Tag: Journée mondiale de la liberté de la presse

  • La liberté de la presse en temps de pandémie

    La liberté de la presse en temps de pandémie

    À l’occasion de la
    Journée mondiale de la liberté de la presse, le premier ministre roumain Florin
    Cîțu a remercié les journalistes pour le travail durant la pandémie de
    coronavirus, soulignant que leurs efforts d’accéder à des sources d’information
    fiables étaient d’une importance vitale pour combattre l’infox. À son tour, le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest a exprimé sa solidarité avec tous
    les journalistes et d’autres professionnels des médias, qui contribuent à une
    information correcte et pertinente de l’opinion publique. Le MAE roumain a
    condamné tout acte de violence et de répression arbitraire contre eux.

    Le Haut
    représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité,
    Josep Borrell, a rappelé que, selon l’Observatoire de l’UNESCO sur les
    journalistes assassinés, 76 journalistes avaient été tués, depuis le début de l’année
    2020, et de nombreux autres avaient été arrêtés, harcelés ou menacés, dans le
    monde. Josep Borrell a déclaré que la liberté de la presse garantissait la
    sécurité de tous, étant un élément fondamental des sociétés démocratiques, dont
    la prospérité est assurée par l’accès de tous les citoyens à une information
    crédible, grâce à laquelle ils sont en mesure de prendre des décisions
    informées. Et lui d’ajouter que la liberté de la presse et la liberté d’expression
    devraient être encouragées et protégées partout dans le monde, l’UE étant prête
    à faire davantage en ce sens. Le Haut représentant pour les affaires étrangères
    et la politique de sécurité a affirmé que « la violence sexiste visant les
    femmes journalistes était particulièrement préoccupante ». Une enquête
    mondiale menée par l’UNESCO indique le fait que trois femmes journalistes sur
    quatre ont été victimes de violence en ligne et que 20% d’entre elles ont
    également subi un transfert de cette violence dans la vie réelle. D’ailleurs,
    le thème choisi par l’UNESCO pour la Journée mondiale de la liberté de la
    presse de cette année – « l’information en tant que bien public » -
    parle de la transformation de la communication et de l’information de masse par
    les nouvelles technologies et l’impact de ces changements sur les droits de l’être
    humain, sur la démocratie et le développement durable.

    L’éthique, la
    responsabilité et la transparence doivent occuper une place de choix dans la
    production et la distribution de contenu journalistique, tandis que l’éducation
    aux médias de la population doit devenir une priorité pour tous les États du
    monde, recommande l’UNESCO. La chef de l’Union européenne de radio et de
    télévision (UER), Delphine Ernotte, a dénoncé les pressions subies par les
    médias publics dans plusieurs pays européens, déplorant notamment celles dont
    font l’objet les journalistes de Hongrie, Slovénie et République tchèque. Au
    classement mondial de la liberté de la presse dressé par Reporters sans frontières,
    la Roumanie se maintient à la 48-e place, mais l’ONG signale un déclin de la
    transparence. Notons que la Journée mondiale de la liberté de la presse est
    marquée au bout de plus d’un an de pandémie de Covid-19, durant lequel, selon
    les experts, la désinformation et la manipulation de l’information ont eu un
    effet direct sur l’état de santé et la vie des gens. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La semaine du 30 avril au 6 mai 2018

    La semaine du 30 avril au 6 mai 2018

    Décès de Doina Cornea – symbole de la résistance anticommuniste roumaine


    Figure emblématique de la lutte anti-communiste de Roumanie, Doina Cornea, est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi, à 89 ans, des suites d’une longue maladie. Née dans une famille ayant de fortes valeurs morales et religieuses, elle a été enseignant des universités à la chaire de langue Française de l’Université Babeş-Bolyai de Cluj Napoca. Dans les années 1980, elle s’est fait connaître pour avoir critiqué le régime communiste de Nicolae Ceausescu. Ses lettres contre le régime ont été lues sur les ondes de Radio Free Europe, causant la rage des autorités communistes. Résultat, Doina Cornea a été licenciée de l’université de Cluj, battue par les agents de la police politique et assignée à domicile. La même Doina Cornea a été l’une des figures centrales de la révolution de 1989, figurant aussi parmi les premières personnalités à protester contre les abus du premier parti post communiste de gauche. Ses mérites lui ont valu la reconnaissance du pape Jean Paul II, qui la décorée de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand, et de l’ancien souverain de Roumanie, Michel I, qui l’a récompensée de la Croix de la Maison Royale de Roumanie. De même, Doina Cornea a été récompensée de l’Ordre L’Etoile de Roumanie et a reçu la Légion d’honneur de la part de l’Etat français.

    Les lois de la justice de nouveau sur la table de la Cour Constitutionnelle


    Le président roumain, Klaus Iohannis a décidé de renvoyer sur la table de la Cour Constitutionnelle le paquet des lois de la Justice. Adoptées à la va vite par le Parlement sous la forme avancée par la coalition au pouvoir, ces lois attendaient leur promulgation. Mais voilà que le président Iohannis a décidé de les renvoyer à la Cour et de saisir la Commission de Venise au sujet du contenu législatif du paquet en question. Celui-ci ne correspond ni aux exigences de l’Etat de droit, ni aux attentes des Roumains, a déclaré le chef de l’Etat ajoutant que les lois n’étaient conformes ni au cadre constitutionnel, ni aux normes européennes visant le statut des magistrats, l’organisation judiciaire et le bon fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Selon lui, les nouvelles lois pouvaient influencer directement les juridictions et risquaient même de bloquer l’acte de Justice alors que les structures nouvellement créées étaient censées intimider les magistrats. La coalition gouvernementale formée par le PSD et par l’ALDE affirme que par cette démarche le chef de l’Etat ne cherche qu’à ajourner la mise en application des lois de la Justice. En revanche, l’opposition a salué la démarche du président Iohannis et a demandé la démission du ministre de la Justice, Tudorel Toader. Par ailleurs, la Commission spéciale en charge des lois de la Justice du parlement de Bucarest a démarré les débats au sujet de la modification du Code pénal, du code de procédure pénale et du code de procédure civile.

    Prévisions économiques


    Dans ses prévisions économiques de printemps, rendues publiques jeudi, la Commission européenne a maintenu à 4,5% ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine en 2018, tandis que pour l’année prochaine elle table sur une progression 3,9 % du PIB. La Commission européenne signale aussi le fait que le déficit budgétaire de la Roumanie devrait s’élever à 3,4% du PIB en 2018, et à 3,8% en 2019, en raison notamment des hausses salariales du secteur public. Quant à l’inflation, la Commission européenne estime qu’elle va continuer à s’accroître, mais que cette croissance devrait se tempérer en 2019. Au niveau de l’UE, on assiste à la poursuite de la croissance économique. C’est ce qui explique le fait que le chômage en Europe est au plus bas depuis dix ans, a fait savoir le commissaire européen aux Affaires économiques et financières, Pierre Moscovici. L’économie de l’UE et celle de la zone euro vont continuer à croître en un rythme soutenu, de 2,3% cette année et de 2% en 2019, ce qui confirme le constat de Bruxelles que l’on assiste non seulement à une relance économique, mais aussi à une expansion robuste et solidement installée.

    Journée mondiale de la liberté de la presse


    Célébrée le 3 mai, la Journée mondiale de la liberté de la presse a été marquée par nombre d’événements à travers le monde. Dans le message transmis à cette occasion, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a affirmé qu’« en soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité ». Ces dernières années, les médias ont dû relever un nombre croissant de défis, dont celui des fausses nouvelles, des institutions prestigieuses de certains pays ayant même été accusés d’encourager ce phénomène. L’édition 2018 du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières témoigne de l’accroissement des sentiments de haine et d’hostilité envers les journalistes. La Journée mondiale de la liberté de la presse a également été l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Le dernier bilan en date fait état de 65 journalistes tués en 2017. Le plus récent rapport de spécialité dressé par l’agence de suivi de la presse « Active Watch » révèle qu’en Roumanie les médias continuent d’être utilisés à des fins de propagande, de désinformation et d’intoxication. Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la Roumanie occupe la 44e place, devant les Etats -Unis et l’Italie, mais après la Corée du Sud.

  • La Journée mondiale de la liberté de la presse

    La Journée mondiale de la liberté de la presse

    En 1993, le 3 mai était proclamé la Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies, suivant la recommandation adoptée en 1991 lors de la Conférence générale de l’UNESCO. Aux termes de la résolution datant de 1991, une presse libre, pluraliste et indépendante est une composante essentielle de toute société démocratique.

    Dans le message transmis à cette occasion, António Guterres, secrétaire général de l’ONU, a affirmé qu’« en soutenant la liberté de la presse, nous défendons notre droit à la vérité ». Il a également appelé les décideurs à consolider la liberté de la presse et à protéger les journalistes. La Journée mondiale de la liberté de la presse est également l’occasion de rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. Le dernier bilan en date fait état de 65 journalistes tués en 2017.

    Depuis quelques années, la presse doit relever le défi du numérique. L’information numérique est d’ailleurs le thème du forum Digital Transformation Forum, Governance x Watchdogs accueilli ces jeudi et vendredi par la capitale roumaine, Bucarest. Organisé pour la première fois en Roumanie, ce forum se penche sur la manière dont les technologies numériques de l’information aident l’activité des médias et de la société civile, en tant que gardiens de la démocratie et de la bonne gouvernance. Experts gouvernementaux, journalistes, représentants de la société civile et professionnels de la communication d’une trentaine de pays discutent à Bucarest de l’efficacité et de l’honnêteté de la gouvernance, du rôle des médias et de la contribution de la société civile.

    Un autre défi qui se pose devant la presse est celui des fausses nouvelles, un phénomène alarmant qui touche de plus en plus de pays. Selon une étude récente menée par la Commission européenne, un tiers des répondants des 28 Etats membres affirment être confrontés quotidiennement aux fausses nouvelles, tandis que plus de 80% d’entre eux trouvent que les « fake news » représentent un problème pour leur pays respectifs et pour la démocratie en général.

    En Roumanie, les chaînes de télévision et les stations de radio jouissent d’un niveau de confiance de 66%, alors que la cote de confiance de la presse écrite sur support papier est de seulement 45%. Il n’y a que 37% des Roumains à faire confiance aux sites d’information en ligne, mais 82% d’entre eux pensent que les fausses nouvelles constituent une menace pour la démocratie. Le plus récent rapport de spécialité dressé par l’agence de suivi de la presse « Active Watch » révèle qu’en Roumanie les médias continuent d’être utilisés à des fins de propagande, de désinformation et d’intoxication. Dans le classement mondial de la liberté de la presse, la Roumanie occupe la 44e place, devant les Etats -Unis et l’Italie, mais après la Corée du Sud.

  • 03.02.2015

    03.02.2015

    Liberté de la presse — Les médias jouent un rôle essentiel dans la défense de l’intérêt public, a affirmé le président roumain Klaus Iohannis, s’exprimant sur un réseau de socialisation à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, marquée chaque année le 3 mai. Dans son message, le chef de l’Etat roumain souligne le fait qu’une presse libre aide à renforcer la démocratie et à développer une société prospère. Pour sa part, Dean Thompson, responsable américain chargé des affaires à Bucarest, affirme dans un message que le métier de journaliste peut être «dangeureux» et que la liberté de la presse était «assiégée». Selon le responsable américain, en 2014, au moins 60 journalistes ont été tués, alors que de nombreux autres ont été blessés, harcelés, arrêtés ou menacés. En même temps, dans son récent rapport sur la liberté de la presse dans le monde en 2014, l’organisation pour la défense des droits de l’homme, Freedom House mentionnait que la Roumanie restait parmi les pays ayant une presse partiellement libre, occupant la 89e place parmi les 199 Etats examinés. Sur le plan mondial, la liberté de la presse a atteint en 2014 son plus bas niveau des 10 dernières années, mettent en garde les auteurs du rapport.



    Visite — Le premier ministre roumain Victor Ponta s’est entretenu dimanche à Doha, avec de hauts responsables du Qatar sur un possible partenariat visant la restructuration de la compagnie aérienne roumaine Tarom et le développement de l’aéroport Otopeni de Bucarest. Toujours dimanche, le chef du gouvernement roumain a nommé un attaché commercial roumain à Doha et un autre chargé des Roumains qui vivent ou qui ont de contrats de travail au Qatar. C’est la deuxième étape de la tournée que le premier ministre roumain entreprend dans la région du Golfe, après l’Arabie saoudite. Et c’est la première visite d’un chef de gouvernement roumain au Qatar depuis l’établissement des relations économiques bilatérales il y a 25 ans. Victor Ponta doit se rendre encore au Koweït et aux Emirats Arabes Unis. Cette tournée, qui prendra fin le 5 mai, vise à relancer le dialogue politique et les relations économiques de la Roumanie avec les pays de la région.



    Canoë-kayak — La Roumanie a remporté aujourd’hui une nouvelle médaille d’argent aux Championnats européens de canoë-kayak de République tchèque, à l’épreuve de kayak double 500 m. La médaille d’argent a été adjugée par Petronela Borha et Elena Meroniac, classées premières, samedi, à l’épreuve de kayak double 1000 m de la même compétition. Toujours Samedi, la Roumanie a été récompensée de deux médailles d’argent grâce à Florentina Caminescu à l’épreuve de kayak simple 1000 m et à l’équipage masculin formé de Leonid Carp, Petre Condrat, Iosif Chirila et Stefan Strat, à l’épreuve de canoë 4 sur 1000 m.



    Tennis — La joueuse de tennis française Alizé Cornet (numéro 28 WTA) au eu raison dimanche de la Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale doit rencontrer au tour inaugural du tournois de tennis de Madrid, doté de prix de 4,2 millions d’euros. Samedi, la joueuse roumaine Iriga Begu (numéro 33 WTA) s’est qualifiée dans le second tour du tournoi après avoir vaincu en deux sets la Japonaise Kurumi Nara. Le tournoi de Madrid est un des plus importants avant Roland Garros, deuxième Grand Chelem de l’année.



    Météo — Le temps s’améliore en Roumanie, les pluies s’arrêtent et les températures augmentent. Le ciel est toujours couvert sur le centre et le sud du pays où il pleut par endroits. Les températures maximales de ce dimanche iront de 16 à 26 degrés. 20 degrés et du soleil à midi à Bucarest.