Tag: Julie Girling

  • Lege europeană pentru reducerea emisiilor de CO2

    Lege europeană pentru reducerea emisiilor de CO2

    Pentru implementarea angajamentelor din Acordul de la Paris privind schimbările climatice, Parlamentul European a adoptat o lege pentru reducerea emisiilor de CO2 din industria europeană. Obiectivul este de a reduce emisiile cu cel puţin 40% până în 2030 în comparaţie cu nivelurile din 1990, Uniunea Europeană ocupând locul 3 în lume la emisiile de carbon generate. Acest lucru înseamnă că numărul total al certificatelor de emisii va scădea într-un ritm mai rapid decât înainte: cu 2,2% pe an, în loc de 1,74%, începând cu 2021. Totodată, legislaţia adoptată de Parlament prevede dublarea capacităţii rezervei de stabilitate a pieţei ETS pentru a elimina certificatele aflate în exces pe piaţă (se vor absorbi până la 24% din certificatele aflate în surplus). Legea va permite şi crearea a doua fonduri pentru creşterea inovaţiei şi încurajarea tranziţiei către o economie bazată doar într-o mică măsură pe carbon.

    Eurodeputata britanică Julie Girling, raportor în acest dosar: Nimic nu este niciodată perfect iar sistemul european de comercializare a emisiilor nu face excepţie, rămâne totuşi fundamentul politicii noastre de combatere a schimbărilor climatice. Am făcut tot ce am putut pentru a cădea de acord asupra unei actualizări ambiţioase. Sistemul european de comercializare a emisiilor are o istorie sinuoasă. Au fost multe întârzieri, multe probleme care au apărut în decursul anilor: de la un preţ al carbonului prea scăzut, pentru ca piaţa să fie funcţională, la problema foarte dificilă de a găsi un echilibru între ambiţiile noastre în domeniul mediului şi protecţia industriilor mari producătoare de energie din Uniunea Europeană. Totuşi acest sistem operează în 31 de ţări, restul lumii, din păcate, s-a mişcat foarte încet. Dar acum există un nou avânt. Avem un nou acord cu Elveţia, apoi trebuie să-i mulţumim preşedintelui Trump pentru planurile ambiţioase din California şi chiar în China se iau măsuri importante. Deci, acest acord este în contextul unei lumi care avansează. Avem nevoie de un sistem care să ne ajute să ne respectăm angajamentele de la Paris.

    Parlamentarii europeni vor preveni, prin acesta lege, eventualele scurgeri de carbon, adică riscul ca unele companii să îşi mute producţia în afara UE din cauza politicilor privind reducerea emisiilor. Sectoarele cu risc mare vor primi certificate de emisii gratuite, iar sectoarele mai puţin expuse vor primi 30% gratuit. Piaţa carbonului din Europa implică 12.000 de platforme industriale.


  • Limitations pour un air plus pur

    Limitations pour un air plus pur

    Près d’un demi-million d’Européens meurent chaque année à cause des maladies provoquées par les millions de tonnes de gaz et de particules rejetées dans l’atmosphère suite aux activités humaines : à commencer par le dioxyde de souffre, qui arrive dans les pluies acides qui détériorent les bâtiments et brûlent la végétation et jusqu’aux particules microscopiques qui peuvent provoquer des maladies respiratoires et cardiovasculaires. Et cela même si tout au long des dernières décennies, les émissions polluantes ont considérablement baissé dans de nombreux pays.

    Les coûts de la pollution sont estimés à 330 – 940 milliards d’euros par an, somme qui inclut aussi les dégâts économiques directs de 15 milliards d’euros en raison des jours de travail non effectués, 4 milliards d’euros de frais de santé et 3 milliards d’euros de profit en moins engendrées par la faillite des cultures et un milliard d’euros de dégâts sur les bâtiments, selon les chiffres de la Commission européenne.

    Tenant compte de tous ces aspects, les décideurs politiques ont constamment cherché des solutions. Une d’entre elles pourrait être, selon les députés européens, la constitution de seuils maximum plus stricts dans les pays européens pour ce qui est des principales émissions polluantes de l’atmosphère. Réunis à Strasbourg, les eurodéputés ont débattu et voté une nouvelle directive dans le domaine qui établit des objectifs nationaux de réduction des émissions pour cinq facteurs polluants de l’air avant 2030, par rapport à 2005 : dioxyde de souffre, oxydes d’azote, composés organiques volatils non méthaniques, ammoniaque et autres particules fines en suspension, c’est-à-dire la poussière fine produite par les véhicules, le transport maritime et respectivement la suie provenant de la combustion interne des moteurs.

    Selon l’Agence européenne de l’environnement, ces polluants proviennent de différentes sources, telles le chauffage, l’industrie, les transports, l’agriculture ou bien la production d’électricité. Le Parlement européen a accepté que le méthane soit exclu de la proposition définitive même si celle-ci ne le spécifie pas. De l’avis des spécialistes, même si le méthane existe dans l’atmosphère dans de concentrations moindres que le dioxyde de carbone, il est responsable pour 18% de l’effet de serre généré par les activités humaines.

    « La réduction de la pollution s’impose parce qu’elle représente le principal facteur environnemental qui produit des décès au niveau de l’UE » a souligné devant le plénum du Parlement européen, le rapporteur Julie Girling. «Le contexte politique a connu un changement dramatique ces trois dernières année, le thème de la qualité de l’air devenant un sujet sensible à l’agenda public, suite notamment au scandale Volkswagen et du problème des rejets dans des conditions de trafic réel. Peut-être qu’il s’agit aussi du fait que nous nous sommes finalement rendu compte que ces 10 dernières années tous nos efforts avaient été ciblés sur le dioxyde de carbone, négligeant ainsi la qualité générale de l’air », a ajouté Julie Girling.

    Julie Girling: « Nous savons déjà depuis un certain temps que l’Europe doit entreprendre quelque chose pour dépolluer l’air et cette prise de conscience est un pas important. C’est une partie de la solution nécessaire pour améliorer la santé de nos citoyens. La pollution de l’air est la principale cause des décès dus à l’environnement dans l’UE. Plus de 400 mille personnes meurent prématurément et beaucoup de personnes sont vulnérables et ont besoin de médicaments et d’hospitalisation. La pollution atmosphérique touche également l’environnement par les dépôts acides. En décembre 2013, la Commission européenne a publié la directive sur la qualité de l’air et a fixé des objectifs pour réduire les émissions d’ici 2030 dans tous les Etats membres. A mon avis, c’est un problème que l’on doit résoudre au niveau de l’UE, la contamination de l’air ne connaissant pas de frontières. Je pense que de meilleurs règlements visant la qualité de l’air sont nécessaires et on doit les promouvoir. »

    « Il s’agit là d’une urgence de santé publique et entre 2020 et 2030 nous améliorerons les résultats de 50%. Ce qui signifie que 200 mille personnes ne mourront plus prématurément chaque année, ce qui est d’une importance capitale » – soulignait encore le rapporteur Julie Girling, en juillet dernier, après le vote de la Commission Environnement. Une certaine flexibilité dans le respect des limites fixées est prévue, mais uniquement dans certaines conditions. Ainsi, par exemple, si pendant une certaine année, un Etat membre n’a pas pu respecter ses engagements en raison d’un hiver très rude ou d’un été très sec, le pays en question pourra calculer la moyenne de ses émissions annuelles pour l’année en cours, l’année précédente et l’année à suivre.

    En même temps, les Etats membres sont appelés à introduire dans leurs programmes nationaux de contrôle de la pollution atmosphérique des mesures applicables à tous les secteurs économiques concernés, y compris l’agriculture, l’industrie, les transports routier et naval interne, mais aussi le chauffage des logements. « Je pense que ce vote est un pas dans la bonne direction. Ce n’est pas la solution parfaite, mais elle marque le début d’un long chemin à parcourir pour améliorer de manière significative la santé de nos citoyens » – a ajouté le rapporteur européen. Selon le commissaire européen à l’énergie et au climat, Miguel Arias Canete, les résultats auxquels on a abouti sont une grande réussite, ayant des effets positifs sur la santé des Européens. Ils permettront d’éviter la moitié des décès prématurés et certaines maladies d’ici 2030. Ces mesures non seulement seront bénéfiques pour les citoyens, mais elles ouvriront également la voie à l’application de la version amendée du protocole de Göteborg, ce qui aura un impact sur les pays touchés et sur la pollution transfrontalière. (Trad. : Alex Diaconescu, Dominique)

  • Noi limite, pentru un aer mai curat

    Noi limite, pentru un aer mai curat

    Aproape o
    jumătate de milion de europeni mor, în fiecare an, din cauza unor boli cauzate
    de emisia a milioane de tone de gaze şi de particule eliberate în atmosferă
    prin activităţile oamenilor: de la dioxidul de sulf, care contribuie la ploile
    acide ce deteriorează clădiri şi ucid plante, până la particule foarte mici,
    care pot provoca boli respiratorii şi cardiovasculare. Aceasta deşi, de-a
    lungul ultimelor decenii, emisiile au scăzut semnificativ în cele mai multe
    ţări. Costurile externe cauzate de
    poluare sunt estimate la 330-940 miliarde euro pe an, inclusiv pagube economice
    directe de 15 miliarde de euro din zilele de lucru pierdute, 4 miliarde de euro
    din costurile de sănătate, 3 miliarde de euro din pierderi de profit din
    recolte și 1 miliard euro pagube asupra clădirilor, relevă date ale Comisiei
    Europene.

    Luând în calcul toate aceste aspecte, decidenţii au început să
    caute soluţii. Iar una dintre acestea ar fi, cred parlamentarii europeni, de
    exemplu, stabilirea unor plafoane mult mai stricte în statele comunitare pentru
    principalii poluatori atmosferici.

    Reuniţi la Strasbourg, eurodeputaţii au
    dezbătut şi apoi au votat o nouă directivă în domeniu, care stabileşte obiective
    naţionale de reducere a emisiilor pentru cinci factori poluanţi ai aerului până
    în 2030, comparativ cu 2005 – dioxid de
    sulf, oxizi de azot, compuşi organici volatili non-metan, amoniac şi particule
    fine în suspensie, adică praful fin care provine de la vehiculele rutiere,
    transportul maritim, şi respectiv funinginea eliberată prin ardere, cunoscută
    drept negru de fum.

    Conform Agenţiei
    Europene a Mediului, aceşti poluanţi vin din diferite surse, precum cele de
    încălzire, industrie sau sectorul transporturilor, din agricultură sau din
    procesul de producere a energiei. Parlamentul a acceptat, însă, ca metanul să
    fie exclus din propunerea definitivă, chiar dacă acest lucru nu este trecut în
    mod specific în directivă. Potrivit specialistilor, deşi metanul există în
    concentraţii mult mai mici în atmosferă decât dioxidul de carbon, el este
    responsabil de 18% din efectul de seră generat de activităţile umane.

    Reducerea
    poluării se impune pentru că reprezintă principalul factor de mediu
    care duce la decese în UE, a subliniat în plenul Parlamentului raportorul
    Julie Girling. Contextul politic s-a schimbat dramatic în ultimii trei ani,
    tema calităţii aerului fiind un subiect important pe agenda publică, în urma
    scandalului VW şi a problemei emisiilor în condiţii reale de trafic. Poate este
    vorba şi despre recunoaşterea faptului că în ultimii 10 ani ne-am concentrat
    atât de mult pe CO2, încât am neglijat calitatea aerului,
    a mai spus Julie
    Girling:

    Aceasta este o criză urgentă de sănătate
    publică, şi între 2020 şi 2030 vom îmbunătăţi rezultatele cu 50%. Aceasta
    înseamnă că, în fiecare an, 200.000 de oameni din întreaga Europă nu îşi vor
    pierde viaţa prematur, acest lucru având o importanţă uriaşă
    , sublinia
    raportoarea Julie Girling, încă din vară, după votul comisiei de mediu, în luna
    iulie.

    O anumită flexibilitate în
    respectarea limitelor este prevăzută, dar cu anumite condiţii. Astfel, în cazul
    în care într-un an un stat membru nu îşi poate îndeplini angajamentul din cauza
    unei ierni deosebit de reci sau a unei veri deosebit de secetoase, ţara
    respectivă va avea posibilitatea să facă o medie a emisiilor sale anuale pentru
    anul în curs, cel precedent şi cel următor. În acelaşi timp, statele membre
    sunt îndemnate ca în programele naţionale de control al poluării atmosferice să
    cuprindă măsuri aplicabile tuturor sectoarelor economice relevante,
    inclusiv agriculturii, industriei,
    transportului rutier şi naval intern, dar şi încălzirii locuinţelor.

    Cred că
    acest vot este un pas în direcţia corectă. Nu este o soluţie perfectă, dar este
    începutul unui drum pentru a îmbunătăţi semnificativ sănătatea cetăţenilor
    noştri
    , a mai spus raportorul european.

    Rezultatul la care s-a ajuns este o
    mare realizare în ceea ce priveşte problemele de sănătate în Uniunea Europeană,
    a apreciat şi comisarul pentru combaterea schimbărilor climatice şi energie,
    Miguel Arias Canete. Este vorba de prevenirea în proporţie de 50% a unor morţi
    premature şi a unor boli, până în 2030. Cetăţenii vor beneficia de pe urma
    acestor măsuri, care deschid, în acelaşi timp, calea pentru aplicarea
    protocolului revizuit de la Gotteborg, cu efect asupra ţărilor afectate, dar şi
    în ceea ce priveşte poluarea transfrontalieră.