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  • La Roumanie et la PAC

    La Roumanie et la PAC

    La Nouvelle Politique Agricole Commune est plus moderne et stimule la demande de produits « Fabriqué en UE », le budget qui lui est imparti étant distribué de façon plus équitable, même si plus petit en termes réels, la protection de l’environnement étant améliorée compte tenu du soutien accordé aux pratiques agricoles soutenables. Ce sont les trois arguments en faveur de la Politique Agricole Commune (PAC) réformée offerts par le commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Dacian Ciolos: “La nouvelle Politique Agricole Commune a pour objectif d’offrir des perspectives aux agriculteurs de l’Union Européenne afin de développer leur production agricole sur des fondements compétitifs tant du point de vue économique que du point de vue écologique ou, autrement dire, avoir une compétitivité durable. L’agriculture de l’Union Européenne a un grand potentiel et des perspectives excellentes tant sur le marché européen que sur la marché international. En échange, nous avons des agricultures très diverses au sein de l’Union , du sud au nord, de l’est à l’ouest et ce que nous avons l’intention de faire à travers cette PAC est de ne plus favoriser uniquement certains et offrir aux autres seulement des dérogations , nous allons retrouver tous les modèles d’agriculture de l’UE dans le système d’appui financier mené par la PAC, y compris pour les petits fermiers, y compris pour les zones de montagne, y compris pour les organisations des producteurs, des jeunes fermiers , et ainsi de suite. »



    Dacian Ciolos explique les bénéfices pour la Roumanie de la nouvelle PAC: « Vis-à-vis de la période d’après l’adhésion, donc 2007-2013, lorsque l’agriculture roumaine n’avait que 13 milliards d’euros alloués, donc, pour des payements directs et développement rural, pendant la nouvelle période budgétaire 2014-2020 dans les conditions où le budget européen global diminue, la Roumanie passe des 13 milliards d’euros aux 20 milliards d’euros de payements directs et développement rural. Donc, de ce point de vue, l a Roumanie est gagnante. Certes, une partie de ce montant vient du Traité d’adhésion de la Roumanie, c’est une hausse naturelle mais , plus que cela, dans cette nouvelle PAC la Roumanie a encore gagné quelques milliards d’euros qui s’y ajoutent. Ceci, dans les circonstances où des pays ayant une agriculture importante et plus anciens dans l’UE, tels la Belgique, l’Italie, le Pays Bas, l’Allemagne et la France vont perdre dans la période suivante à l’agriculture ayant une allocation budgétaire plus basse. Je disais , donc, que de ce point de vue la Roumanie est bien placée. »



    D’autres avantages sont aussi envisagées : « La Roumanie en tant qu’Etat membre de l’UE bénéficie de tout ce que la Commission européenne négocie au nom de l’UE à l’égard d’accords commerciaux de libre échange avec d’autres marchés consommateurs nets de produits alimentaires tels les marchés asiatiques où de la zone d’Arabie ou de l’est extrême de l’Europe ou d’Amérique Latine mais, surtout, la zone asiatique où l’UE a un potentiel très important d’exportation de produits agroalimentaires. La Roumanie pourrait, elle aussi, compétitive sur ces marchés compte tenus des coûts de production. » Le commissaire européen à l’agriculture a rappelé pour Radio Roumanie une de ses plus récentes propositions législatives avalisée par le Parlement Européen et par le Conseil des Ministres : porter au triple le budget européen pour la promotion de ses produits agroalimentaires tant au sein de l’Union que sur les marchés extérieurs: « Au fur et à mesure que l’industrie alimentaire se développe en Roumanie et que l’on va transformer sa matière première à l’intérieur en produits à TVA élevée , elle pourra utiliser les fonds européens , des millions d’euros, pour promouvoir des labels roumains , des labels traditionnels, tant sur la marché européen que sur le marché extérieur. Des produits comme les vins, par exemple, ou des produits à indication géographique protégée (ADOC) en Europe, comme le magiun ( jam de prunes traditionnel) qui bénéficient de tels programmes de promotion mais, pour 2014-2020, j’espère avoir davantage de ces projets de Roumanie qui touchent des fonds européens. »



    A son tour, le directeur de la publication « Lumea satului « (Le monde du village), Ion Banu a apprécié pour Radio Roumanie qu’on peut dire qu’en Roumanie il y a beaucoup de personnes ayant de l’expérience en matière d’attraction des fonds européens: “Nous avons, effectivement, 7 années de plus par rapport à ceux d’avant 2007 à la suite du programme SAPARD . Donc , nous ne manquons pas d’expérience. Il est aussi nécessaire que le système de Roumanie soit plus flexible, autrement dire , réduire un peu la bureaucratie de sorte que ces analyses des projets et des investissements qui se réalisent à la fin puissent mieux fonctionner et soient plus vite implémentés. »



    Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, lui aussi, apprécie que notre pays devrait absorber cette année 2,9 milliards d’euros de fonds européens pour des investissements dans l’agriculture, 200 millions de plus par rapport à l’année dernière. « Hélas, les choses ne marchent pas à la cadence que je voudrais, du moins en matière de développement rural, car des difficultés persistent du côté du co-financement, des crédits et des garanties. » – a encore dit le ministre de l’Agriculture…(trad. : Costin Grigore)

  • La PAC vue de Roumanie

    La PAC vue de Roumanie

    . Censée non seulement aider les agriculteurs à produire des aliments, mais aussi protéger l’environnement, améliorer la qualité de vie du bétail et soutenir des communautés rurales viables, la PAC a connu plusieurs changements au fil des années afin de s’adapter aux nouvelles demandes du secteur. La réforme la plus récente vise la période 2014 — 2020 ; elle a été précédée d’une ample consultation publique. Une fois lancée, la Commission européenne a voulu connaître l’opinion des Européens sur les modifications portées à la PAC.



    Selon l’Eurobaromètre réalisé en ce sens, 77% des Européens estiment que la PAC est bénéfique pour tous les citoyens de l’Union. Plus de 90% des personnes questionnées sont favorables aux objectifs de la nouvelle Politique, tels que les aides équitables et mieux orientées ou l’idée de relier le soutien financier accordé aux fermiers et l’utilisation des pratiques agricoles bénéfiques pour l’environnement. Quant aux Roumains, pour eux l’agriculture est vitale. Selon 92% d’entre eux, l’agriculture et le milieu rural sont un sujet important pour l’avenir du pays, alors que 78% des Roumains estiment que la PAC est bénéfique pour tous, pas seulement pour les agriculteurs.



    Ces données extrêmement favorables à cette politique vont de pair avec le courant favorable visant toutes les institutions de l’UE, constate Diana Filip, coordinatrice du Centre Europe Direct de Bucarest: « Les Roumains restent optimistes en ce qui concerne la direction dans laquelle se dirige l’UE, les politiques et les résultats qu’elle réussit à mettre en place. Plus de la moitié (soit 62%) des Roumains interrogés à ce sujet estiment que l’UE va dans une direction correcte pour sortir de la crise. Parmi eux, 11% se déclarent extrêmement optimistes et ont une opinion positive de l’ensemble des politiques européennes ainsi que de la législation européenne en vigueur en Roumanie. »



    Comme dans la plupart des Eurobaromètres sur la perception des institutions communautaires, on constate que les Européens sont assez bien informés au sujet des politiques de l’Union. Du moins au niveau général, car on n’a pas assez de données pour pouvoir entrer dans les détails. Par exemple, 45% des ressortissants communautaires sont au courant de l’aide accordée par l’UE aux agriculteurs, sans pourtant en connaître les détails, alors que 36% d’entre eux affirment n’avoir jamais entendu parler de ce sujet. Les statistiques ne sont pas loin de la réalité, affirme Szőcs Attila, membre d’Ecoruralis, association des fermiers qui pratiquent l’agriculture écologique et traditionnelle: «Lorsque je regarde ces chiffres je vois qu’en général, les Européens, agriculteurs ou non, se déclarent satisfaits de la réforme. Notre association se rend dans les villages et parle aux paysans, aux petits producteurs qui y habitent. Et nous constatons que la PAC est notamment connue par les plus de 40 ans et que ce sont les jeunes qui ignorent son contenu. Autrement dit, les jeunes fermiers de Roumanie ne sont pas au courant des possibilités offertes par l’Europe. »



    Cependant, 62% des Roumains considèrent que l’aide financière accordée aux jeunes est une bonne chose. Un peu plus de la moitié des citoyens roumains ont une très bonne opinion du soutien équitable et mieux dirigé pour les agriculteurs ainsi que de l’aide accordée aux agriculteurs qui se préoccupent de l’environnement.



    De l’avis de Szőcs Attila, une grande distance sépare la perception des citoyens et les actions des pouvoirs locaux. «Malheureusement, bien qu’il existe une volonté politique européenne de développer les zones rurales, on remarque le fait que les politiques appliquées au niveau gouvernemental semblent contredire cette volonté. Même si l’idée que la PAC pourrait les aider est acceptée, la bureaucratie nationale bloque leur développement. Ce qui fait que les jeunes perdent l’espoir. Nous avons des villages dépeuplés, des jeunes qui partent dans d’autres pays pour être des ouvriers saisonniers, alors qu’ici, ils ont un terrain agricole et des parents qui peuvent leur apprendre à gérer une ferme. »



    En attendant la réduction de la bureaucratie nationale et une meilleure campagne d’information, la Roumanie peut développer son potentiel d’agriculture écologique. Szőcs Attila. «Un des objectifs de la nouvelle PAC a été le plus de vert”. Hé bien, en Roumanie, ceux qui font le travail le plus vert”, ce sont les paysans des villages, qui ne peuvent ni ne veulent utiliser des produits de synthèse. Ils s’approchent ainsi de l’agro-écologie, une innovation qui est à l’origine d’un nouveau courant en Europe. La Roumanie détient un grand nombre de zones d’intérêt écologique où nous pourrions développer une telle agriculture. Les gens déjà impliqués dans une agriculture traditionnelle et écologique sont en mesure d’offrir des produits de bonne qualité. Il faudrait une approche différente, intégrée, qui prenne en compte la protection de l’environnement et le climat socioéconomique. Il faudrait investir dans le développement de ces zones, dans le développement rural en général. »



    Une première version du Plan national de développement rural pour 2014-2020 a été remise, fin mars, à la Commission européenne pour négociations. Les mesures de soutien pour les jeunes fermiers et pour une approche écologique ont été mises en exergue, afin de se plier sur la nouvelle PAC. L’année 2014 est l’année internationale de l’agriculture familiale, ce qui pourrait rendre service aux 4 millions et demi de paysans — petits fermiers, toujours actifs, de Roumanie. (trad. : Valentina Beleavschi, Ileana Taroi)

  • 23.01.2014 (mise à jour)

    23.01.2014 (mise à jour)

    Justice – Selon le rapport de la Commission européenne relatif à l’évolution de la justice en Roumanie, des pas importants ont été réalisés à Bucarest, mais les résultats positifs enregistrés dans un certain domaine risquent d’être annulés par les reculs constatés dans d’autres. C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Le document recommande d’inclure des dispositions claires au sujet du respect du système judiciaire dans le code de conduite des élus nationaux. Bruxelles recommande également à Bucarest de mettre à profit l’opportunité créée par une possible révision constitutionnelle pour réexaminer les articles portant sur la séparation des pouvoirs.



    Accident – Le ministre roumain de lIntérieur Radu Stroe a démissionné jeudi après une opération de sauvetage décriée ayant suivi laccident lundi dun petit avion dans une zone montagneuse qui a fait deux morts et 5 blessés. Le ministre a déclaré que c’était une question d’honneur. Et d’ajouter que la localisation de l’avion et des victimes n’incombait pas au Ministère de l’Intérieur mais à d’autres Institutions de l’Etat. Le chef du gouvernement Victor Ponta a précisé que c’était le vice premier ministre, Gabriel Oprea qui assurerait l’intérim au ministère de l’Intérieur jusqu’au 1er février lorsque le PNL doit désigner un nouveau ministre. Le procureur général de Roumanie Tiberiu Nitu a déclaré qu’il envisageait de démarrer une enquête sur la manière dont les autorités ont agi dans le cas du crash. Il a affirmé que l’enquête déjà en cours visait uniquement les circonstances de l’accident aéronautique.



    FMI – Lors de ses entretiens jeudi à Bucarest avec la délégation du FMI, le président roumain, Traian Basescu a déclaré qu’il n’allait pas soutenir l’introduction d’une nouvelle accise sur le combustible. Le chef de l’Etat a précisé qu’il n’envisageait toutefois pas de bloquer la décision du gouvernement et du FMI. Le comité directeur du FMI avait reporté en décembre les discussions sur l’évolution de l’accord avec la Roumanie, en raison du refus du président Traian Basescu de signer la dernière lettre d’intention – le chef de l’Etat se disant contre l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euros sur le litre de carburant. Le gouvernement a décidé de reporter de trois mois la mise en œuvre de cette taxe. Selon le ministre roumain en charge du budget Liviu Voinea le cabinet de Bucarest adoptera dans la période à venir une série de mesures censées stimuler la demande intérieure et par conséquent le milieu des affaires, fortement touché par la crise économique, et créer de nouveaux emplois.



    Conseil – Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc participe jusqu’à vendredi à Athènes aux travaux du Conseil Justice et Affaires intérieures. A l’agenda des discussions figurent entre autres des questions relatives à la protection des personnes physiques à légard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données. En même temps, la Commission européenne doit présenter les nouvelles propositions législatives sur la protection des catégories de personnes vulnérables, sur la présomption d’innocence et l’assistance judiciaire dans le cadre des procédures pénales.



    Agriculture – Le développement de l’agriculture n’est pas un problème local ou régional, c’est un problème global — a déclaré aujourd’hui à Chişinău le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş. La PAC est un des fondements de la construction européenne et cette expérience peut être mise à profit par les Etats voisins aussi — a ajouté le commissaire. Le responsable européen participe en République de Moldova à la première conférence des ministres de l’agriculture des pays du Partenariat Oriental et de l’UE. Le ministre roumain Daniel Constantin est présent à cette réunion.



    Union – Les manifestations consacrés aux 155 ans écoulés depuis l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont déjà commencé à travers le pays. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza, élu à l’unanimité prince de Moldavie a été voté, à l’unanimité aussi par l’Assemblée élective de Bucarest comme prince régnant de Valachie. Il a été proclamé ainsi prince régnant des principautés unies. Le règne de Cuza (1859 — 1866) a été marqué par des réformes radicales qui allaient constituer les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. En 1918, la création de l’Etat national roumain s’est achevée par l’Union avec la Roumanie des provinces historiques à majorité roumaine, ayant fait partie des empires multinationaux voisins.



    JO – Aux Jeux Olympiques d’hiver de 2014, prévus du 7 au 23 février à Sotchi la Roumanie sera représentée par 24 sportifs, après que l’équipage féminin de bobsleigh eut été accepté jeudi. Les sportifs roumains participeront à 8 disciplines sur un total de 15 : ski alpin, ski de fond, saut à ski, patinage artistique, bobsleigh, luge et skeleton. La biathloniste Eva Tofalvi sera le porte-drapeau de la Roumanie à la cérémonie d’ouverture des JO le 7 février.





  • 23.01.2014

    23.01.2014

    Justice – Selon le rapport de la Commission européenne relatif à l’évolution de la justice en Roumanie, des pas importants ont été réalisés à Bucarest, mais les résultats positifs enregistrés dans un certain domaine risquent d’être annulés par les reculs constatés dans d’autres. C’est ce qu’a déclaré le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Le document recommande d’inclure des dispositions claires au sujet du respect du système judiciaire dans le code de conduite des élus nationaux. Bruxelles recommande également à Bucarest de mettre à profit l’opportunité créée par une possible révision constitutionnelle pour réexaminer les articles portant sur la séparation des pouvoirs.



    Crash – Le procureur général de Roumanie Tiberiu Nitu a déclaré qu’il envisageait de démarrer une enquête sur la manière dont les autorités ont agi dans le cas du crash d’un avion de petites dimensions qui a eu lieu lundi dans le massif des Apuseni, dans l’ouest de la Roumanie. Il a affirmé que l’enquête déjà en cours visait uniquement les circonstances de l’accident aéronautique qui a fait deux morts et cinq blessés. Accusés d’être intervenus tardivement, les responsables de plusieurs institutions de l’Etat ont déjà démissionné.



    FMI – Le cabinet de Bucarest ne souhaite pas majorer les taxes et impôts cette année, au contraire il envisage de les réduire, c’est ce qu’a déclaré le ministre roumain en charge du budget Liviu Voinea. Celui-ci doit rencontrer aujourd’hui la délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale qui se trouve à Bucarest pour faire une nouvelle évaluation de l’accord de précaution signé l’année dernière. De l’avis de Liviu Voinea, à l’avenir, le cabinet de Bucarest adoptera une série de mesures censées stimuler la demande intérieure et par conséquent le milieu des affaires, fortement touché par la crise économique, et créer de nouveaux emplois. Les deux prochaines semaines, la délégation analysera les plus récentes évolutions économiques, mais aussi la situation des compagnies d’Etat. La privatisation échouée des usines chimiques Oltchim, de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa et de la Poste roumaine compte parmi les pas en arrière faits dans le programme de réformes structurelles.



    Agriculture – Le développement de l’agriculture n’est pas un problème local ou régional, c’est un problème global — a déclaré aujourd’hui à Chişinău le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Cioloş. La PAC est un des fondements de la construction européenne et cette expérience peut être mise à profit par les Etats voisins aussi — a ajouté le commissaire. Le responsable européen participe en République de Moldova à la première conférence des ministres de l’agriculture des pays du Partenariat Oriental et de l’UE. Le ministre roumain Daniel Constantin est présent à cette réunion.



    Union – Les manifestations consacrés aux 155 ans écoulés depuis l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie ont déjà commencé à travers le pays. Le 24 janvier 1859, Alexandru Ioan Cuza, élu à l’unanimité prince de Moldavie a été voté, à l’unanimité aussi par l’Assemblée élective de Bucarest comme prince régnant de Valachie. Il a été proclamé ainsi prince régnant des principautés unies. Le règne de Cuza (1859 — 1866) a été marqué par des réformes radicales qui allaient constituer les bases institutionnelles de la Roumanie moderne. En 1918, la création de l’Etat national roumain s’est achevée par l’Union avec la Roumanie des provinces historiques à majorité roumaine, ayant fait partie des empires multinationaux voisins.

  • La semaine du 23 au 28 septembre 2013

    La semaine du 23 au 28 septembre 2013

    Derniers développements dans le dossier de Rosia Montana



    Le controversé projet de loi sur l’exploitation de l’or à Rosia Montana, au centre de la Roumanie, continue de retenir l’attention de l’opinion publique roumaine. Le premier ministre de Bucarest, Victor Ponta, estime que si le projet respecte l’environnement, la Roumanie devrait se dire favorable à l’exploitation et mettre à profit ses ressources naturelles. La commission parlementaire spéciale, chargée du dossier de Rosia Montana, a poursuivi les auditions à Bucarest, ses membres s’étant rendus sur le terrain afin de se renseigner sur place. Le projet, qui donnerait feu vert à une compagnie canadienne d’exploiter les minerais aurifères et argentifères de la région, en utilisant une quantité importante de cyanures, a déclenché d’amples protestations à Bucarest, et dans d’autres grandes villes du pays et de l’étranger. Les contestataires mettent en garde contre l’impact négatif que l’exploitation pourrait avoir sur l’environnement. Par contre, ses partisans soutiennent que l’ouverture de la mine mettrait un terme aux difficultés économiques et sociales de la région.



    La loi des chiens errants — promulguée par le président roumain



    La Cour constitutionnelle de Roumanie a donné son aval à la loi sur les chiens errants sous la forme adoptée le 10 septembre au Parlement, estimant qu’elle ne comportait pas de stipulations inconstitutionnelles. La loi a été aussi promulguée par le président roumain, Traian Basescu, malgré les critiques des défenseurs des animaux.


    La loi était entrée en procédure parlementaire d’urgence et a aussitôt été adoptée après la mort, début septembre, dun enfant de 4 ans, mordu par des chiens près dun parc de la capitale. Cette loi autorise leuthanasie des chiens errants sils nont pas été réclamés ni adoptés dans un délai de 14 jours après leur capture. Entre temps, les chiens SDF sont hébergés dans des fourrières animales. Toutefois, l’euthanasie n’est pas obligatoire pour les autorités locales, qui peuvent décider, en fonction des fonds disponibles, d’héberger dans des fourrières, les chiens qui ne sont pas adoptés.



    La Roumanie et la PAC



    Les responsables européens sont parvenus, dans la nuit de mardi à mercredi, à un accord pour finaliser la réforme de la Politique agricole commune pour laprès-2013. Les Européens ont finalement tranché la question des fonds européens destinés à l’agriculture et des subventions versées aux fermiers d’ici 2019. Au terme du nouveau document, les Etats communautaires sont encouragés à accroître le soutien accordé aux zones défavorisées et à l’installation des jeunes fermiers. Au terme de la nouvelle PAC, les Etats membres se verront diminuer la contribution aux programmes cofinancés par Bruxelles. Une mesure saluée par le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, présent dans la capitale belge: “La hausse du taux de cofinancement européen de 75 à 80% est bénéfique car, du coup, on pourrait réduire nos efforts et investir davantage dans d’autres domaines. L’Etat roumain pourrait donc ne réserver que 15% au cofinancement. En plus, on pourrait profiter du présent accord avec le FMI et la Commission Européenne pour obtenir de la part de Bruxelles un taux de cofinancement de 95%”.


    Par ailleurs, le ministre Constantin a réitéré le souhait de son ministère de mettre en place des mesures censées soutenir les producteurs roumains de lait une fois supprimé le régime des quotas laitiers en Europe à partir de 2015.



    La France affirme que la Roumanie et la Bulgarie ne remplissent pas les critères pour adhérer à l’espace Schengen, au 1er janvier 2014



    La Roumanie s’attend à ce que la France agisse aussi bien dans l’esprit de la relation stratégique bilatérale que dans le contexte de la confirmation de l’accomplissement par la Roumanie des critères d’intégration dans Schengen. La déclaration du ministère roumain des Affaires étrangères intervient après celle du gouvernement français, qui a dit s’opposer à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen au 1er janvier 2014. L’exécutif de Paris affirme que les deux Etats ne réunissent pas les conditions requises pour entrer dans l’espace sans frontières, en soulignant que la France n’est pas la seule à dire non. Pour sa part, Bucarest estime quil ny a pas de lien entre la question des Roms et lentrée dans lespace Schengen de libre circulation, appelant Paris à éviter de se pencher sur ce sujet dans un contexte électoral.



    Un Roumain a été désigné à la tête de la Division otanienne chargée des risques de sécurité émergents



    L’Ambassadeur de Roumanie auprès de l’OTAN , Sorin Ducaru, a été désigné à la tête de la Division de l’OTAN chargée des risques de sécurité émergents. Il s’agit de la plus haute fonction détenue par un Roumain dans le cadre de l’Alliance nord-atlantique. Sorin Ducaru a évoqué les thèmes majeurs dont il va s’occuper : défense cybernétique, lutte contre le terrorisme, sécurité énergétique, politique nucléaire de l’Alliance et lutte contre la dissémination des armes de destruction massive.


    La division a été créée en 2010 afin de trouver des solutions aux menaces à la sécurité de l’Alliance. Diplomate de carrière, Sorin Ducaru a dirigé ces 7 dernières années la Mission permanente de la Roumanie auprès de l’OTAN et il a été ambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis et représentant de Bucarest auprès de l’ONU.

  • A la Une de la presse roumaine 01.07.2013

    A la Une de la presse roumaine 01.07.2013


    L’énergie et notamment l’échec du gazoduc Nabucco fait la Une d’Adevarul. Selon ce journal, le ministère de l’Economie de Bucarest a fait savoir que la Roumanie analysait d’autres scénarios possibles, dont l’exploitation des ressources internes de gaz et la connexion au marché régional. Le gaz de la Mer Noire et le gaz de schiste pourraient accroître l’indépendance énergétique nationale, a déclaré aussi le président Traian Basescu, après la fin de la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE. Le président roumain a également critiqué la proposition des responsables européens et azéris d’alimenter la Roumanie en gaz via une extension du gazoduc Trans Adriatic Pipeline, le projet qui a été choisi en défaveur de Nabucco. « Face à ces consolations, la Roumanie doit prendre son destin énergétique en ses propres mains », a finalement déclaré Traian Basescu, cité par Adevarul.



    Ce sont des propos assez audacieux pour un pays vulnérable du point de vue économique et financier tel la Roumanie. De l’avis du premier ministre Victor Ponta la Roumanie devrait renouveler son accord de type préventif avec le FMI après la conclusion avec succès de celui signé en 2011, annonce Evenimentul zilei. Le journal précise que la Roumanie n’a pas utilisé l’argent mis à sa disposition par l’institution financière internationale. Cet accord serait une sorte de « certificat de santé fiscale et budgétaire, émis par le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne » selon le premier ministre roumain Victor Ponta, cité par Evenimentul zilei.



    « La nouvelle Politique Agricole Commune ne fait qu’avantager la Roumanie » a déclaré le commissaire européen à l’agriculture, le roumain Dacian Ciolos dans Adevarul. « La réforme Ciolos », comme a été baptisée la nouvelle PAC, bénéficie d’un appui surprenant parmi toutes les institutions de l’UE, même si son initiateur a été souvent critiqué pour avoir favorisé la Roumanie, estime Adevarul. Les subventions augmenteront jusqu’à 196 euros par hectare et les jeunes qui choisissent de s’installer à la campagne recevront plus d’argent, voilà seulement deux des nombreuses mesures censées aider les fermiers roumains. D’autres détails sur la Politique Agricole Commune pour la période 2014 — 2020 sont à retrouver dans une vidéo-interview avec Dacian Ciolos sur adevarul.ro



    L’évaluation nationale, par laquelle passent tous les élèves roumains à la fin du collège, s’est achevée ce week-end sur de très bons résultats, annonce Romania libera. Selon les chiffres du ministère roumain de l’Education nationale, plus de 77% des élèves roumains ont passé cet examen qui précède l’entrée au lycée, soit 10% de plus que l’année dernière. Selon Gandul.info, de nombreuses voix, dont celle de l’ancien ministre de l’Education Daniel Funeriu, accusent les actuels responsables d’avoir expressément choisi des sujets trop faciles et d’avoir commis « une fraude institutionnelle ». Quant au ministre Remus Pricopie, celui-ci a seulement critiqué ce qu’il a appelé des tentatives de « politisation de l’Evaluation nationale 2013 ». Simple coïncidence ou politique nationale ? Réponse en quelques décennies.