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  • Juin 2020

    Juin 2020

    Nous continuons à découvrir les premiers billets imprimés dans la Roumanie moderne et cette fois-ci c’est le billet de 25 bani que j’aimerais vous présenter. Il est de couleur marron et a de petites dimensions de 39 x 51 mm. On y retrouve le portrait du Roi Ferdinand au-dessus duquel on peut lire les mots Romania (Roumanie) et Ministerul Finantelor (Le ministère des finances), alors que sur le revers nous retrouvons l’emblème de la Roumanie, l’inscription Nihil sine deo, mais aussi un avertissement disant que toute personne qui falsifie ce billet sera sanctionnée par une peine de prison ferme de 5 à 10 ans. Emis en 1917 par le ministère des Finances de la Roumanie, ce billet fait partie d’une émission d’urgence durant la Première guerre mondiale. C’est la première série de billets comportant l’effigie d’un monarque roumain.

    Pourquoi avoir des billets pour les sous-divisions du LEU, la monnaie nationale ? La réponse est très logique : en 1917, le métal, notamment le nickel était très cher, les monnaies étant remplacées par les billets. Selon les historiens le contexte économique de la Grande Guerre a influé sur le choix des dimensions de ces billets. L’idée était entre autres d’utiliser très peu d’encre et très peu de papier. D’où leurs petites dimensions.

  • Juin 2019 – costume traditionnel de fête de Topolovatu Mare, département de Timis

    Juin 2019 – costume traditionnel de fête de Topolovatu Mare, département de Timis

    Une fois de plus les couleurs pastel dominent sur les décorations géométriques et les symboles stylisés notamment de la fota. Sur la chemise longue, les décorations sont cousues de fil noir très, très fin. La ceinture est en soie. Cette fois-ci il n’y a pas de rayures mais des formes géométriques, des losanges cousus au fil marron sur un fond beige clair. Le modèle continue sur le centre de la fota. Mais les côtés de cette jupe épaisse sont richement décorés de grandes fleurs multicolores, brodées. La commune où ce costume était porté est très ancienne, sa première attestation documentaire remonte à 1554, dans un document turc. Après avoir chassé les Turcs de la région du Banat (dans le sud-ouest de la Roumanie actuelle), les Autrichiens ont trouvé le village de Topolovac avec ses 40 maisons. Après, le village est devenu une localité importante, au croisement des chemins reliant les villes Timisoara et de Lugoj.

  • QSL juin 2018 – La Bibliothèque Batthyaneum d’Alba Iulia

    QSL juin 2018 – La Bibliothèque Batthyaneum d’Alba Iulia

    Avec ses 60.000 volumes en 30 langues, plus de 600 incunables (des livres anciens datant des premières années après l’invention de
    l’imprimerie) et plus de 1200 manuscrits, certains des IXe – Xe
    siècles, la Bibliothèque Batthyaneum d’Alba Iulia est un des endroits de
    référence de cette magnifique citadelle.

    Le bâtiment fut érigé dans la première
    moitié du XVIIIe siècle, dans un coin de la citadelle Alba Carolina.
    Il faut préciser que c’est un endroit à double valeur, culturelle et
    spirituelle. Et pour cause, initialement, c’était un monument d’architecture
    religieuse, ayant servi d’église et de monastère. A la fin du XVIIIe
    siècle, le bâtiment fut transformé en hôpital militaire, subissant plusieurs
    transformations. Sa valeur culturelle tient au fait que de nos jours, la
    Bibliothèque Batthyaneum recèle un véritable trésor. 2 siècles après sa
    création, elle est devenue un véritable musée des manuscrits du Moyen Age et de
    livres rares issus des imprimeries les plus renommées des XVIe-XVIIe
    siècles. Sa pièce de résistance est un fragment du Codex Aureus, soit l’Évangéliaire
    de Lorsch, également connu comme Codex Aureus Laurensius. C’est un évangéliaire
    enluminé composé entre 778 et 820, sous le règne de Charlemagne et écrit à l’encre
    d’or. (Trad. Valentina Beleavski)

  • QSL juin 2016 – La Caisse d’Epargne de Bucarest

    QSL juin 2016 – La Caisse d’Epargne de Bucarest

    Ce bâtiment emblématique de Bucarest se trouve sur l’avenue Calea Victoriei qui traverse le centre de la capitale. Il est tout près du centre historique de la ville. Ses travaux de construction ont démarré le 8 juin 1897 en présence du Roi Carol Ier et de la Reine Elisabeth et des membres du gouvernement de Dimitrie Sturza. La construction fut achevée en 1900. C’est l’architecte français Paul Gottereau qui signe les plans du bâtiment. On dit de ce Palais que c’est une véritable synthèse européenne, vu que son architecte était Français, alors que le peintre qui a réalisé les décors intérieurs était un Grec d’origine roumaine. De plus, les coffres forts se trouvant à l’intérieur ont été réalisés en Angleterre et une partie de l’installation électrique – à Berlin et à Vienne.

    L’édifice est bien proportionné, ayant une façade symétrique, au milieu de laquelle se trouve l’entrée principale, mise en évidence par une monumentale arcade centrale soutenue d’une partie et de l’autre par deux colonnes identiques. La coupole du palais est en verre et métal. Une attention particulière fut accordée à la Salle festive, se trouvant au niveau supérieur du Palais. Son plafond, peint par l’artiste Mihail Simonidi, représente la déesse « Fortune distribuant ses biens à la Roumanie après l’Indépendance ». La toile au même sujet a été présentée à l’Exposition internationale de Paris en 1900, le Pavillon roumain y obtenant la médaille d’argent.

    Par ailleurs, le Palais de la Caisse d’Epargne et de Consignations est considéré comme une des constructions les plus solides de Bucarest. Et pour cause : malgré les nombreux tremblements de terre qui ont secoué la capitale au fil du temps, la structure du palais n’a pas été affectée. A présent, le Palais accueille une banque et un musée. Inauguré en septembre 2005, le Musée de la Caisse d’Epargne et de Consignations expose des objets inédits, témoignant de l’évolution historique et économique de la Caisse : documents originaux des transactions financières – bancaires des époques précédentes, produits bancaires des années 1880 jusqu’à nos jours, tirelires et coffres forts de l’entre – deux – guerres, timbres, médailles, cartes postales, etc.

    Je vous rappelle, que nos cartes QSLs sont consacrées aux villes roumaines candidates au titre de capitale européenne de la culture 2021 : Bucarest, Cluj, Timisoara et Baia Mare.

  • 10.02.2016 (mise à jour)

    10.02.2016 (mise à jour)

    Gouvernement – En Roumanie, les élections municipales auront lieu le 5 juin prochain, alors que la campagne électorale se déroulera du 6 mai au 4 juin. C’est ce qu’a décidé mercredi le gouvernement de Bucarest. Les fonds alloués du budget de l’Etat pour l’organisation du scrutin se chiffrent à 350 millions de lei, (soit 75 millions d’euros), une somme plus élevée que celle d’il y a 4 ans. Toujours mercredi, l’Exécutif de Bucarest a approuvé une stratégie à long terme visant à lutter contre la pauvreté. Selon le premier ministre Dacian Ciolos, de très nombreux Roumains vivent en-dessous du seuil de la pauvreté, parmi eux on retrouve 1,7 millions d’enfants. Le chef du gouvernement propose donc des mesures censées compenser les fonds provenant du budget de l’Etat par des fonds communautaires. L’argent sera utilisé pour assurer fournitures scolaires, vêtements, vitamines et vaccins pour les enfants d’âge préscolaire, pour garantir une identité pour tous les enfants, ainsi que pour prévenir l’abandon scolaire. S’y ajouteront des programmes d’assistance sociale et d’intégration professionnelle.

    Corruption – La Direction Nationale Anticorruption a demandé l’interpellation et la mise en détention provisoire des députés Madalin Voicu (du Parti Social Démocrate) et Nicolae Paun (représentant de la minorité rom au sein du Parlement de Bucarest). Les deux sont accusés d’avoir obtenu et utilisé de manière inadéquate des fonds européens destinés à différents projets pour la communauté rom de Roumanie. Les faits commis entre 2010 et 2015 auraient causé un préjudice de plusieurs millions d’euros. Le social démocrate Madalin Voicu est accusé de trafic d’influence, faux en écriture et blanchiment d’argent. Pour sa part, Nicolae Paun est soupçonné de faux en écriture, détournement de fonds, mais aussi d’avoir changé de manière illégale l’utilisation des fonds européens et d’avoir effectué des opération financières incompatibles avec ses fonctions. Selon des sources judiciaires, le président de l’Agence nationale d’administration fiscale (le Fisc roumain) et le vice président de l’institution font l’objet d’une enquête pénale dans le même dossier. Dans ce contexte, la ministre roumaine des Finances publiques, Anca Dragu, a demandé la démission des deux chefs du Fisc. Selon la ministre, le Fisc est une des institutions les plus importantes de Roumanie, et sa direction ne doit faire l’objet d’aucune suspicion.

    Défense – Renforcer la sécurité sur le fanc est de l’OTAN – c’est le sujet qui a dominé mercredi les pourparlers entre le ministre roumain de la défense Mihnea Motoc et le commandant des forces alliés en Europe, le général Philip Breedlove. L’occasion également pour le ministre roumain de présenter les objectifs de Bucarest dans le domaine de la sécurité et de rassurer son interlocuteur que la Roumanie est décidée et capable de remplir les engagements assumés en tant que membre de l’OTAN et de contribuer à atteindre les objectif et les missions de l’Alliance. A l’agenda des débats entre les deux responsables ont également figuré des sujets liés aux priorités des alliés en vue du sommet de Varsovie. Cette rencontre a eu lieu en marge de la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN.

    Condamnation – L’ex commandant de la prison de Râmnicu Sarat (dans le sud-est de la Roumanie), Alexandru Visinescu, a été emprisonné mercredi, quelques heures après avoir été définitivement condamné par la Haute Cour de Cassation et de Justice à 20 ans de prison ferme pour des crimes contre l’Humanité. Selon les procureurs entre 1956 et 1963, lorsqu’il a dirigé ce pénitencier, nombre de détenus politiques, opposants du régime communiste ont été soumis à des conditions de vie et à des traitements de nature à les détruire physiquement. Selon les procureurs, le décès de détenus intervenait ainsi suite à un processus lent, mais efficace, de torture physique et psychique. 138 détenus incarcérés dans la prison dirigée par Alexandru Visinescu ont été identifiés jusqu’ici. Il est le premier commandant d’une prison communiste à être traduit en justice. Selon les historiens, plus de 600.000 Roumains ont été jetés en prison pour des raisons politiques pendant la dictature communiste entre 1947 et 1989.

    Accident – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a annoncé mercredi qu’une Roumaine compte parmi les personnes blessées dans l’accident ferroviaire qui s’est produit mardi en Allemagne. Son état est grave mais stable. Le président Klaus Iohannis a transmis ses condoléances au premier ministre du land de Bavière pour les victimes de cet accident produit près de la ville de Bad Aibling. Au moins dix personnes sont décédées et plus de 80 autres ont été blessées suite à la collision frontale de deux trains régionaux. Selon la presse allemande, une erreur humaine serait à l’origine de l’accident.

    Moldova – Le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti, effectuera les 16 et 17 février une visite officielle en Roumanie. Il aura des pourparlers avec son homologue Klaus Iohannsi ; avec le premier ministre DC et avec le président du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu. A l’agenda – les relations bilatérales, l’agenda européen de Chisinau et la coopération économique, politique et sociale entre les deux pays.

    Météo – La météo se détériore peu à peu en Roumanie. On attend du vent fort sur la plupart du territoire, de la neige en montagne et des précipitations mixtes sur la moitié ouest du pays. Les températures maximales iront de 2 à 13 degrés.