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  • La semaine du feu dans la tradition roumaine

    La semaine du feu dans la tradition roumaine

    Oui, il
    fait chaud à la fin juillet en Roumanie, mais il y a aussi d’autres dangers
    qu’il faut éviter. Mais sachez aussi qu’en cette période certains de nos alliés
    deviennent plus forts que jamais. Dans la tradition roumaine, on dit que du 13
    au 27 juillet, il ne faut ni jeter des pommes en haut, ni les couper au
    couteau, afin de ne pas attirer la
    grêle. Qui plus est, les plantes thérapeutiques ont des pouvoirs miraculeux durant
    cette période, parmi lesquels celui de de guérir même la paralysie. L’apogée de
    l’été est la période connue sous l’appellation de « Pantelii » ou
    « Pălii » en roumain, comme on appelle la seconde moitié du mois de
    juillet (ou le mois du Four) dans la tradition roumaine. Du 13 juillet jusqu’à
    la fin du mois, on célèbre les fêtes du feu, y compris la plus importante de
    l’été : la fête de Saint Elie (20 juillet).


    La fête
    appelée « Pantelii » a une signification à part dans le calendrier traditionnel
    roumain. Ces êtres mythologiques, considérées les sœurs du Saint Elie, étaient
    jugées comme responsables des phénomènes météorologiques extrêmes de l’été,
    surtout de la canicule. C’est pourquoi, afin de respecter les « Pantelii »,
    du nord au sud et de l’est à l’ouest, les gens ne travaillent pas durant
    certains jours. Delia Suiogan, ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare,
    nous explique :


    « Les
    « Pălii » commencent le 13 juillet. Elles sont les sœurs du Saint
    Elie et ont la mission de rappeler aux gens que la fête du Saint Elie approche
    à grands pas. Il y a une autre fête qui annonce celle du Saint Elie. Il s’agit
    de la « Ciurica », qui précède les « Circovi » du Saint
    Elie. C’est un cercle magique, protecteur, qui d’habitude précède les grandes
    fêtes. Selon la tradition, si on respecte les « Circovi » du Saint
    Elie, on ne sera jamais touché ni par le feu ni par la grêle, ou littéralement la
    « grande pierre » selon le vocabulaire paysan. Les « Circovi »
    nous protègent de toute maladie avant chaque grande célébration de l’année.
    C’est pourquoi il faut les respecter trois jours avant la fête, afin d’être mieux
    protégé de maladies ou afin de pouvoir être guéri. »


    Dans les
    communautés traditionnelles, les femmes faisaient don de toute sorte de
    volailles noires pour que la chaleur étouffante ne rende pas malades les
    animaux du foyer. En juillet lorsque la météo est caniculaire, il est difficile
    de nettoyer la maison ou faire d’autres activités domestiques durant la
    journée. C’est pourquoi les mères de famille choisissaient de faire de telles
    activités durant la nuit. Mais voilà que seule nuit durant laquelle les travaux
    domestiques étaient permises était celle du 16 au 17 juillet, connue aussi comme
    « la nuit de la Marine ». En effet dans le calendrier
    orthodoxe, le 17 juillet marque la fête de la Sainte Martyre Marine. Bien sûr,
    les interdictions se poursuivent jusqu’au 20 juillet, la fête du Saint Elie, ou
    bien jusqu’au 27 juillet, la fête du Saint Pantéléimon. Delia Suiogan,
    ethnologue à l’Université du Nord de Baia Mare, nous explique encore :


    « On
    respecte la fête du Saint Elie rigoureusement. On dit que ceux qui ne
    respectent pas ce jour ou les autres jours liés au feu auront à souffrir :
    leur maison, la meule de foin ou bien une personne de la famille risquait
    d’être frappé par la foudre. On dit aussi que Saint Elie sillonne le monde, tant
    dans le ciel et que sur la terre, pour chasser les diables. C’est pourquoi on
    ne doit pas se cacher de la pluie sous des arbres tels les charmes ou dans des
    lieux isolés, ou entre des murs qui forment des angles aigus, car on dit que les
    diables se cachent eux-aussi dans ces endroits. Saint Elie, qui souhaite les chasser
    de la terre et du ciel, jetterait des foudres vers tout endroit où ils peuvent
    se cacher. Donc, si les gens se cachent aussi dans ces lieux, ils mettent leurs
    vies en danger. On dit aussi que, si une tempête commence le jour du Saint
    Elie, c’est mieux de rester à ciel ouvert, au milieu des champs, que de se
    cacher, car autrement on sera frappé par la foudre. »


    On ne doit
    interpréter toutes ses significations qu’ensemble afin de pouvoir correctement
    comprendre les fêtes du feu, c’est-à-dire les « Pantelii » et
    les trois jours du feu en marge du jour de la fête de Saint Elie, ainsi que la
    fête du Saint Pantéléimon, qui est connue aussi comme « le feu
    destructif ». C’est pourquoi tous ces jours sont tellement respectés
    dans la tradition populaire, même plus que la fête du Saint Elie.





  • Juillet 2021

    Juillet 2021

    Il s’agit de l’un des
    festivals médiévaux les plus importants de Roumanie, organisé chaque année, au
    mois de juillet, dans la forteresse d’Oradea. Le festival ressuscite des coutumes
    et des traditions de jadis, faisant revivre des chevaliers et des personnages
    du Moyen Âge. Ceux-ci emmènent les visiteurs dans un voyage dans le passé grâce
    aussi bien à l’ambiance médiévale qu’à la reconstitution des batailles
    historiques et tournois full contact, à participation internationale. A
    l’agenda du festival figurent toute sorte d’activités interactives et des
    loisirs pour tous les âges : musique et danses médiévales, ateliers de
    maîtres artisans, jeux médiévaux pour les enfants, jongleurs de feu ou
    dompteurs d’animaux sauvages. Les événements prévus au programme occupent
    quasiment tout le périmètre de la cité bastionnaire d’Oradea, y compris le
    fossé se trouvant de l’autre côté des murs d’enceinte et où les camps médiévaux
    s’étendent sur des milliers de mètres carrés, pour la plus grande joie des
    touristes. Cette année, le festival n’aura pas lieu, malheuereusement, mais sur
    son site on annoncé une nouvelle manifestations l’année prochaine, alors vous
    avez suffisamment de temps pour préparer un séjour en Roumanie pendant ce
    festival.

  • QSL juillet 2018 – Les ruines du camp romain d’Alba Iulia.

    QSL juillet 2018 – Les ruines du camp romain d’Alba Iulia.

    Le camp
    romain d’Apulum se trouvait à l’époque de Jules César sur l’endroit où s’érige
    aujourd’hui la ville d’Alba Iulia. Il fut bâti par la Légion XIII Gemina.

    A
    l’époque, c’était un des camps romains les plus importants créés sur le
    territoire de la Dacie. A un certain moment, l’ancienne ville d’Apulum (le nom
    antique d’Alba Iulia) avait été même capitale de la Dacie. C’est ici que laissa
    ses traces la seule légion romaine qui a stationné sur ces lieux tout le long
    de la domination romaine en Dacie. Au fil du temps, Apullum fut la ville dace
    la plus riche, car c’est ici qu’étaient ramassées toutes les richesses que la
    Dacie envoyait à Rome. En témoigne entre autres une inscription du 3e
    siècle sur laquelle Apullum était décrite de l’épithète « crisopolis» – la
    ville d’or. Par la suite, la cité
    médiévale fut bâtie sur les ruines du camp. Voilà pour la QSL du mois de
    juillet, à retrouver pour l’instant sur notre site, et sous peu dans vos boîtes
    postales. (Trad. valentina Beleavski)