Tag: La Cour Européenne des Droits de l’Homme

  • A la Une de la presse roumaine 13.06.2013

    A la Une de la presse roumaine 13.06.2013

    Selon Evenimentul zilei, « les leaders de l’USL sont complètement déroutés par le référendum de Traian Băsescu. Le temps passe en faveur du président », estime le journal cité. Les procédures pour déclencher un nouveau référendum sur un Parlement unicaméral et la réduction du nombre de parlementaires à 300, propositions du chef de l’Etat, sont lancées. Le Parlement doit se prononcer, apprend-on dans le même journal, mais le référendum peut être organisé même s’il n’est pas d’accord.



    Plusieurs scénarios sont possibles, selon l’auteur de l’article : si la loi du référendum est modifiée et que le quorum passe à 30%, le président émettra le décret pour profiter de la validation avec une présence de 30%. Si la Cour constitutionnelle décide que le résultat de la consultation populaire de 2009 sur le même thème est obligatoire, un nouveau référendum devient inutile. Ou encore le plénum du Parlement pourrait voter en faveur de la réduction du nombre de parlementaires à 300, mais ce dernier scénario est peu probable.



    România liberă se demande quel coup Băsescu prépare et quels sont ses enjeux, et estime que « La tête de Crin Antonescu pourrait être la prochaine victime, mais sa tête tombera à peine après que le chef du PNL entre dans la disgrâce de l’électorat et de ses amis libéraux. Jusqu’alors, il est laissé épuiser ses ressources d’image à la tête de la Commission pour la révision de la Constitution », opine l’auteure. Le président met le premier ministre sous pression ; ce dernier aime être chef du cabinet, donc il ne cesse de se délimiter des articles proposés par la commission de révision.



    Dans la variante actuelle de la Constitution, il a encore des chances d’être re désigné à la tête du gouvernement. Le décryptage de l’auteure est que Traian Băsescu souhaite revenir en force dans les sondages et partir glorieux du palais présidentiel, mais il souhaite aussi mettre sur orbite le parti qu’il construit en sourdine et qui sera lancé au moment du référendum annoncé.



    La révision de la Constitution qui aurait dû servir de véhicule pour l’USL pour gagner les élections de 2014 deviendra ainsi un instrument pour Traian Băsescu et implicitement pour Victor Ponta. « Quels sont les plans de Traian Băsescu ?» s’interroge également Cotidianul. Il a attaqué la révision de la Constitution, dirigée par un politicien en pleine perte de vitesse, selon le journal, parce que non convaincante. L’analyse de Cotidianul rejoint celle de România liberă — le président se forge un nouveau parti.



    Le nouveau juge roumain à la Cour européenne des droits de l’homme pourrait être une femme. « Nous ne pouvons pas influencer la désignation d’un juge roumain auprès de la Cour », affirme le ministre de la Justice pour Cotidianul. Ce n’est pas la Roumanie qui élit ce juge, mais l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, sur la liste de 3 propositions avancées par la Roumanie.



    Jurnalul naţional et Gândul annoncent le commencement, vendredi, de la construction en Roumanie du laser le plus puissant du monde, à la fois le plus grand projet de recherche d’Europe. « Ce sera un CERN des lasers ! Les barrières de la physique seront brisées», s’exclame Gândul. Imaginez ses applications dans la destruction des cancers, entre autres, continue-t-il. « Sa force pourrait mener, théoriquement, à la téléportation ! », surenchérit Jurnalul naţional. Le rêve de tout un chacun.


  • A la Une de la presse roumaine 06.03.2013

    A la Une de la presse roumaine 06.03.2013


    La décision de l’Allemagne de mettre son veto à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen fait couler beaucoup d’encre dans la presse roumaine de ces derniers jours. Mardi, le chef de l’Etat, Traian Basescu, a convoqué à Cotroceni son premier ministre, Victor Ponta, le ministre des Affaires Etrangères, Titus Corlatean et celui de l’Intérieur, Radu Stroe pour discuter en marge du dossier Schengen.


    « La Roumanie ne sollicitera plus de vote pour son adhésion et ne prendra en compte aucun délai pour finaliser ce processus » a affirmé Ponta cité par Jurnalul National. Surtout « qu’il est fort probable que les Pays Bas adoptent la même position que l’Allemagne » a poursuivi Ponta dans les pages de Jurnalul. Dans un communiqué de l’Ambassade allemande à Bucarest, repris par la presse, Berlin explique son geste par une question : « la Roumanie pourrait-elle vraiment assurer la protection des frontières extérieures de l’UE ? ». Techniquement oui, dirait-on, surtout que, comme l’affirme Florin Iaru dans son édito de Adevarul, « les autorités roumaines ont déboursé entre 1 et 7 milliards de dollars pour la sécurité de leurs frontières non –européennes ». Pourtant, rappelle le journaliste, « quant il s’agit d’efficacité, les garde-frontières roumains servent d’exemple à leurs confrères occidentaux ».


    Et Florin Iaru s’explique : en ce qui concerne les méthodes censées les enrichir rapidement. Pour sa part, le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, cité par Jurnalul National, considère que la compagne électorale allemande et la peur de se voir envahir par un afflux d’immigrants a poussé Berlin à bloquer l’entrée de Bucarest à l’espace de libre circulation. Quelle que soit l’explication, une chose reste pourtant certaine. L’adhésion de la Roumanie à Schengen est, une fois de plus, « un échec nommé désir », comme écrit Florin Iaru.


    Passons à tout autre sujet proposé cette fois-ci par Romania libera qui s’attarde sur la nouvelle loi de la propriété. Au terme de ce document, « les dossiers de rétrocession des propriétés abusivement confisquées par les communistes seront solutionnés d’ici 2016 ». Le journal rappelle que plus de 200.000 dossiers attendent toujours un dénouement. Romania libera affirme que les premiers qui se verront restituer les propriétés confisquées seront ceux qui exigent la rétrocession de terrains agricoles. Surtout que, ajoute le journal, « selon l’Agence, les Roumains sollicitent la restitution de quelque 200.000 hectares sur un total détenu par l’Etat de quelque 400.000 ».


    Le sujet est repris également par Adevarul qui ajoute que « le gouvernement roumain doit élaborer la nouvelle loi avant le 12 avril, date butoir fixée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme ». En plus, le journal a calculé que l’Etat roumain doit aux anciens propriétaires 8 milliards de lei de dédommagements, soit quelque 2 milliards d’euros.


    Et c’est toujours Adevarul qui nous informe « qu’à part les crédits, c’est le fardeau du prix de l’essence qui pèse le plus sur la population roumaine ». La majoration du prix de l’essence de 9 centimes d’euro par litre a propulsé la Roumanie en quatrième position dans un top des hausses de prix les plus dures en vigueur depuis un an. D’après un classement établi par Bloomberg et repris par la presse roumaine, la Roumanie se situe 8ème dans un classement européen des prix à la pompe, avec 6,7 dollars pour un gallon d’essence. Adevarul précise qu’un tel tarif pèse lourd sur le budget des ménages roumains et que de plus en plus de Roumains renoncent à leurs voitures.


    Pourtant, cela n’empêche pas le producteur roumain Dacia de présenter au Salon automobile de Genève ces deux derniers nouveau-nés : la Logan MCV et le Duster Aventure. Des photos dans Adevarul qui rappelle que le salon est ouvert au public du 7 au 17 mars. Les fans Dacia auront donc à choisir entre un Duster pour des escapades dans la nature et une Logan à 5 places et doté d’un coffre fort de 573 litres. A vous de choisir, à moi de mettre un point final à la revue de la presse.