certaines conditions liées à la distanciation physique. Les spectacles en plein air avec moins de 500 spectateurs seront également permis, ainsi que certaines compétitions sportives en plein air, mais sans spectateurs. Le transport de voyageurs ferroviaire et routier international sera également repris. Côté restrictions, les centres commerciaux, les écoles, les maternelles, les aires de jeux resteront fermées. Les vols vers et depuis plusieurs pays de l’UE et de l’extérieur de l’UE demeurent suspendus. Le port du masque est obligatoire dans les espaces clos, dans les magasins, dans les transports et au travail. Les personnes qui arrivent en Roumanie depuis l’étranger sont tenues à s’isoler à domicile. Les membres de leur famille ou leurs colocataires seront également obligés à un confinement à domicile.

    Coronavirus en Roumanie – En Roumanie plus de 19.250 personnes ont été infectées au coronavirus, depuis la confirmation du premier cas il y a trois mois. Quelque 13.250 personnes ont guéri et 1262 patients sont décédés. La plupart des cas sont rapportés au département de Suceava (nord-est). Pour ce qui est des Roumains qui vivent à l’extérieur du pays, selon les chiffres du ministère roumain des Affaires Etrangères plus de 3000 ont été dépistés positifs au coronavirus, dont la plupart en Italie, Allemagne et Espagne. Quelque 106 sont décédés.

    Coronavirus dans le monde – Au niveau mondial, les cas d’infection à la Covid-19 ont dépassé les 6 millions. 2,4 millions de malades ont guéri, alors le nombre des décès dépasse les 370 mille. Le président des Etats-Unis, Donald Trump, dont le pays détient le record du nombre d’infections et de décès a annoncé avoir décidé de couper les liens avec l’Organisation Mondiale de la Santé, qu’il accuse d’être contrôlée par la Chine. L’administration américaine a affirmé à plusieurs reprises que Pékin avait caché initialement l’ampleur de l’épidémie de coronavirus et c’est pourquoi Washington n’a pas pu entreprendre les mesures nécessaires pour limiter son impact sur les Etats-Unis. Donald Trump a dit que son administration avait détaillé les réformes que l’OMS devrait adopter, mais que l’agence mondiale avait refusé d’agir. De leur côté, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de diplomatie européenne, Josep Borrell, ont exhorté les Etats Unis à reconsidérer leur décision.

    Météo – Températures sont assez basses aujourd’hui sur la moitié nord du pays, toutefois, dans le sud la météo approche la normale saisonnière. Les températures maximales de la journée iront de 11 à 25 degrés. 20 degrés, du soleil mais aussi du vent à midi à Bucarest.

  • Dégustation du roumain

    Dégustation du roumain

    Depuis 2013, la Roumanie marque le 31 août la Journée
    de la langue roumaine. L’occasion pour l’Institut culturel roumain qui se donne
    pour mission de faire connaître la culture roumaine dans le monde, de mettre en
    place une série de manifestations censée mettre à l’honneur le roumain. Une
    langue latine qui, à la différence du français ou de l’espagnol, par exemple,
    ne recense pas beaucoup d’usagers. N’empêche : l’intérêt accru que les
    étrangers accordent dernièrement à la Roumanie les rapproche de plus en plus de
    la langue roumaine. On ne saurait donc nous déclarer surpris si l’on apprend
    que l’Institut culturel roumain de Paris a décidé de marquer la Journée de la
    langue roumaine par un événement inédit et convivial qui s’adresse à tous les
    mordus du roumain. Avec des détails, Iulia Badea Guéritée, chargée de projets
    de l’ICR Paris.

  • 25.10.2018 (mise à jour)

    25.10.2018 (mise à jour)

    Armée – Toutes les garnisons roumaines du pays et d’ailleurs ont célébré jeudi la journée de l’Armée roumaine. Il faut poursuivre les efforts pour équiper et de moderniser l’Armée selon les normes de l’OTAN, a déclaré à cette occasion le président roumain Klaus Iohannis, ajoutant que le ministère de la Défense devait utiliser de manière transparente les 2% du PIB qu’il s’est vu allouer du budget de l’Etat. La Roumanie est un important pilier de la stabilité régionale et un partenaire crédible de l’OTAN et de l’UE a encore ajouté le président roumain. L’Armée est une institution fondamentale de l’Etat, qui contribue de manière décisive à la crédibilité de la Roumanie dans le monde, a affirmé à son tour la première ministre roumaine Viorica Dancila. En même temps, selon le ministre de la Défense, Mihai Fifor, la Journée de l’Armée roumaine est un repère important non seulement dans le calendrier des traditions militaires, mais aussi dans celui de toute la nation. Il a ajouté que par le sacrifice de ses soldats, la Roumanie a rejoint à la fin du XIXème siècle la communauté des Etats européens indépendants et par la suite, elle a été capable de créer l’Etat unitaire roumain qui fête cette année ses cent ans d’existence. Et c’est toujours jeudi que 636 militaires roumains décédés à Stalingrad ont été ré inhumés dans le cimetière d’honneur roumain de Rossochka, dans la Fédération de Russie. Construite en 2015, la nécropole abrite les dépouilles mortelles de 1644 soldats roumains tués dans la plus âpre bataille du siècle dernier.

    Bouclier antimissile – Selon le Ministère roumain des Affaires Etrangères, invoquer le bouclier antimissile de Deveselu (sud) dans l’actuel contexte lié à l’accord sur les armes nucléaires à portée moyenne est un geste qui « manque complètement de pertinence », car ce système ne fait pas l’objet de cet accord. La diplomatie roumaine rappelle que tout le concept du bouclier antimissile de l’OTAN a un caractère purement défensif et représente une action proportionnelle avec les menaces actuelles, qu’il respecte tous les engagements internationaux et que la Russie a reçu toutes les garanties et les explications nécessaires en ce sens tant de la part de la Roumanie que de la part de l’Alliance. Ces affirmations surviennent dans le contexte où le président russe Vladimir Poutine a averti que, vu la décision de l’Administration américaine de se retirer de l’accord sur les armes nucléaires, les pays européens qui accueillent des systèmes antimissiles américains deviendront des cibles pour la Russie en cas de guerre. Pour sa part, Donald Trump estime que Moscou n’a pas respecté ce traité. En réplique, l’administration russe a dénoncé à plusieurs reprises le fait que les systèmes balistiques installés par les Etats – Unis en Europe, y compris en Roumanie, constituent aussi des transgressions de cet accord.

    Procureur – La Section des procureurs du Conseil supérieur de la Magistrature auditionnera le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, le mardi 13 novembre, avant de se prononcer sur la demande de révocation de celui-ci formulée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. L’avis du Conseil supérieur de la Magistrature est purement consultatif et ce sera au chef de l’Etat, Klaus Iohannis, de trancher. Tudorel Toader accuse le procureur général d’avoir manqué à ses attributions. En revanche, Augustin Lazar se défend et affirme que toutes les décisions adoptées se sont basées sur le respect des principes et des valeurs constitutionnels. Pour sa part, le président Klaus Iohannis apprécie l’activité du procureur général, estimant que la demande du ministre de la Justice est complètement inadéquate et à même de causer la méfiance dans le système et des soucis parmi les partenaires européens de la Roumanie. Klaus Iohannis a demandé, lui, la démission du ministre de la Justice, Tudorel Toader.

    Commerce – Le président roumain, Klaus Iohannis a reçu jeudi une délégation de la Chambre de Commerce Américaine en UE (AmCham EU). Les discussions ont porté sur les relations entre la Roumanie et les Etats-Unis, sur le partenariat transatlantique UE – Etats-Unis et sur la présidence tournante de l’UE que la Roumanie assurera au premier semestre 2019. S’y sont ajoutés des aspects liés au Brexit, sans oublier le milieu des affaires. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de mentionner que le partenariat stratégique roumano-américain est indispensable pour la sécurité et la prospérité des deux côtés de l’Atlantique, la composante commerciale et celle concernant les investissements y jouant un rôle très important. Précisons que Chambre de Commerce Américaine en UE est une organisation qui représente les intérêts de plus de 150 compagnies américaines en Europe.

    Ministre – Le professeur des universités Nicoale Hurduc a été proposé au poste de ministre de la Recherche, a fait savoir jeudi la première ministre roumaine, Viorica Dancila. Nicoale Hurduc est doyen de la Faculté d’Ingénierie Chimique et de la Protection de l’Environnement de l’Université « Gheorghe Asachi » de Iasi (est). Il est un des chercheurs roumains les plus connus du domaine de la chimie moléculaire et un des trois représentants de la Roumanie au sein du comité scientifique de l’Organisation Européenne pour la Recherche Nucléaire (CERN), le plus grand institut au monde spécialisé dans l’étude de la physique des particules. La proposition a déjà été transmise au président Klaus Iohannis. Rappelons-le, l’ancien ministre de la Recherche, Nicolae Burnete a démissionné le 31 août dernier, le vice – premier ministre Viorel Stefan étant actuellement ministre de la Recherche par intérim.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la hausse sur la plupart du territoire de la Roumanie et le temps s’améliorera. Le ciel sera toujours couvert sur le nord, mais les pluies seront plutôt isolées. Le vent restera plus fort en haute montagne, avec des rafales de 75 Km/h. Les températures maximales iront de 10 à 21 degrés.

  • 15.01.2018

    15.01.2018

    PSD – Le Comité exécutif du Parti social-démocrate (PSD), principale formation de la coalition au pouvoir, se réunit ce lundi à Bucarest, dans une séance d’urgence à la demande du leader Liviu Dragnea, alors que plusieurs membres souhaitent retirer leur soutien politique au premier ministre Mihai Tudose. Cette réunion survient sur la toile de fond d’un conflit entre ce dernier et la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, qui est soutenue par le leader social-démocrate Liviu Dragnea, alors que le premier ministre exige sa démission. Mihai Tudose et Liviu Dragnea ont des positions différentes aussi en ce qui concerne la restructuration du gouvernement. Le chef de l’Exécutif souhaite réduire le nombre de ministères ; il risque toutefois de perdre son soutien politique pour cette initiative. Et c’est toujours ce lundi que le Parti national libéral (la principale formation politique de l’opposition de droite) doit présenter son analyse de l’activité du gouvernement dans ce qu’il appelle « Le livre noir de la gouvernance du PSD ». Les libéraux affirment que la nouvelle crise politique de Bucarest démontre l’incapacité des sociaux-démocrates de gouverner, et demandent par conséquent des élections anticipées. Précisons qu’il s’agit du 2e cabinet de l’alliance PSD-Alliance des Libéraux et des Démocrates après que celui installé en janvier 2017 eut été destitué en juin dernier par motion de censure initiée par son propre parti.

    Japonais – Le président roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Mihai Tudose auront mardi à Bucarest des pourparlers avec le premier ministre japonais, Shinzo Abe, qui effectuera une visite officielle en Roumanie, accompagné par une délégation d’hommes d’affaires. C’est la première visite d’un premier ministre japonais et elle a lieu dans le contexte de la célébration des 5 ans écoulés depuis la signature du Partenariat renouvelé entre la Roumanie et le Japon, en 2013. Le premier ministre japonais se rend à Bucarest dans le cadre d’une tournée diplomatique en Europe, comprenant aussi les trois pays baltes ainsi que la Bulgarie, la Serbie. Cette visite intervient alors que le Japon s’efforce de multiplier les soutiens à sa politique de fermeté envers la Corée du Nord.

    Education – Certains enseignants roumains ont des salaires plus bas que les secrétaires et les chauffeurs des mairies. De plus, vu leur position dans la grille des salaires, les chances pour notre pays d’avoir un niveau de vie élevé sont presque nulles – met en garde la Fédération des Syndicats Libres de l’Enseignement. Selon ses données, un enseignant en début de carrière touchait en décembre dernier un salaire net de 1440 lei (320 euros) (alors que le salaire minimum brut était de 1450 lei). Sous-financé pendant des années, l’enseignement roumain a subi de nombreux changements faits par les nombreux ministres qui en ont été responsables. L’actuel ministre Liviu Pop a signé début janvier un nouveau règlement intérieur des établissements scolaires pré-universitaires, qui pourrait entrer en vigueur avant la fin de l’année scolaire en cours.

    Culture nationale – Ce 15 janvier c’est la Journée de la Culture nationale en Roumanie, une fête marquée depuis 8 ans, à l’occasion de l’anniversaire du plus grand poète roumain Mihai Eminescu. Des manifestations en tout genre – sessions solennelles, concours, spectacles etc. – sont organisés à travers le pays et par la diaspora afin de rendre hommage à ce grand poète romantique mais aussi à la culture roumaine.

    Internet banking – En 2017, plus de la moitié des Européens (51%) âgés de 16 à 74 ans ont utilisé les services bancaires par Internet, fait savoir l’Eurostat. La Bulgarie et la Roumanie sont en queue de peloton dans l’UE, vu que seuls 5% et respectivement 7% de leurs habitants utilisent ce type de service. Le Danemark est le leader du classement européen dans ce domaine : 90% de ses adultes ayant effectué des transactions bancaires en ligne l’année dernière. Suivent les Pays-Bas (89%), la Finlande (87%) et la Suède (86%). Cette dernière décennie, le taux de la population qui utilise les services bancaires en ligne a doublé au sein de l’UE, soit de 25% à 51%. En Roumanie ce taux a triplé, vu la croissance de 2% en 2007 à 7% en 2017.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu (40e WTA) s’est qualifiée au 2e round de l’Open d’Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l’année, après avoir vaincu la Russe Ekaterina Makarova (33e WTA), tête de série numéro 31. Ce lundi encore, la Roumaine Monica Niculescu (85e WTA) s’est inclinée devant l’Allemange Mona Barthel (52e WTA), au premier tour de la même compétition. A son tour, la Roumaine Mihaela Buzărnescu (44e WTA) a été vaincue par la Danoise Caroline Wozniacki (n° 2 mondiale). Trois autres joueuses roumaines figurent au tableau principal de la compétition de simple dames de l’Open d’Australie : Simona Halep, n° 1 mondiale, en et principale favorite qui doit affronter Destannee Aiava d’Australie, Sorana Cîrstea, dont l’adversaire sera Zarina Dias du Kazakhstan, et Ana Bogdan qui jouera contre Kristina Mladenovic de France. La Roumanie comptait aussi un représentant dans la compétition de simple messieurs – Marius Copil (93e ATP). Il a été éliminé dès le premier round par le Français Gilles Simon.

    Météo – La semaine démarre en Roumanie avec un temps morose et froid. Il neige sur le sud et le sud-ouest. Les températures maximales de ce lundi iront de -8 à 2 degrés. -5 degrés et de la neige à midi à Bucarest.

  • La Journée de la Culture nationale

    La Journée de la Culture nationale

    « Un peuple sans culture est un peuple facile à manipuler », croyait le philosophe allemand Emmanuel Kant, dont l’œuvre a eu une grande influence sur le poète national de la Roumanie, Mihai Eminescu, né il y a 168 ans, le 15 janvier. Poète, écrivain, dramaturge, essayiste, journaliste, Eminescu est considéré par la critique littéraire posthume comme la voix poétique la plus importante de la littérature roumaine. « Nous devons être un Etat de la culture aux bouches du Danube; cela est l’unique mission de l’Etat roumain et quiconque voudrait faire dissiper nos forces pour un autre but engage l’avenir de l’Etat roumain et foule aux pieds les fruits du travail de nos prédécesseurs », affirmait Mihai Eminescu.

    Il y a huit ans, la date de sa naissance a été déclarée Journée de la Culture nationale, à l’initiative de l’Académie roumaine, sur la proposition de son président de l’époque, Eugen Simion.

    Eugen Simion: « Ils se demanderont, tout comme moi, pourquoi notre classe politique ne s’intéresse pas à la culture, pourquoi il n’existe pas de projet national dans le domaine de la culture? C’est bien grave. Ils ne se rendent pas compte que l’identité d’un peuple s’exprime par la culture, dont elle continue à dépendre à travers l’histoire. En pleine mondialisation, si nous perdons notre culture, nous nous perdons en tant que nation, nous finissons par disparaître de la carte de l’histoire. C’est pour cette raison que j’ai proposé le choix de la date anniversaire d’Eminescu, car pour les Roumains il est leur poète représentatif, leur symbole, le mythe de leur existence. Eminescu doit énormément à la culture allemande et la culture roumaine s’appuie sur deux références: française et allemande ».

    Spectacles, colloques, lancements de livre et vernissages d’expositions sont organisés en ce jour, en Roumanie et dans de grandes villes du monde. Ces événements ont été programmés par l’Institut culturel roumain, qui a pour mission d’exporter la culture roumaine sous toutes ses formes, précisait le vice-président de l’Institut, Mirel Taloş : «Pour vous donner des exemples, sachez que l’Institut culturel roumain de Londres propose un concert, Imago Mundi 100, de musique roumaine ancienne, écrite par des compositeurs et du folklore roumain de toutes les régions historiques, interprétée d’une manière contemporaine. L’Institut culturel roumain de Rome organise l’événement « 100 ans de musique roumaine » au Conservatoire « Santa Cecilia » de la capitale italienne, événement qui fait aussi partie du programme « Centenaire ». Les ICR de Lisbonne et de Berlin ont invité le comédien Ion Caramitru, une personnalité connue du monde culturel roumain, à donner un récital de poésie de Mihai Eminescu ».

    Des événements culturels ont aussi lieu dans les communautés roumaines de la diaspora. Cette année marque le Centenaire de la Grande Union de 1918 et l’identité et l’unité nationale ont été largement abordées par le journaliste Mihai Eminescu. (Trad. Ileana Taroi)

  • Journée autour du jeu pour enfants et parents

    Journée autour du jeu pour enfants et parents

    Par un temps où le marché éducationnel abonde en toute sorte d’activités extra curriculaires centrées pour la plupart sur les langues étrangères, la musique, les compétences ou le tout récent développement personnel, une invitation à jouer tout simplement avec son enfant semble pour le moins bizarre. Du coup, l’idée d’organiser une « journée autour du jeu pour enfants et parents » cartonne de plus en plus auprès des parents et enfants de Roumanie.

    Concrètement, les familles avec des enfants de 5 à 11 ans sont attendues en fin de semaine pour jouer, deux heures et demie, avec d’autres familles et leurs gamins. A quoi jouent-elles? A elles de choisir, puisque les familles apportent leurs jeux préférés: échecs, Rummy, Catan, Carcassonne, etc. L’initiative porte la signature de Claudia Suhov qui, par cette idée d’inspiration néerlandaise, se propose d’encourager les liens sociaux, la détente et les échanges, en privilégiant le temps que les parents et leurs enfants passent ensemble.

    Claudia Suhov: « Ce type d’activité, je l’ai découvert à La Haye, lors d’un événement familial auquel j’ai assisté. On était plusieurs familles d’étrangers, accompagnées chacune par ses proches – conjoint ou conjointe, enfants, amis et qui se sont vu lancer l’invitation à venir jouer ensemble. Il m’a semblé très intéressant de voir tant de personnes désireuses d’une part d’échanger sur nombre de sujets – la vie dans leur pays d’accueil, l’éducation des enfants etc. et de l’autre, prêtes à s’amuser ensemble, à mieux se connaître. Or toutes ces questions sur l’éducation, la scolarité, les jeux ou la lecture intéressent la plupart des parents, quel que soit leur pays. J’ai donc pris l’initiative d’organiser une journée autour du jeu à Bucarest aussi, justement pour encourager les parents à interagir et surtout pour offrir aux petits la chance de connaître et de s’amuser avec des enfants inconnus qui ne soient pas forcément leurs copains de classe, leurs amis ou leurs voisins. Une telle activité leur permettra d’apprendre des jeux nouveaux, d’enrichir leurs connaissances grâce à l’intervention d’autres adultes, de remarquer les relations entre les membres d’autres familles. Mais, avant tout, il s’agit d’organiser des activités amusantes pour tout le monde. »

    Qu’est-ce qu’une telle journée a de plus qu’une journée habituelle passée en compagnie des amis de famille? Claudia Suhov : « Les discussions entre amis font partie du quotidien et si le groupe est toujours le même, les points de vue se répètent et les chances de connaître d’autres opinions, d’autres repères d’éducation diminuent. Il faut briser ce cercle, sortir de la zone de confort, s’ouvrir au monde pour s’assurer un épanouissement spirituel et intellectuel ».

    Les parents créent pour leurs enfants des expériences d’apprentissage, et sont un exemple pour eux, quel que soit leur âge. Claudia Suhov a constaté qu’en Roumanie, les parents souhaitent participer à de tels événements aussi : « Les parents sont de plus en plus ouverts à la connaissance, à sortir avec leurs enfants, à apprendre d’abord pour eux et ensuite à enseigner ces connaissances aux enfants. Je vois cela comme une activité qui peut s’élargir à tout le pays, ces jours-ci, par groupes de parents avec enfants. C’est une activité simple, sans trop de conditions ni de conditionnements, où l’invité spécial, c’est le désir d’offrir et de recevoir de l’information, mais aussi de la détente et de l’harmonie, avec son enfant ou ses enfants, qui sont les autres participants. »

    Claudia Suhov partage volontiers ses connaissances acquises à La Haye sur l’importance de jouer en famille et nous invite à profiter de cette expérience en Roumanie aussi : «Nous avons pratiquement organisé deux journées, dans une salle de conférences, un espace de 80 m² ; les enfants et les parents doivent s’inscrire et apporter leurs jeux préférés, à jouer aux côtés des autres. Qu’il s’agisse de briques ou de pièces de Lego, que ce soit des jeux de cartes ou d’échecs, Catan, Borghin ou différents jeux qu’ils jouent à la maison et qu’ils aimeraient jouer à nos côtés, mais aussi des jeux à échanger entre nous. Il y a peut-être des enfants qui n’ont pas découvert les échecs et des parents ou des enfants qui pourraient apprendre cela aux autres. C’est pratiquement un échange d’apprentissage entre enfants et parents. Je m’attends à ce qu’il y ait plus d’enfants que de parents, mais j’espère que ceux qui seront présents prennent part à une activité agréable. Pratiquement, nous commencerons à coordonner un peu l’activité, pour qu’ils se connaissent et pour leur ouvrir l’appétit à jouer, à apprendre et à apprendre aux autres à leur tour. »

    Les organisateurs de la Journée de jeu pour les enfants et les parents pensent que l’aspect le plus important de cette activité, c’est de stimuler l’imagination, et les capacités des enfants, ainsi que d’encourager les parents à jouer un rôle croissant dans l’éducation des enfants et dans l’éducation de la communauté, dans son ensemble. (Trad. Ioana Stancescu, Ligia Mihaiescu)