Tag: Journée de la culture nationale

  • 15.01.2025

    15.01.2025

    Culture – En Roumanie, le 15 janvier est la Journée de la culture nationale, qui marque aussi la naissance du poète national Mihai Eminescu. L’édition de cette année est d’autant plus spéciale qu’elle marque les 175 ans de la naissance du plus grand poète roumain. De nombreux événements sont prévus à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions – et l’entrée dans de nombreux musées est libre aujourd’hui. Par exemple, l’Opéra national de Bucarest célèbre ce soir la Journée nationale de la culture par un gala mettant à l’honneur la spiritualité roumaine en tant que triade de la foi, de l’art et de l’identité. Le Théâtre lyrique d’Iasi (nord-est) propose un spectacle spécial, alors que le château de Corvins de Hunedoara (ouest) accueille l’exposition « Passé, présent et futur ». À l’occasion de la Journée nationale de la culture, Radio Roumanie Culture a invité une adolescente de Vâlcea (sud) au théâtre pour la première fois. Par ce geste symbolique, la seule radio nationale exclusivement consacrée à la culture exhorte les personnes et les institutions à faciliter l’accès à la culture des catégories vulnérables.

     

    Manif – En Roumanie, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » manifeste aujourd’hui, avec des banderoles blanches, afin d’attirer l’attention sur le sous-financement de la culture et les inégalités salariales dans les rangs des employés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. La Fédération demande l’allocation de 1 % du PIB à la culture, que les salaires des employés des musées et des bibliothèques soient alignés sur la grille salariale appliquée aux mêmes professions dans la catégorie professionnelle de l’éducation, que les énormes disparités salariales entre les employés des institutions des arts du spectacle et les employés des musées et des bibliothèques publiques soient éliminées, que des primes salariales soient accordées pour le travail en fin de semaine et durant les jours fériés, sans oublier le paiement des heures supplémentaires. Les syndicalistes demandent également que des postes vacants soient débloqués et les schémas des fonctions de leurs institutions soient modifiés pour inclure davantage de postes afin de combler le déficit chronique de personnel dans le secteur culturel.

     

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie se réunit ce mercredi pour sa première session de l’année consacrée à la politique monétaire. La plupart des analystes financiers et des experts des banques commerciales estiment que la Banque Centrale maintiendra le taux directeur à 6,5 %. Selon les estimations, la BNR pourrait assouplir sa politique monétaire au cours du second semestre de l’année, dans l’attente de perspectives plus claires sur l’inflation et les mesures fiscales. En 2024, la Banque nationale a réduit le taux directeur à deux reprises, de 7 à 6,5 %.

     

    Descente des mineurs – L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs n’ont pas encore rouvert l’enquête sur cette affaire, après que les preuves recueillies ont été annulées par le tribunal. Ion Iliescu a été initialement accusé de crimes contre l’humanité, ainsi que Petre Roman et Virgil Măgureanu. Mais en décembre 2020, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de renvoyer l’affaire au Tribunal militaire pour que l’enquête soit rouverte à partir de zéro. Selon les procureurs militaires, les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée de Jiu. Les violences de juin 1990 ont fait 4 morts, des centaines de blessés, des arrestations illégales et causé de nombreux dégâts.

     

    Moldova – A Chisinau, la présidente Maia Sandu a accusé la Fédération de Russie de tenter de provoquer une crise politique en Moldavie en coupant les livraisons de gaz à la région séparatiste de Transnistrie. Mardi, la dirigeante moldave a convoqué le Conseil Suprême de Sécurité pour discuter de la situation dans le secteur de l’énergie.  Maia Sandu a attiré l’attention sur le fait que l’administration de la région séparatiste de Transnistrie, actuellement en proie à une crise humanitaire, a refusé l’aide offerte par Chisinau, en posant des conditions pour les solutions proposées.

     

    Météo – Il fait assez froid aujourd’hui en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière et de maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest du territoire où il neige par endroit. Du soleil et pas plus de 5 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • La semaine du 13 au 18 janvier 2020

    La semaine du 13 au 18 janvier 2020

    Décisions du gouvernement libéral de Bucarest

    Le gouvernement de Bucarest a décidé d’engager responsabilité sur la loi des élections municipales à deux tours de scrutin, a fait savoir jeudi le premier ministre libéral, Ludovic Orban. De l’avis des libéraux, cela conférerait aux élus locaux plus de légitimité et de représentativité. C’est une démarche censée améliorer les mécanismes démocratiques, ont-ils expliqué.

    Le président du pays, Klaus Iohannis, appuie totalement la démarche de l’Exécutif, estimant que c’est un choix correct, démocratique et normal.

    Par contre, cette idée a suscité de vives critiques de la part du principal parti de l’opposition, le PSD. Son président par intérim, Marcel Ciolacu, a déclaré que son parti et l’Union démocrate des Magyars de Roumanie allaient déposer une motion de censure contre l’Exécutif, tout en précisant que cela n’entraînerait pas d’élections anticipées.

    En ce qui la concerne, l’Union Sauvez la Roumanie, (d’orientation libérale) a salué la décision du gouvernement roumain et rappelé que le retour aux municipales à deux tours de scrutin représentait un objectif de l’accord conclu avec celui-ci. Pour sa part, l’Alliance des démocrates et des libéraux (ALDE), d’opposition, préfère les élections municipales à deux tours de scrutin, et attire l’attention sur le fait que l’engagement de la responsabilité sur ce sujet vise à forcer la tenue d’élections anticipées.

    Quant aux élections anticipées, tant le président Iohanis, que les Libéraux qui assument la gouvernance, sont favorables à l’organisation d’un scrutin anticipé aussi vite que possible. S’y ajoute l’Alliance USR-PLUS, selon laquelle tout report maintiendrait la Roumanie en blocage, avec un parlement contrôlé par le PSD, parti forcé à quitter le pouvoir en octobre dernier par motion de censure.

    En attendant, les sociaux-démocrates ont demandé l’activation de la procédure qui constatera si la Roumanie a respecté – oui ou non – les normes démocratiques au moment où le gouvernement a modifié la légalisation électorale 4 mois avant le scrutin et en engageant sa responsabilité. La demande a été approuvée par la Commission de suivi des Etats membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.

    Les coordonnées de la politique étrangère de la Roumanie

    L’appartenance à l’OTAN, l’appartenance à l’UE et le partenariat stratégique avec les Etats-Unis – voici les 3 piliers sur lesquels se fonde la politique étrangère de la Roumanie. Ils ont été présentés jeudi par le président Klaus Iohannis lors de la réunion annuelle avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest. Autres priorités: l’adhésion à la zone euro et à l’espace Schengen. Cette dernière « contribuera d’une manière significative à la consolidation de la sécurité sur l’ensemble de l’espace de libre circulation européenne. En même temps, l’adhésion à la zone euro se réalisera lorsque la Roumanie remplira toutes les conditions nécessaires, a précisé le chef de l’Etat. En même temps, l’adhésion à la zone euro se réalisera lorsque la Roumanie remplira toutes les conditions nécessaires. Pour ce qui est de la relation avec Chisinau, la Roumanie envisage de reprendre la pleine coopération avec la République de Moldova si le gouvernement moldave entreprend des actions effectives visant à poursuivre le parcours européen du pays, à réformer la justice et l’administration ainsi qu’à combattre la corruption.

    Le cas des meurtres de Caracal arrive devant les juges

    Plus de six mois après l’ouverture de l’enquête dans l’affaire de Caracal, du nom d’une petite ville du sud de la Roumanie, Gheorghe Dincă, en détention provisoire, a été mis en examen pour huit chefs d’accusation : trafic de personnes, trafic d’enfants, deux infractions de viol, deux d’homicides volontaires et deux de profanation de cadavres. Plus précisément, les procureurs accusent l’ex-mécanicien sexagénaire d’avoir enlevé, violé, tué et incinéré deux adolescentes – Luiza Melencu, âgée de 18 ans, et Alexandra Măceşeanu, de 15 ans. Cette dernière, kidnappée et séquestrée au mois de juillet dernier, a réussi à appeler trois fois le service unique d’urgences 112. Malgré les indices fournis, le Service secret de télécommunications spéciales n’a pas réussi à déterminer sa position précise. La police a eu besoin de 19 heures pour se rendre au domicile du suspect, la descente des forces de l’ordre étant retardée aussi par le procureur assigné qui avait invoqué des dispositions légales. Depuis son apparition dans la presse, l’été dernier, l’affaire de Caracal a monopolisé l’attention de l’opinion publique roumaine. L’histoire a choqué, mais a aussi soulevé tout un tas de questions sur la manière dont l’enquête a été menée. Plusieurs responsables ont démissionné suite aux nombreuses irrégularités constatées.

    La Journée de la Culture Roumaine

    La Journée de la Culture nationale et le 170e anniversaire du poète national roumain Mihai Eminescu (1850-1889) ont été marqués, ce 15 janvier, pour la dixième année de suite dans de grandes villes de Roumanie et de l’étranger. Quasiment toutes les institutions culturelles roumaines ont organisé des programmes dédiés à cette double fête, suite à l’adoption par la Chambre des députés de Bucarest, en 2010, d’une loi ayant institué la Journée de la Culture nationale à la date anniversaire du poète emblématique des Roumains. Poète, écrivain, dramaturge, essayiste et journaliste, Eminescu est considéré par les critiques littéraires comme la voix poétique la plus importante de la littérature roumaine.

  • La Journée de la Culture nationale

    La Journée de la Culture nationale

    La Journée de la Culture nationale et
    le 170-e anniversaire du poète national roumain Mihai Eminescu (1850-1889) sont
    marqués pour la dixième année de suite dans de grandes villes de Roumanie et de
    l’étranger. En ce 15 janvier 2020, quasiment toutes les institutions
    culturelles roumaines annoncent des programmes dédiés à cette double fête,
    suite à l’adoption par la Chambre des députés de Bucarest, en 2010, d’une loi ayant
    institué la Journée de la Culture nationale à la date anniversaire du poète
    emblématique des Roumains. Mihai Eminescu a laissé à la postérité une
    impressionnante création littéraire, composée de poèmes, essais, prose, pièces
    de théâtre, traductions. Son œuvre poétique, d’un romantisme tardif, a subi l’influence
    des grands systèmes philosophiques de son époque. Poète, écrivain, dramaturge, essayiste
    et journaliste, Eminescu est considéré par les critiques littéraires comme la
    voix poétique la plus importante de la littérature roumaine.

    Où qu’ils soient,
    les Roumains prennent part aux manifestations dédiées à cet immense poète, dont
    l’œuvre est un repère et un pilier de la culture roumaine ainsi qu’une
    composante importante de la culture universelle. L’acteur Dorel Vişan a évoqué
    la perception dont bénéficie, à présent, le poète national roumain: « Il n’est pas bien perçu, Eminescu a
    été perçu différemment par les générations ultérieures. Il a été idolâtré ou,
    au contraire, interdit, il a été vu comme la perfection platonicienne ou bien
    descendu de son piédestal, sur lequel il a été ensuite reposé, et après ’89
    nous l’avons oublié et même répudié. Et les coupables ne sont pas les jeunes,
    mais l’enseignement roumain qui n’enseigne pas Eminescu comme il devrait le faire.
    Nous enseignons Eminescu en parlant de lui uniquement en tant que poète
    romantique, sans prendre en compte la forme et le contenu symphoniques de son œuvre. »



    Le ministre roumain de la culture,
    Bogdan Gheorghiu, a annoncé que des célébrations auront lieu simultanément en Roumanie:
    « Cette année, nous avons prévu une
    action unitaire: une Flamme de la culture sera allumée symboliquement et
    simultanément dans la quasi-totalité des villes de notre pays. C’est le
    résultat d’un appel lancé aux pouvoirs locaux et aux institutions culturelles,
    qui se sont joints à notre initiative. Ce geste a été très bien reçu. »




    A Iaşi
    (ville dans l’est de la Roumanie), où le grand poète Mihai Eminescu a habité à
    deux époques de sa vie, des admirateurs de sa poésie et des écrivains de
    Roumanie, de République de Moldova et d’Ukraine participent à un événement lui
    rendant hommage. La Journée de la Culture nationale est aussi marquée par les
    antennes de l’étranger de l’Institut culturel roumain, à travers des concerts,
    expositions, spectacles de théâtre, événements littéraires, récitals de poésie,
    projections de film et conférences. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 15.01.2019

    15.01.2019

    Présidence -
    La première ministre Viorica Dăncilă présente aujourd’hui à Strasbourg, au
    Parlement européen, les priorités de la présidence roumaine du Conseil de
    l’Union européenne. Un dossier de première importance, parmi ceux que la
    Roumanie aura à gérer, est le Brexit. La première ministre roumaine a déclaré à
    de nombreuses reprises que Bucarest était intéressé de protéger les droits
    sociaux de ses citoyens travaillant en Grande Bretagne après la sortie de
    celle-ci de l’UE. Le futur budget de l’UE est un autre dossier délicat sur la
    table de la présidence roumaine. La première ministre Viorica Dăncilă s’est
    fixé comme objectif d’avancer à grands pas dans la construction du budget,
    surtout que celui-ci doit continuer à financer des politiques communes
    européennes importantes, comme la politique agricole et la politique de
    cohésion. Selon un communiqué de presse du gouvernement roumain, la première
    ministre et les membres du gouvernement ont participé lundi, à Strasbourg, à un
    dîner officiel offert par le président du Parlement européen, Antonio Tajani.
    Toujours lundi, le ministre délégué aux affaires européennes, George Ciamba, a
    eu une entrevue avec la vice-présidente du Parlement européen, Sylvie
    Guillaume. George Ciamba a renouvelé à cette occasion l’engagement de la
    Roumanie de travailler avec le Parlement européen de manière rapprochée pendant
    les six mois de son mandat, pour obtenir des résultats concrets et positifs
    pour les citoyens européens.

    Schengen – « Si la Roumanie souhaite faire partie de l’espace Schengen, elle doit en remplir les critères, mais la Slovénie considère que tous les Etats doivent remplir les mêmes critères. Je souhaite vraiment que la Roumanie intègre cette zone. » La déclaration appartient au président de la Slovénie, Borut Pahor, qui a rencontré aujourd’hui, à Bucarest, le président roumain, Klaus Iohannis. A son tour, le président Iohannis a affirmé que l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen n’était pas possible sans consensus. Il a montré que le pays devait faire des progrès pour convaincre certains Etats qu’il était prêt à intégrer l’espace de libre circulation. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen était prévue pour mars 2011, mais elle a été reportée à de nombreuses reprises, les raisons invoquées étant toujours en lien avec la Justice.

    OTAN – Le
    général Nicolae Ciucă, chef de l’Etat-Major de la défense de Roumanie,
    participe aujourd’hui et demain à session du Comité Militaire de l’OTAN, à
    Bruxelles. A l’agenda de la réunion se trouvent plusieurs sujets d’actualité :
    les défis stratégiques actuels et futurs de l’OTAN, la stratégie militaire de
    l’Alliance, l’opération « Resolute Support » en Afghanistan concernant
    la mission de formation, de conseil et d’assistance à l’intention des
    institutions afghanes et des forces de sécurité nationales, ainsi que la
    situation de sécurité dans la région. En même temps, les discussions viseront
    aussi l’amélioration du processus de mise à disposition des capacités financées
    de fonds communs, le partenariat OTAN-Géorgie, ainsi que la situation dans les
    Balkans occidentaux et la mission de la Force pour le Kosovo.




    Grève – Les
    syndicats et l’administration du Complexe Energétique Oltenia (au sud de la
    Roumanie) discutent aujourd’hui les mesures proposées lundi par le Ministère de l’Energie. Les autorités
    ont annoncé qu’elles pouvaient accorder aux salariés du complexe des chèques
    vacances à partir du mois de mai, une augmentation de 12% des salaires dans les
    secteurs de production et l’analyse de la réduction des dépenses pour permettre
    de futures évolutions des revenus des employés. De leur côté, les mineurs
    réclament l’augmentation du salaire à partir de 4.000 lei (850 euros) pour
    chaque salarié, des chèques vacances, une rémunération supplémentaire pour les
    samedis et les dimanches travaillés et l’amélioration des conditions de
    travail. Les données officielles montrent qu’à présent, le système énergétique
    national fonctionne dans les paramètres normaux, l’apport de charbon étant de
    plus de 23%.






    Culture – La
    Journée de la Culture Nationale est célébrée aujourd’hui, pour la neuvième
    année consécutive, au moment de l’anniversaire de la naissance du plus
    important poète roumain, Mihai Eminescu. De nombreux événements sont organisés
    à cette occasion en Roumanie et dans plusieurs capitales européennes. Réunie en
    session solennelle, l’Académie roumaine lancera l’application gratuites pour
    smartphones « Mihai Eminescu, œuvres complètes ». La Journée de la
    Culture roumaine est célébrée aussi en République de Moldova voisine
    et dans les communautés roumaines de l’étranger.


    Tennis – La
    Roumaine Simona Halep,
    la numéro 1 du tennis féminin mondial, a débuté avec une victoire au premier
    tour de l’Open d’Australie. Elle a vaincu l’Estonienne Kaia Kanepi en trois
    sets, 6-7, 6-4, 6-2.Egalement au premier tour,la
    joueuse roumaine Mihaela Buzărnescu, 25ème au classement mondial, a perdu
    aujourd’hui, 6-7, 7-6, 6-2 devant l’américaine Venus Williams, tandis qu’une
    troisième Roumaine, Ana Bogdan, s’est inclinée, 3-6, 6-3, 4-6 devant la
    polonaise Iga Swiatek. Le joueur roumain de tennis Marius Copil s’est qualifié
    au deuxième tour à l’Australian Open, après sa victoire sur l’Espagnol Marcel
    Granollers, 6-3, 6-4, 6-4. Au deuxième tour, il rencontrera le belge David
    Goffin.




    Météo – Une vigilance jaune aux tempêtes de neige,
    en vigueur jusqu’à demain soir, concerne les régions de montagne de Roumanie.
    Sur le reste du territoire, le ciel est variable. Les maximales de la journée
    se situent entre -6 et 5°, avec 0° à
    Bucarest, à midi.

  • La Journée de la Culture nationale 2019

    La Journée de la Culture nationale 2019

    Une loi adoptée
    en 2010 par le parlement roumain a institué le 15 janvier comme Journée de la
    Culture nationale. Le 15 janvier marque la naissance du plus grand poète
    roumain, Mihai Eminescu (1850 – 1889), qui nous a laissé une œuvre littéraire
    impressionnante, rassemblant vers, pièces de théâtre, récits, romans, essais et
    traductions de littératures étrangères. Sa création poétique, d’un romantisme
    relativement tardif, a été influencée par les grands systèmes de pensée du
    courant romantique et des courants philosophiques de don époque.

    Sans vouloir
    minimiser l’héritage d’Eminescu, mais plutôt pour le mettre en phase avec le
    temps présent, la World Records Academy fait savoir que son poème « Luceafărul/Hypérion
    ou L’Angélus » est le plus long poème d’amour. « Pour la génération YouTube d’aujourd’hui, on peut dire que ce poème est
    un mélange d’ « Autant en emporte le vent » pour son côté romantique, de « Star Treck » (pour son côté divertissement SF) et de
    « Love Story » (pour sa fin
    dramatique), ce qui en fait un poème romantique, mais aussi moderne,
    appartenant au troisième millénaire », explique la World Records
    Academy. Signe du souhait d’attirer l’attention
    du public jeune pour que sa valeur continue à vivre, l’œuvre de Mihai Eminescu
    est devenue disponible, en ce 15 janvier 2019, sur une application mobile.
    C’est un projet de l’Académie roumaine, lancé lors d’une session solennelle à
    l’Athénée roumain de Bucarest. L’appli sera disponible gratuitement dans App
    Store et Google Play. C’est le deuxième grand lancement de l’œuvre complète du
    poète, après la série imprimée le siècle passé par l’Académie roumaine.

    En
    Roumanie, mais aussi dans les grandes capitales européennes, ce 15 janvier est
    marquée la Journée de la Culture roumaine. En voici juste deux exemples :
    le Théâtre national « Ion Luca Caragiale » de Bucarest offre des
    tours guidés de son édifice pour le public. A des milliers de kilomètres
    distance, un nouveau lectorat de langue et de civilisation roumaines a été
    ouvert dans la capitale espagnole, Madrid. Le nombre de ces structures est
    croissant dans des pays comme l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne. Accueillis
    par les universités étrangères et soutenus par l’Etat roumain, ces lectorats ont
    un rôle de présentation de la langue et du patrimoine culturel roumain dans les
    pays hôtes. Depuis l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne, l’intérêt
    des milieux académiques pour l’étude du roumain est en constante hausse. (Trad.: Ileana Ţăroi)

  • La semaine du 15 au 20 janvier 2018

    La semaine du 15 au 20 janvier 2018

    Changement de gouvernement en Roumanie

    A Bucarest, l’alliance entre le Parti social-démocrate (PSD) et l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) est en train de créer un nouveau gouvernement dirigé par le premier ministre désigné, la sociale-démocrate Viorica Dancila. Il s’agit de la première femme désignée à conduire un Exécutif roumain et son cabinet serait le troisième à être proposé par la coalition majoritaire en une année seulement. Ce changement intervient suite à la démission de Mihai Tudose qui s’est vu retirer l’appui politique cette semaine, six mois seulement après le début de son mandat. Après des consultations avec les partis parlementaires, le président Klaus Iohannis a accepté la proposition de la majorité et confié à la sociale-démocrate Viorica Dancila la tâche de former un cabinet, décision qui a suscité des critiques de la part de l’opposition et d’une partie de la société civile. Le chef de l’Etat a été farouchement critiqué sur les réseaux sociaux pour avoir cédé sans aucun combat et accepté la nomination d’une personne qui n’a aucune qualité pour pouvoir remplir les fonctions de premier ministre outre la loyauté envers Liviu Dragnea.

    Pour sa part, le président a justifié sa décision invoquant la Constitution et l’arithmétique parlementaire, rappelant toutefois au PSD que les Roumains attendaient toujours se réaliser les promesses faites durant la campagne électorale. Klaus Iohannis : « Les Roumains ont des attentes importantes. Et moi aussi. Le PSD a promis des choses importantes tant pendant la campagne électorale qu’après. Le PSD a promis salaires, retraites, manuels scolaires, infrastructure, mais jusqu’ici, trop peu a été réalisé. Maintenant, le PSD doit prouver qu’il livre ce qu’il a promis. »

    Visiblement satisfait, le leader social-démocrate Liviu Dragnea a estimé que par cette décision, le président avait choisi la stabilité. Le Parti national libéral, le parti le plus important de l’opposition de droite, qui aurait préféré l’organisation d’élections législatives anticipées, affirme pourtant que la nouvelle crise au sein du PSD ne fait que prouver l’incapacité des sociaux-démocrates de gouverner.

    Visite du premier ministre japonais en Roumanie

    Cette semaine, le premier ministre japonais Shinzo Abe a fait une visite historique à Bucarest, la première d’un premier-ministre nippon en Roumanie durant les 100 dernières années, soit depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays. La Roumanie et le Japon ont décidé de lancer les démarches nécessaires pour faire progresser les relations bilatérales au niveau de partenariat stratégique, a déclaré le président Klaus Iohannis, à l’issue des pourparlers, mardi, avec le premier ministre japonais Shinzo Abe.

    Les relations entre les deux pays ont atteint un niveau supérieur de maturité, ce qui contribuera à l’intensification et à la consolidation de la coopération dans tous les domaines, affirme le président roumain Klaus Iohannis : « Nous avons conclu que nous partageons les mêmes valeurs et objectifs stratégiques, nos évaluations en matière de sécurité sont les mêmes, tout comme nos intérêts économiques. J’ai encouragé les Japonais à faire davantage d’investissements en Roumanie et d’amplifier les échanges commerciaux et c’est pourquoi, je me réjouis du fait que M le premier ministre soit venu en Roumanie accompagné d’une importante délégation d’hommes d’affaires. Notre échange d’opinions a été consistent et il a visé notre coopération dans le domaine de la sécurité. Nous avons analysé la situation sécuritaire dans nos régions, avec un accent particulier mis sur les évolutions dans la région de la Mer Noire et dans le dossier de la Corée du Nord. »

    La Roumanie occupe une position géographique stratégique et constitue un partenaire crucial pour le Japon, a précisé à son tour le premier ministre Shinzo Abe, soulignant que les deux pays partageaient les mêmes valeurs et principes tels la liberté, la démocratie, les droits de l’Homme, l’Etat de droit. Il a également souligné l’importance de la composante coopération économique et sécuritaire. Les entreprises japonaises s’intéressent à la Roumanie, a également dit le premier ministre Shinzo Abe, qui a par ailleurs annoncé l’éllimination des visas pour les ressortissants roumains qui souhaitent voyager dans son pays. Mentionnons aussi qu’à cause de la démission du premier ministre Mihai Tudose, la réunion entre les chefs des gouvernements des deux pays a été annulée.

    La Journée de la Culture nationale

    Cela fait 8 ans que les Roumains rendent hommage à leur culture nationale, le 15 janvier, date de la naissance de leur poète emblématique Mihai Eminescu. Poète, écrivain, dramaturge, essayiste, journaliste, Eminescu est considéré par la critique littéraire posthume comme la voix poétique la plus importante de la littérature roumaine. Il y a huit ans, la date de sa naissance a été déclarée Journée de la Culture nationale, à l’initiative de l’Académie roumaine, sur la proposition de son président de l’époque, Eugen Simion.

    Eugen Simion : « En pleine mondialisation, si nous perdons notre culture, nous nous perdons en tant que nation, nous finissons par disparaître de la carte de l’histoire. C’est pour cette raison que j’ai proposé le choix de la date anniversaire d’Eminescu, car pour les Roumains il est leur poète représentatif, leur symbole, le mythe de leur existence. Eminescu doit énormément à la culture allemande et la culture roumaine s’appuie sur deux références: française et allemande ».

    Spectacles, colloques, lancements de livre et vernissages d’expositions ont été organisés à cette occasion, en Roumanie et dans de grandes villes du monde. Ces événements ont été programmés par l’Institut culturel roumain, qui a pour mission d’exporter la culture roumaine sous toutes ses formes.

  • 15.01.2017 (mise à jour)

    15.01.2017 (mise à jour)

    Commissions – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest doit voter lundi dans l’après-midi la création d’une commission qui examinera les rectificatifs budgétaire opérés par l’ancien gouvernement technocrate en août et novembre 2016. C’est le président de la Chambre des Députés et chef des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, qui a demandé que cette commission soit créée. Rappelons-le, suite aux élections parlementaires du 11 décembre dernier, le Parti Social Démocrate et l’Alliance de Libéraux et des Démocrates ont formé une coalition pour avoir la majorité au sein du Législatif. Lundi encore, le Parlement roumain doit débattre de la création d’une commission chargée de contrôler l’activité du Service roumain de renseignement et du Service de renseignements extérieurs. Cela, dans le contexte où jeudi, le directeur adjoint du Service roumain de renseignement, Florian Coldea, a été suspendu de ses fonctions, car étant accusé d’illégalités par l’homme d’affaires controversé et député social-démocrate, Sebastian Ghita, qui fait à son tour l’objet de plusieurs enquêtes de corruption et qui est, en plus, introuvable.

    Diplomatie – Lundi, à Bruxelles, le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, participera aux côtés de ses homologues européens à la réunion mensuelle du Conseil Affaires générales et Relations extérieures de l’UE. Selon un communiqué du ministère roumain des AE, ce sera l’occasion de passer en revue les principaux sujets à l’agenda européen pour le premier semestre 2017. Les chefs des diplomaties européennes se pencheront également sur les récentes évolutions en Syrie, sur les relations de l’UE avec le Maroc et les négociations sur le processus de paix à Chypre. En marge de cette réunion, le ministre roumain des AE sera reçu par le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini.Il s’agit de la première réunion de ce genre à laquelle participe Teodor Melescanu après la prise de ces fonctions qu’il a déjà détenues entre 1992 et 1996 et respectivement en 2014, pour seulement deux semaines. Il avait présenté alors sa démission après que des milliers de Roumains de la diaspora n’avaient pas réussi à exercer leur droit de vote lors des élections présidentielles, en raison de la mauvaise organisation du scrutin à l’étranger.

    Culture – Les Roumains ont marqué dimanche les 167 ans écoulés depuis la naissance du poète national des Roumains, Mihai Eminescu (1850-1889), considéré comme le dernier représentant du romantisme européen. Le 15 janvier est aussi la Journée de la Culture Nationale, célébrée depuis 2010, justement à l’occasion de l’anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu. Comme d’habitude les antennes de l’Institut culturel roumain ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du pays à l’étranger ont organisé des évènements dédiés – concerts, expositions, débats, spectacles. Dans un message transmis sur Internet à l’occasion de la Journée de la culture nationale, le président roumain Klaus Iohannis a précisé : « Dans le monde, le respect pour notre pays se construit en bonne partie sur l’appréciation internationale de la culture et de ses artistes.» A son tour, le premier ministre Sorin Grindeanu a écrit : « aux moments les plus difficiles pour notre peuple, la culture nous a apporté de la joie et de la liberté. » De même, les ambassades de Grande Bretagne et de France à Bucarest ont posté des messages vidéo en langue roumaine pour marquer la Journée de la Culture Nationale en Roumanie. Pour sa part, la République de Moldova voisine a célébré elle aussi l’anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu.

    Météo – Le temps refroidit en Roumanie et devient instable. On attend de la neige en montagne et le nord-ouest du pays et des précipitations mixtes sur le sud-est. Les températures maximales iront de -7 à 3 degrés.

  • 15.01.2017

    15.01.2017

    Culture – Les Roumains de Roumanie et de l’étranger marquent ce dimanche la Journée de la Culture Nationale, célébrée chaque année le 15 janvier, soit la date de naissance du grand poète Mihai Eminescu (1850-1889), considéré comme le dernier représentant du romantisme européen. A cette occasion, dans la capitale, le nouveau siège du Musée national de la Littérature Roumaine rouvrira officiellement ses portes. En même temps, l’aula de la Bibliothèque Centrale Universitaire de Bucarest accueille le Gala des jeunes écrivains. L’initiateur de la Journée de la Culture Nationale, le critique littéraire Eugen Simion participera comme d’habitude à la session solennelle de l’Académie Roumaine. Par ailleurs, l’Orchestre national de la radio roumaine donnera un concert dans le cadre des manifestations organisées à l’occasion du Centenaire Dinu Lipatti 2017. Les antennes de l’Institut culturel roumain ainsi que les missions diplomatiques et consulaires du pays à l’étranger organisent à leur tour des évènements dédiés – concerts, expositions, débats, spectacles. La Journée de la culture nationale a été instituée par le Parlement de Bucarest en 2010, sur la proposition de l’Académie roumaine.

    Diplomatie – Lundi, à Bruxelles, le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, reçoit le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu. La rencontre doit se dérouler en marge du Conseil Affaires générales et Relations extérieures de l’UE, qui réunit les ministres des Affaires étrangères de l’UE. Il s’agit de la première réunion de ce genre à laquelle participe Teodor Melescanu après la prise de ces fonctions qu’il a déjà détenues entre 1992 et 1996 et respectivement en 2014, pour seulement deux semaines. Il avait présenté alors sa démission après que des milliers de Roumains de la diaspora n’avaient pas réussi à exercer leur droit de vote lors des élections présidentielles, en raison de la mauvaise organisation du scrutin à l’étranger.

    Tennis – Six joueuses roumaines de tennis représenteront la Roumanie à l’Open d’Australie, premier tournoi de grand Chelem qui commence lundi à Melbourne. La Roumaine la mieux cotée, Simona Halep, 4e WTA et tête de série n° 4, affrontera au premier tour l’Etasunienne Shelby Rogers (57). Irina-Camelia Begu, 30e WTA et tête de série n° 27, aura, elle, un match difficile dans la première phase de la compétition, devant la Kazakhe Yaroslava Shvedova. Monica Niculescu, 40e WTA, devra évoluer devant une joueuse issue des qualifications. Sorana Cîrstea, 78e, affrontera, pour sa part, la Russe Irina Khromacheva, tandis que Patricia Ţig, 106e WTA, jouera contre la championne olympique, la Portoricaine Monica Puig. Enfin, Ana Bogdan, qui est arrivée sur le tableau principal suite aux qualifications, rencontrera la Russe Elena Vesnina.

    Météo – Le temps refroidit en Roumanie et devient instable. Il neige en montagne ainsi que dans le nord-ouest du pays, tandis que les précipitations sont mixtes sur le sud-est. Selon les météorologues, à compter de la nuit de dimanche à lundi, il recommencera à neiger dans le sud, le sud-est et en montagne. On attend des chutes importantes de neige dans la capitale aussi et du vent fort dans le sud du territoire. En attendant, ce dimanche, les températures maximales de iront de -4 à 5 degrés. -3 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 12 au 17 janvier 2015

    La semaine du 12 au 17 janvier 2015

    Accord politique sur la Défense



    Le nouveau président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a obtenu l’accord de tous les partis politiques parlementaires sur une allocation budgétaire annuelle d’au moins 2% du PIB pour la Défense, entre 2017 et 2027. Cette décision, inscrite ce mardi dans un document officiel, a été arrêtée sur la toile de fond de la crise en cours en Ukraine voisine. Membre de l’UE et de l’OTAN, Bucarest ne doit pas s’appuyer uniquement sur ses alliés pour assurer sa propre sécurité, déclare Klaus Iohannis : « C’est notre devoir de traiter la situation dans la région en faisant preuve de maturité et de montrer que nous sommes une nation responsable. C’est pourquoi nous avons décidé qu’il fallait fournir à l’Armée roumaine les moyens qui lui sont nécessaires pour les programmes de formation et de dotation avec des équipements modernes. »



    De l’avis du président Iohannis, cette mesure est censée assurer la prédictibilité des dépenses militaires, surtout pour ce qui est de la formation du personnel et du déroulement des programmes stratégiques de dotation.



    Première visite officielle à Bruxelles du président roumain Klaus Iohannis.



    La décision de la Roumanie de majorer le budget de l’armée a été salué par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg dans le cadre d’une réunion avec le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis. Celui-ci a effectué une visite officielle à Bruxelles, la première depuis son investiture. M. Iohannis a obtenu l’appui des institutions européennes à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, un objectif de politique extérieure pour lequel Bucarest remplit tous les critères demandés, mais qu’il n’a toujours pas réalisé. Celui-ci est dépend des progrès enregistrés par la réforme de la justice roumaine. Le président Iohannis a également rencontré le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker sur le Mécanisme de coopération et de vérification, quelques jours avant la publication d’un nouveau rapport sur la Justice roumaine.



    Klaus Iohannis : « Avec le président de la Commission, nous avons convenu que la situation nous encourage à dire que, durant nos mandats respectifs, nous allons réussir à finaliser ce processus, car la Roumanie a fait des progrès substantiels pour ce qui est du renforcement des institutions de lEtat et de lEtat de droit, la mise en œuvre des réformes structurelles et lindépendance de la justice. »



    Le directeur du Service de renseignement intérieur, George Maior, s’exprime sur la possibilité d’attentats en Roumanie



    En Roumanie, il n’y a pas pour l’instant de risque majeur d’attentat terroriste ; c’est la raison pour laquelle le Renseignement intérieur n’a pas trouvé nécessaire d’élever le niveau d’alerte suite aux récents attentats produits en France. Il a pris en échange plusieurs mesures supplémentaires pour mieux défendre des cibles potentielles ; cela porte, entre autres, sur un contrôle renforcé aux frontières et sur un tableau informationnel national plus détaillé — a déclaré le directeur du Service de Renseignement Intérieur. Aux dires de George Maior, plusieurs attentats ont été également déjoués en Roumanie et d’autres attentats terroristes se produiront en Europe. Les services secrets européens sont préparés à affronter le niveau de terrorisme actuel, mais la sécurité absolue n’existe pas car, des fois, la prévention est impossible, affirme George Maior, directeur du Service de Renseignement Intérieur.



    Partenaires stratégiques de la Roumanie en visite à Bucarest



    Des représentants importants de deux partenaires stratégiques de la Roumanie, à savoir les Etats-Unis et la Grande Bretagne, se sont rendus cette semaine à Bucarest. Les pourparlers des responsables roumains avec Victoria Nuland, adjointe au secrétaire d’Etat américain pour l’Europe et l’Eurasie, ont été ciblés sur le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis, notamment sur son élargissement au niveau économique, non seulement militaire. A cette occasion, le président roumain Klaus Iohannis a encouragé la présence des compagnies américaines sur le marché roumain. Pour sa part, Victoria Nuland a souligné les progrès importants enregistrés par Bucarest en justice et dans la lutte contre la corruption. Le ministre britannique des AE, Philip Hammond, a effectué lui aussi une visite officielle en Roumanie cette semaine. Il s’est entretenu avec son homologue roumain Bogdan Aurescu sur la lutte contre le terrorisme. L’occasion pour Bucarest de souligner qu’il était important pour tous les pays membres de l’UE de respecter le principe de la libre circulation de la main d’œuvre à l’intérieur de l’espace communautaire.



    Priorités de développement de l’infrastructure routière en Roumanie



    Le ministre roumain des transports, Ioan Rus, a présenté les priorités de développement de l’infrastructure routière 2015 — 2016 et le Plan Général de Transport à l’horizon 2030. Environ 700 km d’autoroute sont fonctionnels à l’heure actuelle en Roumanie, qui se classe en queue de peloton en Europe du Sud-Est, en matière de densité des routes. Selon le ministre Ioan Rus, la Roumanie aura 50 km d’autoroute de plus cette année et 200 km de plus en 2016. Ces dernières années, le manque d’argent n’a pas été la principale cause du faible développement du réseau routier, mais plutôt les projets insuffisants et mal structurés, a affirmé le ministre. Le Plan général de Transport de la Roumanie vise la construction, d’ici 2030, de plus de 700 km d’autoroute et de quelque 1.800 km de routes express, des projets évalués à près de 30 milliards d’euros.



    Le 15 janvier — La Journée de la Culture nationale



    C’est en 2010 que le 15 janvier — date de naissance, il y a 165 ans, du poète national de la Roumanie Mihai Eminescu, a été aussi déclaré Journée de la Culture nationale. Depuis, les deux fêtes sont marquées, chaque année, par des réunions solennelles, concerts, expositions, lancements de livres ou projections de films organisés dans toutes les institutions culturelles du pays et dans les centres culturels roumains de l’étranger.



    Dans une interview à Radio Roumanie, le ministre de la Culture, Ioan Vulpescu, rappelait le sous-financement chronique de la culture ; à son avis, une solution serait l’élaboration d’une stratégie nationale pour ce domaine particulier: « 25 ans sont passés depuis la Révolution et une telle stratégie n’existe toujours pas — une stratégie qui ne soit pas rythmée par les cycles électoraux et qui promeuve, à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières, les valeurs de la culture et de la civilisation roumaines. »



    La culture roumaine a un besoin vital de cohérence et de créativité, de management de haut niveau et d’une gestion optimale de ses ressources de compétences, ajoute le titulaire du portefeuille ministériel de la Culture. (Trad. Ileana Taroi, Valentina Beleavski)