Tag: la Vallée de la Prahova

  • Contrôles et amendes pendant la période de pandémie

    Contrôles et amendes pendant la période de pandémie

    Après une recrudescence préoccupante des cas d’infection au coronavirus enregistrée dernièrement en Roumanie, suite aux mesures de déconfinement, les autorités ont renforcé leurs contrôles afin de vérifier si les mesures sanitaires en vigueur sont respectées. Les contrôles ont visé notamment les régions touristiques animées telles que la côte de la mer Noire ou encore les stations de montagne de la Vallée de la Prahova. Des patrouilles mixtes, formés de policiers, gendarmes et représentants de différentes institutions de contrôle ont entrepris des vérifications aussi bien auprès du personnel de l’hôtellerie – restauration qu’auprès des personnes physiques. « Notre principal but est de prévenir, pas de sanctionner », ont fait savoir les autorités qui ont mis en place des mesures fermes à chaque fois que des irrégularités ont été constatées.

    Par exemple, lors des contrôles effectués en une seule nuit sur le littoral roumain, les amendes infligées ont dépassé les 35000 euros, tandis que les 170 vérifications menées dans les stations de la Vallée de la Prahova ont débouché sur une centaine d’amendes. Dans le département d’Arges, dans le sud, près de 180 personnes ont été sanctionnées pour ne pas avoir porté de masque dans des espace clos, où le port de cet accessoire est obligatoire. A Brasov, les organisateurs d’un festival se sont vu infliger une amende de presque 10000 euros et leurs activités ont été suspendues pour non-respect des mesures de distanciation sociale.

    A Bucarest, un club a eu une amende et a été fermé temporairement le week-end dernier pour des raisons similaires. Concrètement, plus de 1100 amendes totalisant une centaine de milliers d’euros ont été appliquées vendredi soir, en Roumanie, lors des contrôles effectués par presque 8000 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur mobilisés pour ces activités. Les responsables avertissent que de telles actions auront lieu pendant toute la période de l’état d’alerte, notamment sur la côte de la mer Noire, dans des zones de grande affluence, des galeries commerciales, des marchés, sur des terrasses et dans les clubs en plein air. Le ministre roumain de l’Intérieur, Marcel Vela, a précisé que les opérateurs économiques qui enfreignent les règles se verraient suspendre leur licence d’exploitation. Le responsable a également rappelé que le nombre de policiers et gendarmes déployés dans les stations à la mer Noire augmenterait, ce qui entraînera un nombre accru de contrôles. Nous espérons ne pas être contraints de fermer les plages, a ajouté Marcel Vela.

    Depuis le 4 juillet, les Roumains disposent aussi d’un numéro vert pour pouvoir rapporter les cas de violation des normes de protection sanitaire. Rappelons-le, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a déclaré illégales les amendes infligées aux Roumains pendant l’état d’urgence, à certaines exceptions près. Jusqu’à début mai, les autorités roumaines avaient déjà infligé des amendes à plus de 300.000 Roumains, des sommes totalisant plus de 120 millions d’euros. Aux dires du ministre des Finances, en réalité, leur montant n’était pas si important, puisque les personnes concernées ont eu 15 jours à leur disposition pour payer la moitié de l’amende et la plupart d’entre elles ont refusé de les payer. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La station de montagne Azuga

    La station de montagne Azuga

    Notre jeu-concours doté de prix et intitulé « De la route du vin » à la « Route des voïvodes » se poursuit. Aujourd’hui, il nous amène à Azuga, station touristique de montagne très prisée par les passionnés de sports d’hiver, mais aussi par les visiteurs en quête de détente.



    Située à 1.000 mètres d’altitude, dans l’extrémité nord du comté de Prahova et à 147 km de la capitale, Bucarest, cette contrée était connue par le passé comme refuge des bergers. Au XVIIe siècle, Azuga comptait seulement quelques maisons et une auberge. Au fil du temps et plus précisément aux alentours de 1889, la beauté de ces parages et leur potentiel touristique allaient valoir à cette petite localité blottie au pied des montagnes le statut de centre économique. Invité au micro de RRI, Ciprian Munteanu, du Conseil local d’Azuga, nous parle du passé et du présent de la localité. «Je voudrais que vos auditeurs sachent qu’Azuga compte parmi les plus belles stations touristiques de la Vallée de la Prahova, aux côtés de certaines autres, plus développées, telles que Sinaia, Buşteni ou Predeal. Dans les années à venir nous espérons faire en sorte que notre station n’ait rien à envier à ses voisines. Azuga était plutôt connue, par le passé, pour son industrie. La ville abritait nombre de fabriques de taille nationale et internationale. On y fabriquait de la bière, du verre, des briques réfractaires ou des draps. A présent, nous envisageons de développer de manière organisée et rationnelle son volet touristique, sans pour autant délaisser l’activité industrielle. »



    Eh tant que station de ski, Azuga a connu un essor croissant. Elle dispose de pistes de ski homologuées au plan international, pour les débutants comme pour les plus chevronnés, munies de canons à neige. Azuga est également connue comme la station aux meilleurs moniteurs de ski du pays. On peut y pratiquer le ski de fond et le ski tour, sur des pistes aménagées à cette fin, ainsi que des randonnées en quad ou en motoneige. Des pistes et des trajets ont été aménagés pour le snowtube. Toutes ces opportunités sont bien connues à l’étranger aussi, car Azuga est jumelée avec des villes de France, de Suède, des Pays-Bas et plus récemment de Chine, a-t-on appris par notre interlocuteur, Ciprian Munteanu. « Le 1er octobre, nous avons signé un accord de jumelage et de collaboration entre notre ville Azuga et la ville de Yichun, en Chine. Ce fut un évènement important pour nous, d’autant que le document a été signé à un moment à part, à l’occasion de la Fête nationale de la Chine. Ce fut un effort considérable pour nos partenaires chinois de venir signer le document ce jour-là. Yichun est une ville très développée, de plus d’un million trois cent mille habitants et l’accord de jumelage prévoit des collaborations dans plusieurs domaines : économique, scientifique, technologique, enseignement, santé, sports, culture. Nous envisageons aussi d’autres jumelages avec des localités de pays très industrialisés, tels l’Allemagne et l’Italie. »



    Les caves à vin Rhein comptent parmi les sites touristiques de la région qui ne devraient pas manquer de l’itinéraire des touristes de passage par la vallée de la Prahova. Bâties en 1892, ces caves ont des murailles doubles, qui renferment une couche d’air, censée maintenir constante la température intérieure.



    A l’intérieur de la cave d’Azuga, incluse au circuit touristique à la fin 2003, les touristes peuvent suivre toutes les étapes de la fabrication du vin mousseux. C’est également à l’intérieur des mêmes locaux qu’un musée a été aménagé avec des outillages anciens et des photos illustrant les débuts de l’affaire de la famille Rhein, le fournisseur de vin mousseux de la Maison royale de Roumanie. Côté hébergement, Azuga dispose de nombreux gîtes ruraux à trois, quatre et même cinq étoiles, qui combinent le décor rustique aux facilités modernes, mais aussi plusieurs hôtels dernier cri.



    Parmi eux, l’hôtel qui hébergera aussi les gagnants du Grand Prix du concours, dont l’administrateur est Ionut Serban : «L’hôtel Cautis est une construction récente. Nous sommes sur le marché depuis quatre ans et demi et nous disposons du plus moderne centre SPA de la Vallée de la Prahova, d’une piscine intérieure, d’un sauna et d’un hammam pour 18 personnes et d’un jacuzzi. Nous avons aussi un circuit pour les 4×4, une tyrolienne, un terrain de paint-ball, ainsi qu’une piste privée pour les luges. En été nos kiosques de jardin accueillent des concours de pêche à la truite. Les itinéraires ouverts aux touristes peuvent être parcourus à pied, en VTT, mais aussi en véhicules tout-terrain et passent par les principaux repères de la région : la cascade Urlatoarea de Busteni, Poiana Izvoarele, le chalet Diha et la Vallée Cerbului – du cerf. A ne pas rater non plus les chalets de l’ex dictateur communiste Nicolae Ceusescu. Azuga était son principal terrain de chasse à l’ours et les chalets de protocole situés au cœur de la montagne existent toujours et ils sont ouverts au public. Le pic Omu et les crêtes de montagne sont également très accessibles. Nous pouvons organiser aussi des itinéraires entre les châteaux de la Vallée de la Prahova et les plus beaux monastères bâtis par les princes régnants roumains. »



    Vu la variété des loisirs sur la Vallée de la Prahova, cette région a accueilli des touristes de tous les coins du monde, affirme Ionut Serban. « Nous avons reçu des touristes français, anglais, néerlandais, belges, chinois et même australiens. Plus de la moitié de ceux que je viens d’énumérer sont revenus en compagnie de leur famille et de leurs amis. Ce sont eux qui nous ont accordé la meilleure note sur le site de réservations hôtelières Booking.com »



    Et voilà, l’invitation a été faite ! Répondez correctement à notre quiz afin de pouvoir gagner un superbe séjour à Azuga du 1er au 9 septembre. (trad.: Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • L’hiver dans le massif de Bucegi

    L’hiver dans le massif de Bucegi


    Le massif de Bucegi, des Carpates Méridionales, est le haut lieu du tourisme alpin de Roumanie. Ces montagnes s’étalent sur 300 km², superficie appartenant à 3 comtés différents – Dâmboviţa, Prahova et Braşov. La beauté de la nature, les itinéraires balisés accessibles à tous, les trajets d’escalade, les pistes de ski et les stations s’égrenant tout au long de la vallée de la Prahova sont une offre de vacances difficile à refuser ou à ignorer.


    Le Parc naturel Bucegi — l’aire protégée de Roumanie qui attire le plus grand nombre de visiteurs après le Delta du Danube, accueillant chaque année environ 1.200.000 touristes – s’étend sur tout le massif. Le grand atout de ces montagnes, c’est qu’elles offrent des loisirs pour tous les goûts.


    Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc naturel Bucegi, nous invite à faire un séjour hivernal dans ce décor magnifique. « Il y a, avant tout, la nature, bien sûr, mais les vacanciers bénéficient en même temps d’une excellente infrastructure touristique. Les pistes de ski ont été modernisées, un peu partout, ces dernières années et elles répondent actuellement aux normes européennes. De nombreuses stations attendent les touristes – Sinaia, Buşteni, Râşnov, Bran, Moeciu. Une autre, en train de naître, s’y ajoutera bientôt: Padina Peştera. »


    Comme la zone est très belle et très accessible, les touristes y viennent, en effet, en grand nombre. Les responsables du Parc devraient être très satisfaits, mais en fait cela leur pose également beaucoup de problèmes. L’administration du Parc comporte une section chargée de l’éducation écologique, qui doit veiller à ce que la présence des touristes n’ait pas un impact négatif sur cette aire protégée. Elle est également censée fournir aux vacanciers toutes les renseignements dont ils ont besoin pour y passer un séjour agréable et bénéfique.


    Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc Naturel Bucegi: « Le sujet nous a préoccupés et nous avons mis en oeuvre un projet visant à optimiser la visite du parc. Le projet se monte à 4,2 millions d’euros et il est financé par des fonds européens. Nous nous proposons de réaliser un centre où les visiteurs puissent se renseigner sur les attractions et les loisirs et trouver des dépliants et du matériel informatif et promotionnel. »


    Une initiative méritoire, vu le grand nombre d’espèces protégées et de monuments de la nature présents dans la zone des Bucegi. Notre invité, Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc naturel Bucegi, en rappelle quelques-uns :« La faune se caractérise par plusieurs espèces protégées telles le chamois, véritable emblème des Bucegi, ou encore l’ours, le cerf et le coq de bruyère. Quant à la flore, je mentionnerais l’edelweiss, la nigritelle rouge ou encore plusieurs beaux exemplaires séculaires d’if. Chacune de ces espèces s’avère très importante pour nous car sa disparition laisserait derrière un vide irrémédiable. Par ailleurs, le Parc naturel Bucegi compte 42 monuments naturels dont les plus représentatifs sont les rochers connus sous le nom de Babele et le Sphinx, emblématiques pour cette réserve naturelle. Notons aussi la présence de l’abrupt de Caraiman, le plus grand de Roumanie. Nous avons aussi deux lacs, pas trop grands, mais extrêmement beaux. Il s’agit de Bolboci qui couvre une centaine d’ha et de Scropoasa qui s’étend sur 12 ha seulement, mais qui accueille en hiver de nombreuses espèces d’oiseaux. »


    Et comme en Roumanie, l’hiver bat son plein, faisons une petite halte sur la Vallée de Màlàiesti, dans l’un des chalets de skieurs les plus connus du pays. C’est là que nous avons rencontré Ion Adàmutzà, responsable du chalet et chef des Secours en montagne de Râsnov : « Dans cette région nous avons une couche de neige d’un mètre. C’est de la neige tassée, ce qui veut dire qu’il n’y aucun risque d’avalanche. La Vallée de Màlàiesti est une des plus belles du pays. On peut y admirer des chamois, vu que c’est une zone sauvage, non polluée du point de vue phonique. Nous avons aussi des itinéraires de montagne balisés. Nos touristes viennent d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, du Royaume-Uni et de France ».


    Toutefois, quel que soit l’hébergement choisi, il faut que le menu soit traditionnel, estime encore Horia Iuncu, directeur du Parc Naturel de Bucegi :« Comme on se trouve à proximité de la région Bran-Moeciu, je recommande aux auditeurs de tester le bulz: c’est un plat traditionnel à base de fromage et de polenta. Dans cette région, l’élevage est la principale occupation agricole, et tous les produits laitiers de la zone sont reconnus sur l’ensemble du pays. Nos producteurs se font remarquer à toutes les Foires de produits traditionnels ».


    Chers amis, aujourd’hui nous avons fait une petite halte dans une région riche en monuments naturels, espèces protégées de faune et de flore, une région à la fois idéale pour les amateurs de randonnées ou de sports d’hiver. N’hésitez donc pas à passer un séjour au centre de la Roumanie, dans le massif de Bucegi ! (trad.: Dominique, Alexandra Pop, Ioana Stancescu)