Tag: Klaus Iohannis

  • 17.04.2024 (mise à jour)

    17.04.2024 (mise à jour)

    Bucarest – Le ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvar, a rencontré son homologue néerlandaise, Kajsa Ollongren, sur la base aérienne 86 Borcea, dans le sud de la Roumanie. La rencontre a eu lieu dans le contexte où encore trois avions de combat F-16 appartenant aux Forces aériennes néerlandaises sont arrivés en Roumanie. Les appareils seront utilisés pour la formation des pilotes ukrainiens. Par ailleurs, le responsable roumain de la Défense a été assuré par le secrétaire d’État adjoint américain aux affaires européennes et eurasiennes, James O’Brien que les les États-Unis travaillent de concert avec la Roumanie sur les risques sécuritaires posés par la guerre en Ukraine. Le fonctionnaire américain a fait l’éloge de la coopération entre la Roumanie et l’Ukraine, qu’il a qualifiée d’”essentielle pour le peuple ukrainien”.

     

    Bruxelles – Le président roumain, Klaus Iohannis, participe ces mercredi et jeudi à la réunion extraordinaire du Conseil européen à Bruxelles. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, plusieurs sujets dominent l’agenda du jour, tels la perspective d’un nouveau pacte européen de compétitivité et les relations de l’Union avec la Turquie. Les dirigeants européens se penchent également sur l’évolution de la guerre en Ukraine, sur la situation au Moyen-Orient et le futur agenda stratégique de l’UE.

     

    Doha – Le Qatar est un pilier de sécurité au Moyen Orient, tout comme la Roumanie en est un en Europe de l’Est, a déclaré le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, mercredi, à Doha. Nos deux pays ont la capacité de construire un partenariat approfondi, aux valeurs stratégiques, a-t-il ajouté lors d’un point de presse commun avec le premier ministre et le ministre des Affaires Etrangère qatari, Sheikh Mohammed Al Thani. Le chef du gouvernement roumain a précisé que sa visite à Doha est un signal que la Roumanie appuie les efforts du Qatar de soutenir, aux côtés des Etats-Unis et des alliés européens,  la paix dans la région. « Il faut encourager aussi bien Israël que l’Iran à faire preuve de retenue afin d’éviter une escalade des tensions » a précisé M. Ciolacu. A ses dires, le partenariat roumano-qatari doit être pragmatique et se cristalliser autour des investissements et d’une série de projets économiques d’un montant total de quelque 15 milliards d’euros. Le responsable de Bucarest a eu des entrevues avec des représentants de l’Association des hommes d’affaires du Qatar et des représentants de l’Autorité d’investissement – le fonds souverain qatari. Et lui de rappeler que Bucarest enregistre une avancée dans les domaines de l’immobilier, du tourisme, des technologies de l’information, de la cybersécurité et de la défense, autant de domaines dans lesquels le Qatar pourrait investir directement.

     

    Inflation – En mars, pour le troisième mois consécutif, la Roumanie a connu l’inflation la plus élevée de l’Union européenne (6,7 %). Selon Eurostat, elle est tombée à 2,6 % dans l’Union. Les pays membres ayant les taux d’inflation les plus bas sont la Lituanie (0,4 %), la Finlande (0,6 %) et le Danemark (0,8 %).
    D’autre part, le Fonds monétaire international a revu à la baisse ses estimations de croissance pour l’économie roumaine cette année – de 3,8 % à 2,8 % . En ce qui concerne l’inflation, le FMI prévoit que le pays enregistrera une inflation annuelle moyenne de 6 % et de 4 % l’année prochaine. Dans le même temps, l’institution financière internationale s’attend à ce que le déficit des comptes courants de la Roumanie reste à 7,1 % du PIB en 2024, soit un niveau similaire à celui de l’année dernière.

     

    Météo – Ces 24 prochaines heures, des pluies tomberont partout en Roumanie. Sur les sommets des montagnes, à plus de 1500 mètres d’altitude, les précipitations seront mixtes. Des phénomènes orageux sont prévus dans les heures à venir. Le vent soufflera à 50km/h sur le relief et à plus de 70km/h en altitude. Les températures maximales iront de 6 à 18 degrés. Les hydrologues maintiennent jusqu’à vendredi, à l’aube, la vigilance crue sur les rivières du nord de la Roumanie et celles de la région des Carpates méridionales et de la Courbure.

  • 16.04.2024

    16.04.2024

    Conseil européen – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, participera mercredi et jeudi, à la réunion extraordinaire du Conseil européen de Bruxelles. Les pourparlers porteront principalement sur les perspectives d’un nouveau Pacte européen pour la compétitivité et sur  la relation de l’UE avec la Turquie. Selon l’administration présidentielle de Bucarest, le nouveau Pacte européen pour la compétitivité comportera des aspects essentiels portant sur le Marché unique, l’union des marchés de capital, la politique industrielle européenne, l’énergie, l’économie circulaire, la numérisation, les politiques commerciales, l’innovation, l’agriculture, etc. Les leaders européens réunis à Bruxelles examineront aussi les évolutions de la guerre en Ukraine, la situation au Moyen Orient et le futur agenda stratégique de l’UE.

     

    Elections – En Roumanie, coup d’envoi ce mardi des inscriptions pour les candidatures aux élections européennes du 9 juin. Les partis politiques, les alliances, les organisations citoyennes appartenant aux minorités nationales, tout comme les candidats indépendants pourront s’inscrire d’ici le 30 avril, à minuit, dans la course au Parlement européen. Ce mardi encore, les alliances électorales peuvent commencer à se faire enregistrer pour le scrutin local. Le 9 juin, les électeurs roumains seront attendus aux urnes pour élire les maires et les eurodéputés.

     

    Visite – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, à la tête d’une délégation de ministres, entame ce mardi une visite à Doha pour des discussions avec de hauts responsables qataris. Leurs pourparlers porteront principalement sur le renforcement de la coopération bilatérale dans des domaines clé tels l’agriculture, l’infrastructure routière, les nouvelles technologies et l’énergie. Une place importante à l’agenda de la visite reviendra au dialogue entre les milieux d’affaires des deux pays, tout comme aux discussions sur la mise en place d’un futur forum d’affaires. Le chef du gouvernement de Bucarest est accompagné par les ministres des Affaires Etrangères, des Transports, de l’Economie, de l’Energie, de l’Agriculture et de la Numérisation. Après le Qatar, la délégation roumaine se rendra aux Emirats Arabes Unis.

     

    Biennale de Venise – La ministre roumaine de la Culture, Raluca Turcan, a commencé lundi une visite de 5 jours en Italie dans le contexte de la 60ème édition de la Biennale de Venise. A l’agenda de sa visite figure, entre autre, sa participation au vernissage de l’exposition „Qu’est-ce que c’est le travail?” de Şerban Savu et à la Nouvelle Galerie de l’Institut roumain pour la Culture et la Recherche humaniste de Venise. « La présence de la Roumanie à la Biennale de Venise, l’un des événements culturels les plus prestigieux du monde est une déclaration constamment renouvelée qui prouve l’appartenance de notre pays à la culture européenne et mondiale. Le ministère de la Culture soutient la présence roumaine à la Biennale et le projet de Serban Savu qui a remporté le concours organisé par notre ministère a bénéficié d’une enveloppe plus consistante que celles accordées l’année dernière. », a fait savoir Raluca Turcan.

     

    TEL AVIV – Israël promet “une riposte” à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par la guerre en cours dans la bande de Gaza. Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Herzi Halevi, a déclaré lundi, depuis la base aérienne de Nevatim, légèrement touchée par quelques missiles, que l’Iran a voulu toucher aux capacités stratégiques d’Israël et que du coup, Israël doit riposter. Antérieurement, le quotidien Washington Post a raconté que le premier ministre israélien a demandé à son armée de lui fournir quelques potentiels cibles iraniennes afin de répliquer à l’attaque de Téhéran. Les possibilités invoquées ont été soit une attaque cybernétique, soit un objectif de la capitale iranienne. Selon des sources israéliennes, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se rendra à Jérusalem dans les jours à venir. Antérieurement, ce sont les chefs des diplomaties britannique et allemande qui ont annoncé leur visite.

     

    Etats-Unis – La Chambre des représentants des Etats-Unis votera cette semaine sur des projets séparés d’aide à l’Ukraine et Israël, après des mois de différends politiques entre l’administration de Joe Biden et ses opposants républicains, a annoncé lundi le chef de cette chambre basse du Congrès. L’annonce intervient deux jours après l’attaque sans précédent de l’Iran contre Israël, note AFP. Une enveloppe de 60 milliards de dollars (56 millions d’euros) pour Kiev, réclamée par le président démocrate, est bloquée par les républicains au Congrès depuis des mois, tout comme une autre, de 14 milliards de dollars, cette fois pour Israël. Les républicains refusent d’examiner le texte, en raison, entre autres, d’un autre différend, sur la question de l’immigration. A quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 5 novembre, la question s’est transformée en bras de fer entre Joe Biden et son rival républicain Donald Trump.

     

    Météo – Les températures sont à la baisse en ce mardi, tout en restant supérieures aux normales saisonnières. Elles vont de 18 degrés dans le nord-ouest jusqu’à 33 degrés dans le sud. L’instabilité météorologique s’emparera progressivement du territoire et des phénomènes orageux auront lieu dans l’après-midi, dans l’ouest et le nord-ouest et dans la soirée, dans les zones centrales. A Bucarest, il continue à faire très chaud pour ce mois d’avril. Nous avons 30 degrés à midi et un ciel plutôt couvert.

  • Les gros enjeux d’une candidature

    Les gros enjeux d’une candidature

     

    Les candidats

     

    Le Norvégien Jens Stoltenberg remettra sa démission de son fauteuil de secrétaire-général de l’OTAN au mois de septembre, fauteuil d’ores et déjà convoité par quelques grosses pointures de la politique européenne.

     

    Entré en lice, l’actuel Premier ministre néerlandais Mark Rutte a déjà obtenu le soutien de plusieurs membres importants de l’Alliance, tels les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne ou encore la France. Mais les jeux ne sont pas encore faits puisque le poste, qui revient de droit à un Européen, requiert l’unanimité des 32 membres de l’Otan.

     

    Aussi, le 12 mars passé, Klaus Iohannis, qui achève son dernier mandat à la tête de la Roumanie cet automne, a annoncé sa candidature, fort du soutien de certains États d’Europe de l’Est, décidés de ne plus botter en touche lorsqu’il s’agit d’entrer dans la course aux meilleures positions de l’Alliance de l’Atlantique Nord ou de l’Union européenne. Parmi les arguments que le président roumain avait invoqué en sa faveur, il a parlé de « la profonde compréhension des défis auxquels est confrontée l’Alliance et de la performance de la Roumanie au sein de l’OTAN ».

     

    Mais un troisième nom circule déjà, celui de la Première ministre estonienne, Kaja Kallas.

     

    Le consultant politique Radu Magdin, expert en relations internationales, explique :

    « Le soutien des États-Unis pèse certes très lourd, au-delà de tout processus officiel. Selon moi, les États-Unis sont déjà dans le bateau de Mark Rutte, et ce grâce à leur relation bilatérale historique avec les Pays-Bas. La candidature de Mark Rutte bénéficie en effet d’excellents liens historiques noués par les Pays-Bas avec au moins trois poids-lourd de l’Alliance, à savoir avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l’Allemagne. La Roumanie jouit certes du respect de ces Etats, mais à mon sens, elle ne fait pas le poids. En revanche, Mark Rutte se heurte à l’hostilité bien connue du hongrois Victor Orban, dont le pays joue souvent au véto, qu’il s’agisse de l’Union européenne ou de l’OTAN. La position hongroise pourrait donc servir la candidature du président roumain, faisant barrage pour un certain temps à la marche triomphale du favori hollandais. N’oublions tout de même pas qu’il est fort improbable à ce que la candidature appuyée par les Américains et les autres grands Etats européens soient mise en échec pour autant que les premiers l’appuient de tout leur poids. Par ailleurs, jusqu’à récemment la potentielle candidature au fauteuil de secrétaire général de l’OTAN de la première ministre estonienne, Mme Kaja Kallas, semblait avoir toutes ses chances. Elle avait mené une campagne impeccable en termes d’image publique dans les médias, à travers des éditoriaux et des interviews, se positionnant comme une voix forte et audible de l’Europe centrale et de l’Est. Malheureusement pour elle, elle a été prise dans la tourmente d’un scandale national qui risque de la saboter et de diminuer les chances de sa candidature. A voir encore s’il n’y aura pas un candidat de la dernière heure qui prenne de court tout le monde. Mais à mon sens, l’OTAN n’autorisera pas la tenue d’une compétition longue et tenace, car il importe à l’organisation de montrer que ses membres savent se serrer les coudes et arriver rapidement à un compromis endossé par tous dans le contexte sécuritaire volatil actuel. Je crois donc que, dans l’immédiat, à Bruxelles, les Américains et d’autres alliés tenteront de mettre un terme à cette compétition le plus rapidement possible, justement pour montrer leur détermination et leur capacité à parvenir à un consensus rapide. »

     

    Les atouts de Klaus Iohannis

     

    En annonçant sa candidature, le président Klaus Iohannis a également énuméré les atouts de son pays dans cette compétition, notamment le fait que la Roumanie est devenue un pilier de stabilité et de sécurité dans la région. Il a souligné l’allocation de 2,5% du PIB à la défense, la contribution aux missions et opérations de l’OTAN et à la présence militaire dans les Balkans occidentaux, ainsi que la contribution roumaine à la sécurité de la région de la mer Noire.

     

    L’Europe de l’Est apporte en outre une contribution précieuse aux décisions adoptées au sein de l’OTAN, avait encore affirmé le chef de l’Etat, soulignant que son élection à la tête de l’Alliance constituera le symbole d’une représentation équilibrée, forte et influente de cette région.

     

    Quelles chances pour Klaus Iohannis ?

     

    « Il lui sera difficile d’engranger des points à la table des négociations », estime cependant l’analyste politique Radu Magdin, qui estime que la candidature roumaine souffre de l’absence d’image de marque et du peu d’influence dont joui la Roumanie, et considérant que l’échec d’une candidature aussi avancée que celle du Néerlandais Mark Rutte est improbable.

     

    Le politologue Cristian Pîrvulescu estime cependant que les chances du chef de l’Etat roumain sont « très bonnes ». « Le président Iohannis est un homme politique calculateur, qui ne s’expose pas inutilement, qui réfléchit avant d’avancer ses pions. Un joueur d’échecs, et un excellent joueur. Et cette décision qu’il prend, immédiatement après la rencontre qu’il a eue avec le président du Monténégro, semble indiquer qu’il existe déjà une coalition suffisamment forte pour soutenir sa candidature, une coalition formée par les États d’Europe centrale et orientale », ajoute Cristian Pîrvulescu. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Des consultations sur l’agenda stratégique européen

    Des consultations sur l’agenda stratégique européen

    La réunion de travail censée dresser les priorités de l’UE pour les cinq ans à venir s’est déroulée à Bucarest sous le patronage du président roumain, Klaus Iohannis et du chef du Conseil européen, Charles Michel. Les débats ont porté principalement sur les lignes directrices que les pays membres doivent adopter pour répondre aux objectifs communs de renforcement du rôle européen dans le monde. La réunion a eu comme point de départ les lignes directrices fixées lors de la réunion de Grenade, d’octobre 2023, qui a marqué le coup d’envoi du processus d’établissement des orientations politiques générales et des priorités communes stratégiques de l’UE pour 2024-2029. Parmi ces priorités, mentionnons : la sécurité, la défense, l’élargissement, la résilience, la compétitivité, l’énergie et la migration.

     

    La Roumanie fait chaque jour des efforts pour répondre à tous ces objectifs auxquels elle peut contribuer d’une manière significative, en mettant à profit aussi bien son expérience de pays ayant intégré l’UE plus récemment que celle de pays voisin de l’Ukraine, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis.

    « De notre point de vue, il faudrait que le pays se concentre dans les 5 ans à venir sur la consolidation de la construction européenne, notamment pour ce qui est de la sécurité et la défense. C’est notre priorité numéro 1 et c’est aussi dans cette perspective que Bucarest regarde le processus d’élargissement de l’UE qu’il considère comme un investissement à long terme dans la sécurité commune ».

     

    En parlant de la connectivité, le président roumain a affirmé que la Roumanie souhaitait une Europe ancrée dans les chaines d’approvisionnement mondiales et que de ce point de vue, la mer Noire joue un rôle stratégique.

    Le leader de Bucarest a ajouté que le marché unique restait un pilier fondamental du projet européen et le meilleur instrument de consolidation de la croissance économique et de la résilience face aux chocs extérieurs. « Des défis majeurs nous attendent, mais nous avons appris les leçons de ces 5 dernières années particulièrement difficiles pendantlesquelles l’UE a fait preuve de résilience, d’adaptabilité et de ses capacités de protéger les citoyens » a ajouté M. Iohannis.

     

    A part la stabilité et la prospérité, la situation dans l’agriculture méritait aussi une position privilégiée sur la liste des priorités européennes, selon Charles Michel.

    « Vous avez entièrement raison, nous avons appris nos leçons. Nous nous sommes confrontés à une multitude de problèmes difficiles : la pandémie, les changements climatiques, la crise énergétique et d’autres incertitudes. Nous avons fait des progrès dans le processus d’élargissement de l’Union et nous avons adopté des décisions importantes » a affirmé pour sa part le président du Conseil européen, Charles Michel. Et lui de préciser qu’à part la stabilité et la prospérité, la situation dans l’agriculture méritait aussi une position privilégiée sur la liste des priorités européennes. Charles Michel :

    « Partout en Europe, les fermiers méritent notre soutien et un revenu décent. Lors du Conseil européen, nous avons essayé de proposer quelques orientations censées permettre à la Commission et aux pays communautaires d’avancer des propositions et d’adopter des mesures opérationnelles qui répondent aux problèmes soulevés par nos agriculteurs ».

    Les consultations de Bucarest se sont déroulées en présence des premiers ministres belge, hongrois et croate. Les discussions visant l’agenda stratégique de l’UE se poursuivront au niveau des responsables européens avec pour but son adoption par le Conseil européen qui se réunira fin juin.

  • 13.03.2024

    13.03.2024

    OCDE – Le secrétaire général de l’Organisation pour la coopération et le développement économique, Mathias Cormann, est reçu ce mercredi par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. En visite en Roumanie, le responsable OCDE aura une entrevue avec le chef du Sénat, Nicolae Ciuca et avec les membres de la Commission spéciale des deux chambres du Parlement de Bucarest chargée du processus d’adhésion de la Roumanie à cette organisation. „Le rythme des réformes roumaines est alerte. Vous êtes un beau pays, inscrit sur la bonne voie censée lui permettre d’atteindre le niveau de vie enregistré par les membres de l’OCDE” a déclaré mardi Mathias Cormann, au moment de la publication par l’Organisation de son  rapport économique sur la Roumanie, en 2024.

     

     

    OTAN – Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a annoncé mardi sa candidature pour succéder à Jens Stoltenberg à la tête de l’Otan. Parmi les arguments invoqués en soutien à sa candidature, Klaus Iohannis a mis en avant la compréhension des défis auxquels l’Alliance se confronte et les performances de la Roumanie au sein de l’Otan. L’annonce de sa candidature intervient la même année où Iohannis achève son deuxième mandat à la tête du pays.

     

     

    Inflation – En Roumanie, le taux d’inflation a chuté de 7,41% en janvier à 7,23%, en février, dans le contexte où le prix des aliments a augmenté de 4,48%, celui des produits non alimentaires de 7,82% et les tarifs des services de 11%, selon les données fournies ce mercredi par l’Institut national de la Statistique. La Banque centrale de Roumanie a révisé à la baisse ses prévisions inflationnistes pour la fin de cette année, en passant de 4,8%, estimées en novembre à 4,7% en janvier et 3,5%, prévues pour la fin de 2025. La trajectoire préconisée a été révisée à la baisse tout au long de l’année courante, dans le contexte des évolutions favorables, enregistrées notamment dans le secteur alimentaire.

     

     

    Protestations –  Des milliers de chauffeurs de taxi bloquent aujourd’hui avec plus de 4000 voitures le centre de la capitale roumaine. Ils revendiquent le même statut que les chauffeurs s’activant sur les moyens de transport alternatif qui, disent-ils, leur font une concurrence déloyale. Le Ministère des Transports a déjà publié le projet du décret d’urgence apportant des modifications à la législation qui règlemente les services de transport alternatif de personnes, selon les revendications des chauffeurs de taxi. Sauf que le décret ne limite pas les copies conformes, sur la base de critères similaires à ceux appliqués au service de taxi, ce qui permet de protéger la qualité de vie et de l’air, les embouteillages et la pollution dans les grandes villes.

     

     

    AI – Les députés européens s’apprêtent mercredi à adopter des règles pour encadrer l’intelligence artificielle, une législation unique au niveau mondial. Les officiels européens se sont penchés sur la rédaction du texte de la loi, en partant des prémisses que la société actuelle n’était pas suffisamment prête pour relever les défis de l’Intelligence artificielle. Les europarlementaires ont donc proposé un document censé réglementer l’AI sur le marché. Les modèles d’Intelligence artificielle à usage général devront respecter des obligations de transparence ainsi que les règles européennes en matière de droit d’auteur. Par ailleurs, la Commission européenne a fixé le cadre des négociations avec la République de Moldova et l’Ukraine, en vue de l’intégration des deux pays à l’UE. La cheffe de l’Exécutif de Bruxelles a annoncé devant le Parlement européen qu’elle recommande le début des négociations d’adhésion avec la Bosnie Herzégovine.

     

     

    Gaudeamus – La 22ème édition du Salon du livre Gaudeamus organisé par Radio Roumanie s’ouvre aujourd’hui à Craiova, dans le sud-ouest. Y participent des dizaines de maisons d’édition et des agences de distribution qui proposent au public plus de 10.000 titres dont la plupart publiés récemment. Cinq jours durant, le public aura l’occasion de profiter des prix promotionnels, de participer à des lancements, à des débats littéraires ou à des lancements. L’édition se déroule aussi bien en présentiel, qu’en ligne.

     

     

    Météo – Temps morose ce mercredi, en Roumanie où des pluies tombent sur la plupart du territoire. Des précipitations mixtes sont signalées en altitude. Les températures vont de 5 à 15 degrés. 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • Candidature roumaine à l’OTAN

    Candidature roumaine à l’OTAN

    Le président roumain brigue le poste de secrétaire général de l’OTAN

     

    Ancien ambassadeur à Washington et ancien ministre des Affaires étrangères au début des années 2000, lors de l’adhésion de la Roumanie à l’Alliance de l’Atlantique Nord, Mircea Geană est, depuis octobre 2019, secrétaire général adjoint de l’Alliance, la plus haute position internationale à laquelle un Roumain peut accéder. Et dernièrement, notent la presse et les experts politiques de Bucarest, Geoană se trouve plus souvent au pays qu’à Bruxelles, ce qui indiquerait le désir de se présenter cette année encore à la présidence de la Roumanie, qu’il avait manquée en 2009. A Bucarest, l’atlantiste et résolument pro-européen Klaus Iohannis achèvera en 2024 son deuxième quinquennat présidentiel auquel la Constitution lui donnait droit. Et c’est sans surprise qu’il a annoncé mardi sa candidature au poste de secrétaire général de l’OTAN. Un poste actuellement tenu par le Norvégien Jens Stoltenberg dont le mandat s’achève cette année.

     

    Une candidature légitime

    Selon le président roumain, la profonde compréhension des défis auxquels l’OTAN est confrontée, ainsi que la performance de la Roumanie au sein de l’Alliance, et son soutien indéfectible à l’Ukraine voisine envahie par les troupes russes sont autant de facteurs légitimant la candidature de Klaus Iohannis au poste de Secrétaire générale de l’OTAN. « Dans un contexte sécuritaire compliqué, notre pays a prouvé qu’il était un pilier de stabilité dans la région », a déclaré le chef de l’Etat roumain, ajoutant qu’il était temps pour la Roumanie d’assumer encore plus de responsabilités au sein des structures euro-atlantiques. L’annonce de sa candidature, notent les analystes, intervient dans le contexte de demandes des États d’Europe de l’Est de ne pas être ignorés lorsqu’ils partagent des postes de premier plan au sein de l’Alliance de l’Atlantique Nord ou de l’Union européenne. La Roumanie et d’autres partenaires orientaux ont explicitement demandé une plus grande représentation dans les structures de l’OTAN, surtout à un moment où la sécurité régionale est menacée par la guerre en Ukraine. L’OTAN, disent les critiques du pays, mérite mieux que Iohannis. Ils affirment que pendant près d’une décennie à la tête de l’État roumain, il n’a pas connu de succès notable. Ils lui reprochent également son arrogance, sa commodité, son penchant pour l’opulence et ses très faibles capacités de communication.

     

    Mark Rutte, favoris des grandes puissances de l’OTAN

    D’après ce que l’on sait pour l’instant, le président roumain aura comme opposant le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, qui se retire également de la politique nationale. Celui-ci semble être le favori, car il bénéficie du soutien des grandes puissances de l’OTAN : les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne. Mais le choix se fait par consultations diplomatiques entre tous les Etats membres, et la décision n’est annoncée que lorsqu’un consensus est atteint sur un seul candidat. Et Rutte, déjà mal perçu par les chancelleries Turque, Roumaine, en Hongroise ou Bulgare, est loin de faire l’unanimité. (Trad : Charlotte Fromenteaud)