Tag: Journée nationale

  • 01.12.2024 (mise à jour)

    01.12.2024 (mise à jour)

    Elections – Plus de 8,2 millions de Roumains, soit presque 46% des 18 millions d’électeurs roumains se sont mobilisés aux urnes à 18h00 pour élire le futur Parlement. La présence au vote est nette plus élevée par rapport à celle enregistrée aux dernières législatives d’il y a 4 ans. 31 partis et alliances auxquelles s’ajoutent 19 organisations des minorités nationales se disputent  les 331 sièges de député et 134 de sénateur qui sont en jeu. Dans la diaspora, où le vote a commencé samedi, plus de 603.000 Roumains ont déjà exprimé leurs options. En milieu urbain, le nombre d’électeurs dépasse de plus d’un million celui enregistré à la campagne. Le scrutin est proportionnel, sur des listes. 9 juin dernier, la Roumanie a organisé simultanément des élections européennes et locales.

     

    CCR – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a annoncé que tous les bulletins de vote enregistrés dans les bureaux de vote mis en place à l’étranger pour le premier tour de la présidentielle de Roumanie ont été envoyés en Roumanie. Pour cela, les missions diplomatiques et les consulats roumains à l’étranger ont utilisé les moyens de transport les plus rapides et les plus sûrs. Lundi, plus de 97% des bulletins de vote de la diaspora roumaine seront à Bucarest. Par ailleurs, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a demandé au Bureau électoral central le recomptage des voix du premier tour de scrutin présidentiel, après avoir été saisie d’une demande par un candidat qui accusait de fraude électorale. Les juges décideront lundi si le scrutin sera annulé ou pas. En cas de validation, le second tour aura lieu le 8 décembre.

     

    1 Décembre – La Roumanie a marqué ce dimanche, 1er Décembre, sa Journée nationale, par des parades militaires, des offices religieux et des spectacles de plein air. Des milliers de personnes ont assisté au défilé militaire organisé dans la capitale roumaine. Plus de 2500 soldats roumains y ont participé, appuyés par 240 autres des forces alliés. Le président roumain, Klaus Iohannis, a accueilli samedi, au Palais de Cotroceni, la dernière réception de son mandat. Au bout de dix ans à la tête de la Roumanie, Iohannis a transmis un message en faveur de l’unité et de la solidarité nationales. L’Institut culturel roumain a organisé plusieurs événements à l’étranger pour marquer la Fête nationale. Le 1 décembre 1918 marque la création de la Roumanie unie. A l’issue de la première guerre mondiale, toutes les provinces habitées majoritairement par des Roumains et placées à l’époque sous l’autorité des Empires de l’Autriche-Hongrie et tsariste, à savoir la Transylvanie, le Banat, la Bucovine et la Bessarabie sont devenues parties du royaume de la Roumanie.

     

    XXX – Des représentants des ambassades étrangères à Bucarest ont souhaité « Bon anniversaire » à la Roumanie à l’occasion de sa Journée nationale. L’ambassadeur allemand, Peer Gebauer, a écrit sur la page fb de la mission diplomatique, que l’Allemagne et la Roumanie sont liées d’une forte amitié. L’ambassadeur britannique, Giles Portman, a parlé de la Roumanie comme d’un allié proche. « La Roumanie a une riche histoire, des paysages très beaux et des gens accueillants » a affirmé pour sa part l’ambassadeur d’Israël en Roumanie, Lior Ben Dor, issu d’une famille roumaine. « La Roumanie, a-t-il poursuivi, sera pour toujours un ami proche d’Israël avec qui elle a une relation spéciale ». Dans un message de félicitation envoyé par l’intermédiaire de l’ambassade des Etats-Unis à Bucarest, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a affirmé que « l’engagement de la Roumanie en faveur de la sécurité et de la démocratie en Europe représente un modèle pour toutes les nations ». Et lui d’ajouter que Washington est fier de collaborer avec la Roumanie pour relever les défis mondiaux et assurer la prospérité et le bien-être des deux peuples.

     

    Handball – L’équipe nationale de handball féminin de Roumanie rencontre aujourd’hui, à Debrecen, en Hongrie, la sélection monténégrine, dans la phase de poule du Championnat européen qui se déroule en Autriche, Hongrie et Suisse.  C’est le deuxième match disputé par les Tricolores roumaines après leur victoire contre la République Tchèque. Les deux équipes premièrement classées se qualifieront pour le tour principal.

     

    Météo – Ces 24 prochaines heures, les températures baisseront dans la journée par rapport aux jours précédents, notamment dans l’ouest, le nord-ouest et le centre, tandis que la nuit, elles seront négatives. Le brouillard persiste dans le sud du territoire et le ciel demeure nuageux dans le reste du territoire. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur la côte roumaine à la mer Noire et sur le sud-ouest. Les températures maximales iront lundi de 2 à 9 degrés.

  • 30.11.2019 (mise à jour)

    30.11.2019 (mise à jour)

    Journée nationale – Le 1 Décembre, à l’occasion de la Journée nationale roumaine, quelque 4000 militaires et experts des Ministères de l’Intérieur, de la Défense, des Services roumains de Renseignements et de l’Administration locale des Pénitentiaires, appuyés par 200 moyens techniques participeront à la traditionnelle parade militaire nationale organisée sur Bucarest. Y seront également sur place, 500 soldats des 21 pays alliés ou partenaires de la Roumanie. Si la météo le permet, un spectacle aérien avec 50 avions sera également au programme. Des cérémonies similaires auront lieu sur l’ensemble de la Roumanie. La Journée nationale sera marquée aussi par les soldats roumains déployés en Afghanistan, dans les Balkans de l’Ouest, au Mali et en Irak, tout comme en Pologne. Une série de manifestations ont eu également lieu samedi à Alba Iulia, au centre de la Roumanie. Décrétée Journée nationale après la chute du communisme, en décembre 1989, le 1 Décembre marque la Grande Union de toutes les Principautés roumaines à l’issue de la Première Guerre Mondiale.

    Visite – Le ministre roumain de la Défense nationale, Nicolae Ciuca et le remplaçant du chef de l’Etat major, le général lieutenant, Daniel Petrescu, ont eu samedi, une entrevue à Bucarest, avec le chef de l’Etat major de la défense ukrainienne, le général- lieutenant, Ruslan Khomchak, qui fait une visite officielle en Roumanie. Les discussions ont porté notamment sur le stade et les perspectives des relations de coopération bilatérale dans le domaine de la défense. Toujours à l’agenda des pourparlers: les récentes évolutions de la sécurité régionale et la croissance de l’interopérabilité en vue des manoeuvres militaires communes.

    Euro 2020 – Un million de billets seront mis en vente du 4 au 18 décembre pour les supporters des 20 équipes nationales de football qualifiées à l’Euro 2020. Les supporters des 4 équipes qui obtiendront leur qualification suite aux barrages, y compris ceux de Roumanie, pourront acheter leurs places juste après les matchs des plays off prévus les 26 et 31 mars prochains. Plus de la moitié des billets s’encadreront dans la catégorie de prix la plus accessible allant de 30 euros pour les matchs de phase de groupe disputés à Bakou, Bucarest et Budapest à 50 euros, dans le cas des matchs prévus dans les autres villes. L’Euro 2020 est le plus important Championnat européen jamais organisé par l’UEFA. Quelque 3 millions de billets seront mis en vente dont 82% à la disposition de tous les supporters.

    Handball – La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie s’est inclinée samedi, devant l’Espagne, lors de son premier match du groupe C des préliminaires de la Coupe du monde accueillie par le Japon jusqu’au 15 décembre. Dans le même groupe l’on retrouve le Sénégal, le Kazakhstan, le Monténégro et la Hongrie. Les 3 premiers classés se verront qualifier dans l’étape suivante de la compétition. Notons qu’entre 1957 et 2017 la Roumanie n’a jamais manqué une compétition mondiale de handball. Les Tricolores ont décroché l’argent en 2005, en Russie et le bronze, en 2015, au Danemark.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, la météo sera plutôt clémente, en dépit des températures qui continueront à baisser. Les températures maximales iront de 1 à 8 degrés. Il pleuvra sur le sud-est du territoire et la neige fera son apparition en altitude.

  • La culture en l’année du Centenaire

    La culture en l’année du Centenaire

    2018 est en même temps celle du Centenaire, l’année où les Roumains marquent les 100 ans depuis ce qu’on appelle « la Grande union », c’est-à-dire l’union de la Transylvanie, de la Bessarabie, de la Bucovine et du Cadrilater à ce qu’était alors le royaume de Roumanie. Le 15 janvier est donc marqué cette année, que ce soit en Roumanie même ou à l’extérieur de nos frontières, par nombre de manifestations mettant en relation la culture roumaine et l’année du Centenaire.

    Invité par Radio Roumanie, Alin Ciupală, professeur à l’Université de Bucarest, explique d’où vient ce besoin de marquer la culture nationale à travers un anniversaire qui lui soit spécialement dédié : « Nous avons besoin d’un jour qui nous rappelle notre culture, notre identité, notre appartenance à la nation roumaine. Mais, ce qui est encore plus important, c’est ce que l’on fait pour la culture nationale aujourd’hui. Parce qu’en effet, que l’on se soit ou non rendu compte, que l’on ait eu ou non quelque mérite en cela, il est certain que nous sommes passés dans une nouvelle étape de notre histoire, une étape que l’on pourrait appeler post-nationale, grâce notamment à l’intégration de la Roumanie dans l’Union européenne. Cela n’équivaut cependant pas à oublier qui on est. L’Union européenne n’a probablement pas besoin, pour utiliser un syntagme consacré, de citoyens sans identité. Elle a besoin de nous en tant que Roumains. Maintenant c’est à chacun de nous de sentir et d’agir en tant que tel. C’est à nous d’agir afin de préserver cette identité nationale, alors que l’on vit à une époque de plus en plus caractérisée par la mondialisation, où les gens bougent, traversent les frontières, où les valeurs et les modèles nous viennent de partout, où la libre circulation a été consacrée, et on ne parle pas que de la libre circulation des biens. La manière dont on saura préserver notre identité nous appartient. »

    Parce que la culture roumaine d’aujourd’hui est un système fragile. Un système qui arrive à s’adapter, et cela en dépit ou malgré les politiques publiques plus ou moins inspirées. Parce que nous avons une culture d’une grande richesse, nous confie encore le Pr Ciupala. Une culture qui s’affirme à l’étranger. La mondialisation est, certes, un processus dynamique, en pleine expansion. Cela ne servirait à rien de l’ignorer. Mais chaque pays a sa culture, son histoire, une civilisation qui le caractérise et à laquelle il ne devrait pas renoncer.

    Les traditions doivent être préservées et continuées car, si ces dernières disparaissaient, notre identité en pâtirait, nous déclarait, dans le même registre, Eugen Simion, membre de l’Académie roumaine. Selon lui, les femmes et les hommes politiques devraient s’y investir davantage : « Je ne me souviens d’aucun parti qui soit venu dire: Les amis, la culture est un élément essentiel de notre identité nationale. Il nous faut une politique, un projet national, pour la culture. Notre culture nationale relève de notre responsabilité, des responsables et des hommes politiques en premier lieu. Je ne puis malheureusement que constater que ces derniers l’ignorent superbement. »

    Dans son discours tenu à l’occasion du Jour de la culture nationale, le chef de l’Etat, le président Klaus Iohannis, a tenté de rassurer son auditoire, en précisant que notre identité culturelle ne risquait pas de se retrouver marginalisée dans notre parcours d’intégration européenne. Mais, dans le même discours, il tirait également la sonnette d’alarme :« Un tiers de Roumains ne lisent même pas un seul livre par an. Les salles de cinéma ont déserté » notre pays et la langue roumaine se retrouvent souvent malmenées dans le discours public. A l’anniversaire de son Centenaire, la Roumanie devrait se retrouver unie autour de sa culture.

    Les grands projets culturels de 2018 et de 2019, censés marquer l’année du Centenaire, de même que la présidence tournante de l’UE qui sera détenue par la Roumanie pendant la première moitié de l’année 2019 constituent autant d’excellentes occasions pour nous engager dans cette voie. Ce n’est sans doute pas facile, mais la réussite de cette entreprise prouverait notre capacité à apporter de la valeur ajoutée au projet européen. » Aussi, la prestigieuse institution de l’Académie roumaine a marqué à son tour la Journée de la culture nationale par un symposium intitulé « La culture roumaine à son anniversaire: le Centenaire de la grande Union », alors que les filiales de l’Institut culturel roumain présentes à l’étranger ont programmé de nombreux événements culturels, depuis les récitals de poésie, passant par des concerts, des expositions, des spectacles de théâtre, des événements littéraires, et jusqu’aux projections de films ou à l’organisation de conférences. C’est tant le Centenaire de la Grande Union que la Journée de la culture nationale qui marquent de leurs empreintes la série d’amples événements qui ont lieu.

    Pour rappel, l’année du Centenaire marque l’union de toutes les provinces historiques roumaines et habitées par les Roumains dans un même Etat. Il s’est agi d’un processus qui a débuté en 1859, par l’union entre la Valachie et la Moldavie, suivie par la Déclaration et la guerre d’indépendance de 1877-1878, suite notamment à la renaissance du sentiment patriotique au XIXe siècle. Enfin, l’union de la Bessarabie, de la Bucovine et de la Transylvanie avec le royaume de Roumanie vient couronner ce processus, à la fin de la Première Guerre mondiale, menée par la Roumanie aux côtés de l’Entente, à travers une alliance scellée en vue d’atteindre ses objectifs nationaux. (Trad. Ionut Jugureanu)