Tag: Kilipirim

  • Discount-Buchmessen: Bücher für jede Brieftasche

    Discount-Buchmessen: Bücher für jede Brieftasche

    In Rumänien werden seit Jahren in der Hauptstadt, aber auch in weiteren wichtigen Städten, mehrere Buchmessen veranstaltet. Die bekanntesten sind Bookfest und Gaudeamus, die im Juni bzw. im November stattfinden. Die Gaudeamus-Buchmesse wurde vor Jahren von Radio Rumänien ins Leben gerufen. Sie ist eine wandernde Messe, im Land werden während des Jahres mehrere Gaudeamus-Karawanen organisiert.



    Die Leser können die letzten Veröffentlichungen kaufen, können an Buchvorstellungen und Pressekonferenzen teilnehmen, können Autoren treffen und Bücher im Angebot kaufen. Der rumänische Buchmarkt bietet den Literatur-Liebhabern viele Titel an, der Umsatz der Branche entspricht aber nicht dieser Vielfalt. Die Bücherpreise sind für viele Rumänen hoch: zwischen 20 und 60 Lei (5-16 Euro). Der Durschnittlohn in Rumänien liegt bei nur 1700 Lei im Monat, umgerechnet 380 Euro.



    Seit zehn Jahren findet in Bukarest die Buchmesse Kilipirim“ statt, bei der die Besucher preisreduzierte Bücher kaufen können. Wir haben Oana Boca-Stănescu, PR-Verantwortliche der Kilipirim-Buchmesse, gefragt, warum eine solche Messe organisiert wird.



    Wir haben auch andere Buchmessen — Bookfest, Gaudeamus –, wo es auch solche Reduzierungen gibt. Da gibt es aber viele neue Titel. Auf der Kilipirim-Messe gibt es eher alte Titel, die die Besucher preisreduziert kaufen können. Diese Reduzierungen sind nicht auf anderen Messen zu finden. In Rumänien werden jährlich 24.000 Titel veröffentlicht. Ein Leser ist an etwa 100 interessiert. Vielleicht kann er diese nicht kaufen und bleibt mit dem unerfüllten Wunsch der letzten Jahre. Diese Bücher bleiben in unserem Gedächtnis und deshalb gibt es die Kilipirim-Buchmesse: Du besuchst die Messe und findest vielleicht ein Buch, das du vor einem halben Jahr oder vor zwei Jahren kaufen wolltest. Damals hattest du kein Geld, jetzt kannst du es aber für 5 Lei kaufen.“




    Die Buchmessen helfen auch den Verlagen und lösen eines ihrer grö‎ßten Probleme: das Vertriebsproblem.



    Wir brauchen Buchmessen u.a. aus einem ziemlich traurigen Grund. Es gibt wenige Vertriebsfirmen und diese können mit der gro‎ßen Buchproduktion der einheimischen Verlage nicht Schritt halten. Man veröffentlicht enorm viel im Vergleich zur Leserzahl. Viele Buchläden-Ketten wurden geschlossen, andere sind verschwunden. In kleinen oder mittelgro‎ßen Städten gibt es keine Buchläden mehr, oder wenn es diese noch gibt, handelt es sich mehr um Papierwarenläden, wo in einer Ecke noch in Buch zu finden ist.“




    Auch dieses Jahr wurde die Kilipirim-Buchmesse gut besucht. Welche sind aber die Eindrücke der Besucher?



    Ich besuche seit mehreren Jahren die Kilipirim-Buchmesse. So kann meine Bibliothek grö‎ßer werden und zugleich kann ich sehen, was neu auf dem Markt ist. Es ist eine sehr gute Idee, weil Bücher für eine bestimmte Kategorie von Personen unzugänglich sind. Darüber hinaus ist das Angebot grö‎ßer, wenn mehrere Verlage zusammen kommen, und man hat grö‎ßere Chancen, gute Titel auszusuchen.“




    Die zugänglichen Preise und das gro‎ße Angebot haben auch den nächsten Gesprächspartner überzeugt, die Messe zu besuchen:



    Seit vielen Jahren besuche ich die Kilipirim-Messe, die Gaudeamus-Messe und die Sommer-Buchmesse. Sie sind, insbesondere jetzt, willkommen. Jetzt gibt es auch Online-Buchläden, so dass ich vor dem Messe-Besuch im Internet schaue, um zu sehen, was mir fehlt. Jetzt bin ich auf der Suche nach einem Geschenk. Es ist ein Aufwand, der mir Freude bringt, meine Freundin kann sich das nicht leisten. Ich habe Freundinnen, die in Rente sind, die keinen Internetzugang haben. Ich informiere sie über die Messe.“




    PR-Managerin Oana Boca-Stănescu gibt uns Auskunft über die Preise der Bücher in Rumänien:



    Ich habe neun Jahre für ein Verlagshaus gearbeitet und ich wei‎ß, warum in Rumänien die Bücher so viel kosten. Die Auflagen sind klein und wir drehen uns im Kreis. Die Leser können sich die Bücher nicht leisten oder erfahren nichts darüber — weil enorm viel veröffentlicht wird — und deshalb kaufen sie nichts. Und weil sie nicht kaufen, bleibt die Auflage klein. Die Bücher haben die Preise, die sie haben müssen. Die Verlagshäuser sind Unternehmen, die keine Verluste schreiben möchten. Im Endpreis finden sich die Kosten mit dem Papier, der Übersetzung, den Redakteuren, des PRs wieder. Alle diese zusammen sind Teil der Preise der Bücher in den Bücherläden.“




    Die Discount-Büchermesse findet zweimal im Jahr statt. Sowohl die Leser als auch die Verlagshäuser gewinnen dabei. Die Leser kaufen billiger ein und die Verlagshäuser verkaufen mehr.

  • Des livres accessibles à tous les porte-monnaies

    Des livres accessibles à tous les porte-monnaies

    Dans la Roumanie libérée du communisme et avide de récupérer la culture et la littérature jusqu’alors censurées, de nombreuses foires du livre sont organisées, depuis des années, à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays. « Bookfest », organisé en juin et « Gaudeamus », qui se tient en novembre, comptent parmi les plus connues et les plus fréquentées. La foire internationale du livre « Gaudeamus », lancée par la Radiodiffusion roumaine, est itinérante, des caravanes étant organisées tout au long de l’année à travers le pays. A cette occasion, les lecteurs peuvent acheter les plus récentes parutions, assister à des lancements de livres et à des conférences de presse, ils peuvent rencontrer les auteurs et acheter des livres à des prix promotionnels.



    Bien que le marché éditorial de Roumanie soit riche en publications, les ventes n’atteignent pas le niveau des tirages ni le nombre de titres publiés. La plupart des Roumains jugent le prix des livres trop élevé. Celui-ci va, en général, de 20 à 60 lei (soit de 5 à 16 euros), alors que le salaire net mensuel se monte à 1.700 de lei, soit 380 euros.



    Pour aider les lecteurs à se procurer leurs livres préférés à des prix accessibles, cela fait 10 ans qu’ à Bucarest est organisée la foire « Kilipirim », mot qui vient de « chilipir » – aubaine et qui propose aux visiteurs des livres à prix discount.



    Oana Boca-Stănescu, chargée des relations publiques de «Kilipirim», nous explique la spécificité de cette foire : « Nous avons d’autres foires du livre, comme, par exemple, « Bookfest » et « Gaudeamus », qui offrent également aux visiteurs des prix promotionnels. Pourtant, ces deux foires proposent surtout de nouveaux titres. A « Kilipirim » on trouve plutôt des titres plus anciens, que les gens ont l’occasion d’acheter à des prix cassés — alors que pour ces livres, les maisons d’édition ne pratiquent pas le discount aux autres foires. Sur les 24.000 titres publiés annuellement en Roumanie, un lecteur s’intéresse, peut-être, à une centaine. Et même ces 100 livres, il ne peut pas se permettre de les acheter tous. Il reste donc sur sa faim et garde dans sa tête — et dans son cœur — les titres laissés de côté. La raison d’être de « Kililiprim » est justement de nous permettre de récupérer ces livres qu’on a peut-être voulu acheter il y a un an ou deux, mais auxquels on a renoncé, faute d’argent, et qui se vendent à présent à 5 lei chacun, disons — soit environ 1 euro. »



    Les foires du livre sont utiles aux lecteurs, qui peuvent s’acheter plus facilement les livres souhaités, mais aussi aux maisons d’édition, confrontées au problème de la distribution.



    Oana Boca-Stănescu : « Si les foires du livre sont nécessaires, c’est généralement pour une raison moins réjouissante : les réseaux de distribution du pays sont peu nombreuses et ne réussissent pas à faire face à la quantité immense de livres proposés par les maisons d’édition roumaines. On publie énormément, par rapport au nombre de lecteurs. C’est pourquoi, de nombreuses chaînes de librairies ont fermé, d’autres ont tout simplement disparu. Dans les petites villes ou dans les moyennes, il n’y a plus de librairies, il y a éventuellement des papeteries où l’on vend aussi quelques livres, relégués dans un coin. »



    Bien que cette année « Kilipirim » ait été organisée dans un endroit différent, les visiteurs fidèles de cette foire ont trouvé le chemin, comme, par exemple, cette lectrice : « Je visite la foire « Kilipirim » depuis plusieurs années. Cela me permet d’enrichir ma bibliothèque et de voir quelles sont les nouveautés sur le marché du livre. Cette foire est une très bonne idée. Même si depuis quelque temps les prix des livres ont baissé, ils continuent d’être inaccessibles à certaines catégories de personnes. En outre, si plusieurs éditions se réunissent pour exposer, l’offre est plus variée et, du coup, les chances de trouver des titres qui vous intéressent, sont plus grandes. »



    Ce sont toujours les prix accessibles et l’offre variée qui attirent cette autre lectrice aux foires du livre: « Je m’intéresse aux foires « Kilipirim » et « Gaudeamus », ainsi qu’à la foire d’été, depuis des années. C’est une bonne chose, surtout par ces temps-là. Important ou insignifiant, un discount est toujours le bienvenu. A présent, que l’on dispose de librairies en ligne, avant de me rendre aux foires, je jette un coup d’œil sur Internet, pour voir ce qui me manque. Ensuite, je visite les foires qui rassemblent tous les livres publiés, classés par thèmes. »



    Quant aux prix des livres, elle avoue qu’ils sont élevés, notamment pour certaines catégories sociales. Et il lui arrive d’acheter des livres qu’elle a déjà. Pourquoi ? « Pour les offrir. C’est un effort pour moi, mais ça me fait plaisir. Ce livre-là est pour mon amie, qui ne peut pas se permettre de l’acheter. Nous, les amies, nous regardons sur Internet, nous nous renseignons mutuellement. J’ai des amies plus âgées, qui sont à la retraite et qui ne sont pas connectées à Internet et je leur annonce toujours la date de cette foire.»



    De l’autre côté de la barricade se trouvent les éditeurs et les prix qu’ils pratiquent. Oana Boca-Stănescu: « J’ai travaillé pendant 9 ans dans une maison d’édition et je sais pourquoi les livres coûtent autant en Roumanie. Les tirages sont faibles et un cercle vicieux s’est créé: les gens ne se permettent pas de dépenser beaucoup d’argent pour les livres ou ne sont pas au courant des nouvelles parutions — car on publie énormément — et alors ils n’achètent pas. S’ils n’achètent pas, les tirages restent faibles. Alors les livres ont les prix qu’ils doivent avoir. Que cela nous plaise ou pas, les maisons d’éditions sont des entreprises et elles ne peuvent pas travailler à perte. Dans le prix d’un livre se retrouvent les coûts du papier, de la traduction (si c’est le cas), les salaires du rédacteur, de la personne qui s’occupe de la promotion du livre etc. »



    Organisée deux fois par an, au printemps et en automne, la foire des livres à prix cassés vient en aide aussi bien aux lecteurs qu’aux maisons d’édition, qui vendent ainsi plus de livres et gagnent des acheteurs. (Aut.: Christine Leşcu; Trad. : Dominique)

  • Books for every pocket

    Books for every pocket

    After the fall of the communist dictatorship in Romania in 1989, people became avid for literature that had been censored that far, and this resulted in a multiplication of book fairs and events all over the country. The biggest are Bookfest, held in June, and Gaudeamus, held in November. The latter, which was created by Radio Romania, also travels to other cities and towns all over the country all year round.



    At Gaudeamus, book lovers can purchase the latest releases, attend book launches and press conferences, meet the writers and get books at great prices. The Romanian market, though rich in publications, does not have great book sales, with many Romanians finding the prices too steep at 5 to 16 euros for a book, while the average wage is around 380 euros.



    In order to help people buy their favourite titles for better prices, for the last ten years, Bucharest has been hosting Kilipirim, a discount book fair. We asked Oana Boca-Stanescu, a PR officer for the Kilipirim Fair, how the fair came about:



    “We have other book fairs as well that have discounts, like Bookfest and Gaudeamus, but Kilipirim deals more in older titles, which people get to buy at a discount you won’t see at other book fairs. In any given year, about 24,000 titles are published in Romania, but any given reader isn’t interested in more than 100. Even so, a person cannot afford all of them. Kilipirim was set up just for that: you go to the fair and find that book that you would have liked to buy half a year or a couple of years before. You had no money then, but now you can get it for a pittance.”



    Apart from providing affordable books for people, book fairs also help publishers, addressing one of their biggest problems: distribution:



    “Generally, we need book fairs for a fairly sad reason. There are few distribution chains in this country, and they cannot cope with the immense domestic output. The number of titles being published is far greater than the number of readers. Which means that a lot of book shop chains have shut down and others have simply vanished. If we go to a smaller town, you can see that there aren’t that many book shop around, or, where they still exist, they have been turned into stationery shops, with a book here and there.”



    Even though this year Kilipirim was held in a different place than usual, regular visitors found their way there, like this reader who spoke to us:



    “I’ve been coming to Kilipirim for years now. It is a way to enrich my book collection, and at the same time I can catch up with the latest titles on the market. This fair is a great idea because books, even though their prices have dropped, are still inaccessible for a certain category of people. At the same time, if you have several publishers gathered in one place, variety improves, and the opportunity to find better titles is greater.”



    One other reader was also attracted by the good prices and good variety:



    “For years now I’ve been following Kilipirim, Gaudeamus, and the summer book fair. These are welcome, especially in times like this. The discounts are welcome, no matter how small. There are now on-line bookstores, and before coming here I look titles up, see what I’ve missed. There are also the thematic fairs, where you have all the books in a given category together in one place. In a bookstore you have to look for the section that interests you, here everything is in one place.”



    As for prices, she admitted they are still rather high, especially for certain people. That is why she sometimes buys books she already owns, but not for herself:



    “I give them as gifts. It’s something I enjoy, helping a friend who cannot afford to buy books. In my circle of friends, we tell each other what’s new and look things up on the Internet. I have older retired friends who don’t have Internet, and I keep them up to date with the what’s out here.”



    On the other side of the counter, publishers have their own justifications for the high prices. Here is Oana Boca-Stanescu:


    “I worked for nine years in a publishing house, and I know why books cost what they do in Romania. Issues are small, and we are chasing our own tail in a small circle, because people can’t afford them, or don’t know they exist, since so much gets printed. And issues are small because people don’t buy them. The books have the exact price they are supposed to have. Publishing houses are businesses, whether we like it or not, and when they publish a certain book, they have to think of a profit. The final price includes the cost of paper, translators’ and editors’ fees, the promotion… all these put together lead to prices we see today.”



    Held twice a year, in spring and autumn, the discount book fair is good for both readers and publishers, who can thus sell more books and gain more customers.

  • Cărţi pentru toate buzunarele

    Cărţi pentru toate buzunarele

    În România post-decembristă, avidă de recuperarea culturii şi a literaturii cenzurate până atunci, se organizează de mulţi ani diverse târguri de carte, în capitală, dar şi în alte oraşe importante. Cele mai vizitate şi mai cunoscute sunt Bookfest, organizat în iunie, la începutul verii, şi Gaudeamus care se ţine spre sfârşitul anului, în noiembrie. Acesta din urmă, târg internaţional de carte înfiinţat de Radio România, este şi unul itinerant, de-a lungul anului organizându-se caravane Gaudeamus” în ţară. Cu acest prilej, cititorii pot cumpăra cele mai recente apariţii editoriale, pot asista la lansări şi la conferinţe de presă, se pot întâlni cu autorii, dar îşi pot şi achiziţiona cârţi la preţ redus. Bogată în publicaţii, piaţa editorială din România nu are, totuşi, vânzări pe măsura tirajelor sau a numărului de titluri publicate. Iar preţul cărţilor li se pare mare multor români: el variază, în medie, între 20 de lei şi 60 de lei (circa 5 euro şi, respectiv, 16 euro), în condiţiile în care salariul mediu net este de 1.700 de lei, adică 380 de euro. Pentru a-i ajuta să-şi procure cărţile preferate la preţuri accesibile, de zece ani, în Bucureşti, are loc Kilipirim, târg de carte cu discount”. Am întrebat-o pe Oana Boca-Stănescu, ofiţerul de PR al Târgului Kilipirim, de ce este nevoie de un târg de carte cu reduceri. Noi avem şi alte târguri de carte — Bookfest, Gaudeamus — unde se practică, de asemenea, reduceri. Dar acolo sunt multe titluri noi. La Kilipirim sunt mai curând titluri mai vechi pe care acum, oamenii au ocazia să le cumpere cu un discount pe care editurile nu-l practică la celelalte târguri. Dacă ne gândim că, într-un an, în România, se publică aproximativ 24.000 de titluri din care pe un cititor îl interesează cam 100. Chiar şi aşa poate n-are cum să le cumpere pe acestea şi rămâne cu dorinţa nesatisfăcută din anii trecuţi. Aceste cărţi rămân în mintea noastră şi de asta există Kilipirim: treci pe la târg şi poate găseşti o carte pe care ai fi vrut s-o cumperi cu o jumătate de an în urmă sau cu doi ani în urmă. N-ai avut atunci bani, dar acum o iei cu 5 lei.”



    Pe lângă faptul că vin în întâmpinarea dorinţei cititorilor de a-şi cumpăra cărţile dorite, târgurile de carte vin şi în ajutorul editurilor, rezolvându-le una din problemele stringente: distribuţia. În general e nevoie de târguri de carte dintr-un motiv destul de trist. Lanţurile de distribuţie din ţară sunt puţine şi nu reuşesc să facă faţă producţiei imense de carte pe care o propun editurile autohtone. Se publică enorm faţă de câţi cititori sunt. Şi-atunci, multe lanţuri de librării s-au închis, altele au dispărut pur şi simplu. Dacă mergem într-un oraş mic sau mediu, o să vedem că nu mai sunt librării sau, dacă mai există, ele sunt mai mult papetării unde a mai aterizat câte o carte printr-un unghi.”



    Deşi anul acesta Kilipirim a fost organizat într-un loc diferit faţă de cel consacrat ani la rândul, vizitatorii tradiţionali au găsit drumul spre el, ca această cititoare. Vin de mai mulţi ani la Kilipirim. Este un mod prin care îmi îmbogăţesc biblioteca şi în acelaşi timp văd ce noutăţi au mai apărut pe piaţă. Este o idee foarte bună în contextul în care cărţile, deşi au început să aibă preţuri mai bune, încă pot fi inaccesibile pentru o anumită categorie de persoane. În acelaşi timp, dacă mai multe edituri se strâng într-un loc, oferta e mai variată şi posibilitatea de a alege titluri bune e mai mare.”



    Tot preţurile accesibile, dar şi oferta variată, o atrag la târgurile de carte şi pe următoarea cititoare: De foarte mulţi ani, urmăresc Kilipirim şi Gaudeamus precum şi târgul de carte din vară. Sunt binevenite, mai ales în vremurile astea. Reducerile, indiferent cât de mari sau de mici sunt, sunt şi ele binevenite. Acum există şi librării online, aşa că înainte să vin aici, mă uit puţin pe internet ca să văd ce-mi lipseşte. Apoi urmăresc târgurile unde sunt strânse toate cărţile publicate, aranjate tematic. Într-o librărie trebuie să cauţi raionul respectiv, pe când aici le ai pe toate la un loc.”



    Cât depre preţul cărţilor, recunoaşte că e cam mare, mai ales pentru anumite categorii sociale. De aceea, uneori, cumpără cărţi pe care le are deja, dar nu pentru ea. Fac un cadou. E un efort care-mi face plăcere, iar prietena mea nu şi-o permite. Noi, prietenele, ne anunţăm între noi şi ne uităm pe internet. Am prietene pensionare, mai în vârstă, care n-au internet şi pe care le anunţ în legătură cu acest târg.”



    De cealaltă parte a baricadei, editorii au justificările lor pentru preţurile practicate. Oana Boca-Stănescu: Eu am lucrat 9 ani într-o editură şi ştiu de ce cărţile în România costă cât costă. Tirajele sunt mici şi ne învârtim într-un cerc închis, căci oamenii nu şi le permit sau nu aflăm de toate — fiindcă se publică enorm — şi de aceea nu cumpără. Pentru că nu cumpără, tirajul rămâne mic. Cărţile au exact preţul pe care trebuie să-l aibă. Editurile sunt întreprinderi economice, ne place sau nu ne place asta, care atunci când produc un volum, nu pot lucra în minus. În preţul final, se regăsesc costurile hârtiei, ale traducerii (dacă e cazul), ale redactorului, ale omului de la promovare… Toate astea însumate dau preţurile cărţilor din librării sau de la chioşcuri.”



    Organizat de două ori pe an, primăvară şi toamna, târgul de carte cu discount vine atât în ajutorul cititorilor, cât şi al editorilor care astfel vând mai multe cărţi şi câştigă mai mulţi cumpărători.