Tag: justice

  • 30.01.2013

    30.01.2013


    MCV – La Commission européenne a rendu public à Bruxelles, son rapport sur la Justice, élaboré dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Les responsables communautaires ont constaté que la Roumanie avait mis en oeuvre certaines recommandations de la Commission, mais pas toutes. Malgré le fait que la Constitution et des décisions de la Cour constitutionnelle sont à nouveau observées, la Commission s’inquiète de l’instabilité des institutions judiciaires. L’exécutif communautaire apprécie l’activité de l’Agence nationale de l’intégrité et de la Direction nationale anti-corruption et remarqué que le nombre de condamnations pour faits de corruption a pratiquement doublé ces derniers temps. Le rapport souligne aussi l’importance de la nomination d’un nouveau procureur général et d’une nouvelle direction du parquet anti-corruption à même de faire preuve d’indépendance, d’intégrité et de professionnalisme. La Commission européenne demande par ailleurs la démission des élus nationaux jugés incompatibles et la levée de l’immunité de ceux qui font l’objet d’enquêtes pénales. Le prochain rapport sur la justice sera rendu public vers la fin de l’année.




    Emploi – La Commissaire européenne à la justice Viviane Reding a communiqué aux autorités roumaines que l’Exécutif communautaire avait initié des procédures d’infraction à la législation communautaire contre la Grande Bretagne pour ne pas avoir complètement respecté les règles de l’UE concernant la liberté de la circulation. Selon Viviane Reding, pendant les 12 premiers mois de leur séjour, le Royaume Uni ne délivre pas aux travailleurs roumains et bulgares les mêmes documents qu’aux travailleurs des autres pays de l’UE. Les restrictions imposées aux ressortissants roumains et bulgares sur le marché de l’emploi de l’UE seront levées le 31 décembre 2013.




    Presse – La Roumanie occupe la 42e place au monde progressant de 5 places par rapport à l’année dernière dans le classement de la liberté de la presse, réalisé par « Reporters sans Frontières » en 179 pays. En première position parmi les pays qui respectent le plus la liberté de la presse figure pour la troisième année de suite la Finlande. La Hongrie, l’Italie et la Bulgarie se situent après la Roumanie. Trois dictatures, le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Erythrée, forment un « trio infernal » qui occupe les dernières places au monde pour ce qui est de la liberté de la presse.




    Pérou – La Roumanie est intéressée à participer aux projets de développement au Pérou, a déclaré à Lima le président roumain Traian Basescu lors de sa rencontre avec son homologue péruvien Ollanta Humala Tasso. Le chef de l’Etat roumain a annoncé un partenariat stratégique que le président péruvien devra signer lors d’une visite ultérieure à Bucarest. Le partenariat visera notamment la construction de navires militaires, la création de sociétés mixtes spécialisées dans la production de voitures de train et de rames de métro, mais aussi dans l’exportation de médicaments génériques roumains. Du 25 au 30 janvier, Traian Basescu a fait une tournée en Amérique du sud, qui a inclus la participation au sommet UE – la Communauté des Etats latino-américains et des Caraïbes à Santiago du Chili et une visite de deux jours au Pérou.




    Economie – Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea, participe à Bruxelles, à l’invitation du président du Parlement européen Martin Schulz, au débat interparlementaire consacré au semestre européen de coordination des politiques économiques. Les pourparlers sont ciblés sur la reconstruction et la croissance économique ainsi que sur l’impact social des programmes économiques pour les Etats membres qui sont confrontés à des difficultés financières. Valeriu Zgonea a également rencontré la secrétaire générale de la Commission européenne, Catherine Day, ainsi que le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Thorbjorn Jagland.

  • A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013


    Adevarul signale « Le feu vert donné aux gaz de schistes ». Le Conseil départemental de Vaslui a publié sur son site un document datant du 20 décembre 2012 et attestant la délivrance à la Société américaine Chevron d’un certificat d’urbanisme pour des travaux d’aménagement et forage nécessaires au puits d’exploration Paltinis 1A, un village dans le nord du département de Vaslui. Ce qui veut dire, explique le journal, que la compagnie américaine s’est vu pratiquement accorder le droit d’installer ses équipements de forage et d’entamer les tests du sous-sol de la localité en question. Adevarul donne la parole aux experts pour s’exprimer sur le sujet: parmi eux Ionel Blànculescu, expert financier et ancien ministre de la Santé en 2003. Selon lui, tant que les Etats-Unis, la Pologne et la Grande Bretagne exploitent en toute sécurité les gaz de schiste, « discuter des risques de ces opérations n’a plus aucun sens ». Et lui d’ajouter que le refus d’exploiter les gaz de schiste entraînerait la délocalisation de l’activité industrielle de Roumanie. De sont côté, Vasile Simileanu, vice-président de l’Association de géopolitique « Ion Conea », affirme que toute ressource doit être exploitée et à la fois conservée. Quant aux gaz de schiste, ceux-ci pourraient nous assurer une indépendance vis-à-vis du gaz russe et aboutir à une baisse des tarifs du gaz pour la population et les grands consommateurs, estime encore Vasile Simileanu.


    Et c’est le même quotidien qui consacre sa Une à un sujet qui fait pleurer d’un œil et rire d’un autre. Rire parce qu’il nous apprend qu’en Roumanie, le nombre d’enfants dotés d’un QI exceptionnel est double par rapport à la moyenne mondiale. Pleurer parce qu’en l’absence d’un soutien, qui n’existe qu’en théorie, ces esprits brillants sont contraints à la médiocrité, commente le quotidien. Lequel pointe du doigt, analyse sur le terrain à l’appui, le manque de programmes d’éducation spéciaux, qui fait que ces enfants surdoués finissent soit par être assimilés aux autres, soit par être considérés comme des créatures bizarres, qui ont du mal à s’intégrer d’un point de vue social.


    Et on reste dans le domaine de l’excellence à l’aide de Romania libera. Sous le titre «Succès roumain au Championnat du monde des avocats», le journal nous apprend que deux étudiants de la ville roumaine de Timisoara, Diana Moise et Raul Teodor Mazilu ont figuré parmi les lauréats d’un prestigieux concours mondial consacré aux étudiants en droit. Une occasion pour les deux de montrer, en pratique, leur capacité à gagner un procès concernant les droits de l’homme ou le droit international. Leur résultat est d’autant plus méritant que les jeunes de Roumanie, où l’éducation est sous-financée, ont devancé des équipes d’universités renommées, telles Yale, aux Etats-Unis, Sao –Paolo, au Brésil ou encore «Carol » en République Tchèque. Ce qui plus est, le jury a été formé de grands noms du domaine, tels des juges du Tribunal Pénal International, commente România libera.


    De retour dans les pages de Adevarul on apprend qu’en 2012, le marché de l’art de Roumanie a augmenté de 20% en 2012, étant évalué à environ 25 millions d’euros, les ventes privées comprises. Le quotidien explique qu’en 2012 les performances financières les plus importantes ont été obtenues par les œuvres mineures des artistes de patrimoine. Bien que le rythme de croissance ait baissé par rapport aux années précédentes, l’art demeure le marché ayant le plus progressé depuis le début de la crise.


    Egalement dans la presse: l’année musicale dédiée au compositeur italien Giuseppe Verdi s’ouvre vendredi à la Salle de concerts de la Radio roumaine avec l’opéra Don Carlo, une création rarement interprétée en Roumanie. C’est l’information de Jurnalul National qui fait aussi savoir que plusieurs événements seront organisés à la Radio publique pour marquer le bicentenaire de la naissance du compositeur italien.


    Enfin Evenimentul zilei informe que le long-métrage «Pozitia copilului» – « la Position de l’enfant » du réalisateur Calin Peter Netzer est le seul film roumain inclus dans la sélection officielle de la 63e édition de la Berlinale. Il a été réalisé en 30 jours seulement, aux alentours de la capitale roumaine.