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  • Le manoir Komaromi

    Le manoir Komaromi

    Lintérêt pour les anciennes résidences nobiliaires est à la hausse en Roumanie ces dernières années. Quil sagisse du nombre croissant des curieux qui traversent les villages en quête de vieux manoirs ou bien dentrepreneurs qui souhaitent redonner à ces anciennes demeures leur éclat dautrefois, on assiste à la même redécouverte de ces résidences nobiliaires érigées à la campagne. La Roumanie compte plus de 300 tels monuments, dont certains figurent sur la liste du patrimoine culturel du pays. Lun dentre eux se trouve dans le département de Bihor, à Otomani, village situé à une soixantaine de km au nord de la ville dOradea. Il sagit dun manoir bâti au 17e siècle par le fils du plus riche homme de Debrecen – deuxième plus grande ville de Hongrie. Cest un édifice immense, comportant des annexes et des écuries, entouré de dizaines dhectares de terre, véritable joyau situé au cœur de la forêt. Le guide touristique Adrian Şimen nous le présente :



    « Ce véritable château se trouve dans la vallée de la rivière Ier – zone humide tout à fait à part de la contrée de Crișana. Il a été la propriété de Komaromi György, fils du pasteur protestant qui a traduit la Bible en hongrois. Après 1700, le manoir devient un centre économique important pour le nord-ouest du pays. Dans les années 1920, une autre famille nobiliaire entre en possession de lédifice, quelle finit par vendre à lEtat roumain. »



    Abandonnée pendant plusieurs dizaines dannées après la chute du communisme, la construction était presque tombée en ruine. Grâce à un projet financé de fonds européens, lancien manoir a été réhabilité et il a repris vie. Il accueille des expositions thématiques qui illustrent lidentité économique de la région, où les principales occupations sont lagriculture et la pêche, et son identité religieuse (réformée et catholique). Au manoir Komaromi on peut également voir des paniers en osier, car la vannerie était un des principaux métiers artisanaux pratiqué dans la zone. A proximité du manoir Komaromi se trouve un tunnel, très bien conservé, datant du Moyen-Âge. Il a une longueur de 87 mètres et mène à une source qui alimente une fontaine assurant leau pour le manoir et ses annexes. Le manoir comporte également un parc dendrologique dont les arbres ont été apportés de loin, même dAmérique.



    Le village dOtomani, où sélève le manoir Komaromi, fait partie de la commune de Sălacea, connue comme la localité des mille caves. Dès les temps les plus anciens, ces caves à vin ont été creusées au pied de la colline, de part et dautre de la route, créant une sorte de ruelle. A présent, à Sălacea, 970 caves sont connues parmi celles qui sont creusées dans la colline, sur la soi-disant rue des celliers. La plupart dentre elles ont été construites au siècle dernier, et la plus ancienne remonte à 1803. Etant donné leur nombre si important, sur un territoire si restreint, les caves à vin sont devenues le symbole de la zone. (Trad. Dominique)

  • Loisirs et détente dans le département de Bihor

    Loisirs et détente dans le département de Bihor

    Nous découvrons aujourd’hui ensemble la contrée de Bihor, située dans le nord-ouest de la Roumanie, à la frontière avec la Hongrie. Nous prendrons pour point de départ la ville d’Oradea, nous nous rendrons ensuite à Felix-les-Bains, pour nous aventurer ensuite sur les crêtes des montagnes. Le comté de Bihor est une destination idéale pour les fêtes d’hiver. Nous vous conseillons de passer Noël plutôt dans les villages, car des traditions et coutumes anciennes y sont conservées et elles fascinent les touristes.



    Chef-lieu du département, la ville d’Oradea est une très belle petite ville à l’architecture séduisante. Vous pouvez y admirer entre autres une des plus grandes cathédrales catholiques de l’Est de l’Europe, considérée, en même temps, comme le plus ample ensemble architectural baroque du territoire roumain. L’orgue non moins célèbre de cet édifice date de 1780 et il a été offert à la cité par l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche. Au centre ville vous pouvez également admirer la cathédrale de l’Assomption, surnommée L’église à la Lune. Sa tour s’élève à 55 mètres de haut. Sous l’horloge de la tour se trouve une sphère ayant un diamètre de 3 mètres, moitié noire, moitié dorée, qui représente la Lune. A l’aide d’un mécanisme unique en Europe, cette sphère tourne, respectant le mouvement de rotation de la Lune autour de la Terre, rendant avec précision toutes les phases du satellite naturel de la Terre.



    Bogdan Pater, du Conseil départemental de Bihor, invite les visiteurs de tout âge à Oradea: « Oradea est une ville multiculturelle ; toutes les religions y sont représentées. Nous avons des lieux de culte juifs, catholiques et orthodoxes. C’est une destination pour les passionnés de culture et d’histoire, ainsi que pour ceux qui aiment la vie nocturne, car de nombreuses boîtes de nuit y ont fait leur apparition ces derniers temps. Au début de l’automne nous organisons le festival « L’automne à Oradea » ainsi qu’un Festival international de Théâtre bref. Ils sont précédés par les Journées de la cité. Ensuite, le 12 octobre c’est la fête de la ville. »



    A 8 km au sud de la ville d’Oradea se trouve Felix-les-Bains, une station à prendre en compte. Adrian Dubere, chef du Centre national de formation et promotion touristique du Conseil départemental de Bihor explique: « Pour la détente, c’est à Felix-les-Bains qu’il faut se rendre. Pour cette station balnéaire nous proposons des paquets touristiques pour Noël et pour la Saint Sylvestre, où détente et bonne cuisine vont de pair. S’y ajoutent les traditions, très pittoresques pendant les fêtes d’hiver. Ces paquets touristiques comportent également des excursions à Oradea, très belle ville culturelle. Elle charme par son architecture Art nouveau et par ses monuments historiques. La cité d’Oradea a été rénovée à 80%. »



    La commune de Sălacea se trouve à 58 kilomètres d’Oradea. Cette dernière est connue comme destination des 1000 caves à vin. Etant donné leur nombre si important, sur un territoire si restreint, les caves à vin caves sont devenues le symbole de la zone. Dans les zones viticoles, les caves creusées au pied de la colline sont caractéristiques dès les temps les plus reculés. Comme ces caves sont situées de part et d’autre de la route, elles composent une sorte de rue. A présent, à Sàlacea, 970 caves sont connues parmi celles qui sont creusées dans la colline, sur la soi-disant rue des Celliers. La plupart d’entre elles ont été construites au siècle dernier, et la plus ancienne remonte à 1803. La riche histoire de ces caves a créé beaucoup de légendes et d’histoires que les gens de l’endroit vous raconteront autour d’un verre de bon vin.



    L’histoire du château de Komaromi, du village d’Otomani, est non moins intéressante ; on l’appelle à présent la Maison d’expositions Otomani. Ce petit musée est ouvert chaque jour de 9 heures à 17 heures, le prix d’un billet étant d’un euro. Adrian Şimen, le guide touristique de cette attraction, fait une brève incursion dans l’histoire: « Le château est situé dans la Valée du Ier, une zone avec une identité à part, tant dans la région de Crişana que dans l’ouest de la Transylvanie. A la fin du XVIIe et au début du XVIIIe, le manoir entre dans la propriété de Komaromi Georges II, fils du pasteur réformé qui a traduit la Bible en hongrois. Après les années 1700, le manoir devient un centre économique pour la famille nobiliaire Komaromi. Un bâtiment est construit dans lequel ces gens allaient être les principaux acteurs économiques et politiques du nord-ouest de la Roumanie actuelle. »



    Adrian Varga est le représentant de l’Association des propriétaires de gîtes ruraux de Vârtop, la région de montagne du département de Bihor. Il affirme que les investissements dans la région avaient débuté il y a 14 ans et que la plus moderne piste de ski avait été inaugurée en 2011. Adrian Varga: « Les pistes de ski sont évidemment ouvertes pendant la saison hivernale, mais nous proposons une série d’activités en été aussi. Les paysages sont superbes, l’air est pur et c’est pourquoi le télésiège fonctionne aussi pendant la saison estivale. Nous mettons à la disposition des touristes des karts et des trottinettes, avec lesquelles ils peuvent descendre sur la piste de ski. Il y a aussi des tyroliennes et certains hôtels disposent de piscines. C’est une très belle région de montagne. En hiver, les touristes peuvent faire des randonnées et les touristes aiment beaucoup faire des excursions en traîneau. Il y a trois pistes de ski, à différents niveaux de difficulté, dont la plus longue, de 1100 mètres, est dotée d’un télésiège moderne qui ralentit lorsqu’il arrive à destination pour que les touristes puissent descendre et monter plus facilement. »



    Au comté de Bihor vous trouverez toutes les formes de tourisme et cette région propose une des plus riches offres de vacances d’hiver en Roumanie. Profitez-en ! (trad.: Dominique, Alex Diaconescu)