Tag: journée mondiale de la radio

  • Journée mondiale de la radio 2025

    Journée mondiale de la radio 2025

    Vous le savez sans doute, la Journée Mondiale de la Radio 2025 met en avant les nombreuses opportunités qu’offre la radiodiffusion pour évoquer les questions liées au changement climatique. À une époque marquée par la vitesse vertigineuse de l’innovation technologique et l’obsolescence rapide d’une nouvelle plate-forme brillante après l’autre, la radio entame son deuxième siècle de service en tant que l’une des formes de média les plus fiables et les plus utilisées au monde.

     

    Alors que l’Accord de Paris prend une importance capitale, les radios contribuent à la réalisation de ses objectifs internationaux en accompagnant les populations face au changement climatique grâce à la diffusion de l’information factuelle, la parole donnée aux auditeurs, des émissions dédiées … Et c’est le cas aussi de RRI qui vous invite à vous exprimer dans le cadre d’une émission spéciale sur le thème « radio et changement climatique ».

     

    Quel est le rôle de la radio dans la lutte contre les changements climatiques ? La radio peut-elle encore aider à changer les mentalités afin d’avoir une meilleure implication des communautés dans cette lutte ?D

     

    Débat, ce jeudi 13 février ! Nous vous attendons nombreux !

  • La Journée mondiale de la radio 2021

    La Journée mondiale de la radio 2021


    Le 13 février, c’est la Journée mondiale de la radio !


    Le monde change. La radio évolue. La radio s’adapte et innove. La radio connecte.


    La radio est-elle importante pour vous ? Comment une radio peut-elle mieux répondre aux besoins du public d’aujourd’hui ?


    Joyeuse fête de la radio à toutes et à tous !



    https://youtu.be/Ct3EnAALDy4




  • Le courrier des auditeurs du 22.02.2019

    Le courrier des auditeurs du 22.02.2019

    Chers amis, je viens de rentrer de France, de Clermont-Ferrand, plus précisément, où j’ai passé une semaine merveilleuse en compagnie de nos amis du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie. Une semaine tellement riche en rencontres et en échanges! J’ai eu l’énorme plaisir de faire la connaissance de Colette Beaulieux et de Maguy Roy, deux des 5 administrateurs du Club, mais aussi de Jean Barbat et Bernard Ledrich, qui est, lui, membre du Radio Club des Ecouteurs Lorrains. J’ai eu la chance de voir la passion avec laquelle ces gens œuvrent pour garder vive l’écoute des radios internationales en organisant de beaux événements, en invitant des personnalités pour parler de la radio et en invitant les enfants à découvrir la magie des écoutes des radios internationales.

    Et puisque c’est le courrier des auditeurs, j’aimerais donner la parole à Jean Barbat qui affirme haut et fort que RRI est sa radio européenne préférée :

    Parmi les invités au 30e anniversaire du Radio DX Club d’Auvergne et Francophonie, il y avait aussi Mme Michèle André, femme politique française, entre autres ancienne secrétaire d’État, chargée des droits des femmes et de l’égalité et ancienne vice-présidente du Sénat. Et vu que le 13e février était la Journée Mondiale de la Radio, et que Mme André compte parmi les adhérents du club, elle a eu la gentillesse de me parler de sa vision de la radio.

    Chers amis, c’est tout pour ce Courrier. Rendez-vous la fois prochaine, pour écouter entre autres une interview avec Bernard Ledrich, membre du Radio Club des Ecouteurs Lorrains. Enfin pour savoir davantage sur mon séjour à Clermont-Ferrand, ne ratez pas l’édition de cette semaine de Gens d’aujourd’hui, sur les ondes, ou sur Internet. A très bientôt !

  • La Journée Mondiale de la Radio 2019

    La Journée Mondiale de la Radio 2019

    Organisée chaque année par l’UNESCO le 13 février, la Journée mondiale de la Radio est arrivée en 2019 à sa 8e édition. Cette date n’a pas été choisie par hasard. Le 13 février 1946 était diffusée la première émission de la Radio des Nations Unies. Bien qu’elle doive partager le monde de l’information avec les nouveaux médias, la radio demeure une des plus importantes inventions de l’humanité.

    La transmission d’informations à distance par l’intermédiaire des ondes électromagnétiques a fasciné dès le début. Moins connue que la révolution industrielle, la révolution informationnelle déclenchée par l’apparition du récepteur radio, grâce aux inventeurs Guglielmo Marconi et Nikola Tesla, a joué un rôle essentiel pendant les périodes de guerre et de paix.

    Mihai Coman, professeur fondateur de la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de l’Université de Bucarest : « Même si de nouveaux médias ont fait leur apparition dans le paysage informationnel actuel, la radio garde l’avantage d’être plus proche des gens, ceux-ci se connectent plus facilement aux contenus qui leur parviennent par l’intermédiaire de la radio. Les contenus dépendent, pourtant, eux, de chaque station. Une radio publique devrait être essentiellement un facteur d’information correcte et d’apaisement en cas de situations conflictuelles – actuelles ou potentielles. Elle devrait créer une atmosphère de tolérance. Evidemment, cela dépend de la politique de chaque radio et les choses se passent différemment d’une situation à l’autre. »

    Comme chaque année, l’UNESCO a proposé un thème d’intérêt pour le monde actuel. A une époque où la société semble être de plus en plus dominée par des tendances nationalistes ou par un discours populiste, le dialogue, la tolérance et la paix ont été les valeurs promus dans le monde entier lors de la Journée de la Radio 2019.

    Mihai Coman : « C’est tout à fait dans l’esprit de l’UNESCO. Le choix du thème repose sur la prémisse que là où il y a dialogue, donc communication, les chances de voir s’instaurer une atmosphère de tolérance augmentent, les possibilités de voir surgir des conflits diminuent, ce qui mène à l’instauration de la paix. L’histoire récente prouve que dans de nombreuses situations, les instruments de communication ont existé, mais les efforts en faveur de la tolérance ont été absents. Nous n’en blâmons pas la radio, pourtant il y a cette tendance spécifique des flux informationnels sur les médias sociaux, à accentuer le côté émotionnel – et à privilégier, par conséquent, les discours qui suscitent de telles réactions. »

    Quels événements ont marqué cette journée mondiale dédiée à la radio ? Iris Constantin, expert en communication de la Commission nationale de la Roumanie pour l’UNESCO : « Deux stations de radio ont diffusé en direct : Radio UNESCO – une station de radio temporaire dédiée à la Journée mondiale de la Radio – et Radio France Internationale. Un événement ouvert au public a eu lieu à Paris, au siège de l’UNESCO. Il s’agit de dix ateliers ouverts à tous pour acquérir une expérience pratique de la production radiophonique : écrire pour la radio, enregistrer un son de qualité, éditer le son sur un logiciel de montage, créer un jingle simple, créer un podcast, enregistrer une émission avec des invités, créer une radio et un site internet, faire connaître les productions radiophoniques sur les réseaux sociaux. »

    Le 13 février, des productions radiophoniques dédiées à la Journée Mondiale de la Radio ont été primées. Iris Constantin : «Un concours mondial de la radio a également été organisé, avec des prix à la clé. Les stations de radio ont été invitées à créer une production spéciale pour la Journée mondiale de la radio ou un programme récurrent sur leur station, sur le thème : « Dialogue, tolérance et paix ». L’UNESCO a également mis à la disposition des radiodiffuseurs certaines ressources gratuites – dont des jingles promotionnels dans les six langes officielles des Nations Unies – à utiliser pour promouvoir la Journée mondiale de la radio sur les ondes et sur les réseaux sociaux.»

    La Journée mondiale de la radio a été instituée pour célébrer un média accessible à tous et qui semble se réinventer constamment. Un moyen d’information, d’éducation, de culture, de liberté d’expression et de débat public.

    Quel est son avenir ? Mihai Coman : « Si je dois penser à l’avenir, je dois tout d’abord jeter un coup d’œil sur le passé. Qu’est-ce qu’il nous montre, ce passé ? Il nous montre qu’à l’apparition des nouveaux médias, tout le monde a pensé que les anciens en allaient être remplacés et disparaître. Et qu’est-ce qui s’est passé, en fait ? Les médias ont coexisté, et les médias anciens – la presse écrite à l’apparition de la radio et la radio à l’apparition de la télévision – ces médias traditionnels, donc, se sont adaptés en adoptant la manière de fonctionner des nouveaux médias. Je pense donc que, de nos jours, la radio, qui a sa page en ligne et diffuse ses émissions sur Facebook, reprend, pour survivre, ce qui est propre aux nouveaux médias, assurant ainsi son avenir. »

    Radiodiffuseur d’importance internationale, Radio Roumanie réunit plusieurs stations nationales ou régionales: Radio Roumanie Actualités, Radio Roumanie Culture, L’Antenne des villages, Radio Roumanie Musique, destinée exclusivement à la musique classique. Elle a une composante internationale par Radio Roumanie Internationale, qui diffuse des émissions en roumain, aroumain et 11 langues étrangères. S’y ajoutent Radio Roumanie Chişinău, Radio3Net « Florian Pittiş », qui diffuse ses émissions en ligne. La Radio publique a sa propre agence de presse – RADOR, une Maison d’édition, trois orchestres et deux chœurs. Radio Roumanie signifie aussi la rédaction « Théâtre national radiophonique » et une foire annuelle du livre GAUDEAMUS, le Festival des Orchestres (symphoniques) de Radio « RadiRo » et le Festival international de théâtre radiophonique « Grand Prix Nova ». (Trad. : Dominique)

  • La Journée mondiale de la Radio 2019 à Clermont-Ferrand

    La Journée mondiale de la Radio 2019 à Clermont-Ferrand

    Le
    paysage constamment en mouvement des médias planétaires, une constante sert de
    repère, infirmant les avertissements des Cassandre qui lui prédisent,
    inlassablement, la disparition. La radio, média unique débarrassé de tout support
    tangible et porté par l’ineffable des sons et des voix humaines, continue
    d’être plébiscitée par des publics des plus divers. Décrite, à raison, comme le
    média le plus démocratique et le plus intime qui soit, la radio aiguise
    l’intelligence et l’imagination,
    permettant de visiter des espaces géographiques et culturels du monde entier,
    de rencontrer des êtres humains des plus divers, de vivre des histoires
    incroyables, grâce aux sons. Ce n’est pas un plaidoyer pro domo ! La
    preuve – la Journée mondiale de la radio, qui en est arrivée à sa 8-e
    édition, en ce 13 février 2019 !

    A Clermont-Ferrand, Valentina Beleavschi et ses invitées, membres du Radio
    DX Club d’Auvergne et Francophonie, un club qui fête son 30-e
    anniversaire.



  • Le courrier des auditeurs du 23.02.2018

    Le courrier des auditeurs du 23.02.2018

    Je commence ce courrier des auditeurs par une réponse à notre ami Jean Michel Aubier de France. Dans un récent email il nous a écrit : « vous aviez parlé des quartiers de Bucarest : Dristor et Berceni. Avez-vous continué avec dautres ? Ça mintéresserait de connaître la suite ». Eh bien, jaccepte votre invitation et jaimerais vous parler aujourdhui dun quartier très important de louest de la capitale : Drumul Taberei.



    Découvrez la réponse ici:


    http://rri.ro/fr_fr/jean_michel_aubier_france_les_quartiers_de_bucarest_iii-2577238




    La Journée mondiale de la Radio est loin derrière nous, mais nous avons encore une contribution qui na pas été citée la semaine par Ligia. Elle nous a été envoyée par Mme Maguy Roy, membre du Radio DX Club dAuvergne qui ne rate en fait aucune invitation au débat lancée par RRI. Voici ce quelle nous écrit au sujet de la Radio et du Sport. « Qui na pas vibré pour une finale de Coupe du Monde de football ou de rugby ? Qui na pas rêvé devant les exploits dun athlète sprinter comme Usain Bolt ? ou dun perchiste comme Renaud Lavillenie licencié au Clermont Athlétisme Auvergne (recordman du monde à 6,16 m) ? ou lors de la victoire de Simona Halep, votre compatriote, championne du monde de tennis, élue personnalité de lannée 2017 sur RRI ? Et les exemples sont nombreux… compétitions, matchs collectifs ou individuels … masculins ou féminins …. valides ou handicapés… à tous les âges de la vie. Symbole de luniversalité du sport : Une équipe réunissant la Corée du Nord et la Corée du Sud concourra dans une même équipe olympique, celle de hockey sur glace sous le drapeau de la Corée réunifiée pour les JO dhiver. La radio permet dêtre informé en temps réel du déroulement d’événements sportifs où que vous soyez : à la maison comme en voiture, dans les transports…. à toute heure du jour et de la nuit. Pour sa part, le Radio DX a fait la part belle au thème de cette année « Radio et Sports » en participant au Mondial Radio qui sest tenu à Romagnat (ville voisine de Clermont) du Mardi 13 au Dimanche 18 février (ces 6 jours incluant la journée Mondiale de la Radio). En effet, nous avons animé des ateliers découte radio et fait découvrir à des enfants et à des adultes la richesse et la variété des émissions radios des stations étrangères émettant en français, notamment les Jeux Olympiques dHiver… et pourquoi pas les sports sur Radio Roumanie Internationale ? Des rapports découte seront rédigés et permettront sûrement de recevoir des cartes QSL. De quoi peut-être éveiller des vocations ! Nous vous joignons laffiche et le programme de cette manifestation … et peut-être recevrez-vous des rapports découte de notre part ? Alors à bientôt sur les ondes et sur la toile ! »


    Quelle belle initiative ! Toutes nos félicitations ! Je pense quil est très important de faire connaître aux jeunes lexistence des radios internationales, sinon, cette passion risque de disparaître. Et en plus vous avez trouvé la manière de marier tous les éléments clés de cette semaine consacrée à la radio : lécoute des ondes courtes, les sports, les JO dhiver et les nouveaux publics ! Jaimerais bien connaître les conclusions de cette démarche, les retours que vous avez eus de la part des participants, surtout de la part des jeunes. Bravo une fois de plus ! Et merci pour ce message ! A très bientôt sur les ondes RRI !





    Passons maintenant à vos rapports découte. Un autre ami de RRI, Bernard Launay de France écrit à son tour : « Chers amis du service français de RRI. Je continue de vous écouter plusieurs fois par semaine, le plus souvent possible, en fait, car mon activité professionnelle moccupe un peu aussi Je préfère “lécoute à lancienne” par le biais de mon récepteur ondes courtes, car le côté un peu magique de vous retrouver en cherchant la fréquence et en faisant face à quelques interférences parfois, conserve ma préférence ! BRAVO pour vos émissions !! », conclut notre auditeur. M Launay merci de garder vive cette magie des ondes courtes comme vous lappelez.





    Toujours depuis la France, Christian Ghibaudo nous gâte de ses emails tellement intéressant. Permettez-moi de vous en citer un. « Je vous écoute toujours avec intérêt. Surtout aujourdhui avec la rubrique sur « La Mer Noire, nouvelle route migratoire vers lOuest ?» Très instructif et aussi assez inquiétant (pour les Roumains) si cela arriverait. Ici nous sommes très proches de la frontière italienne, et avec lafflux de réfugiés et de migrants, la région de Menton et larrière-pays sont tous les jours confrontés à des problèmes avec ces migrants qui tentent dentrer illégalement sur le territoire français. Cest une situation très compliquée, en 2015/2016 Menton a énormément souffert de cette situation, avec une frontière fermée et des centaines de personnes qui « campaient » aux abords de cette frontière. Les touristes ont fui la ville pendant des mois, et les professionnels du tourisme étaient au bord de la faillite… » Un sujet très délicat, effectivement… Pour linstant nous ne sommes pas assaillis par les migrants. On rapporte de temps en temps des tentatives de passer illégalement la frontière vers la Hongrie, mais les chiffres ne sont pas inquiétants. Il paraît que la Roumanie nattire pas les migrants, cest un pays plutôt méconnu pour eux… Heureusement, ou malheureusement, ou les deux…



    Et Christian Ghibaudo ajoute : « Quelle surprise de retrouver Andrei, sur vos ondes, en tant quintervenant extérieur. Combien êtes-vous maintenant de titulaires au service français ? » Pour linstant nous sommes 6 : Ileana, Ligia, Ioana, Mariana, Alexandru et moi-même. Cest vraiment urgent délargir notre équipe pour pouvoir faire un travail journalistique complet et varié. Et ce nest pas la fin du message de notre auditeur, il poursuit : « Autre chose, hier soir au journal télévisé de « Monaco Infos », il y a eu un reportage sur le voyage de la Princesse Stéphanie de Monaco, à Bucarest. Elle était à Bucarest pour linauguration dune statue hommage au Prince Rainier III. Cette statue est dans le parc du cirque Globus, mais où est ce parc à Bucarest ? » Merci pour cette question. Effectivement nous avons parlé de plusieurs parcs de Bucarest – Herastrau, Cismigiu, et autres – mais je crois que nous navons jamais parlé du parc du Cirque Globus, qui mérite bien une visite. Alors, cest promis : une visite du parc du Cirque Globus de Bucarest, dici deux semaines ! A très bientôt !

  • La journée mondiale de la radio 2018

    La journée mondiale de la radio 2018

    Chers amis, le 13 février a été déclaré par l’UNESCO Journée Mondiale de la Radio (World Radio Day – WRD) et cette année elle arrive à sa septième édition !

    Le thème de cette année est « Radio et Sports ».

    « Alors que nous attendons avec impatience une année remplie d’événements sportifs qui ont la capacité d’unir les esprits au-delà des frontières, nous vous invitons à célébrer les sports traditionnels qui nous relient à notre héritage culturel, les sports populaires qui nous connectent avec nos communautés et les histoires inspirantes du sport qui défient les stéréotypes, et qui couvrent de manière objective aussi bien les événements sportifs masculins que féminins ».

    Les événements sportifs sont-ils importants pour vous ? Comment la radio vous aide-t-elle à cet effet ? Quels sujets sportifs suivez-vous sur RRI ? Comment la radio et les sports pourraient renforcer la diversité, la paix et le développement de nos communautés ?

    Nous attendons vos réponses jusqu’au 9 février 2018, sous forme de texte ou de brefs messages audio enregistrés, à l’adresse : service_francais_rri@yahoo.fr.

    Nous vous attendons nombreux !

  • Le courrier des auditeurs 17.02.2017

    Le courrier des auditeurs 17.02.2017

    Et je commencerai par quelques échos à notre émission spéciale consacrée à la Journée mondiale de la Radio, le 13 février.

    Les dames d’abord, en l’occurrence à Mme Maguy Roy, de France, qui nous a envoyé sa contribution, mais malheureusement trop tard pour la lire à l’antenne. Elle a néanmoins figuré sur notre site. Je vous rappelle la question de cette année : Qu’est-ce que LA RADIO représente pour VOUS ? Voici la contribution de Mme Roy : «Pour moi, LA RADIO a de multiples facettes. LA RADIO est avant tout un moyen d’information qu’elle soit locale, régionale, nationale, internationale, dans des domaines très variés : politiques, économiques, sociétaux, culturels….. LA RADIO est aussi un moyen de communication, de partages d’idées grâce à des écoutes, des forums, des débats, la diffusion de messages d’urgence ou personnels. LA RADIO est un moyen de s’évader du quotidien, de rêver lors d’émissions en tous genres : histoire, civilisations, musique, gastronomie….. LA RADIO est un moyen de rompre la solitude, l’isolement, l’individualisme par l’échange, en créant des liens par delà les distances, le temps, les âges, en tous points du monde. LA RADIO nous ouvre à l’autre, nous ouvre au monde grâce à la découverte d’autres cultures qui relativisent la primauté et le bien-fondé de notre pensée, de notre façon de vivre. LA RADIO nous accompagne quotidiennement, du matin au soir, alors que nous vaquons à nos occupations. Qui ne possède pas LA RADIO dans sa maison, sa voiture, son ordinateur, sa tablette voire son téléphone ? LA RADIO représente peut-être l’ancêtre des médias modernes, mais elle demeure incontournable ! Alors, bon vent à LA RADIO ! », nous dit encore Mme Maguy Roy, du Radio DX Club d’Auvergne. Merci bien pour ces mots qui nous font chaud au cœur, et à très bientôt sur RRI !

    Bonjour en France à M Paul Jamet, qui nous dit : « Tout d’abord, merci pour avoir repris dans votre émission spéciale à l’occasion de la JMR 2017 ma contribution. En cette journée mondiale de la Radio, la VoV5 – Vietnam a cité la Radio Roumaine et son directeur général Ovidiu Miculescu. « Aujourd’hui, les radios souhaitent écouter leurs auditeurs, leur permettre d’exprimer leurs avis via des forums pour connaître leurs besoins et adapter leurs programmes en fonction. Chaque radio a élaboré sa stratégie pour conserver ses auditeurs et en attirer de nouveaux. Certaines ont bâti leur réputation sur la confiance avec leurs auditeurs, la qualité de leurs programmes et l’évolution permanente des contenus. D’autres ont misé sur l’interaction avec leurs auditeurs, les incitant à exprimer leurs points de vue et leurs besoins. Adepte de cette formule, la radio de la Roumanie a été élue la radio numéro 1 des auditeurs roumains. Depuis sa fondation en 1928, elle reste le média le plus écouté. Son directeur général Ovidiu Miculescu fait savoir: « Nos émissions sont élaborées sur les critères de respect de la vérité. Elles sont indépendantes et fiables. Nous intensifions sans cesse la connexion et l’interaction avec nos auditeurs. » Félicitations. A la prochaine », conclut M Paul Jamet.

    Philippe Marsan, que je salue, lui aussi de France, a également suivi notre émission consacrée à la Journée mondiale de la Radio. Voici ses propos : « Merci pour cette émission spéciale écoutée à 11h00 TU sur 15430 et 17h00 Tu dans les 41 mètres. Y aura-t-il une QSL ? Merci d’avoir fait participer les auditeurs. Toute l’équipe a été super, Andrei, Valentina, Ligia,…. ». Merci de l’avoir suivie, Philippe.

    Nous allons maintenant au Chili, où nous écoute M Alberto Silva. Merci pour ce premier message depuis plusieurs années! Il nous disait qu’il avait écouté notre station il y a très longtemps, dans les années 1980 et ’90 et « je pense que le monde était très différent ». Ce n’est pas une impression, mais une certitude ! C’est au Chili qu’il a suivi une de nos émissions destinées au Canada. Merci pour ce rapport d’écoute qui nous est précieux, et à la prochaine !

    Bien le bonjour en France à notre auditeur Jacques Augustin. Et merci pour ton rapport d’écoute. Voici ce que notre ami nous disait : « J’apprécie toujours vos programmes parmi lesquels le journal, seule source d’Information sur la Roumanie, la voix latine des Balkans. J’ai adoré cette fois le document sur le recensement des pélicans. La Roumanie a la chance de se situer dans le plus grand bassin ornithologique d’Europe. Ceci représente une source unique sur le plan de la Nature et de l’Environnement. Vous en parlez régulièrement, ce qui me touche beaucoup à chaque chronique. » Merci également pour ta question, Jacques.

    Nous changeons de continent et allons cette fois-ci à un endroit où le temps est plus clément, certainement, en Algérie. Bonjour à M Dahmani Rachid, qui a profité d’un rapport d’écoute pour nous écrire ces quelques lignes : « J’aimerais vous remercier de tout cœur pour les très intéressants programmes que vous avez diffusés toute l’année. » C’est nous. « Je suis toujours un fidèle auditeur de vos émissions en français, grâce à la magie des ondes courtes. Et je suis toujours resté en contact avec vous et avec votre beau pays. » Tant mieux, cela veut dire que nos programmes vous intéressent. Continuez à les suivre, et vous en saurez toujours plus sur la Roumanie.

    Bonjour en France à notre nouvel auditeur M Cyril Fournier qui nous a écoutés en espagnol ! D’abord bienvenue parmi nous, et pensez aussi à suivre nos programmes en français ! Il nous disait connaître notre station, et promettait de nous écouter davantage. Nous attendons donc de fraîches nouvelles de vous.

    Voilà, c’est un Courrier plein de contrastes, qui nous mène aussi en Irak, où nous écoute M Saleem al-Sarai. Bien le bonjour à vous ! Dans ce message, il a choisi de nous parler de l’école dans son pays, où beaucoup de problèmes persistent, dit-il. En cause : seulement la moitié des élèves ont reçu des livres neufs, le reste ont été réutilisés. C’est aussi le cas en Roumanie, peut-être que les proportions ne sont pas les mêmes. Les fournitures scolaires ne sont pas assurées, donc les parents doivent les acheter sur le marché, poursuit notre auditeur. En plus, les nouveaux curricula ne sont pas imprimés, et les enfants doivent les copier. Et l’espace manque pour accueillir toute la population scolaire. « J’espère que ces problèmes seront réglés. Merci et je voudrais vous faire part de ma haute appréciation », ajoute notre auditeur. Eh bien, je constate que nous avons à peu près les mêmes problèmes en Roumanie, et qui perdurent, malheureusement.

    Salut, cher Amady Faye, du Sénégal ! Tout va bien pour toi ? Je citerai un extrait de ton message : « Les années passées, suite à un numéro de la rubrique Radio tour, consacrée à la candidature de Timisoara, capitale européenne de la culture 2021, j’avais dit: Timisoara l’emportera haut la main sur les autres villes candidates . Eh bien le jury de la Commission européenne pour le choix de la capitale européenne de la culture 2021 m’a donné raison. Les atouts historiques, culturels et touristiques de la belle ville de Timisoara me donnent aussi raison. Je le souhaitais vivement et voilà que mon souhait se réalise. Demandons à Dieu de nous accorder longévité jusqu’en 2021, et je participerai à tous les jeux – concours que vous consacrerez à cette pittoresque ville, située à l’ouest de la Roumanie. Si je remporte le prix – voyage du jeu – concours, je viendrai visiter Timisoara la belle. J’ai hâte de voir les cartes QSL de Timisoara capitale européenne de la culture 2021 ! Je garde encore et précieusement la magnifique collection des cartes QSL Sibiu 2007. NB: cher Andrei Popov, j’ai beaucoup aimé votre RRI spécial, en direct de Timisoara, sur le tourisme. » Merci d’avoir partagé ces pensées avec nous, Amady. Bien des choses à toi et à la prochaine !

    Et maintenant, mettez vos vêtements épais, vos gants et vos bottes, et en route pour la Suède ! M Christian Altenius, nous voilà ! Nous sommes contents que vous suiviez nos émissions, on passait juste pour vous saluer. A bientôt !

    Merci à Michel Minouflet, Gilles Gautier et à M Eric Bronner, de France ; M Bronner nous remercie beaucoup pour nos programmes en français. C’est nous qui vous remercions de les suivre. Merci aussi à Amady Faye, du Sénégal, à MM Osamu Aikawa, du Japon, Farid Boumechaal, d’Algérie, André Biot, de Belgique, pour leurs sympathiques messages, rapports d’écoute et questions.

  • La Journée mondiale de la Radio 2017

    La Journée mondiale de la Radio 2017

    Le 13 février a été déclaré par l’UNESCO – Journée Mondiale de la Radio (World Radio Day – WRD), pour attirer l’attention sur l’importance extraordinaire de ce média, sans lequel bien des gens n’auraient pas accès à l’information. Cette année, le thème de la Journée Mondiale de la Radio est « La radio, c’est vous! », l’occasion de célébrer la radio et son impact sur notre vie!

    La radio c’est vous, chers amis, mais qu’est-ce qu’elle représente pour vous ? Quel est le rôle qu’elle joue dans votre vie ? Voici vos réponses !

    La toute première réponse nous est venue depuis l’Ile Maurice, dans un message signé par Anand Kapil Nunkoo : « J’aime beaucoup la radio depuis mon enfance à écouter la radio dans le monde entier en français et en langue anglaise à travers le monde avec mon récepteur radio. A travers la radio, j’ai connu beaucoup de choses en ondes courtes dans beaucoup des années, avec des informations, la culture, loisirs, la musique des différents pays est d’autres. J’ai reçu plusieurs Diplômes est Certificats de la station radio RRI, à travers des rapports d’écoute et des cartes Qsl. Actuellement, il y a beaucoup de changements à travers Internet, pour écouter la radio avec une bonne qualité de réception du signal. La Journée mondiale de la radio, c’est un grand événement pour moi pour, reconnaitre le passé avec des anciennes radios de la marque Murphy, Philips et d’autres avec une petite antenne sur le toit de la maison ».

    Aude Claude, auditrice et surtout internaute, a tenu absolument à participer à cette Journée Mondiale de la Radio, journée qu’elle trouve « féerique à sa façon ». Pour Aude Claude la radio reflète la réalité d’une manière accessible, correcte et surtout objective.

    Aude Claude : « Quel serait le rôle de la radio pour moi? Par quel bout commencer ? Peut- être par dire qu’un être bien informé en vaut deux ? Oui, c’est ça. Décidément ça. La radio est pour moi une lecture sonore des faits, événements, situations, états d’esprit…car moi, j’ai besoin de voir par la voix de la radio, à savoir de comprendre…Voir et comprendre donc. Lorsqu’elle exprime les événements sociaux, la radio est pour moi l’écho d’une réalité … des plus réelles QUI SOIENT. . Celle que j’aimerais avoir de façon permanente à côté de moi, à même de désamorcer les conflits. (…) Culturellement et …passionnément. La radio enrichit par sa force de conviction quant aux événements. Prenons la capitale roumaine, à envier par les temps qui courent, de par sa passion sociale…. Bucarest de l’hiver blanc 2017, véritable foire de cette passion sociale, des derniers jours… or Paris, si dramatique du 2015. A chaque fois, la radio nous a présenté les faits de façon à les comprendre, à comprendre l’essence des choses, par une expression objective que je vois comme une qualité CAPITALE. Car qui a su garder son esprit objectif de nos jours ? C’est LA RADIO. C’est que la radio induit de l’objectivité, a portée de notre compréhension…. Grâce à la radio, à la façon dont elle présente les choses, on peut mieux appréhender les événements, les phénomènes et la marche des choses, de la société, ce qui représente en fait l’essence de notre vie. Qui a gardé cette fonction complexe, ces nuances descriptives des faits? Ah oui, c’est la radio…Encore une fois elle… En fait, la radio pourrait être prise pour le plus grand pouvoir mondial /global, si l’on tient compte de sa capacité de faire la synthèse de ce qui est le plus important…et de savoir la transmettre… Rôle modérateur, formateur… pour ceux qui prêtent leur oreille à attentivement l’écouter. Rôle de défi….vers d’autres horizons culturels or autres…. Voilà ce que la radio représente pour moi ».




    Elargir les horizons, nous faire voyager à travers le monde, nous tenir informés à tout moment, la radio nous accompagne depuis un siècle, mais elle doit aussi tenir le pas avec la nouvelle ère dans laquelle nous sommes entrés : celle du numérique, nous attire l’attention Christian Ghibaudo, de Nice, France.

    Christian Ghibaudo : « La radio a toujours de l’importance depuis mon enfance, même si nous avions la télévision depuis plusieurs années, c’est la radio qui a bercé mon enfance. A cette époque, la télévision en France, n’émettait qu’à partir de la fin d’après-midi. Donc c’était la radio qui nous accompagnait le matin avant de partir au travail ou à l’école. On était réveillé au son de Radio Monte Carlo et Radio Andorre, deux stations très populaires dans le sud de la France. Stations qui ont disparu depuis, quelle nostalgie. Très tôt j’ai été intéressé par les radios internationales comme Radio Roumanie Internationale. Ces stations qui émettaient (certaines comme RRI émettent encore) sur les ondes courtes, ont divers objectifs. Les « grandes » comme la VOA (Voice of America), la BBC etc., ont pour mission d’informer le monde, surtout ceux qui vivent dans des pays ou la liberté de la presse est réduite. D’autres comme RRI, ont maintenant comme mission d’informer l’étranger de la vie sous toutes ses formes en Roumanie. RRI accomplit bien sa mission, comme on a pu le constater ces jours ci avec la crise politique dans tout le pays. Sur les ondes, mais aussi avec les réseaux sociaux, les auditeurs ont été régulièrement tenus au courant. L’Internet et les réseaux sociaux, c’est maintenant un nouveau moyen d’écouter la radio, les générations les moins jeunes devront s’habituer, mais c’est une bonne chose, plus de facilités pour écouter c’est là le progrès. Alors en 2017, une fois encore on peut dire « Longue vie à la Radio et Vive la Radio ! ».

    Pour les personnes qui n’ont pas d’accès à la télévision ou à Internet, quelle que soit la raison, c’est la radio qui reste la seule source d’information. Pour ces personnes la radio est vitale. C’est le cas de notre cher ami René Aulnette de France qui a souhaité nous transmettre ces mots :

    On aurait pensé que l’on avait tout dit sur la radio. Eh bien en parcourant vos emails, on se rend compte que c’est un sujet inépuisable. Par exemple, pour notre auditeur algérien Naghmouchi Nouari la radio c’est : « … la Paix, l’écoute, la communication, le savoir-faire, connaître de culture des pays, avoir une idée sur le tourisme et la vie du pays, écouter de musique etc… la Radio est un moyen de passer le temps, d’avoir des connaissances avec des auditeurs, avoir des nouvelles du pays etc….. ».

    La radio nous accompagne en permanence. Que ce soit dans la voiture, dans le bus, dans les galeries marchandes, même dans les ascenseurs, nous écoutons la radio tous les jours. C’est valable pour nous aussi en tant que journalistes, c’est valable pour vous nos auditeurs fidèles, et c’est surtout valable pour notre ami Paul Jamet de France.

    Paul Jamet : « Depuis plus de 60 ans, la radio fait partie de mon quotidien. Elle m’accompagne au fil des heures, au fil des jours, pour m’informer, me divertir, m’évader vers d’autres pays plus ou moins lointains. Ainsi, j’ai connu les postes à lampes avec leur oeil magique, puis les premiers récepteurs portatifs à transistors. J’ai écouté des stations en ondes longues, en ondes moyennes puis à partir des années 70 via les ondes courtes. En France, la FM s’est véritablement imposée dès le début des années 80 avec la libéralisation de la bande FM. Parallèlement, la diffusion par satellite a vu le jour, essentiellement sur le continent nord-américain. Avec l’arrivée d’Internet des milliers de stations de radio sont maintenant à portée de clic ! Plus récemment encore, la téléphonie en 4G est devenue une sérieuse alternative pour l’écoute de la radio, en particulier auprès des plus jeunes. La RNT – Radio Numérique Terrestre – peine, du moins en France, à percer alors que l’on cesse la diffusion sur OM voire OL et que l’abandon de la FM se profile. L’Inde mise sur le DRM et la Roumanie diffuse en DRM pour l’international offrant ainsi un excellent confort d’écoute.Bref, on le voit, bien qu’ayant plus de 100 ans, la Radio reste un média plein de vitalité qui s’adapte à l’évolution des technologies et des pratiques d’écoute de son auditoire. De plus, il me semble que la Radio a parfaitement réussi sa convergence avec le web, ce qui lui permet d’enrichir son offre avec des compléments, des podcats, des archives. J’adore la Radio toujours présente quand j’en ai besoin. Une telle fidélité mérite bien quelques compliments. Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont fait de la Radio une telle ouverture sur le monde. Qu’elle soit locale, régionale, nationale ou internationale la radio s’adresse à tous. Contrairement à la télévision, elle laisse une large place à l’imaginaire. A partir des sons qui nous parviennent, il appartient à chacun de se construire une représentation du monde. Qu’il est bon de rêver, de voyager, de s’évader en écoutant la radio. Vive la Radio ! »

    Pour Maguy Roy de France, membre du Radio DX Club d’Auvergne, la radio a de multiples facettes: LA RADIO est avant tout un moyen d’information qu’elle soit locale, régionale, nationale, internationale, dans des domaines très variés : politiques, économiques, sociétaux, culturels….. LA RADIO est aussi un moyen de communication, de partages d’idées grâce à des écoutes, des forums, des débats, la diffusion de messages d’urgence ou personnels. LA RADIO est un moyen de s’évader du quotidien, de rêver lors d’émissions en tous genres : histoire, civilisations, musique, gastronomie….. LA RADIO est un moyen de rompre la solitude, l’isolement, l’individualisme par l’échange, en créant des liens par delà les distances, le temps, les âges, en tous points du monde. LA RADIO nous ouvre à l’autre, nous ouvre au monde grâce à la découverte d’autres cultures qui relativisent la primauté et le bien-fondé de notre pensée , de notre façon de vivre . LA RADIO nous accompagne quotidiennement, du matin au soir, alors que nous vaquons à nos occupations. Qui ne possède pas LA RADIO dans sa maison, sa voiture, son ordinateur, sa tablette voire son téléphone ? LA RADIO représente peut-être l’ancêtre des médias modernes, mais elle demeure incontournable !Alors, bon vent à LA RADIO !

    Nous avons gardé pour la bonne bouche le message de Philippe Marsan de France, pour lequel la radio rime avec magie, avec fascination et surtout avec amitié.

    Philippe Marsan : « Pour moi, c’est de la magie, la magie des Ondes qui se propagent dans l’espace au grès des vents et qui viennent nous réconforter, nous réchauffer le cœur. A la fin du 19e siècle, ce n’est pas si loin, on ne transmettait que quelques signaux en Morse, étonnant car il n’y avait pas de fil électrique, c’était la TSF. Puis, dans les années vingt arrivèrent les paroles, la musique, les émissions… Cela fait presque cent ans. Lorsque j’écoute un programme de RRI en ondes courtes, c’est toujours pour moi étonnant. Le fait de se caler sur la fréquence souvent au moyen d’une aiguille, rechercher, fouiller le cadran, et soudain comme par enchantement, c’est la voix venue de Bucarest. Formidable ! C’est toujours comme si cela était la première fois, nouveau, fascinant !Ce qui est important pour les stations internationales, c’est aussi de recevoir le courrier des auditeurs. Ainsi se créent des liens entre la station et celle ou celui qui écoute. On peut poser des questions concernant le pays, les habitants, la culture, la géographie, l’histoire. Grâce à Internet, suite à la réception des ondes, en complémentarité peut se créer ainsi une interactivité entre la rédaction, le service et les auditeurs. Merci à vous chers Amis du service français.La radio chez soi, la radio pour soi, ou en famille pourquoi pas, le mystère des Ondes devenu réalité, un lien entre les continents, la joie d’entendre des voix venues d’ailleurs en Amies. Alors, en ce début de siècle, que vive la Radio…. ».

    Chers amis, merci pour vos messages si chaleureux et si intéressants, qui nous ont aidés à marquer une fois de plus la Journée mondiale de la Radio. Permettez-nous de terminer par une expression qui apparaît dans la plupart de vos messages : « Vive la radio ! »

  • L e courrier des auditeurs 03.02.2017

    L e courrier des auditeurs 03.02.2017

    Chers amis, très heureuse de vous retrouver une fois de plus fidèles à cette émission. Aujourd’hui, je vous propose un tour de vos lettres et autres messages, car il y en a beaucoup, pour notre plus grande joie. Nous voici en France, où je salue M Jean Barbat, notre auditeur de longue date, qui nous dit : « Un grand merci pour la qualité de vos infos et de la réception : super ! » C’est nous qui vous remercions de votre fidélité, et de votre question que j’ai notée.

    Un autre message nous est arrivé il y a un moment du Japon, de la part de M Osamu Aikawa. Voici un extrait : « Écouter le rythme de la pluie qui tombe, cela me dit que je suis seul. Je n’aime pas la pluie qui tombe, parce que je sens la solitude. Je suis maintenant seul et je tente de satisfaire ma profonde tristesse en écoutant Radio Roumanie sur ondes courtes. » J’espère que nos programmes vous apportent quelque réconfort. Continuez à les suivre ! Courage !

    Et j’en arrive à ce que nous écrit Jean-Michel Aubier, de France. Salut, Jean-Michel. Tu nous disais, dans cet email : « J’ai apprécié le programme Société sur les compétences des roumains en matière de numérique. Il est assez hallucinant d’entendre une jeune femme, future médecin, ne voyant absolument pas la future utilisation des technologies 3D dans son domaine professionnel. » Oui, j’ai été moi-même étonnée de cette réponse. « Bien apprécié également le RRI spécial consacré à la Turquie. C’est vrai que ce pays, économiquement, fait partie de l’Europe. Il est aussi vrai que c’est sous le gouvernement de l’AKP que cette économie s’est considérablement développée. » Mais, estime notre auditeur, la Turquie inquiète, « et les attentats terroristes qui se perpétuent depuis plusieurs années déjà ne vont pas améliorer la situation, car beaucoup de personnes, souvent peu éduquées, font l’amalgame entre l’islam et l’islamisme radical. C’est notamment le cas en France d’un grande partie de l’électorat du Front National que tous ces attentats renforcent. » Voilà, merci pour tes réaction à nos programmes, et pour les rapports d’écoute. A bientôt.

    Dans ce Courrier, j’ai le plaisir de citer des auditeurs des coins les plus exotiques de la planète. M Timm Breyel nous écrit: « Bonjour et salutations de Malaisie! Je suis heureux de vous informer que j’ai eu la chance de recevoir Radio Romania International sur une fréquence à ondes courtes. Si mon rapport de réception pour cette diffusion en langue française à partir de 16.00 jusqu’à 16.55 UTC est correct, je vous serais très reconnaissant de m’envoyer votre carte QSL récente. » Mais bien entendu, vous aurez notre carte QSL sans faute.

    Nous allons maintenant en France, pour saluer Gilles Gautier, président du Radio Club du Perche. Merci pour tes messages amicaux et pour ton rapport d’écoute. Tu nous disais qu’un représentant de RCI est venu à votre rencontre en 2016, et tu remarquais que la Roumanie est bien plus proche. Effectivement, et merci de nous inviter. Pour le moment, même le budget de l’Etat 2017 n’est pas adopté, et de grands changements se font jour dans le système de financement de la Radio. Merci d’adresser une invitation officielle pour un journaliste de la Rédaction française, et nous l’avancerons à qui de droit. Nous verrons bien ce que cela va donner. Bien des choses à toi, et à Mme Agnès !

    Bien le bonjour en France à notre auditeur Jacques Augustin. Et merci pour votre rapport d’écoute. Voici ce que notre ami nous disait : « J’apprécie toujours vos programmes parmi lesquels le journal, seule source d’Information sur la Roumanie, la voix latine des Balkans. J’ai adoré cette fois le document sur le recensement des pélicans. La Roumanie a la chance de se situer dans le plus grand bassin ornithologique d’Europe. Ceci représente une source unique sur le plan de la Nature et de l’Environnement. Vous en parlez régulièrement, ce qui me touche beaucoup à chaque chronique. » Merci également pour ta question, Jacques.

    Cher Amady Faye, du Sénégal, comment vas-tu ? Ici nous luttons contre les rigueurs de l’hiver ; chez toi, le temps est infiniment plus doux en ce moment, certains aimeraient y être. Tu nous disais dans ce petit message amical : « J’ai écouté sur www.rri.ro une de vos émissions ou abordiez dans la rubrique société un très intéressant problème de société, à savoir les jeunes qui abandonnent l’école et qui n’ont aucune qualification. » Malheureusement, nous sommes au XXIe siècle et cela existe encore. Merci d’écouter RRI !

    Beaucoup d’auditeurs français dans ce Courrier, dont M Daniel Thielin, qui nous assure que, « Comme vous pouvez le voir, je reste à l’écoute de vos programmes en Français. Merci de bien vouloir me confirmer cette écoute par une de vos belles QSL. A noter que la réception est bonne sur toutes vos fréquences vers l’Europe sinpo 5/5. » Tant mieux !

    M Daniel Henry, de France, nous a adressé un rapport d’écoute, merci. Il nous dit : « Ecouteur assidu, passionné d’écoute des radio broadcasting depuis l’âge de 9 ans (1962). Licence radio amateur depuis 1992 ». Nous sommes heureux de vous compter parmi nos auditeurs.

    Bună ziua dragi prieteni, nous dit Jean-Marc Olry, de France, dans un de ses sympathiques messages. Tu fais des progrès en roumain, c’est le moins que l’on puisse dire ! Vă mulţumesc foarte mult pentru cele două QSL care le-am primit astăzi dimineaţă. Je vous remercie beaucoup pour les deux QSLs que j’ai reçues ce matin. « …Deux belles photos qui comme d’habitude donnent envie d’aller visiter la Roumanie. Sur l’enveloppe des timbres à l’effigie de Constantin Brâncuşi; ça aussi me fait grand plaisir : je n’oublie pas que c’est grâce à cet homme-là et à RRI que j’ai eu la chance de passer une semaine dans le Département de Gorj !», disait notre ami. Pour citer Gilles Gautier, la Roumanie n’est pas loin, et tu as plein de possibilités ; il suffit de te décider, de faire ton choix parmi les nombreuses compagnies aériennes qui desservent le pays, et tu es là ! Franchis le pas ! Numai bine, Jean-Marc!

    Nous restons en France avec cette lettre de Christian Ghibaudo, de Nice ; bonjour Christian. Tu nous disais : «Comme vous le savez, c’était assez calme en 2016 à Nice. Malgré ce que disent les médias, une grande majorité de touristes étrangers était bien présente. Il faut dire, que quand on a préparé et organisé ses vacances des mois à l’avance c’est bien difficile de tout annulé à la dernière minute, sans y laisser des plumes financières, donc les touristes étrangers sont quand même présents. Seuls ceux qui ont le plus de moyens financiers peuvent se permettre d’annuler à la dernière minute, et effectivement les hôtels 5* et Luxe ont perdu des clients. De plus, comme toutes les festivités ont été annulées, il n’y a pas d’ambiance. Tant pis, cela sera pour des jours meilleurs. En ce qui concerne l’attentat du 14 juillet, comme j’ai travaillé toute cette journée, je n’étais bien heureusement pour moi, sur la Promenade des Anglais en soirée. Dans mon entourage personne n’a été ni blessé, ni tué. Mais beaucoup des mes connaissances et collègues de travail étaient au Feu d’artifice. Certains sont toujours choqués, plus particulièrement ceux qui ont vu le camion avancer et tuer les passants. Je pense plus particulièrement à la fille et les 2 petits enfants, d’un de mes voisins… En effet, cette jeune femme de 25 ans rentrait avec ses enfants, en fait elle allait récupérer sa voiture et sur le chemin, ils ont rencontré le camion-tueur. Dans la panique elle a perdu son téléphone portable, et étant dans l’impossibilité de récupérer sa voiture, elle décide de rentrer à pied chez son père (nous sommes à environ 7 km du lieu de l’attentat). Mais fortement choqués, elle et ses enfants ont mis près de 4 heures pour arriver à bon port, complètement épuisés, livides, les enfants (très traumatisés) couverts de vomis, d’urine et d’excréments, résultat du dégoût de ce qu’ils ont vu et de la peur. Nice essaye de se relever, c’est très difficile. La plupart des niçois surtout les personnes âgées sortent le moins possible, les magasins, style Carrefour, Auchan sont pratiquement vides. Les restaurants du centre ville ne vivent que par les touristes. Pour ma part, j’habite et je travaille dans d’autres coins de la ville. Déjà en temps normal, je me rendais très rarement sur la Promenade des Anglais, pour aller vers l’ouest de la ville j’emprunte d’autres chemins. Mais la semaine dernière, revenant de l’aéroport j’ai dû passer sur cette fameuse promenade, je vous avoue que j’étais très angoissé au volant en passant sur les lieux du drame. Avec le temps on va essayer d’oublier, mais la date du 14 juillet est difficilement oubliable, c’est tout un symbole. » Merci d’avoir partagé ces pensées avec nous. Effectivement, le monde n’est pas près d’oublier ce qui s’est passé à Nice. D’autant plus que cela s’est malheureusement reproduit à plusieurs endroits de la planète, après.

    Merci à tous ceux qui ont écouté nos émissions et nous ont écrit, dont MM René Grondin, de l’Île de la Réunion, Jürgen Moesel, d’Allemagne, merci pour votre bulletin de réception qui sera confirmé, si ce n’est déjà fait. Merci aussi à Nouari Naghmouchi, d’Algérie – bien noté votre question, à Philippe Marsan et à Michel Minouflet, de France, pour leurs sympathiques messages, et pour leurs questions.

    Pour ceux qui sont intéressés, oui, RRI va faire une émission pour la Journée mondiale de la Radio, qui a lieu le 13 février. Le thème de cette année, le voici : la radio, c’est vous ! Qu’est-ce que la radio représente pour vous ? Nous attendons dès maintenant vos contributions !

  • La radio en situation d’urgence et de catastrophe

    La radio en situation d’urgence et de catastrophe

    Malgré son âge vénérable, de plus de 100 ans, le poste de radio continue d’être un des vecteurs de l’information les plus populaires à l’échelle mondiale. La radio a non seulement un rôle éducatif, elle est aussi une plate-forme d’échange sur des thèmes d’intérêt général. En outre, elle peut sauver des vies en cas de désastres naturels ou de conflit armé. Depuis 2012, le 13 février marque la Journée mondiale de la radio. Le thème de cette année est « La radio en situation d’urgence et de catastrophe ».

    Le site Internet de l’événement www.diamundialradio.org présente plusieurs exemples illustrant l’utilité de ce média dans les zones de conflit ou sinistrées. Il met en exergue aussi le rôle joué par la radio portable dans l’endiguement de l’épidémie d’Ebola qui a frappé l’Afrique ou celui des radios scolaires lors des violentes inondations survenues dans le nord du Chili. Un autre exemple s’inscrivant dans le thème de réflexion proposé cette année est celui de Radio Sarajevo. L’importance de ce média s’est avéré cruciale lors du siège la ville de Sarajevo, pendant la guerre dans l’ex-Yougoslavie, révèle le documentaire télévisé intitulé « Bonne nuit, Sarajevo ».

    Pour sa part, Philippe Marsan de France, fidèle auditeur des émissions en français de Radio Roumanie Internationale, nous rappelle comment la radio a aidé les gens pendant les moments les plus difficiles du siècle dernier.

    Philippe Marsan:

    « Quelle belle invention que la Radio ! Tout commença avec la TSF, (Télégraphie Sans Fil). Après l’invention du télégraphe électrique de Morse dont les signaux étaient transmis par les câbles, on pouvait maintenant converser dans l’espace au-delà des mers et des continents. Pendant la première guerre mondiale les « tous nouveaux » appareils de TSF fonctionnaient dans les tranchées, sous le feu des tirs ennemis. Renseignements, secours, ordres de combats, informations, tel était l’utilité de cette nouvelle technique qui permettait de communiquer sans subir la coupure d’une liaison filaire. Très vite, vint la Radiodiffusion utilisant d’abord les ondes longues, puis moyennes ; on découvrit rapidement des ondes courtes qui pouvaient parcourir de longues distances.

    La radio va conquérir les foules. Au début, c’était la chansonnette, puis on entendit des commentaires, des débats, des programmes variés. Alors que dans les années 30, à Paris, le célèbre animateur « Radiolo » indiquait l’heure exacte au coup de gong, des régimes totalitaires en Italie, Allemagne, Espagne diffusaient des programmes de propagande. La Radio devint un moyen d’espoir, de liberté, de résistance pour tous ceux qui se battaient contre la répression, la censure, la dictature, les tyrans. Ce fut le temps de la guerre des radios. Et puis, on se rendit compte que la Radio est utile au-delà des services du quotidien, notamment lors de catastrophes, d’organisation des secours.

    Dans les années 50, le célèbre metteur en scène Christian Jacques nous présente le film « Si tous les gars du Monde ». En mer, un petit chalutier de Concarneau. A son bord des marins, vaillants, courageux pêcheurs frappés par la maladie suite à l’absorption d’un repas. La radio du bateau tombe en panne. Le capitaine utilise sa station « radio amateur ». Il faut faire très vite, et secourir l’équipage en mer. Grâce aux Radioamateurs présents un peu partout dans le monde, une chaîne humaine va se synchroniser pour permettre le parachutage aérien de l’antidote, au bout de bien des péripéties. Bravo à tous ces gars qui permirent de secourir l’équipage.

    Il y eut aussi récemment la guerre de Bosnie, où beaucoup étaient privés des moyens de communications habituels comme Internet, le téléphone ; là aussi la Radio était présente pour informer, alerter, secourir. En France, la protection civile, et d’autres organismes voués à l’intervention des secours possèdent leurs réseaux de transmission « radio ». Et maintenant…. La radio est présente parmi nous, mais c’est de plus en plus sur Internet, les tablettes, les « I phones » qu’elle s’oriente. De nombreux émetteurs en ondes moyennes, ondes courtes deviennent définitivement « muets » ! Saurions nous protéger cet environnement de l’espace qui nous entoure, conserver ces ondes hertziennes qui peuvent dans ce cas précis nous être bénéfiques et positives ».

    David Iurescia d’Argentine, qui écoute les émissions en espagnol de RRI, soulignait, lui: « La radio n’a rien perdu de sa vigueur. En ces temps où des pays tels la Syrie et l’Irak sont confrontés à des conflits militaires et où l’infrastructure a été sérieusement abîmée, la radio, notamment les émissions diffusées en ondes courtes, sont les seules sources d’information pour les habitants. »

    La radio a sans doute été utile dans le passé, mais elle nous sert de nos jours encore. Rien qu’un exemple : depuis quelques semaines, l’épidémie de virus Zika menace de devenir un problème de santé mondialement redouté. Or, c’est toujours la radio qui constitue le meilleur moyen de toucher l’ensemble de la population, surtout les habitants des villages ou des recoins du monde, de les tenir informés des modalités de prévention et des symptômes provoqués par ce virus. La Radio a sauvé et continuera de sauver des milliers de vies, comme elle l’a fait depuis ce SOS lancé par le Titanic, le 15 avril 1912.

    L’eurodéputé Victor Boştinaru a évoqué justement le rôle de la radio en cas d’urgence et de catastrophe : « La Radio a été peut-être toujours le lien le plus direct avec les zones de conflit, de désastre, de crise majeure. Et cela non seulement parce que c’est techniquement très facile, on n’a pas besoin d’une logistique sophistiquée, mais aussi parce que les reporters radio ont toujours été des personnes d’un grand courage et des professionnels qui ont consacré leur vie à leur métier, qui ont affronté de grands dangers pour informer leurs semblables en temps réel de ce qui se passe partout dans le monde. »

    Dans ce contexte, l’auditeur Mikio Kohara, d’Osaka, au Japon, s’est rapporté à la réaction des autorités nipponnes après un événement très grave: « Il y a 21 ans, le matin du 17 janvier 1995, un tremblement de terre de magnitude 7,3 sur l’échelle ouverte de Richer s’est produit dans la province de Hyogo. La circulation, les réseaux téléphonique et d’électricité, l’alimentation en eau ont été coupés. Le séisme a fait 6.434 morts. Beaucoup de personnes ont été évacuées et accueillies dans des abris temporaires, aménagés dans des parcs et des écoles. Un mois après le désastre, la préfecture de Hyogo a eu l’idée d’ouvrir la radio « Disaster FM », qui diffusait des informations sur l’état des victimes et sur les personnes évacuées. Cette radio a émis pendant 45 jours, avec le concours de 67 bénévoles. Son utilité a été immense. Une radio similaire a été ouverte le 11 mars 2011, après le grand séisme qui a touché l’Est du Japon. Ainsi, la radio est proche des gens, elle est un moyen de communication accessible et vital en cas de désastre naturel. »

    A part le rôle de la Radio en cas d’urgence et de catastrophe, l’eurodéputé Victor Boştinaru a également souligné la liberté d’expression des radios dont les émissions sont captées dans des zones de conflit : « Les médias en général et la radio en particulier sont des armes à double tranchant. Ils sont des instruments de communication, des instruments d’information correcte lorsque la liberté des journalistes est respectée, mais ils peuvent être aussi des instruments de manipulation, de propagande et même faire partie de la guerre hybride, comme cela se passe depuis quelque temps. C’est surtout le cas après la crise ukrainienne, étant donné que dans les Etats où la liberté des médias est restreinte, ceux-ci participent à la propagande officielle et à la guerre que le pouvoir mène soit contre ses propres citoyens, soit contre les cibles de leurs actions agressives. Malheureusement, en 2016, la liberté d’expression et le droit du journaliste de pratiquer son métier avec probité sont largement en doute par ces évolutions, par la propagande russe, extrêmement agressive, par la propagande de Daesh. On constate que les médias sont non seulement un instrument de communication et d’information, mais aussi un instrument de guerre. »

    Auditeur des émissions RRI en anglais, Mahesh Jain, fait une remarque similaire : «Lorsque tout autre moyen cesse de fonctionner, la radio reste la seule voie de communication. Récemment, un tremblement de terre terrible a frappé le Népal, rendant les moyens de communication inutilisables. Ce sont les radio-amateurs, qui ont réussi à établir une voie de communication et de transmettre des messages importants. A mon avis, il existe un autre grand désastre, causé par l’homme, lorsque les nations bloquent le flux libre d’informations et limitent l’accès de la population à un autre point de vue. Les instruments modernes de communication, tels la télévision et Internet, sont cryptés et il est très facile pour les gouvernements de bloquer l’accès des citoyens à l’information. Lorsque cela se passe, c’est la radio, mais aussi et surtout les ondes courtes, qui nous aident à mieux comprendre le monde où nous vivons. La radio rapproche les gens et aide à rétablir l’harmonie et la solidarité dans le monde. Veillez à ce que la radio reste vivante ! ».

    Notre ami de longue date, Paul Jamet de France, a répondu lui aussi à notre appel et a tenu à souligner l’importance de la radio en situation d’urgence, mais aussi de cette journée mondiale consacrée à la radio.

    Paul Jamet:

    « Depuis plus d’un siècle, la radio est devenue le média incontournable que nous pouvons utiliser partout très facilement pour nous distraire mais surtout pour nous informer sur l’actualité politique, économique, sportive, sans oublier la météo, les conditions de circulation et en situation d’urgence sur la conduite à tenir, sur les conditions sanitaires, etc. Dans leurs guides ou manuels pour les situations d’urgence, les organisations internationales (UNICEF, Fédération des Croix-rouge, …) conseillent toutes de faire appel aux stations de radio pour informer et conseiller les populations. La radio non seulement informe mais aussi éduque ou tout au moins conseille voire rassure face aux intempéries ou aux épidémies. Elle permet aux professionnels d’être plus efficaces, d’organiser les secours, de guider les populations. Le site web Online Live Disaster Utilities (OLDU) consacre plusieurs pages aux ressources à utiliser en matière de communication face aux situations d’urgences (OLDUCOM : Ressources Communication – Numéros Urgence – Fréquences Radio : oldu.fr/com). Il importe aujourd’hui de conserver des sites émetteurs permettant de s’adresser facilement à de vastes territoires sans dépendre des nombreux maillons de réseaux d’émetteurs ayant une portée limitée. Que cette journée mondiale de la Radio 2016 permette de mieux sensibiliser nos concitoyens au rôle que la Radio joue dans les situations d’urgence : la radio sauve des vies car la Radio c’est la vie … c’est le reflet de notre vie. »

    Voyons pour terminer une récente statistique de l’Union Européenne de Radio, European Broadcasting Union. Selon cette enquête, un citoyen européen passe en moyenne 4 mois de sa vie sur Facebook, alors qu’il passe 9 ans de sa vie à écouter la radio. Chaque semaine, 2 millions et demi d’Européens sont présents dans les tribunes des matchs de foot de la première ligue du championnat interne, tandis que 420 millions d’entre eux écoutent la radio chaque semaine, dont les transmissions en direct des matchs de football. Enfin, selon l’Union européenne de radio, si 29% des habitants de l’UE font confiance au gouvernement national, le taux de ceux qui font confiance à la radio est presque double, à savoir 58%.

    Vous l’avez dit dans vos messages, les spécialistes et les statistiques le confirment une fois de plus: la force de la radio est toujours incontestable. (trad. Mariana Tudose, Dominique, Valentina Beleavski)

  • Le courrier des auditeurs 05.02.2016

    Le courrier des auditeurs 05.02.2016

    Nous allons d’abord en France avec cette question qui nous est adressée par Jean-Michel Aubier : « J’aimerais avoir des précisions sur le métro de Bucarest et plus précisément sur les lignes M4 et M5. La M5 est-elle toujours en construction ? Et la M4 est-elle prolongée après la station 1er mai ? Quelles sont les prévisions d’achèvement pour ces deux lignes? Sinon, y a-t-il d’autres projets concernant les autres lignes ? »

    Découvrez la réponse ici :

    Puisque le temps nous a donné en hiver un moment de répit et nous a transportés au printemps, cela nous donne envie de voyager, et nous irons d’abord en Afrique. Avec un peu de chance, notre cher Amady Faye nous écoute au Sénégal ; bonjour, Amady. Tu vas bien ? Tu avais suivi, très attentivement, une édition de RRI Spécial consacrée à la candidature de Bucarest comme capitale européenne de la culture en 2021. Voici quelques impressions : « Je m’intéresse aussi aux autres candidats roumains mais si je devais voter ce serait Bucarest. Depuis que j’ai installé Google Earth sur mon ordinateur, il m’arrive quand je suis moins occupé de parcourir Bucarest, de voir ses avenues, boulevards, hôtels et édifices. Les vidéos sur la Toile nous permettent de suivre vos débats comme ça se fait à la télé. Amady dit: RRI comme si nous étions à la télé, formidable initiative ! » Merci pour ton intérêt et pour ton soutien, Amady. Bucarest est toujours en lice. Quand tu viendras effectivement ici, tu ne seras manifestement pas dépaysé. Jusque là, à bientôt sur nos ondes !

    Bien le bonjour à nos chers Louisette et René Pigeard, de France, qui nous ont envoyé un courrier sympathique dont voici quelques extraits. René, merci d’avoir suivi mon Courrier. « La réception était parfaite sur 15255. Rare avec la météo que nous avons, pluie et vent. Inquiet, pas beaucoup d’auditeurs de cités, seulement 3. » Là, je dois intervenir pour dire que nous privilégions de donner une réponse aux très nombreuses questions que nous recevons ; parfois, les réponses sont longues, et j’en conviens, nous sommes parfois en retard, mais courage ! Il est vrai que cela ne laisse pas beaucoup de place à citer d’autres auditeurs. « Nous avons écouté, dit René, avec un vif plaisir l’article sur la ville de Cluj, ville que nous aurions tant aimé visiter, maintenant c’est fini les voyages. Un peu déçu cependant car voilà quelques semaines, ou mois, j’avais posé une question sur les légendes de Cluj: les souterrains, qui semblerait ne pas avoir eu de réponse. » J’ai fait quelques recherches et je vous parlerai des légendes de la vile de Cluj dans un prochain Courrier. « Maintenant je pense à publier la série de QSLs 2016 » dans Antennes du Perche. Très gentil à toi, merci, et je n’ai pas oublié d’en parler à Valentina. Portez-vous bien, et gros bisous à tous les deux !

    Philippe Marsan, de France, vous nous gâtez avec le magazine Radiofil que vous nous avez envoyé ; un grand merci ! « Chaque année, vers la fin du mois d’août, la radio est présentée au Salon de modélisme dans le cadre des fêtes de l’été, à Marcheprime, près de Bordeaux ; le public vient nombreux et découvre les ondes ! RRI va-t-elle honorer la Journée mondiale de la Radio en février 2016 ? » Oui, Philippe, et à cet effet, je diffuserai une annonce tout de suite. Nous nous proposons de vous mettre à contribution !

    Et pour terminer, l’annonce : Le 13 février a été déclaré par l’UNESCO – Journée Mondiale de la Radio (World Radio Day – WRD), pour attirer l’attention sur l’importance extraordinaire de ce média, sans lequel bien des gens n’auraient pas accès à l’information. Cette année, le thème de la Journée Mondiale de la Radio est « La radio en situation d’urgence et de catastrophe ».

    A l’occasion de la Journée Mondiale de la Radio 2016, nous vous invitons, chers amis, à nous envoyer de brefs messages audio enregistrés, sous forme de fichier joint à l’email, à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr. Ces messages contiendront votre opinion sur le thème choisi cette année. Vous pouvez également nous faire parvenir de petits textes sur l’importance de la radio en temps de crise, par courriel ou sur nos profils Facebook, Google+, LinkedIn et Tumblr. L’édition de RRI Spécial du jeudi 11 février sera consacrée à cette Journée et à vos textes et messages audio les plus intéressants. Par ailleurs, si vous souhaitez partager des photos personnelles, libres de droits d’auteur et qui ont trait à la place de la radio dans votre vie ou au rôle de ce média en situation d’urgence et de catastrophe, vous êtes priés de nous les envoyer par mail, accompagnées des explications nécessaires. Elles serviront à réaliser des galeries photos sur le site de RRI et sur nos profils des réseaux sociaux.

  • La Journée Mondiale de la Radio 2016

    La Journée Mondiale de la Radio 2016


    Le 13 février a été déclaré par lUNESCO – Journée Mondiale de la Radio (World Radio Day – WRD), pour attirer lattention sur limportance extraordinaire de ce média, sans lequel bien des gens nauraient pas accès à linformation. Cette année, le thème de la Journée Mondiale de la Radio est « La radio en situation durgence et de catastrophe ».







    A loccasion de la Journée Mondiale de la Radio 2016, nous vous invitons, chers amis, à nous envoyer de brefs messages audio enregistrés, sous forme de fichier joint à lemail, à ladresse service_francais_rri@yahoo.fr. Ces messages contiendront votre opinion sur le thème choisi cette année. Vous pouvez également nous faire parvenir de petits textes sur limportance de la radio en temps de crise, par courriel ou sur nos profils Facebook, Google+, LinkedIn et Tumblr.






    Lédition de RRI Spécial du jeudi 11 février sera consacrée à cette Journée et à vos textes et messages audio les plus intéressants. Par ailleurs, si vous souhaitez partager des photos personnelles, libres de droits dauteur et qui ont trait à la place de la radio dans votre vie ou au rôle de ce média en situation durgence et de catastrophe, vous êtes priés de nous les envoyer par mail, accompagnées des explications nécessaires. Elles serviront à réaliser des galeries photos sur le site de RRI et sur nos profils des réseaux sociaux.



  • La Journée mondiale de la Radio 2015

    Radio. Ce mot sapparente un peu à un autre – “radieux”, avec tout son cortège de sens que nous allons transférer aujourdhui, avec votre permission, au média que nous célébrons en ce 13 février. Cest la Journée mondiale de la Radio, une initiative de lUNESCO que nous marquons pour la troisième année de suite. Des programmes spécialement dédiés ont été prévus par la quasi-totalité des stations sur la planète, pour rappeler et souligner une fois de plus une réalité que lon a tendance parfois à oublier – la radio est le moyen de communication le plus rapide, le moins cher, et le plus démocratique, avec le taux de pénétration le plus important sur un territoire déterminé. Car les ondes radio ne demandent pas dabonnement et, surtout, elles sont à la portée de tous, car elles sont libres.


    Et pourtant, la radio nest pas seule au monde, on dit quelle se livre une compétition acharnée avec Internet. Est-ce vraiment une concurrence ou plutôt une collaboration? Qui est-ce qui sintéresse encore à la radio? La radio est un instrument dapprentissage, mais peut-elle être aussi une thérapie? Nous allons creuser un peu autour ces questions, avec nos invités.





    Liliana Diaconescu (Roumanie) – La radio est le membre le plus avisé et cultivé de ma famille. Dailleurs, elle est un peu comme une belle-mère, mais en beaucoup mieux: elle parle sans cesse, sans demander quon fasse attention à elle tout le temps.



    Paul Jamet (France) – Aujourdhui, la radio est accessible très facilement où que lon se trouve. Dans mon pays, La France, un sondage récent (nov 2014) a montré que 80% des jeunes (12-34 ans) écoutaient la radio tous les jours ! Cest essentiellement pour la musique que les jeunes écoutent la radio ; ils écoutent en utilisant des moyens techniques beaucoup plus adaptés à leur vie nomade que le traditionnel poste de radio voire même que lauto-radio. Bien quencore très utilisés, ces récepteurs sont de plus en plus concurrencés par des supports multifonctions tel les smartphones, les tablettes et les ordinateurs qui permettent aux jeunes découter la radio en dehors de chez eux.

    Aussi, pour atteindre et conserver leur auditoire, les radio-diffuseurs ont été obligés dinvestir et dutiliser de nombreuses plates-formes de diffusion. Le numérique a permis cette évolution car il apporte aussi une qualité découte sans précédent. Les jeunes sont habitués à un son de qualité – au moins du niveau du MP3.

    Nous sommes donc en train de vivre une véritable révolution en ce qui concerne la radio. Cette révolution est à la fois technologique, culturelle et sociologique. La radio sait évoluer et répondre aux attentes de ses auditeurs et je ne peux que men réjouir. Un plaisir plus complet encore quand on sait que les jeunes sont au rendez-vous.

    Alors, vive la Radio !



    Oana Apostol (Roumanie) – “La radio représente une tradition de famille chez moi. Quand j’étais toute petite, je regardais, les yeux grands ouverts, ces appareils tellement fascinants, capable d’émettre des sons, et d’un aspect tellement bizarre.


    C’étaient toujours des objets sacrés avec beaucoup des boutons sur lesquels on ne devrait pas appuyer. Plus le nombre des boutons était grand, plus la tentation augmentait. Toutefois, il fallait s’abstenir ou je risquais d’éveiller le grand ours qu’y avait dans mon grand-père lorsqu’on l’empêchait d’écouter le journal parlé. Il ne comprenait jamais que c’était plus drôle d’écouter de la musique et de danser comme je faisais avec maman.


    Aujourd’hui les choses ont changé, mais l’importance de la radio est restée la même. J’ai découvert que le curieux appareil n’est pas qu’un moyen de se divertir, comme je le pensais jadis. Maintenant, grâce à lui je suis au courant avec les grands évènements socio-politiques, j’apprends ce qui se passe d’intéressant dans ma ville ou bien je réfléchis aux thèmes proposés par des journalistes lors des débats. De plus, ce n’est pas qu’une fois que j’ai découvert un film touchant ou l’activité idéale pour samedi soir grâce à une chronique radio.


    En grandissant, j’ai appris que chaque génération a ses raisons pour écouter la radio. Si pour mes grands-parents la radio signifiait une manière d’échapper aux contraintes politiques, grâce à la station Free Europe, pour moi, elle représente une manière d’échapper à la routine et à la banalité.


    Ce qui compte, cest que la radio, en dépit du temps qui coule, dépasse les frontières est reste sur la même longueur d’onde avec nous.”



    Alina Moroianu (Roumanie) – “Dans la voiture, à la maison, dans la rue à travers les écouteurs du baladeur, la radio est partout. Elle est peut-être loutil de communication de masse le plus facile à utiliser pour sinformer, pour écouter de la musique, pour rester connecté avec la réalité quotidienne.

    Pour moi, faire du micro radio, a commencé à partir de mon désir daméliorer ma prononciation en français. Mais, au fil du temps, ça ma donné lopportunité de découvrir beaucoup des choses sur moi-même, de mexprimer librement (avec une totale liberté dimagination), de connaître des gens, de me faire des amis, de promouvoir les événements culturels français du milieu universitaire bucarestois.”

  • La Journée Mondiale de la Radio 2015

    Le 13 février est la date proclamée par l’UNESCO pour célébrer la radio. Cette Journée est loccasion dattirer lattention sur la valeur unique de la radio en tant que média et moyen d’information.



    A cette occasion, RRI vous invite, chers amis, à partager votre point de vue sur “Jeunesse et inovation à la radio”, le thème choisi pour cette année.



    Nous attendons donc vos contributions sous la forme de brefs messages audio enregistrés et envoyées par la suite en pièce jointe à nos adresses électroniques:


    fran@rri.ro,


    service_francais_rri@yahoo.fr.



    Les contributions les plus intéressantes seront diffusées sur nos ondes dans le cadre d’une émission spéciale, consacrée à la Journée mondiale de la radio et diffusée autour du 13 février.



    Par ailleurs, ceux d’entre vous qui ont des photos personnelles, libres de droit d’auteur et censées mettre en lumière le rôle de la radio dans leur vie, peuvent nous les faire parvenir en format électronique, explications à l’appui, pour les inclure dans une galerie d’images postée par la suite sur notre site internet et sur nos profils Facebook, Flickr, Pinterest et Google+.



    Nous vous attendons nombreux!