Tag: Kalus Iohannis

  • La semaine du 20 au 26 février 2023

    La semaine du 20 au 26 février 2023




    Le chef de l’Etat roumain, présent au sommet des neuf de
    Bucarest, de Varsovie


    ‘L’unité et la solidarité
    pour l’Ukraine sont absolument essentielles et représentent l’arme secrète dont
    disposent les pays alliés, a fait savoir le chef de l’Etat roumain, Klaus
    Iohannis, lors de la réunion extraordinaire des pays du groupe « des neuf
    de Bucarest », organisée à Varsovie. Créé en 2015, suite à l’annexion de
    la Crimée par Moscou, le groupe des pays en Format Bucarest 9 représente une
    initiative des présidents roumain et polonais et comporte aussi la Bulgarie,
    l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Slovaquie et la Tchéquie.
    La Russie a ramené la guerre en Europe et les pays alliés du Flanc Est de
    l’OTAN se trouvent en première ligne des efforts de lutte contre les
    conséquences négatives de ce conflit brutal et illégal, a martelé Klaus
    Iohannis. Et lui de plaider en faveur d’une présence militaire américaine
    renforcée, parallèlement à la mise en place d’une stratégie des Etats-Unis pour
    la région de la Mer Noire. La réunion de Varsovie s’est déroulée en présence
    aussi bien du chef de la Maison Blanche, Joe Biden que du secrétaire général de
    l’OTAN, Jens Stoltenberg. M. Biden s’est engagé à protéger les pays du Flanc
    oriental de l’Alliance qui, a-t-il précisé, se trouvent en première ligne face
    à la Russie. Pour sa part, M. Stoltenberg a déclaré que l’Ukraine doit se voir
    accorder l’aide dont elle a besoin et que la Russie doit être empêchée à porter
    atteinte à la sécurité européenne.



    Un an depuis l’invasion russe de l’Ukraine


    Un an après le début de
    l’invasion russe de l’Ukraine, le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr,
    a affirmé la volonté de la Roumanie de continuer à soutenir Kiev aussi
    longtemps que nécessaire. Le peuple roumain fait confiance à un système
    international fondé sur des règles et non pas sur des agressions, a ajouté le
    responsable roumain. Le conflit russo-ukrainien a produit la plus grande vague
    de réfugiés en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Des millions
    d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie, la plupart pour la transiter. Pourtant,
    une centaine de milliers d’entre eux ont choisi d’y rester. Dans ce contexte,
    le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a réitéré le soutien pluridimensionnel
    que Bucarest a accordé à Kiev. Il a rappelé les facilités économiques, le
    soutien aux exportations des quelques 13 millions de tonnes de céréales,
    l’ouverture de nouveaux points de passage de la frontière commune, l’assistance
    bilatérale au parcours européen de l’Ukraine. Parallèlement, les autorités de
    Bucarest ont décidé de la fermeture du Centre russe pour la Culture et la
    Science de Roumanie. Selon un communiqué du Ministère roumain des Affaires
    Etrangères, « à travers ses actions, le centre s’est éloigné
    irrémédiablement des objectifs culturels proposés, en devenant un instrument de
    propagande, de désinformation et de justification des crimes de guerre commis
    par la Fédération de Russie en Ukraine ». Le Centre doit suspendre ses
    activités jusqu’au 20 août au plus tard.





    La présidente moldave, Maia
    Sandu, en visite à Bucarest


    Le
    lendemain de la réunion de Varsovie du groupe des pays en Format Bucarest 9 et
    après avoir reçu les encouragements du président américain, Joe Biden, la
    cheffe de la République de Moldova, Maia Sandu, a visité Bucarest pour des
    discussions avec Klaus Iohannis. Les deux responsables politiques ont passé en
    revue les relations bilatérales et les projets communs. Une occasion pour Mme.
    Sandu de remercier la Roumanie de son soutien constant, notamment dans le
    contexte de la crise énergétique actuelle. Pour sa part, Klaus Iohannis a
    dénoncé les menaces extérieures sans précédent à l’adresse de la République de
    Moldova. Bucarest restera vigilent devant les actions hybrides orchestrées par
    la Russie et continuera à soutenir fermement le respect de la souveraineté et
    de l’intégrité territoriale de son voisin moldave, entre les frontières
    mondialement reconnues. Le président roumain a félicité les autorités
    pro-occidentales de Chisinau pour la manière calme et professionnelle dont
    elles ont su relever les défis du dernier temps. En visite à Bucarest, Maia
    Sandu a rencontré aussi le premier ministre, Nicolae Ciuca et le président de
    la Chambre des députés, Marcel Ciolacu.



    Qu’est-ce qui se passe avec
    le canal de Bystroe


    Cette
    semaine, la Roumanie a fait part de ses inquiétudes après que des indices ont
    révélé d’une opération de dragage lancée par l’Ukraine sur le canal de Bystroe,
    qui traverse une région côtière commune, très sensible du point de vue
    écologique. Bucarest a donc demandé à Kiev de vérifier les travaux qui se
    déroulent. Pour sa part, l’Ukraine a affirmé avoir fait passer le calage des
    navires qui naviguent sur le canal de Bystroe de 3,9 à 6,5 mètres. Bucarest
    s’est dit préoccupé par les travaux qui, dit-il, risquent de porter atteinte à
    l’écosystème qui fait partie du Patrimoine mondial de l’UNESCO, tout en violant
    les traités internationaux de protection environnementale. En fait, la classe
    politique roumaine et une partie de l’opinion publique s’alertent sur le risque
    que l’Ukraine aurait dragué le canal plus qu’il ne fallait pour le rendre
    navigable pour des navires plus gros. Selon Reuters, après que le pays s’est vu
    limiter l’accès à ses ports à la Mer Noire, les céréaliers ukrainiens naviguent
    sur le canal de Bystroe. Le chef du gouvernement de Bucarest, Nicolae Ciuca, a
    déclaré que tous les travaux en dehors des ceux ordinaires, d’entretien,
    nécessitent une explication. Pour sa part, le chef de la Chambre des députés,
    le social-démocrate, Marcel Ciolacu, a affirmé que la protection du Delta du
    Danube n’est pas négociable. L’Ambassade ukrainienne à Bucarest a transmis que
    les travaux déroulés exclusivement dans la limite des frontières ukrainiennes
    s’inscrivent dans le cadre des opérations courantes de dragage de la voie
    navigable.







  • Noi proteste în București și în țară

    Noi proteste în București și în țară

    Câteva zeci de mii de manifestanți aflați la protestul antiguvernamental în Piața Victoriei au format duminică seara, la ora 21,00, un tricolor uman, ridicând deasupra capetelor hârtii colorate și luminându-le cu ajutorul telefoanelor mobile. Potrivit unor surse, aproximativ 30.000 de persoane s-au strâns duminică seara din Piața Victoriei. Manifestanții suflau în vuvuzele, fluturau steaguri tricolore și ale UE și au cerut demisia Guvernului. La ora 22,00, cei prezenți în fața sediului Guvernului au intonat imnul și au aprins luminile telefoanelor mobile.



    Peste 1.000 de manifestanți s-au strâns duminică seară în fața Palatului Cotroceni, ei solicitând demisia președintelui Klaus Iohannis. Ei au venit la manifestație cu steaguri tricolore și vuvuzele, strigând lozinci de susținere pentru Guvernul Grindeanu.



    Protestul la care au participat aproximativ 10.000 de persoane la Cluj-Napoca s-a încheiat în Piața Unirii după intonarea Imnului României. Peste 5.000 de sibieni au cerut, duminică-seară, demisia Guvernului, în cadrul unui protest autorizat de primărie și Jandarmerie, potrivit unor surse oficiale. Peste 4.000 de protestatari au revenit duminică seara în Piața Victoriei din Timișoara, ei cerând demisia președinților celor două Camere ale Parlamentului, dar și a Avocatului Poporului.



    Circa 1.500 de persoane manifestau duminică seara pe străzile centrale din Brașov, un număr similar fiind înregistrat și la protestul antiguvernamental din Piața Unirii a municipiului Iași, manifestații de amploare mai redusă având loc și în alte orașe din țară.

  • 13.05.2015 (mise à jour)

    13.05.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis visitera jeudi l’Exposition universelle Milan 2015, notamment les pavillons de la Roumanie, de l’Italie et du Saint Siège, et aura une rencontre avec les représentants de la communauté roumaine de la ville lombarde. Vendredi il sera reçu par le pape François au Vatican, informe la présidence de la république. Samedi, M. Iohannis s’entretiendra avec la direction de la communauté SantEgidio et visitera la basilique Santa Maria in Trastevere, à Rome. Le président roumain avait effectué une visite officielle en Italie, les 27 et 28 avril dernier.


    Réunion — L’OTAN continuera à être présente en Afghanistan avec une mission moins nombreuse, placée sous une direction civile, mais qui aura aussi une composante militaire, a fait savoir le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, ce mercredi, à Antalya, en Turquie, à la réunion des chefs des diplomaties des Etats membres de l’OTAN. Et lui de préciser que l’objectif en était d’offrir du conseil aux institutions afghanes dans le domaine de la sécurité, de façon à ce qu’elles finissent par être en mesure de résoudre seules les problèmes de ce genre. Dans son intervention à la réunion d’Antalya, le ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a souligné la contribution de la Roumanie à la réalisation des objectifs de l’Alliance dans le cadre de la mission Resolute Support en Afghanistan. En marge de la réunion, M. Aurescu a eu plusieurs entretiens avec ses homologues des Etats membres de l’OTAN et des pays partenaires.


    Recommandations — La Commission européenne a recommandé à la Roumanie de prendre toutes les mesures nécessaires pour finaliser le programme d’assistance financière préventive, est-il précisé dans les recommandations rendues publiques ce mercredi pour chaque Etat membre. Selon la Commission, l’UE et le FMI mettront 2 milliards d’euros chacun à la disposition de la Roumanie, avant la fin septembre 2015, à condition que des politiques économiques complètes soient appliquées. Bucarest devrait également prendre des mesures concernant le marché de l’emploi, en faveur notamment des jeunes et des chômeurs de longue durée, ainsi que de poursuivre les démarches pour ramener à égalité l’âge de la retraite pour les hommes et pour les femmes. CE conseille à la Roumanie d’adopter la stratégie nationale de réduction de l’abandon scolaire et de continuer à travailler sur la stratégie nationale de santé afin de résoudre les problèmes liés à l’accessibilité et au financement réduits, ainsi qu’aux ressources inefficientes. Ces recommandations s’inscrivent dans le calendrier communautaire de coordination de la politique économique et seront adoptées par les chefs d’Etat et de gouvernement au Conseil des 25 et 26 juin prochains.


    Croissance — La Roumanie et Chypre ont enregistré la croissance la plus élevée parmi les 28, au premier trimestre 2015, par rapport au dernier trimestre de l’année passée, indique l’estimation préliminaire rendue publique mercredi par l’Office statistique de l’UE (Eurostat). Bucarest et Nicosie affichent une croissance de 1,6% et sont suivis, dans l’ordre, par l’Espagne, la Bulgarie, la Slovaquie, la France, la Hongrie. Selon Eurostat, la Lituanie, l’Estonie, la Grèce et la Finlande ont enregistré des baisses. La croissance de la zone euro a été de 1% en janvier — mars 2015 la 1%, tandis que le PIB de l’UE a augmenté de 1,4%. Les croissances annuelles les plus importantes ont été enregistrées en Roumanie (4,2%) et en Hongrie (3,1%). Seule, la Finlande a annoncé des chiffres à la baisse.