Tag: La Roumanie éduquée

  • La semaine du 12 au 18 juillet

    La semaine du 12 au 18 juillet

    Peu d’infections, faible appétit pour la vaccination



    La
    Roumanie a décidé, en début de semaine, de prolonger à nouveau d’un mois l’état
    d’alerte sanitaire. Seule modification notable, les personnes ayant souffert de
    Covid-19 au cours des six derniers mois, au lieu des trois derniers mois,
    peuvent participer à des compétitions sportives, spectacles, concerts et
    d’autres événements culturels en plein air, ainsi qu’à des fêtes de mariage ou
    de baptême organisées dans des espaces clos. À l’échelle nationale, le nombre
    d’infections est resté très faible, de plusieurs dizaines de nouveaux cas par
    jour, mais les inquiétudes concernant la propagation du variant Delta en
    Roumanie, se sont accrues, ce variant pouvant devenir dominant ici aussi, à
    l’automne. Malgré les campagnes de sensibilisation à la vaccination, la
    population ne s’empresse pas de franchir le seuil des centres d’immunisation.
    La cible des 5 millions de Roumains complètement vaccinés, annoncée par les
    autorités il y a un mois et demi, n’est toujours atteinte. Alors que la France
    et la Grèce ont décidé de rendre obligatoire la vaccination des personnels
    soignants, le gouvernement de Bucarest réfléchit à une modalité de pénaliser
    financièrement les salariés du système de santé qui refusent de se faire
    immuniser. Ceux-ci pourraient se voir obliger à payer de leur propre bourse les
    tests de dépistage obligatoires. Par ailleurs, à partir de ce mardi, les voyageurs qui
    arrivent à l’Aéroport international Henri Coandă, de Bucarest, en provenance de
    pays de la zone jaune et qui détiennent un pass sanitaire européen Covid ou un
    test PCR négatif, peuvent utiliser le flux vert, sans passer par le contrôle de
    la Direction de santé publique. Même chose dans le cas des passagers en
    provenance de pays de la liste rouge, mais qui ont le pass sanitaire. La
    Compagnie nationale des Aéroports Bucarest précise que les certificats verts
    numériques délivrés par le Royaume Uni ou par des pays extérieurs à l’Union
    européenne ne sont valides.




    La Roumanie éduquée devient un projet commun de la présidence de l’État
    et du gouvernement



    Le gouvernement de centre-droit de
    Bucarest a assumé le projet « La Roumanie éduquée », initié par le
    chef de l’État, Klaus Iohannis. C’est un projet ambitieux qui vise à améliorer
    l’infrastructure scolaire, la formation des enseignants et l’acte éducationnel.
    L’Exécutif se propose de finaliser, d’ici le 1-er octobre, le paquet de lois
    qui soutiennent cette initiative. « La
    population d’un pays développé et avec une démocratie consolidée est une
    population éduquée et correctement informée. Nous ne pouvons pas continuer à
    enregistrer des taux aussi élevés d’abandon scolaire, d’analphabétisme
    fonctionnel et scientifique.»,a
    souligné le président Klaus Iohannis. Les principaux objectifs en sont, donc,
    la baisse du taux d’abandon scolaire
    précoce, la réduction du taux d’analphabétisme fonctionnel, de 50% actuellement
    à 20% d’ici 2030, la formation de compétences numériques de base aussi bien
    chez les enseignants que chez les élèves, le développement de l’enseignement
    professionnel, ainsi que l’augmentation du nombre de diplômés universitaires.
    Le financement sera assuré par le Plan national de relance et de résilience et
    le budget de l’État.




    Victoire, à Chişinău, du parti pro-européen de Maia Sandu



    Les responsables
    de Bucarest ont salué la victoire incontestable du Parti Action et Solidarité,
    fondée par la présidente Maia Sandu, aux élections législatives anticipées qui
    ont eu lieu dimanche dernier en République de Moldova voisine. Le président
    roumain Klaus Iohannis a félicité les citoyens moldaves pour leur esprit
    civique et pour leur choix clair en faveur des réformes, de l’état de droit et
    de l’intégration européenne. La Roumanie soutiendra la République de Moldova,
    dans son parcours européen, a ajouté le président Iohannis. Le premier ministre
    Florin Cîţu, qui a lui aussi félicité le Parti Action et Solidarité, a exprimé
    son soutien pour les réformes à venir. De son côté, le ministre roumain des
    Affaires étrangères a salué la victoire des forces européennes et réformistes,
    exprimant son espoir qu’un gouvernement pro-européen allait être formé au plus
    vite à Chişinău.




    L’ancien leader social-démocrate Liviu Dragnea quitte la
    prison



    Le tribunal de Giurgiu
    (sud) a admis, jeudi, la demande de libération conditionnelle de la prison
    déposée par l’ancien chef du Parti Social – Démocrate (PSD), Liviu Dragnea.
    Celui-ci a effectué plus de deux ans de sa peine de 3 ans et demi de prison, dont
    il a écopé en 2019 dans une affaire d’embauches fictives. Par ailleurs, en mai
    dernier, des poursuites pénales ont été lancées contre le même Liviu Dragnea
    par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption, dans une nouvelle affaire
    où il est accusé de trafic d’influence et d’avoir usé de son influence pour
    participer à la cérémonie d’inauguration du président américain Donald Trump,
    début 2017. Les procureurs anti-corruption accusent Liviu Dragnea de prise
    illégale d’intérêts au bénéfice de lui-même et de son parti pour couvrir sa
    visite aux Etats-Unis. En échange des avantages reçus, il a nommé la personne, qui l’avait aidé, au poste de consul général de
    Roumanie à Bonn. A noter aussi que Liviu Dragnea ne peut pas occuper des
    fonctions d’autorité publique ni se porter candidat à des élections d’ici 2024.
    Son retour à la vie politique est pour l’instant improbable, surtout après ses
    déclarations acides à l’adresse de l’actuelle direction du PSD, dont il avait
    été le chef.




    Jeux Olympiques et Ligue des champions



    En fin de semaine, les sportifs
    roumains sont partis pour Tokyo pour participer au JO organisés aux Japon.
    Reportés en raison de la pandémie, les JO auront lieu du 23 juillet au 8 août
    dans des conditions de sécurité sanitaire extrêmement strictes et en l’absence
    du public. Au total 101 sportifs y représentent la Roumanie, dans différentes
    compétitions, dont celles de natation, athlétisme, aviron, football,
    gymnastique artistique, basketball féminin, cyclisme.



    Par ailleurs le club champion de football de Roumanie,
    CFR Cluj, a passé son premier examen
    dans son chemin vers les groupes des compétitions européennes. Les Roumains ont
    vaincu à domicile, 3 buts à 1, l’équipe bosniaque Borac Banja Luka, mais ont
    perdu le match-retour face à la même équipe, sur le score de 1 but à 2. Le CFR
    Cluj s’est tout de même qualifié au deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions,
    où il rencontrera l’équipe championne du Gibraltar, Lincoln Red Imps. (Trad.
    Ileana Ţăroi, Valentina Beleavski )

  • La semaine du 05 au 11 juillet 2021

    La semaine du 05 au 11 juillet 2021

    Un autre mois d’alerte






    Mis
    en place en mai 2020, après deux mois d’état d’urgence engendré par l’épidémie
    de COVID-19, en Roumanie, l’état d’alerte a été prolongé de 30 nouveaux jours à partir du 12 juillet. Selon le
    chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, l’arrêté
    gouvernemental comporte une série de modifications. Mentionnons la possibilité
    de prendre part à des événements en plein air portée à 1 000 personnes et la
    réduction de quatre à deux mètres carrés de
    l’espace à assurer pour les participants à un mariage ou un baptême. Le
    certificat de guérison de la COVID est valable 180 jours, contre 90 jours
    jusqu’à présent, et l’obligation de
    vaccination pour ceux qui accompagnent les enfants sur les aires de jeux est supprimée.








    Prévisions optimistes pour
    l’économie roumaine








    Selon les prévisions économiques d’été de la Commission
    européenne, publiées mercredi, l’économie roumaine connaîtra une croissance de
    7,4 % en 2021 et de 4,9 % en 2022. En mai dernier, l’estimation pour la
    progression de cette année se chiffrait à 5,1 %, et celle pour l’année
    prochaine – à 4,9 %. La performance de l’économie roumaine a été solide au
    premier trimestre de l’année en cours. Le PIB s’est accru de 2,8 %, soutenu
    principalement par la consommation privée et par les investissements. En
    revanche, les exportations nettes ont été négatives, reflétant une faible
    demande étrangère et des interruptions dans la chaîne d’approvisionnement,
    estime l’Exécutif communautaire. La Commission s’attend à ce que la
    consommation des ménages reste extrêmement robuste, suite à la levée des
    restrictions, notamment dans les domaines sévèrement touchés par la pandémie,
    tels les arts du spectacle, les loisirs, l’hôtellerie-restauration ainsi que la
    hausse relativement solide des salaires les premiers mois de l’année. Les
    investissements resteront solides pendant la période 2021-2022, soutenus tant
    par le secteur public que par le secteur privé. Dans l’UE, l’économie devrait
    connaître une progression de 4,8 % en 2021 et de 4,5 % en 2022.






    Révocation au gouvernement






    Installé en décembre dernier, le cabinet de coalition PNL-USR/PLUS-UDMR
    s’estretrouvé sans un autre ministre après que son chef, le libéral Florin
    Cîţu, eut révoqué jeudi le chef des Finances, Alexandru Nazare, du même bord. Jeudi également, M Cîţu a repris l’intérim aux Finances, où il
    avait déjà été titulaire dans l’ancien gouvernement libéral. Après avoir
    procédé à une analyse semestrielle, le premier ministre a affirmé avoir
    constaté que de nombreux projets qui auraient dû attirer des fonds européens et
    de lutte contre l’évasion fiscale avaient pris des retards. Nazare a rejeté les
    accusations et a associé ce remaniement à son refus de soutenir Cîţu dans sa
    campagne pour briguer la direction du parti. L’actuel leader libéral, Ludovic
    Orban, affirme que le premier ministre n’a pas eu son accord ni celui du parti
    pour limoger Nazare et que le mandat de ce dernier avait été un
    succès. Orban et Cîţu se disputeront le poste de président du PNL au
    congrès prévu en septembre prochain. De plus en plus visible, la guerre entre
    eux n’est qu’un épiphénomène dans une coalition gouvernementale en proie à des
    tensions majeures et de plus en plus dysfonctionnelle. Ses dirigeants ne se
    sont pas mis d’accord sur la convocation d’une session extraordinaire du
    parlement, pour trancher la dissolution de la Section d’enquête sur les
    infractions de la Justice. Cette dernière avait été inventée par l’ancien
    pouvoir de gauche, afin d’intimider les magistrats, selon l’opinion des
    analystes.








    Les objectifs du projet « La
    Roumanie éduquée »









    Le président de la
    Roumanie, Klaus Iohannis, a annoncé que le gouvernement assumerait, la semaine
    prochaine, par mémorandum, les cibles et les objectifs du projet « La
    Roumanie éduquée », lancé en débat public en 2016. Il a indiqué que, suite
    aux discussions des derniers jours, la coalition au pouvoir avait exprimé son
    soutien pour ce projet et qu’un plan d’action clair serait établi, avec des
    responsables et des délais de mise en œuvre. M Iohannis a discuté mercredi avec
    les partenaires sociaux du secteur de l’éducation et avec les représentants des
    ONGs qui s’investissent dans ce projet. Les sources de financement des réformes
    seraient le Plan national de relance et de résilience, le budget de l’Etat et
    différents fonds européens. Le projet « La Roumanie éduquée »
    bénéficie d’un « soutien financier historique » d’environ 4 milliards
    d’euros, a affirmé le chef de l’Etat. Décentraliser l’éducation, avoir de
    meilleurs enseignants, de nouvelles normes pour l’infrastructure et la dotation
    des écoles et des disciplines et évaluations centrées sur les compétences et
    accroître l’accès à l’éducation – autant d’objectifs pour ce projet.








    Le sommet de l’Initiative de Trois mers à Sofia









    Le président roumain, Klaus Iohannis, a participé à
    Sofia, capitale de la Bulgarie, au sommet de l’Initiative des trois mers, une
    plateforme politique flexible et informelle qui réunit douze Etats membres de
    l’UE situés entre la mer Baltique, la mer Adriatique et la mer Noire.
    L’occasion d’établir les repères pour le développement de cet espace qui
    bénéficie aussi du soutien américain, comme l’a assuré jeudi le président
    américain Joe Biden, dans le message transmis aux participants. A l’agenda de
    la réunion également : l’évaluation des progrès enregistrés jusqu’ici,
    avec un accent mis sur la liste des projets stratégiques prioritaires
    d’interconnexion, fixés lors du sommet de Bucarest de 2018 et complétés par la
    suite, ainsi que le fonctionnement du fonds d’investissements de l’Initiative
    des trois mers, dont la Roumanie et la Pologne sont les fondatrices. Le
    président Iohannis y a mis en avant l’importance de la mise en œuvre des
    projets stratégiques d’interconnexion, notamment Rail2Sea et Via Carpatica, qui
    concernent directement la Roumanie. Selon Bucarest, ces projets sont essentiels
    pour que l’Initiative des trois mers entraîne un réel développement économique
    sur le long terme et rende l’économie des pays participants plus résiliente y
    compris dans le contexte des efforts de relance économique post-pandémie.








    L’EURO de football et les Jeux Olympiques








    Dimanche, à Londres, l’Angleterre et l’Italie sont à l’affiche de la finale
    du Championnat européen de football. La capitale roumaine, Bucarest, a
    accueilli quatre matchs du tournoi final, trois de la phase des Poules et un de
    huitième de finale. La Roumanie a eu un parcours médiocre dans les
    qualifications et a raté la participation à l’EURO. En revanche, la sélection
    tricolore des moins de 23 ans s’est qualifiée aux JO de Tokyo, où elle jouera,
    dans le Groupe B, contre le Honduras le 22 juillet, contre la Corée du Sud le
    25 juillet et contre la Nouvelle Zélande le 28 juillet. Cette participation aux
    JO est due à la présence de la Roumanie dans les demi-finales du Championnat
    européen de football espoir 2019, organisé par l’Italie et Saint-Marin. La
    dernière présence de la nationale roumaine à un tournoi olympique remonte à
    1964.

  • La Roumanie éduquée, un projet présidentiel

    La Roumanie éduquée, un projet présidentiel

    « La Roumanie éduquée », un projet
    national lancé en 2016, se propose d’améliorer l’enseignement roumain,
    largement devancé par les systèmes européens occidentaux, comme le remarquait l’initiateur
    même du projet, le président Klaus Iohannis. Ces dernières années, l’initiative
    a fait l’objet de plusieurs étapes de débat public, sans pour autant produire
    de modifications dans le système d’éducation. Le sujet est de retour au
    premier-plan, à travers les consultations du chef de l’État avec le milieu
    politique, avec les partenaires sociaux du secteur et avec les représentants
    des organisations non gouvernementales impliquées dans le projet, dans le
    contexte de la finalisation du débat public.

    L’Administration présidentielle a informé, dès la
    semaine passée, que les principales zones de réforme et les directions d’action
    seraient présentées au cours des discussions, dans le but de trouver un consensus social et politique, qui garantisse la
    mise en œuvre et le soutien du projet par l’ensemble de la classe politique. La
    réforme devrait mener à la décentralisation de l’éducation nationale, à une
    meilleure qualité professionnelle des enseignants, à de nouvelles normes d’infrastructure
    et d’équipement, à des matières et des évaluations scolaires axées sur les
    compétences, à un accès accru à l’éducation. Le projet « La Roumanie
    éduquée » propose des changements, tels : examens centrés sur les
    compétences, décentralisation, flexibilité, formation continue des enseignants,
    établissements scolaires adaptés au marché de l’emploi. En même temps, les
    solutions pour avoir un enseignement efficace incluent moins de matières
    scolaires, moins de volume de travail pour les élèves, avec l’accent mis sur
    les compétences et la créativité des enfants.

    Une modification importante
    pourrait être introduite au lycée, où trois filières sont proposées -
    théorique, professionnelle et vocationnelle, avec une durée de quatre ans
    chacune, et la possibilité, pour tous les élèves de terminale de se présenter
    au Bac, s’ils le souhaitent. Le transfert d’une filière à une autre sera
    accepté. Dans l’enseignement professionnel, il sera possible d’obtenir une
    certification professionnelle de niveau 3 à la fin de la XIe classe, et certification
    de niveau 4 alors à la fin de la XIIe classe. Il existera aussi l’option de
    continuer à étudier dans des collèges universitaires et dans l’enseignement
    post-lycée, avec une certification de niveau 5 à la clé. Le Baccalauréat
    évaluera un paquet de compétences réelles, quelle que soit la filière suivie. Le
    projet prévoit aussi, dans le cas des lycées où le nombre de candidats est
    supérieur au nombre de places disponibles, la possibilité d’organiser des
    concours d’admission.

    Selon les coordonnateurs du projet, l’école doit offrir
    de l’information et préparer les élèves pour la vie d’adulte. Le projet « La
    Roumanie éduquée » se propose d’atteindre plusieurs cibles à l’horizon 2030,
    dont la baisse de l’abandon scolaire à 10% maximum, la baisse d’au moins 50% du taux actuel d’analphabétisme
    fonctionnel, le positionnement de la
    Roumanie parmi les 30 premiers Etats du monde pour ce qui est des résultats aux
    tests PISA, un taux de réussite d’au moins 80% à l’examen d’obtention du Brevet
    et de 75% au Bac. La conseillère présidentielle Ligia Deca a expliqué que le projet « La
    Roumanie éduquée » était une vision, pas une loi, et que le gouvernement
    allait adopter, la semaine prochaine, un mémorandum à travers lequel des délais
    précis soient assumés concernant ce projet. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • 06.07.2021 (mise à jour)

    06.07.2021 (mise à jour)

    Coronavirus
    en Roumanie
    – 51 personnes ont été dépistées positives au SARS-Cov-2 au cours
    des 24 dernières heures, sur plus de 27 800 tests effectués, a fait savoir
    mardi le Groupe de communication stratégique. Quatre personnes ont perdu
    la vie des suites de cette maladie. Cluj et Bucarest ont enregistré le plus grand
    nombre de cas, à savoir 6 et respectivement 4, alors que dans 21 départements
    aucun nouveau cas de covid n’a été rapporté. L’ensemble du territoire national
    est en zone dite « verte ». 392 personnes sont hospitalisées à cause
    de la Covid-19, dont 61 en réanimation – soins intensifs.








    Vaccination -
    En Roumanie le taux de couverture vaccinale au niveau national et de 28% pour
    la population éligible âgée de plus de 12 ans, a fait savoir mardi le chef de
    la campagne de vaccination, Valeriu Gheorghita. Depuis le début de la campagne
    de vaccination en Roumanie, le 27 décembre 2020, près de 4,6 millions de
    personnes se sont fait vacciner au schéma complet.



    Education
    – Le président roumain Klaus Iohannis poursuit à Bucarest la série de négociations
    avec les acteurs politiques et les partenaires sociaux sur le thème du projet
    appelé « La Roumanie éduquée » alors que les débats publics se sont
    achevés. Mardi, il a rencontré la
    direction du Parlement et les membres des commissions spécialisées sur
    l’enseignement des deux chambres. Mardi encore, le conseiller présidentiel
    Ligia Deca a présenté plusieurs propositions pour ce projet, dont un BAC unique
    ciblé sur des compétences minimes, quelle que soit la forme de l’enseignement
    et la possibilité pour les lycées d’organiser des examens avant l’évaluation
    nationale, là où le nombre des candidats inscrits dépasse le nombre des places
    disponibles. Mme Deca a précisé que ce projet était une vision et non pas une
    loi et que la semaine prochaine le gouvernement allait adopter un mémorandum
    qui devrait assumer des délais concrets. Mercredi, le chef de l’Etat aura des
    pourparlers avec les partenaires de dialogue social dans le secteur de
    l’éducation mais aussi les représentants des ONG impliquées dans le projet. Le
    projet a été lancé par le chef de l’Etat en 2016 et a passé par plusieurs
    étapes de débats publics, mais il n’a pas réussi à modifier jusqu’ici le
    système éducationnel de Roumanie.






    UE – La Slovénie a
    repris la présidence tournante du Conseil des ministres de l’UE pour les 6 mois
    à venir. Parmi ses priorités figurent la relance économique, la consolidation
    de la capacité de répondre aux crises ainsi que l’élargissement de l’UE. Notons
    aussi que dès son premier jour de son mandat, la Slovénie a affirmé soutenir
    l’adhésion de la Roumanie, de la Bulgarie et de la Croatie dans l’espace
    Schengen et a promis de faire des efforts pour persuader tous les Etats-membres
    que c’est la décision correcte.

    Météo -
    Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la hausse en Roumanie,
    avec des maxima caniculaires dans le sud-ouest et l’ouest qui pourraient
    atteindre les 37 degrés. L’inconfort thermique sera accentué par endroits sur
    l’est et le sud. Par contre, l’instabilité atmosphérique est à attendre dans
    l’est, le sud-est et sur le relief.

  • 05/07/2021 (mise à jour)

    05/07/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — L’ensemble du territoire roumain est actuellement en zone verte pour ce qui est de la propagation du nouveau coronavirus qui est toujours au ralenti. 28 nouveaux cas de contamination ont été rapportés lundi par les autorités roumaines sur plus de 12 000 tests effectués en 24 heures. 45 nouveaux décès ont été annoncés, dont 44 datent. 65 malades sont actuellement en réanimation-soins intensifs. Quelque 12 000 personnes se sont fait vacciner dimanche, dont près de la moitié avec la première dose. Depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, près de 4,6 millions de personnes se sont fait vacciner et sont pleinement immunisées.



    TAROM — La Commission européenne a annoncé ce lundi avoir ouvert une investigation approfondie afin d’évaluer si les mesures de soutien accordées par les autorités roumaines à la compagnie aérienne TAROM sont conformes aux normes de l’Union européenne relatives aux aides d’Etat accordées aux entreprises en difficulté. TAROM, la compagnie roumaine de transports aériens détenue par l’Etat, se confronte depuis des années à des difficultés financières. En février 2020, la compagnie a reçu de l’Etat roumain un crédit de sauvetage temporaire d’environ 36,7 millions d’euros, après qu’il eut été approuvé par la Commission, en vertu des normes européennes relatives aux aides d’Etat. Le 28 mai dernier, les autorités roumaines ont notifié à la Commission un plan de restructuration de la TAROM, qu’ils souhaitent mettre en œuvre par un financement public estimé à 190 millions d’euros. Ce soutien devrait être accordé sous la forme d’une injection de capital, d’une subvention et de l’élimination du bilan des dettes afférentes à la valeur de l’aide de sauvetage de 36,7 millions d’euros et des intérêts y afférents. L’ouverture d’une investigation offre à la Roumanie et aux tiers intéressés la possibilité de présenter des remarques et n’anticipe pas sur son résultat.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Stelian Ion, a annoncé que le parlement pouvait se réunir en session extraordinaire pour discuter du projet de suppression de la Section d’enquête des infractions de la justice, après qu’un avis favorable à cet effet eut été reçu de la part de la Commission de Venise. Il a souligné qu’il attendait que le Sénat inscrive ce projet à l’ordre du jour la semaine prochaine. Le ministre a mentionné que, dans le programme de gouvernance, la suppression de cette Section controversée était la première mesure qui aurait dû être prise, mais le projet a été bloqué au parlement. Selon la Commission de Venise, la suppression de la Section d’enquête des infractions de la justice est opportune, mais elle recommande aussi l’élimination des articles du projet de loi qui peuvent créer une super-immunité pour les magistrats. Cet organisme européen a également salué l’intention des autorités roumaines de réformer le système judiciaire.



    Examens — En Roumanie, les résultats finaux de l’évaluation des élèves en année terminale de collège (équivalent du brevet des collèges) ont été affichés ce lundi. Suite à la solution des contestations, environ 77 % des candidats ont réussi l’examen. Une session spéciale a eu lieu lundi pour les élèves qui n’ont pas pu se présenter à l’examen pour des raisons médicales. Par ailleurs, ce lundi encore, les résultats du BAC ont été rendus publics. Le taux cumulé de réussite avant contestations est de près de 68 % au niveau national, à la hausse de 5 % environ par rapport à la même étape d’affichage de la session de juin-juillet de l’année dernière, a informé le ministère de l’Education. Les candidats mécontents de leurs notes peuvent déposer des contestations, et les résultats finaux seront annoncés le 9 juillet.



    La Roumanie éduquée — Le président Klaus Iohannis a entamé ce lundi la série de consultations avec le milieu politique et avec les partenaires sociaux à l’égard du projet « La Roumanie éduquée », alors que le débat public a pris fin. Il a rencontré au Palais de Cotroceni le premier ministre Florin Cîţu, le ministre de l’Education et les leaders de la coalition au pouvoir. Mardi, le chef de l’Etat discutera avec la direction du parlement et avec les membres des commissions d’éducation des deux chambres, et mercredi, avec les partenaires de dialogue social du domaine de l’éducation et avec des représentants des ONG qui s’investissent dans ce projet. L’Administration présidentielle annonçait, la semaine dernière, que les principales réformes et lignes d’action du projet « La Roumanie éduquée » y seraient présentées, afin d’aboutir à un consensus social et politique, censé garantir sa mise en œuvre et le fait que tous les partis l’assument. « La Roumanie éduquée » a été lancé par le chef de l’Etat en 2016 et il a connu jusqu’ici plusieurs étapes de débat public, sans avoir produit de modification dans le système d’éducation.



    Protestation — Quelques dizaines de salariés de l’Agence roumaine pour le sauvetage de vies humaines en mer de Roumanie ont protesté, ce lundi, devant le siège de l’institution, suite à l’annonce du ministre des Transports, Cătălin Drulă, que l’agence en question serait supprimée. Ses tâches devraient être reprises par l’Inspection générale pour les situations d’urgence. Selon le leader syndical de l’Agence, Robert Robescu, cet établissement qui compte environ 200 salariés doit fonctionner en tant qu’entité civile et ne peut pas être subordonnée à ladite Inspection, de manière à « pouvoir intervenir aussi dans les eaux territoriales des Etats voisins ». Le ministre Drulă a annoncé dimanche la suppression de l’Agence de sauvetage des vies humaines en mer et a affirmé avoir l’accord du premier ministre Florin Cîţu à cet effet aussi. Le directeur de l’Agence, Daniel Manole, a été révoqué de ses fonctions après avoir été retenu par les procureurs du Parquet national anticorruption dans une affaire dans laquelle il est accusé de corruption passive.



    Actrice — Une des plus grandes actrices du cinéma roumain, Luminiţa Gheorghiu, est décédée. Son nom est lié à quelques-uns des meilleurs films roumains, tel « La Mort de Dante Lazarescu » et « Le Matos et la thune », les deux réalisé par Cristi Puiu, « 4 mois, 3 semaines et 2 jours », de Cristian Mungiu, Palme d’Or à Cannes en 2007 ou encore « La Position de lenfant » du cinéaste roumain Călin Peter Netzer, Ours d’Or à la Berlinale de 2013.



    Foot — La sélection de foot des moins de 23 ans de la Roumanie poursuit ses préparatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo. La Roumanie évoluera dans le Groupe B et rencontrera le Honduras le 22 juillet, la Corée du Sud le 25 et la Nouvelle Zélande le 28. Les footballeurs roumains se sont qualifiés aux JO après être arrivés dans les demi-finales du Championnat européen des moins de 21 ans de 2019, qui a eu lieu en Italie et au Saint Marin. La Roumanie n’a plus participé au tournoi olympique depuis 1964, lorsqu’elle a occupé la 5e place, toujours à Tokyo. Antérieurement, elle avait eu deux participations, aux éditions de 1924, à Paris, et de 1952, à Helsinki.


  • 03.12.2018 (mise à jour)

    03.12.2018 (mise à jour)


    Zagreb — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a rencontré lundi, à Zagreb, en marge du Sommet de l’Initiative centre-européenne, le président, le premier ministre et le président du Parlement de la Croatie. Lors de son entretien avec le chef de l’Etat croate, la responsable roumaine a affirmé que Bucarest comptait sur l’appui des tous les pays membres de l’Initiative, afin que son futur mandat à la tête du Conseil de l’UE puisse avoir des résultats concrets pour les dossiers se trouvant à l’agenda européen. Viorica Dăncilă a réaffirmé que l’élargissement de l’UE aux Balkans occidentaux représentait une priorité de ce mandat. Durant son entrevue avec le président du Parlement croate, la première ministre roumaine a salué la dynamique positive du dialogue politique bilatéral, aux niveaux gouvernemental et parlementaire. Viorica Dancila a également eu lundi un entretien avec son homologue croate, Andrej Plenkovic, les discussions ayant été ciblées sur les relations bilatérales dans les secteurs économique et commercial, ainsi que sur la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, à partir du 1er janvier 2019. Mardi et mercredi, la cheffe du gouvernement roumain et les ministres de son cabinet feront une visite de travail à Bruxelles pour participer à une réunion commune avec la Commission européenne. La visite intervient dans le contexte de la prochaine présidence roumaine de l’UE.



    Motion simple — Le Sénat de Bucarest a rejeté lundi, par 76 voix « contre » et 40 voix « pour », la motion simple déposée par deux partis d’opposition (le PNL et l’USR) à l’encontre du ministre du Tourisme, Bogdan Trif. Les initiateurs de cette motion reprochaient au ministre Trif les dernières places occupées par la Roumanie, dans les classements européens aux différentes catégories d’activités touristiques. Ils reprochaient également le « manque total de transparence » du ministre dans l’exercice de ses fonctions et exigeaient sa démission, l’accusant d’avoir raté l’occasion de promouvoir la marque de pays en cette année du Centenaire. Pendant les débats, Bogdan Trif a accusé l’opposition d’affirmations mensongères, louant l’introduction des tickets de vacances, qu’il apprécie comme étant le soutien public le plus important consenti au secteur touristique, ces 30 dernières années.



    Education — Le président Klaus Iohannis va lancer mercredi le débat public sur les résultats du projet “La Roumanie éduquée”, initié en 2016 à l’initiative du chef de l’Etat, a fait savoir l’Administration présidentielle dans un communiqué de presse. Selon la même source, ce sera la plus ample consultation populaire jamais organisée jusqu’ici dans le domaine des politiques publiques de l’éducation. Plus de 10.000 personnes ont débattu de ce projet et une soixantaine d’institutions publiques, d’ONG et d’autres acteurs du domaine ont apporté leur pierre à l’élaboration des documents. Par ailleurs, les personnes intéressées pourront consulter le site dédié et transmettre leurs opinions et suggestions. Les priorités du projet La Roumanie éduquée visent la carrière d’enseignant, le management éducatif, l’enseignement professionnel et technique, l’enseignement supérieur, l’évaluation des apprenants et l’éducation précoce.



    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis a reçu lundi la ministre norvégienne des Affaires étrangères, Ine Marie Eriksen Soreide. L’occasion pour le chef de l’Etat roumain de présenter les priorités de Bucarest et les défis qu’elle devra relever pendant son futur mandat à la tête du Conseil de l’UE. Ine Eriksen Soreide a apprécié la communauté roumaine de Norvège, précisant que les ressortissants roumains sont bien intégrés et apportent de la plus value aux relations bilatérales, y compris dans les domaines des affaires et du commerce, lesquels ont connu un essor significatif ces derniers temps.


    Toujours lundi, la cheffe de la diplomatie d’Oslo s’est entretenue avec son homologue roumain, Teodor Meleşcanu, au sujet des relations bilatérales et de la coopération économique. Les échanges commerciaux de la Roumanie avec la Norvège ont augmenté de plus de 150% en 2018 par rapport à l’année dernière, leur volume total se chiffrant à quelque 420 millions d’euros, a précisé l’officiel roumain. A son tour, la ministre norvégienne a mis en exergue les bons rapports entre les deux pays, en précisant qu’ils continueront à se développer.



    Hareng fumé — Le hareng fumé du Danube est le cinquième produit traditionnel roumain à avoir reçu la certification AOP( Appellation d’origine protégée), à l’intérieur de l’UE, aux côtés du Novac fumé du Pays de Bârsa, du fromage d’Ibànesti, du salami de Sibiu et du magiun (marmelade de prunes) de Topoloveni, précise un communiqué de l’Exécutif communautaire. Ce poisson sauvage migre de la mer Noire dans les eaux du fleuve et ce n’est qu’en période de migration qu’on peut le capturer. Le hareng du Danube est reconnu comme le poisson le plus gras au monde, par rapport à sa taille.


  • Education et bien-être dans la vie des enfants du milieu rural

    Education et bien-être dans la vie des enfants du milieu rural


    Encore plus que pour les adultes, pour les enfants la pauvreté a des conséquences à long terme. Elle influence leurs performances scolaires et entrave la réalisation de leurs potentialités, pouvant entraîner des iniquités futures sur le marché de lemploi et dans la société en général. Les décalages économiques entre le milieu rural et le milieu urbain ont sur léducation un impact qui se reflète dans les résultats scolaires. Cest le cas des notes obtenues à lexamen de baccalauréat et à lévaluation nationale, un test que doivent passer les élèves à la fin du collège pour pouvoir sinscrire au lycée. Ligia Deca, conseillère du président et coordinatrice du projet « La Roumanie éduquée », placé sous le patronage du chef de lEtat. : ” Par exemple, en 2017, la note moyenne obtenue à lévaluation nationale par les élèves en fin de collège a été 5,8 en milieu rural, contre 7,40 en milieu urbain. La différence est importante. Bien que 54% des jeunes Roumains ayant atteint la majorité vivent en milieu rural, 30% seulement dentre eux se sont inscrits au bac. Et même pour eux, le taux de réussite est inférieur de 13% à celui enregistré en milieu urbain”.



    La situation de lenseignement en milieu rural nest quune des conséquences des conditions matérielles spécifiques de ces zones. La Fondation World Vision Roumanie le prouve dans son étude, démarrée en 2012, sur le bien-être de lenfant vivant en milieu rural.Les résultats pour 2018 reposent sur des sondages réalisés vers la fin de lannée 2017. Quelle est la situation des revenus pour les familles du milieu rural ? Daniela Buzducea, directrice de World Vision Roumanie. :” Une famille sur deux estime se trouver dans une zone vulnérable. Ce qui veut dire que soit leurs revenus ne sont pas suffisants pour se débrouiller, soit elles ont du mal à joindre les deux bouts. Les familles font des efforts pour avoir plusieurs sources de revenu. Le mythe des familles qui ne font rien pour sen sortir ne se vérifie pas. Cest une fausse perception. Les gens travaillent dur et il y a des familles qui ont par exemple 5 sources différentes de revenu. Néanmoins, 38 % à 41% des familles, même parmi celles qui ont plusieurs sources de revenu, déclarent ne pas arriver à joindre les deux bouts.”



    Pour environ 60% des familles, les salaires ont représenté la principale source de revenu entre 2014 et 2018. Le nombre de familles vivant en milieu rural dont un membre était salarié a augmenté entre 2012 et 2016, mais il a commencé à diminuer à partir de 2018. Actuellement, environ 33% des familles vivent en dessous du seuil de pauvreté, bénéficiant, sous une forme ou une autre, dune aide sociale, en raison de leurs revenus extrêmement bas. Lune des conséquences les plus évidentes de la pauvreté est le décrochage scolaire. Le taux dabandon a baissé de 0,5% par rapport à 2016, mais cette amélioration nest pas significative. Pour quelles autres raisons les enfants abandonnent-ils leurs études, selon la recherche menée par World Vision Roumanie ? Daniela Buzducea. : ” Evidemment, à la première place figure le coût de lécole. En Roumanie, lenseignement est gratuit, et pourtant, les sommes que les familles doivent dépenser pour quun enfant puisse aller à lécole ne peuvent pas être supportées par les familles du milieu rural vivant en dessous du seuil de pauvreté. Une autre raison est le fait que certains enfants ne peuvent pas faire face aux exigences. Cela veut dire que léducation quils reçoivent à lécole ne leur permet pas daccumuler les connaissances nécessaires pour passer en classe supérieure.”



    Ainsi, plus de la moitié des enfants du milieu rural qui ont abandonné leurs études déclarent ne plus aller à lécole parce quils ont de mauvais résultats. Le chemin que les enfants doivent parcourir pour se rendre à lécole entrave également laccès à léducation, bien quune légère amélioration ait été enregistrée de ce point de vue par rapport aux années précédentes. Daniela Buzducea. : ” Lanalyse comparative montre que 2 enfants sur 3 vont à lécole à pied, mais aussi que le temps que les enfants mettent pour sy rendre a diminué. Un plus grand nombre de localités bénéficient de transport scolaire et un nombre accru denfants habitent plus près de lécole. Pourtant, ils sont plus nombreux les enfants du milieu rural qui déclarent sabsenter de lécole pour aller travailler. Leur nombre a augmenté de 50% par rapport à 2016, ce qui est une autre raison dinquiétude. 6,3% des enfants de la campagne déclarent se sentir fatigués, parce quils travaillent avant ou après les cours. Leur nombre a augmenté de 75% par rapport à 2016. La plupart dentre eux travaillent au bénéfice de leurs propres familles. 2% dentre eux affirment travailler aussi pour les voisins.



    Une autre raison dinquiétude est la nutrition, si importante pour un développement psychosomatique normal des enfants durant la période de croissance. Daniela Buzducea:” 9% des enfants ont déclaré aller se coucher le soir sans avoir mangé – dont 6% de temps en temps et 3% tous les soirs. Cest très inquiétant, car ce pourcentage représente un enfant sur onze. Et cest toujours un enfant sur 11 qui prend deux repas par jour tout au plus, ce qui signifie que certains dentre eux ne mangent quune fois par jour. “



    Etant donné les effets de la pauvreté sur léducation et la nutrition, les experts soulignent la nécessité que des programmes soient mis en œuvre dans le domaine des politiques publiques, pour apporter des solutions intégrées aux problèmes qui se font jour en milieu rural. (Trad. : Dominique)