Tag: la Banque Mondiale

  • La semaine du 13 au 18 juin 2016

    La semaine du 13 au 18 juin 2016

    Avertissements du FMI et de la Banque Mondiale pour la Roumanie

    Les représentants du FMI et de la Banque Mondiale ont averti à nouveau, à Bucarest, que la poursuite des politiques d’allègement fiscal était dangereuse pour la Roumanie surtout que l’économie roumaine n’avait plus besoin de ce type de politiques. Les deux institutions financières estiment que la Roumanie court le risque d’une procédure de déficit excessif l’année prochaine. Lors d’un débat sur des sujets économiques, le chef de la mission du FMI pour la Roumanie, Reza Baqir, a recommandé une fois de plus aux responsables de Bucarest d’annuler ou de reporter les mesures d’allègement fiscal prévues pour 2017. Le gouvernement roumain travaille actuellement sur un programme de réduction progressive du déficit. La réduction de 5% des contributions à l’assurance maladie, récemment votée par le Sénat de Bucarest, ne peut pas être appliquée à partir de l’année prochaine, a mis en garde la ministre des Finances, Anca Dragu. Elle a expliqué que l’impact de cette mesure s’élèverait à près de deux milliards d’euros, en une année où la pression sur le déficit budgétaire est déjà assez importante.

    Visite à Bucarest du président italien Sergio Mattarella

    A Bucarest, le président roumain Klaus Iohannis et son homologue italien, Sergio Mattarella, ont discuté des manières de renforcer le Partenariat stratégique bilatéral, des défis de l’UE et du prochain sommet de l’OTAN prévu à Varsovie. Par ailleurs, les deux chefs d’Etats ont convenu de mettre davantage à profit le potentiel économique de leurs pays. Klaus Iohannis : «Nous avons convenu de porter la coopération économique à un nouveau niveau. Fin 2015, nos échanges commerciaux avaient déjà atteint un chiffre record de plus de 13 milliards d’euros, l’Italie étant le 2e partenaire commercial de la Roumanie. Nous avons également décidé qu’il était très important de multiplier les investissements italiens en Roumanie, pour couvrir l’ensemble de l’économie».

    A la même occasion, le président Klaus Iohannis a également mentionné les plus de 1,2 millions de Roumains vivant en Italie, et a souligné la nécessité de poursuivre les efforts communs pour accroître leur participation à la vie sociale, mais aussi politique de la péninsule.

    L’OTAN a décidé de renforcer son flanc oriental

    Les ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN ont décidé mardi à Bruxelles de renforcer la sécurité à la mer Noire par une présence terrestre en Roumanie, organisée et consolidée autour d’une brigade multinationale. Présent à la réunion, le ministre roumain Mihnea Motoc a précisé que la brigade, subordonnée au Commandement divisionnaire multinational de l’OTAN pour le Sud-Est, basé à Bucarest, faciliterait les activités d’instruction des Etats alliés dans cette zone de l’organisation. M Motoc a expliqué que les mesures de l’Alliance avaient un caractère défensif, en concordance avec les besoins de renforcement de la défense nationale et de l’Alliance. Même si les relations de l’OTAN avec la Russie sont à leur plus bas niveau depuis le rattachement, en mars 2014, de la Crimée et depuis le début de l’offensive des rebelles séparatistes pro-russes dans l’Est de l’Ukraine, l’Alliance ne souhaite pas une nouvelle guerre froide. Les présidents roumain et bulgare Klaus Iohannis et Rosen Plevneliev se sont prononcés, à Sofia, pour un renforcement de la défense dans la région de la mer Noire.

    Visite au Canada du premier ministre roumain, Dacian Cioloş

    Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a fait, mercredi, une visite officielle au Canada, la première d’un premier ministre roumain dans ce pays depuis 10 ans. Le principal sujet à l’agenda des discussions avec son homologue canadien, Justin Trudeau, a été l’élimination des visas pour les Roumains. La Roumanie et la Bulgarie sont les deux derniers pays de l’UE dont les ressortissants doivent se munir d’un visa pour entrer sur le territoire canadien. La semaine dernière les deux pays de l’UE ont adressé une lettre conjointe au gouvernement d’Ottawa où ils lui demandent précisément d’éliminer les visas pour leurs ressortissants. Les deux responsables ont également discuté des bonnes relations bilatérales, auxquelles contribue aussi une communauté d’environ 200.000 Canadiens d’origine roumaine, parfaitement intégrés dans la culture du pays.

    La Cour constitutionnelle de Roumanie sur l’abus de fonctions

    La Cour constitutionnelle de Roumanie a partiellement admis l’exception d’inconstitutionnalité relative à l’abus de fonctions. Les juges de la haute instance ont indiqué que les dispositions de la législation pénale respectaient la loi fondamentale mais ils ont apporté un plus de précisions, changeant la définition de l’abus de fonctions. Le président par intérim de la Cour constitutionnelle, Valer Dorneanu, a tenu à souligner qu’en aucun cas on ne peut affirmer que l’abus de fonctions a été dés-incriminé. Son collègue Petre Lăzăroiu a affirmé qu’un éclaircissement des termes avait été nécessaire. La procureure en chef du Parquet national anticorruption, Laura Codruţa Kovesi, avait attiré l’attention que dés-incriminer de l’abus de fonctions serait de nature à bloquer 800 affaires pendantes et rendrait impossible la récupération des préjudices produits par la commission de cette infraction, qui se sont élevés, l’année dernière, à 620 millions d’euros.

    Le frère de l’ex président roumain Traian Basescu, condamné à quatre années de prison ferme pour trafic d’influence

    Mircea Basescu, le frère de l’ex président roumain Traian Basescu, a été incarcéré jeudi, peu de temps après avoir été condamné à quatre années de prison ferme pour trafic d’influence, dans une affaire de corruption ouverte il y a deux ans. Le jugement est définitif. Selon la Direction nationale anti-corruption, entre février 2011 et février 2012, Mircea Basescu a reçu 250 mille euros de la part d’un dénonciateur en échange de la promesse d’intervenir auprès de plusieurs magistrats en charge d’un dossier visant un chef de clan mafieux. Le but de l’intervention était d’obtenir une décision favorable de la Cour pour ce dernier.

    La sélection nationale de la Roumanie lutte pour la qualification aux huitièmes de finale du Championnat européen de France

    Les matches décisifs de la poule A du Championnat européen de football de France pour la qualification dans les huitièmes de finale de la compétition sont prévus dimanche. La Roumanie a besoin d’une victoire devant l’Albanie pour espérer pouvoir dépasser la phase des poules, après avoir perdu contre la France et fait match égal contre la Suisse. Les tricolores sont maintenant en 3e position, avec 1 point, et l’Albanie est dernière avec 0 point. La France et la Suisse, les deux premières classées, jouent dans l’autre match. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • La semaine du 21 au 26 octobre 2013

    La semaine du 21 au 26 octobre 2013

    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, aux Etats-Unis



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, était cette semaine en visite aux Etats-Unis, où il s’est notamment entretenu avec le vice-président, Joe Biden, ainsi qu’avec les représentants de grandes compagnies américaines. L’indépendance énergétique est un objectif national stratégique de Bucarest, a indiqué le chef du Cabinet roumain à cette occasion. C’est pourquoi, le gouvernement roumain appuiera toutes les explorations de ressources non conventionnelles, si leur exploitation ultérieure ne porte pas atteinte à l’environnement. Côté politique, le premier ministre roumain a assuré le vice-président, Joe Biden, que la Roumanie ne connaîtra plus de crises constitutionnelles et que la justice ne sera plus impliquée dans des disputes politiques. Pour sa part, le responsable américain a estimé que le succès de la Roumanie en tant que démocratie ainsi que dans l’édification d’un Etat de droit puissant était vital pour la création d’un milieu des affaires intéressant, situation qui est dans l’intérêt des deux pays. Joe Biden a aussi réaffirmé l’engagement de Washington à l’égard du Partenariat stratégique avec la Roumanie et a remercié son interlocuteur pour la contribution constante de Bucarest à la solution de crises régionales, telle celle d’Afghanistan, ainsi qu’à l’édification du bouclier antimissile, dont elle accueillera des composantes. D’ailleurs, ces deux sujets ont également dominé le dialogue téléphonique, cette semaine toujours, entre le président roumain, Traian Basescu, et le même vice-président, Joe Biden. Ce dernier s’est félicité du démarrage des travaux à la base militaire de Deveselu (sud), où ces composantes du bouclier antimissile américain seront installées. Il a également mis en exergue le potentiel important de croissance économique de la Roumanie dans les prochaines années, si le milieu d’affaires local poursuit son développement prévisible et transparent. Les relations bilatérales sont une des garanties les plus importantes pour la sécurité de la Roumanie et la stabilité régionale, a renchéri le chef de l’Etat roumain, Traian Băsescu. Il a également parlé du poids des investissements américains en Roumanie notamment dans des secteurs qui pourraient être le moteur du développement économique du pays, à savoir les technologies de l’information, l’agriculture, les industries alimentaire, automobile et des équipements pétroliers.



    Le Conseil européen d’automne ciblé sur la création du marché unique des télécommunications



    Les travaux du Conseil européen d’automne, auxquels la Roumanie a été représentée par le président de la République, Traian Basescu, ont été consacrés à la création du marché unique des télécommunications et à la question de l’immigration. Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE ont élaboré une déclaration commune, selon laquelle le marché unique des télécommunications deviendra fonctionnel à partir de 2015. Dans les déclarations, on mentionne aussi l’importance des investissements dans la recherche, l’innovation et la formation professionnelle dans le domaine informatique, où 900 mille emplois pourraient être occupés d’ici 2015. Par ailleurs, la France et lAllemagne ont lancé une « initiative commune » pour discuter avec les Etats-Unis afin de trouver un accord sur les questions de renseignement. L’initiative intervient suite à des révélations selon lesquelles les services secrets américains auraient surveillé les appels téléphoniques de la chancelière allemande, Angela Merkel, ainsi que des millions d’appels en France.



    Une mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale à Bucarest



    Une délégation conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale se trouve à Bucarest pour évaluer l’accord de précaution le plus récent conclu avec la Roumanie. Les experts des bailleurs de fonds internationaux auront des entretiens avec des responsables de Bucarest, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et des organisations de la société civile. Le comité directeur du FMI a approuvé en septembre dernier la lettre d’intention des autorités roumaines en vue de la signature d’un nouvel accord de type préventif, d’un montant de 2 milliards d’euros environ, auxquels s’ajoutent deux autres milliards de la Commission européenne.



    La plus grande compagnie productrice de gaz en Roumanie — Romgaz — listée à la Bourse des valeurs de Bucarest et à celle de Londres



    Depuis mardi, l’Etat roumain a mis en vente des actions du plus grand producteur et distributeur de gaz de Roumanie, Romgaz. Les actions seront cotées à la Bourse de Valeurs de Bucarest, tandis que les certificats de dépôt sont mis sur le marché à la Bourse de Londres, une première pour la Roumanie. Pour les 57 millions d’actions, Bucarest devrait empocher de 300 à 400 millions d’euros. Une tranche de 15% de ces actions est réservée aux petits investisseurs, tandis que le reste de 85% est destiné aux investisseurs institutionnels. Romgaz possède et exploite plus de la moitié des réserves de gaz du pays. Le 30 juin 2013, les réserves nettes exploitables de gaz de la compagnie se chiffraient à 62 milliards de mètres cubes, alors que les réserves nettes probables se montaient à un peu plus de 13 milliards de mètres cubes.



    Le deuxième tortionnaire communiste de Roumanie – officiellement accusé de génocide



    Un ancien responsable d’un camp de travail communiste de Roumanie a été officiellement accusé de génocide. Il s’agit de l’ancien colonel Ion Ficior, âgé actuellement de 85 ans, et qui de 1958 à 1963 avait institué un régime d’extermination des détenus politiques emprisonnés dans la colonie pénitentiaire de Periprava, une commune isolée du delta du Danube. Une centaine de personnes ont alors perdu la vie à cause des conditions de détention, ce qui rend Ion Ficior coupable de génocide, précise l’Institut d’investigation des crimes du communisme. L’homme est le deuxième tortionnaire identifié et traduit en justice par cet organisme. ( Trad.: Alexandra Pop, Andrei Popov, Ioana Stancescu)

  • 21.10.2013

    21.10.2013

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest doit débattre ce lundi en marge de la motion simple déposée par les deux principaux partis de l’opposition, à savoir le PDL (de centre-droit) et le Parti du Peuple-Dan Diaconescu (populiste). Les signataires de la motion, qui traite du Code de l’insolvabilité, demandent au gouvernement social-libéral de retirer l’arrêté sur le Code de l’insolvabilité qu’ils considèrent comme une attaque sans précédent contre la presse indépendante et le milieu des affaires. De son côté, le premier ministre Victor Ponta affirme que l’acte normatif en question est censé combattre de manière efficace l’évasion fiscale et le non-paiement des contributions au budget public. Le vote de la motion est prévu mardi.



    Romgaz – L’Etat roumain met en vente 15% des actions de la compagnie Romgaz, le plus grand gazier de Roumanie, aussi bien à la Bourse des valeurs de Bucarest qu’à celle de Londres. Il espère obtenir 300 à 400 millions d’euros.



    Protestations – Le ministre roumain de l’intérieur, Radu Stroe, a appelé une nouvelle fois les contestataires du projet d’exploitation minière de de Roşia Montană (au centre du pays) à respecter la loi, à ne plus bloquer le trafic dans les villes et à ne pas avoir recours à la violence. Ce nouvel appel intervient quelques jours après que la voiture du ministre de la culture, Daniel Barbu, eut été vandalisée par plusieurs manifestants au centre de la capitale roumaine. Les opposants au projet de lexploitation de l’or par des cyanures à Rosia Montanà ont poursuivi leurs protestations dimanche, à Bucarest et dans d’autres grandes villes du pays. Par ailleurs, les leaders de l’USL, coalition au pouvoir, ont décidé de prolonger de 30 jours le mandat de la Commission parlementaire spéciale chargée d’examiner le projet de loi émanant de l’Exécutif et relatif à la régulation de l’exploitation aurifère dans cette région du pays.



    FMI – L’échec de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa aura un impact négatif sur la réputation de la Roumanie au sein de la communauté des investisseurs, a déclaré pour Bursa.ro, Guillermo Tolosa, le représentant du FMI pour la Roumanie et la Bulgarie. Selon lui, les représentants du FMI vont discuter avec les autorités de Bucarest des mesures concrètes visant le processus de vente de la compagnie. L’exécutif de Bucarest avait annoncé la semaine dernière que les procédures de vente de la compagnie publique CFR Marfa seraient reprises, après l’échec d’une première tentative de privatisation. Une délégation conjointe du FMI et de la Commission européenne doit se rendre mardi à Bucarest; il s’agit de la première mission d’évaluation du nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie.



    Visite – Le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta, entame aujourd’hui une visite officielle de trois jours aux Etats-Unis, centrée sur le partenariat stratégique, politique et militaire des deux pays. L’officiel romain doit rencontrer le vice-président américain Joe Biden, les secrétaires d’Etat au commerce et à l’énergie et le président de la Banque Mondiale. Victor Ponta est accompagné d’une délégation gouvernementale formée des ministres de l’énergie, de l’environnement, de l’éducation et des affaires étrangères. Au premier jour de sa visite, consacré au volet économique, le chef de l’Exécutif de Bucarest s’entretiendra avec les représentants de plusieurs compagnies américaines implantées en Roumanie. A l’agenda des discussions figurent aussi des projets relevant des domaines de l’énergie, des technologies de l’information, de l’industrie des outillages et technologique.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, 14e mondiale, selon le classement rendu public ce lundi, a grimpé de 4 positions après avoir remporté dimanche, à Moscou, le 5e tournoi de cette année. Elle avait également gagné à Nürnberg (en Allemagne), à s-Hertogenbosch (aux Pays –Bas ), à Budapest (en Hongrie ) et à New Haven (aux Etats-Unis). Une autre sportive roumaine, Sorana Cîrstea, occupe la 22e place dans la hiérarchie au classement WTA.



    Foot – La sélection roumaine de foot va connaître aujourd’hui son adversaire en barrage de qualification pour le Mondial-2014, qui se tiendra au Brésil. Les quatre possibles adversaires pour la double confrontation de barrage prévue en novembre prochain, sont le Portugal, la Grèce, l’Ukraine et la Croatie. Avec 19 points accumulés en 10 matches, la Roumanie s’est classée deuxième au groupe D, après les Pays-Bas, vice-champions du monde, mais avant la Hongrie, la Turquie, l’Estonie et Andorre. La dernière participation de la sélection roumaine de football à un tournoi final mondial date d’il y a 15 ans.

  • 03.10.2013 (mise à jour)

    03.10.2013 (mise à jour)

    Entretiens – Valeriu Zgonea, président de la Chambre des Députés de Bucarest, a rencontré jeudi à Paris le président du groupe socialiste de l’Assemblée Nationale, Bruno le Roux et le Premier secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir. A l’agenda des discussions ont figuré des aspects visant le renforcement du dialogue politique au niveau interparlementaire et du partenariat stratégique entre les deux pays. Les entretiens ont également porté sur la question des Rroms en France et l’intégration de la Roumanie à l’espace Schengen. Les leaders socialistes français ont réitéré la nécessité d’une position équilibrée quand il s’agit de la situation des Rroms en France et de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, en ce sens que les deux thèmes doivent être abordés séparément.



    Réaction – Le président roumain Traian Basescu a souligné que la Roumanie n’avait jamais déclaré son intention dannexer un autre pays. Le chef de l’Etat de Bucarest a répondu ainsi au vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, selon lequel, Bucarest planifierait lintégration de la République de Moldova voisine à l’UE, avant de l’annexer. Réitérant l’appui de Bucarest aux aspirations européennes de Chisinau, Traian Basescu a rappelé qu’un 1991, après la chute de l’Union soviétique, la Roumanie a été le premier pays au monde à avoir reconnu l’indépendance de la République de Moldova, créée sur les territoires roumains annexés par Staline en 1940.



    Soutien – La Roumanie est ouverte au renforcement des relations économiques bilatérales avec la République de Moldova, a déclaré jeudi, à Chisinau, le ministre roumain de l’Economie, Varujan Vosganian, lors d’un entretien avec le premier ministre moldave, Iurie Leanca. Et d’ajouter que la Roumanie sera un supporter tenace de la République de Moldova au sommet du Partenariat de l’Est prévu en novembre, à Vilnius. Pour sa part, le chef du gouvernement moldave a estimé que son pays se dit pour une coopération étroite avec Bucarest en vue d’attirer aussi bien des investissements roumains que le capital étranger présent en Roumanie. A Chisinau, Varujan Vosganian a participé à la 7e session de la Commission intergouvernementale de collaboration économique entre la République de Moldova et la Roumanie.



    Visite – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlatean, s’est entretenu jeudi avec le président estonien, Toomas Hendrik Ilves. L’occasion de se prononcer pour la dynamisation des échanges commerciaux entre la Roumanie et l’Estonie, fait savoir le Ministère des Affaires étarngères de Bucarest. Les deux hauts responsables ont également salué l’excellente coopération politique et fait le point sur les opportunités de développement de la collaboration bilatérale, vu les multiples intérêts communs au niveau européen et euro-atlantique. En visite d’Etat en Roumanie, Toomas Hendrik Ilves s’est aussi entretenu mercredi avec le chef de l’Etat, Traian Basescu.



    Migration – Cristian David, ministre chargé de la relation avec des Roumains du monde, participe à partir de jeudi à New York à une importante réunion sur la migration et le développement, tenue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Deux jours durant, chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que représentants de la société civile chercheront à identifier des moyens de consolider les bénéfices de la migration, tant pour les migrants que pour les pays d’accueil. Selon les statistiques les plus récentes dont dispose l’ONU, le nombre des migrants a augmenté au niveau mondial de 175 millions en 2000 à 232 millions, actuellement. L’Europe est la destination la plus importante, puisqu’elle a recensé 72 millions de migrants. Sur le vieux continent, ce sont l’Allemagne et la France qui accueillent les plus nombreuses communautés de migrants.



    Finances – La Banque Mondiale estime que les Roumains qui travaillent à l’étranger enverront cette année en Roumanie quelque 3,6 milliards de dollars. En 2012, plus d’un milliard de dollars est entré en Roumanie en provenance de l’Italie et de l’Espagne. D’autres pays d’où les Roumains envoient de l’argent sont les Etats-Unis, la Hongrie, Israël, l’Allemagne, le Canada, l’Autriche, la France et le Royaume Uni. En 2008, l’année du début de la crise économique mondiale, près de dix milliards de dollars sont entrés en Roumanie.


    Gymnastique –La gymnaste roumaine Larisa Iordache a accédé aux finales des compétitions de poutre, sol et individuelle, aux Championnats du monde d’Anvers, en Belgique. Dans la même compétition, Sandra Izbasa s’est qualifiée au sol. Côté messieurs, Marius Berbecar a obtenu sa qualification aux sauts et aux barres parallèles.



  • 03.10.2013

    03.10.2013

    Réaction – Le président roumain Traian Basescu a souligné que la Roumanie n’avait jamais affirmé vouloir annexer un autre pays. Le chef de l’Etat de Bucarest a répondu ainsi au vice-premier ministre russe, Dmitri Rogozine, selon lequel, Bucarest planifierait d’intégrer la République de Moldova voisine à l’UE, avant de l’annexer. Répétant l’appui que Bucarest offre aux aspirations européennes de Chisinau, Traian Basescu a rappelé qu’un 1991, après la chute de l’Union soviétique, la Roumanie a été le premier pays au monde à reconnaître l’indépendance de la République de Moldova, créée sur les territoires roumains annexés par Staline en 1940.



    Visite – Valeriu Zgonea, président de la Chambre des députés de Bucarest, fait aujourd’hui une visite officielle à Paris. A l’agenda, des réunions avec son homologue, Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, avec Danielle Auroi, présidente de la commission des affaires européennes, avec Bruno le Roux, président du groupe socialiste, ainsi qu’avec des représentants de la diaspora roumaine de France. La visite de Valeriu Zgonea à Paris intervient alors que les responsables politiques de Paris ont déclaré que Bucarest ne remplissait pas les critères d’accès à l’espace Schengen, mais aussi sur la toile de fond des débats au sujet de l’intégration des Roms.



    Migration – Cristian David, ministre chargé de la relation avec des Roumains du monde, participe aujourd’hui à New York à une importante réunion sur la migration et le développement, tenue en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Deux jours durant, chefs d’Etat et de gouvernement, ainsi que représentants de la société civile chercheront à identifier des moyens de consolider les bénéfices de la migration, tant pour les migrants que pour les pays d’accueil. Selon les statistiques les plus récentes dont dispose l’ONU, le nombre des migrants a augmenté au niveau mondial de 175 millions en 2000 à 232 millions, actuellement. L’Europe est la destination la plus importante, puisqu’elle a recensé 72 millions de migrants. Sur le vieux continent, ce sont l’Allemagne et la France qui accueillent les plus nombreuses communautés de migrants.



    Finances – La Banque Mondiale estime que les Roumains qui travaillent à l’étranger enverront cette année en Roumanie quelque 3,6 milliards de dollars. En 2012, plus d’un milliard de dollars est entré en Roumanie en provenance de l’Italie et de l’Espagne. D’autres pays d’où les Roumains envoient de l’argent sont les Etats-Unis, la Hongrie, Israël, l’Allemagne, le Canada, l’Autriche, la France et le Royaume Uni. En 2008, l’année du début de la crise économique mondiale, près de dix milliards de dollars sont entrés en Roumanie.



    Gymnastique –La gymnaste roumaine Larisa Iordache a accédé aux finales des compétitions de poutre, sol et individuelle, aux Championnats du monde d’Anvers, en Belgique. Dans la même compétition, Sandra Izbasa s’est qualifiée au sol. Côté messieurs, Marius Berbecar a obtenu sa qualification aux sauts et aux barres parallèles.



    Foot – Le club roumain de foot Pandurii Târgu Jiu rencontre aujourd’hui au Portugal le Pacos Ferreira, dans le groupe E de la Ligue Europa. Pandurii avaient perdu à domicile le match contre les Ukrainiens de Dnepr Dnepropetrovsk, 0 à 1.



  • La semaine du 16 au 21 septembre 2013

    La semaine du 16 au 21 septembre 2013


    1. Le Parlement roumain a décidé de la création d’une commission spéciale consacrée au projet de l’exploitation minière de Roşia Montană



    Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet minier canadien de Roşia Montană (au centre du pays). Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Le projet de l’exploitation aurifère de Roşia Montană a provoqué des tensions au sein de l’USL, au pouvoir, après que le cabinet de Victor Ponta a mis sur pied un projet de réglementation de l’exploitation. Une décision qui a enflammé les esprits des Roumains. Des dizaines de milliers de gens continuent à protester dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie, en affirmant que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants de Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région. Les mines de Roşia Montană renferment le plus gros gisement d’or d’Europe et le troisième au monde. Concrètement, il s’agirait de 300 tonnes d’or et 1.600 tonnes d’argent qui pourraient rapporter plusieurs milliards.



    2. La Roumanie souhaite conclure un nouvel accord de type préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale



    Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement la lettre d’intention en vue de la signature d’un nouvel accord de type préventif avec Commission européenne, le FMI et la Banque Mondiale. Il s’agit d’un accord sur deux ans, pour un montant de 4 milliards d’euros. Les institutions financières internationales ont exigé des réformes dans le domaine de la Santé et la privatisation de plusieurs compagnies d’Etat. Les seules majorations de taxes convenues avec le FMI dans le cadre du nouvel accord concernent les contributions à l’assurance maladie, les revenus ayant pour source les loyers et les accises sur les produits de luxe, pour compenser entre autres la baisse, de 24 à 9%, de la TVA sur le pain — a précisé le premier ministre Victor Ponta. Le Conseil d’administration du FMI examinera la lettre d’intention du gouvernement de Bucarest cet automne.



    3. Les anciens tortionnaires communistes condamnés à indemniser leurs anciennes victimes



    A plus de 23 ans depuis la chute du communisme, le ministère roumain de la Justice lance un débat public sur un projet de loi obligeant les anciens tortionnaires du régime communiste à indemniser leurs victimes. Aux dires des anciens détenus politiques, cette mesure intervient trop tard vu que plus de 95% d’entre eux ne sont plus en vie. Sur la liste des 35 tortionnaires entrés dans le collimateur de lInstitut roumain de recherche sur les crimes du communisme figurent aussi Ion Ficior, ancien responsable du camp de travail de Periprava, et Alexandru Visinescu, ancien commandant en chef de la prison de Ramnicu Sarat. Les deux sont accusés d’avoir mis en place un régime de détention répressif et abusif contre les détenus politiques. Les méthodes de persécution allaient de la privation de nourriture et de médicaments jusqu’aux tortures les plus abominables. Ce qui choque vraiment, c’est le fait que ces deux anciens tortionnaires touchent actuellement des pensions de retraite allant jusqu’à 1200 euros par mois dans un pays où le SMIC se monte à 175 euros.



    4. Les salariés des domaines de la Santé et des Transports protestent à Bucarest



    Cette semaine, les syndicats de la Santé, ainsi que des Transports et des services publics, ont organisé des protestations à Bucarest, mécontents, essentiellement, du niveau très bas des salaires. Depuis des années, le système sanitaire de Roumanie se confronte à une crise qui n’en finit plus. Les médecins demandent qu’au moins 6% du PIB soient alloués à ce domaine. En 2012, la Santé s’est vu accorder 2,9% du PIB. Les syndicalistes des Transports et des services publics sont mécontents du montant du fonds salarial, maintenu au même niveau depuis 2008. Les protestataires ont également demandé la modification de la législation en vigueur dans le domaine des Transports et la possibilité de négocier les conventions collectives. Les salariés du métro bucarestois ont lancé mardi une grève d’avertissement après l’échec des négociations avec l’administration sur la convention collective. Les travailleurs des transports menacent d’arrêter le travail pour une période illimitée, à partir du 30 septembre, si leurs demandes ne sont pas satisfaites.



    5. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, en visite officielle en Turquie.



    Le Premier ministre roumain, Victor Ponta, a fait une visite officielle en Turquie pour des pourparlers avec le président turc, Abdullah Gül, et le premier ministre Recep Tayip Erdogan. Les discussions ont visé notamment le partenariat stratégique roumano-turc signé en 2011 et des projets énergétiques communs. A cette occasion, le chef du cabinet de Bucarest a précisé que la sécurité énergétique représenterait d’ici quelques années un véritable enjeu aussi bien de Bucarest que d’Ankara. Par ailleurs, Ponta a tenu à réitérer le soutien de la Roumanie à l’adhésion européenne de la Turquie. Celle-ci est le premier partenaire commercial de Bucarest à l’extérieur de l’UE. (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)

  • Lettre d’intention dans la relation avec le FMI

    Lettre d’intention dans la relation avec le FMI

    Dans la présentation du nouvel accord convenu par la Roumanie avec le FMI, la Commission Européenne et la Banque Mondiale qui a été faite devant les chambres réunies du Parlement roumain, le premier ministre Victor Ponta a précisé que le document ne représente aucune obligation ou intention de hausse de la fiscalité. Il a demandé aux députés et aux sénateurs l’appui pour que l’exécutif puisse conclure cette démarche à la suite de laquelle l’Etat roumain pourrait continuer de contracter des emprunts à des coûts moindres que ceux pratiqués par les marchés financiers internationaux. L’accord est une entente de type préventif avec les organismes internationaux et a un montant de 4 milliards d’euros. Selon le premier ministre, le rôle de l’accord est, d’une part, d’assurer l’appui au cas où dans la zone euro ou à l’échelon mondial il y aurait une nouvelle crise et, d’autre part, de stimuler la réforme et de contribuer à la stabilisation économique de l’Etat : « Je pense qu’après la crise de 2009, la Roumanie se trouve dans une période , constatée par nos partenaires internationaux, de réviriment fiscal-budgétaire et je voudrais à vos côtés pouvoir dire, dans deux années, que , vraiment, la Roumanie n’a plus besoin d’un accord avec les institutions internationales. »



    Pour que la Roumanie puisse obtenir un tel accord , les bailleurs de fonds ont exigé des réformes dans le système de santé ainsi que la solution des problèmes des programmes de privatisation des compagnies d’Etat. Dans la réunion du Parlement, les représentants de l’Union Social Libérale, au gouvernement, ont bien apprécié les termes de l’accord , déclarant qu’il ne s’agit pas d’un emprunt en soi mais d’une sorte de parapluie confirmant les progrès de la Roumanie. Le FMI lui-même estime que le PIB de la Roumanie va augmenter de 2% en 2013 à 2,25% en 2014. Ce projet d’accord est également soutenu par les parlementaires de l’Union des Hongrois de Roumanie, d’opposition, qui affirme que l’emprunt préventif est nécessaire et bénéfique pour l’économie roumaine pour assurer un degré plus élevé de crédibilité dans les circonstances où il n’est pas un fardeau supplémentaire pour les citoyens.



    La principale formation d’opposition, le Parti Démocrate Libéral, estime, pourtant, que le moment est venu pour que la Roumanie passe depuis un accord de type »réseau de sécurité » à un accord de développement afin de relancer l’économie et créer de nouveaux emplois.



    Le représentant des démocrates-libéraux , l’ancien ministre des Finances, Gheorghe Ialomiteanu, dit que de cette façon le gouvernement n’a fait qu’un exercice d’image et a prouvé ne pas être responsable vis-à-vis du peuple. L’accord s’étale sur deux ans et la lettre d’intention qui a été acheminée au FMI le 12 septembre sera discutée par le conseil d’administration de l’institution de cet automne…(trad. : Costin Grigore)



  • La BERD et la Roumanie

    « La BERD constitue un partenaire fort et solide pour la Roumanie. Le pays présente les signes clairs d’un redressement économique après des années extrêmement difficiles et la BERD maintient son engagement à soutenir les efforts de la Roumanie de renouer avec la croissance économique soutenable » – c’est ce qu’a déclaré le président de l’institution financière internationale, Suma Chakrabarti à Bucarest.




    Aux côtés de la Banque Mondiale et de la Banque Européenne d’investissements, la BERD déroule un programme d’investissements de deux ans qui se chiffre à une trentaine de milliards d’euros et vise à appuyer la relance économique en Europe centrale et du sud-est. La contribution de la BERD, qui s’élève à 4 milliards d’euros ira en grande partie en Europe du sud-est, y compris en Roumanie, où l’institution a engagé plus de 600 millions d’euros en 2012. Les fonds alloués jusqu’ici à Bucarest dépassent les 6 milliards d’euros, et à l’heure actuelle la restructuration des chemins de fer constitue le plus important projet que la banque soutient en Roumanie. Le premier ministre roumain Victor Ponta : « A mon avis l’unique chance réelle de restructuration et de modernisation de la Compagnie des chemins de fer est à retrouver dans l’étroite coopération avec la BERD. Cette coopération vise non seulement à utiliser le crédit que nous avons reçu mais aussi l’expérience dans la restructuration d’une entreprise tellement grande. Le cabinet que je dirige s’engage à mener à bien, en étroite coopération avec la BERD, ce projet essentiel pour la Roumanie », a déclaré Victor Ponta.



    Suma Chakrabarti a évoqué le demi-milliard d’euros que l’institution internationale compte investir cette année en Roumanie.: « Nous avons des raisons d’être confiants. Primo : Le gouvernement a entrepris de très bonnes mesures pour contrôler son budget. Secundo, il déroule des programmes dans le cadre de la réforme qu’il souhaite entreprendre et il est très important que la Roumanie attire davantage d’investissements directs. Notre contribution à cette activité se poursuivra. En moyenne, pour chaque euro que nous mettons dans un projet, nous attirons 2,5 euros provenant d’autres sources. »



    Les responsables de Bucarest comptent sur l’appui de cette institution pour pouvoir cofinancer les projets soutenus par le fonds de cohésion et structurel. La Banque européenne de reconstruction et développement, détenue par 64 pays et deux institutions intergouvernementales soutient le développement des économies de marché et de la démocratie.(Alex Diaconescu)



  • 13.06.2013

    13.06.2013

    Intempéries – Les pluies diluviennes qui ont touché la Roumanie ces derniers jours ont provoqué la mort d’au moins trois personnes. Le gouvernement a décidé d’aider financièrement 200 familles et personnes seules en situation de nécessité. La vigilance jaune aux pluies, à la grêle et aux vents forts demeure valable pour trois quarts du pays, notamment pour le sud, l’est et le centre du territoire.



    Réunion – « Les projets à l’agenda de la Stratégie du Danube devraient figurer sur la liste des priorités du gouvernement envoyée par les pays communautaires à la Commission Européenne ». C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, lors de la réunion économique des chefs d’Etats d’Europe Centrale organisée à Bratislava, en Slovaquie. Et lui d’ajouter que la Roumanie soutenait sans réserves la Stratégie du Danube dans le contexte des préparatifs en vue du nouvel exercice budgétaire européen pour 2014- 2020. Parmi les objectifs soutenus par le président roumain ont figuré la transformation du gazoduc Nabucco et la poursuite du processus d’élargissement de l’UE.



    Economie — La Banque Mondiale a amélioré ses prévisions sur la croissance de l’économie roumaine, de 1,7% à 1,6%, cette année après un bond de 0,7% seulement l’année dernière. Le déficit du compte courrant devrait se chiffrer cette année à 3,7% du PIB et à 3,6% l’année prochaine. En 2014, la croissance du PIB de la Roumanie devrait se monter à 2,2%. Ces chiffres figurent dans un rapport de la BM sur les 10 nouveaux membres de l’UE et la Croatie.



    Visite – Le commissaire européen à la politique régionale, Johannes Hahn, le premier ministre roumain Victor Ponta et le président bulgare Rosen Plevneliev participent ce vendredi à l’inauguration du pont Calafat — Vidin sur le Danube, le deuxième à relier la Roumanie et la Bulgarie. Long de 1300 mètres, le pont constitue une liaison stratégique dans les corridors trans-européens qui relient l’Europe du Sud-Est à l’Europe Centrale. L’investissement total s’élève à 226 millions d’euros et il a été cofinancé par le Fonds de cohésion de l’UE.