Tag: lait

  • 09.05.2023

    09.05.2023

    Cybersécurité
    – Le Centre européen de compétences en matière de cybersécurité a ouvert ses
    portes mardi 9 mai, à Bucarest, en présence du premier ministre roumain,
    Nicolae Ciuca et d’autres hauts responsables européens.L’objectif
    de ce Centre est d’appuyer l’innovation et la politique industrielle dans le
    domaine de la cybersécurité, ainsi que de développer et de coordonner les projets
    de l’UE en la matière. Aux dires de Nicolae Ciuca, la présence d’un tel centre
    dans cette partie de l’Europe reconfirme l’attention que l’UE prête aux efforts
    communs de protéger l’économie, les citoyens et les institutions publiques.
    Pour sa part, le directeur général des réseaux de communication, du contenu et
    des technologies de la Commission européenne, Robert Viola, a affirmé que
    Bucarest a été préféré à cinq autres villes européennes en raison des
    compétences des chercheurs roumains en matière de cybersécurité.


    Moldova – La commissaire européenne des Transports,
    la roumaine, Adina Valean, visite la République de Moldova et la Roumanie du 9
    au 11 mai. A Chisinau, Mme Valean et la ministre de l’Infrastructure et du
    Développement régional, Lilia Dabija, ont signé mardi, en présence du premier
    ministre moldave, Dorin Recean, un accord par lequel Chisinau rejoint le
    Mécanisme européen pour l’interconnexion en Europe (MIE). Suite à cette
    signature, la République de Moldova se verra faciliter l’accès aux fonds
    européens censés lui permettre la mise en place des projets majeurs
    d’infrastructure pour une interconnexion améliorée aussi bien avec l’Europe,
    qu’à l’intérieur du pays. Mardi encore, à Chisinau, la Roumanie a signé avec
    son voisin moldave des accords de modernisation des trois ponts sur la rivière
    de Prut. Les 10 et 11 mai, la commissaire européenne se rendra en Roumanie pour
    visiter le port de Constanta et offrir aux bénéficiaires roumains deux
    subventions du Mécanisme européen pour l’interconnexion en Europe de
    financement des actions de mobilité militaire. L’un des projets porte sur la
    modernisation de l’infrastructure ferroviaire du port de Constanta, un point de
    passage essentiel des corridors de solidarité entre l’Ukraine et l’UE.




    Dépenses – Le ministère des Finances de Bucarest a publié sur son
    site le projet du décret d’urgence par lequel le gouvernement tente de faire
    des économies de plus de 5 milliards de lei (1 milliard d’euros) au budget de
    l’Etat. Parmi les mesures envisagées mentionnons la réduction de 10% des
    dépenses des institutions publiques en matière de biens et de services et le
    gel des embauches au sein des mêmes institutions. De même, le nombre des postes
    des cabinets et des chancelleries des dignitaires de l’administration publique
    centrale devrait se réduire de moitié. Le document devrait être adopté cette
    semaine par l’Exécutif.




    9 Mai – Dans son message à l’occasion
    de la Journée de l’Europe, le président roumain, Klaus Iohannis a affirmé que
    cette célébration survenait à un moment de profonds changements au niveau
    global. « Les conséquences de la guerre menée par la Fédération de Russie
    contre l’Ukraine se sont multipliées et les principes, les valeurs et le
    système multilatéral sur lesquels reposait la paix mondiale depuis la fin de la
    Seconde guerre mondiale, sont toujours menacés, alors qu’au niveau global la
    tendance de fragmentation et de reconstruction géographique est de plus en plus
    visible », a-t-il affirmé. « Dans ce contexte global parsemé de
    défis, l’Europe – symbole des valeurs de la paix, de la liberté, de la
    démocratie et des droits de l’homme – joue un rôle d’autant plus important.
    Défendre ces valeurs – c’est une responsabilité qui déterminera le monde où se
    développeront les futures générations. La Roumanie, a ajouté encore le
    président Iohannis, participe activement aux efforts et aux initiatives
    européennes de mise en place des priorités communes, au bénéfice des citoyens.
    L’unité et la solidarité restent notre principal atout, et ces dernières années
    nous ont montré que ce n’est qu’à force de rester unis et solidaires qu’on
    pourra être plus forts » a conclu le chef d l’Etat roumain








    Lait – En Roumanie, les négociations
    entre les commerçants et les fabricants de lait se sont terminées et le prix du
    lait enregistre une réduction de 20% par litre dans la plupart des commerces.
    Selon le Conseil de la Concurrence, la réduction pourrait être de 34% pour
    certains produits laitiers. Aux dires du chef du Conseil, une telle mesure ne
    devrait pas impacter les fermiers, tout au contraire, elle devrait stimuler la
    consommation de lait autochtone ce qui permettra aux producteurs roumains d’en
    vendre davantage. L’accord est en place depuis le 1er mai pour une
    période de six mois.

















    Météo – Il fait assez frisquet pour cette période de l’année en Roumanie, avec
    des températures inférieures aux moyennes saisonnières. Il pleut par endroits
    sur l’est, le sud-est et les montagnes.

  • 12.04.2023 (mise à jour)

    12.04.2023 (mise à jour)

    Finances – Le
    projet de réforme des dépenses publiques devrait être prêt la semaine
    prochaine, a fait savoir le ministre roumain des Finances, Adrian Câciu. En
    attendant, les membres du gouvernement proposent des solutions censées réduire
    les dépenses dans leurs domaines d’activité. Le chef de l’Exécutif exige que
    les ministères ne prévoient aucune coupe salariale ou dans les investissements.
    Et Nicolae Ciuca de vouloir améliorer le système de collecte d’impôts plutôt
    que leur augmentation. Le gouvernement cherche à combler un trou de 20
    milliards de lei, soit 4 milliards d’euros, dans le budget public. Ce mercredi
    le gouvernement de Bucarest a approuvé un décret d’urgence prévoyant des
    mesures de simplification et de numérisation pour la gestion des fonds
    européens destinés à la politique de cohésion 2021 – 2027. Egalement ce
    mercredi, le programme par le biais duquel l’Etat roumain soutient
    financièrement les réfugiés d’Ukraine a été modifié : dorénavant, ceux-ci
    recevront une aide financière par personne pour quatre mois consécutifs. Après
    cette période ils pourront bénéficier d’aide au chômage ou accéder les
    programmes d’occupation de la main d’œuvre, après une inscription auprès des
    offices d’emploi. Jusqu’ici c’étaient
    les Roumains qui accueillaient des réfugiés d’Ukraine qui recevaient des sommes
    d’argent censées couvrir les frais d’hébergement et avec la nourriture.

    Commissaire – La Commission européenne a identifié 15 entreprises dans 11 Etats communautaires dont la capacité de production militaire pourrait être majorée, et la Roumanie est un de ces Etats, a déclaré le commissaire européen chargé du Marché intérieur, Thierry Breton. Il a visité ce mercredi deux usines de l’industrie roumaine de défense après une réunion à Bucarest, avec le premier ministre Nicolae Ciucă. A l’issue de pourparlers avec celui-ci M Breton a déclaré que la Roumanie pourrait voir accroître son rôle dans l’industrie de la défense, dans le contexte de la guerre en Ukraine. Et Thierry Breton de féliciter le gouvernement roumain pour sa décision de majorer de 2 à 2,5% l’enveloppe destinée à la Défense. Les pourparlers que le responsable de Bruxelles a eus avec le chef du cabinet de Bucarest ont porté aussi sur la cyber-sécurité et la compétitivité qui devrait exister dans ce domaine.

    Motion – A Bucarest, l’USR et le parti de la Force de la Droite, les deux d’opposition ont déposé à la Chambre des Députés une motion simple à l’encontre du ministre de l’agriculture, Petre Daea. De l’avis des signataires du document, il s’agirait du ministre de l’agriculture le plus faible des 30 dernières années, qui n’a enregistré que des échecs, mettant ainsi et danger tant l’économie et le développement de la Roumanie que la sécurité alimentaire du pays. Ils l’accusent carrément de détruire d’une manière consciente l’agriculture roumaine. Le public peut constater cette situation dans les marchés, où les commerçants pratiquent les prix les plus élevés des 30 dernières années, a affirmé le leader des députés de l’Union Sauvez la Roumanie, Ionuţ Moşteanu, celui qui a annoncé cette initiative. La motion sera votée la semaine prochaine.

    Compensations – Le gouvernement roumain versera 21 millions d’euros d’aide à partir du 15 mai, aux éleveurs de bovins pour compenser aux pertes provoquées par la guerre en Ukraine. Il s’agit là d’une première tranche d’une enveloppe totale de plus de 40 millions d’euros d’aide dont la deuxième partie sera versée au deuxième semestre de l’année. Suite aux consultations de mardi soir, le gouvernement Ciuca et les représentants des producteurs laitiers et des grandes chaînes de distribution ont décidé d’une baisse du prix du litre au cours des six mois prochains. Afin d’encourager la consommation de lait fabriqué en Roumanie, le gouvernement souhaite élargir le programme « Un repas chaud dans les écoles » afin que les enfants se voient offrir du lait à l’école chaque jour et non seulement trois fois par semaine comme c’est le cas à présent.

    INS – En Roumanie, le salarie moyen net s’est chiffré à quelque 865 euros en février dernier, de 0,4% de plus qu’en janvier 2023. Les Technologies de l’Information continuent de dominer le classement des domaines professionnels les plus rentables de Roumanie, avec une moyenne salariale de 2000 euros. Au pôle opposé, on retrouve les professionnels de l’Hôtellerie et de la Restauration dont les salaires sont de quelque 475 euros. La majoration du salaire moyen net en février par rapport au janvier est due entre autres, aux bonus accordés par les employeurs ou à certaines indemnités.

    Météo – Temps agréable jeudi, avec des températures à la hausse sur le sud et le sud-est. Les maxima iront de 13 à 21 degrés. On s’attend à 19 degrés à midi à Bucarest. Et pourtant, des pluies s’annoncent pendant le weekend pascal en Roumanie.

  • Les éleveurs laitiers en danger

    Les éleveurs laitiers en danger


    Une enquête menée par Ziarul financier, le Magasine
    financier, relève que la Roumanie affiche le prix du lait de consommation le
    plus élevé d’Europe. Concrètement, en Roumanie, un litre de lait coûte 1 euro
    et 45 centimes, tandis qu’en France ou en Belgique, on le trouve à 1 euro 19 centimes
    et en Pologne, à 76 centimes d’euros. La même publication rappelle que le salaire
    moyen net des Roumains est de quelque 900 euros, deux fois inférieur à celui d’un
    Français, d’un Espagnol ou d’un Belge. En Pologne, par exemple, qui s’enorgueillit
    du développement économique le plus significatif en Europe centrale et de l’est
    et où le salaire moyen net est de 1100 euros, un litre de lait coûte de 50% de
    moins qu’en Roumanie. A l’heure où l’on parle, les Roumains paient pour un
    litre de lait un prix deux fois plus grand que celui d’il y a deux ou trois
    ans. Disons aussi qu’en 2021, les fermes
    de vaches laitières de Roumanie ont obtenu la production la moins significative
    de ces dix dernières années : 41,7 hectolitres. En revanche, les
    importations ont été à la hausse. Selon les données officielles, la Roumanie a
    importé en 2021, du lait et de la crème fraîche d’une valeur de plus de 100
    millions d’euros, soit le double par rapport aux années 2010.


    A l’heure où l’on parle, de plus en plus d’éleveurs
    laitiers risquent de faire faillite, sous la pression des importations de lait
    bon marché et de la majoration du prix dans les supermarchés. Selon l’Institut
    national de la Statistique, cette dernière année, dans le rayon des produits
    laitiers, les prix ont augmenté de plus de 30% et le beurre, de presque 45%. Tout
    cela dans le contexte où le prix d’un litre de lait roumain a diminué de 30%
    ces deux derniers mois, a précisé Iacob Boca, à la tête du Comité directeur de la
    Filiale de Mures de la Fédération des Eleveurs de vaches de Roumanie. Les
    fermiers sont désespérés, déplore-t-il.


    Iacob Boca: Il y a des régions dans le département de
    Mures et ailleurs, en Roumanie, où un litre de lait cru est vendu pour 28 ou 30
    ou 34 centimes d’euros. Alors, aux insistances de mes collègues désespérés, on
    a décidé de passer en revue nos alternatives : vendre nos vaches, cumuler
    les pertes ou nous adresser au ministre de l’Agriculture, au premier-ministre
    ou au chef de l’Etat pour leur dire que nous sommes sur le point de cesser nos
    activités ».


    Selon Iacob Boca, la Roumanie importe son lait, en
    laissant ses producteurs avec des centaines de milliers de litres qu’ils
    jettent à la poubelle. C’est la raison pour laquelle ceux-ci s’apprêtent à avancer
    une demande sur la table des autorités pour réclamer la mise en place d’une loi
    de protection de la production autochtone. Iacob Boca affirme :


    « Les éleveurs ont des crédits à rembourser, des
    mensualités à payer, ils doivent rémunérer leurs salariés, ils sont vraiment au
    bord du désespoir et ils finiront par accepter de vendre leur lait pour 30 ou
    28 centimes d’euros, tout simplement pour pouvoir tenir bon encore un mois ou
    deux, le temps que le printemps s’installe et que les vaches en profitent »


    Les producteurs de lait roumains annoncent des
    protestations dans les semaines à venir à travers toute la Roumanie pour
    dénoncer leurs mécontentements.



  • 08.02.2023 (mise à jour)

    08.02.2023 (mise à jour)

    Séismes – Les séismes puissants qui ont frappé lundi la Turquie et la Syrie ont provoqué la mort de quelque 12 000 personnes, dont deux tiers en Turquie – selon les bilans officiels. On décompte aussi plusieurs dizaines de milliers de blessés. Alors que les températures sont glaciales, les secouristes tentent de trouver des survivants. 10 provinces touchées par le désastre ont été déclarées « zone de désastre » par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui y a imposé l’état d’urgence pendant trois mois. 70 Etats ont offert leur aide aux opérations de recherche et de sauvetage. Les équipes envoyées par la Roumanie en Turquie comptent 120 personnes dont des secouristes de l’Inspection générale des situations d’urgences, du personnel médical et des spécialistes qui manient sept chiens d’intervention. De nombreux Roumains ont contacté l’ambassade de Roumanie à Ankara, pour annoncer la situation difficile dans laquelle ils se trouvent, mais peu d’entre eux ont demandé d’être rapatriés en Roumanie. La Turquie est située sur une des principales zones sismiques du monde. En 1999, un tremblement de terre s’est produit le long de la faille d’Anatolie du nord, dans la région du nord de Düzce, provoquant la mort de plus de 17 000 personnes. La Roumanie accordera de l’aide humanitaire aussi à la Syrie, suite à une demande de celle-ci via la Protection civile européenne.

    OTAN – La Roumanie a déjà reçu le deuxième système sol-air Patriot dans le cadre de la première étape du programme de dotation de l’armée de l’air. Les systèmes Patriot de dernière génération ont été livrés à la Roumanie pour la première fois en 2020, et cette année 2023 marquera la fin de la première étape du programme de dotation, a déclaré le ministère roumain de la Défense, Angel Tilvar. Le Patriot est considéré comme l’un des systèmes de défense aérienne les plus avancés de l’arsenal américain. Il s’agit d’un système mobile qui comprend généralement un radar puissant, une station de contrôle, un groupe électrogène, des stations de lancement et d’autres véhicules de soutien. Une batterie Patriot récemment produite coûte à elle seule plus d’un milliard de dollars.

    Bruxelles – Une réunion extraordinaire du Conseil européen commence jeudi à Bruxelles, avec à l’ordre du jour, entre autres l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la situation économique de l’UE et la migration. Le sommet a été précédé mardi par une visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, auquel a participé aussi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. La réunion des 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE analysera plusieurs aspects importants et le président Klaus Iohannis écrivait sur un réseau de partage à la fin de la visioconférence que les pourparlers préparatoires ont ciblé l’appui accordé à l’Ukraine sur tous les dimensions, la consolidation de la compétitivité de l’économie de l’Union et sur l’implémentation de mesures concrètes de combattre la migration illégale. Même si officiellement le thème de l’élargissement de l’Espace Schengen ne figure par à l’agenda de la réunion des leaders européens, le président roumain Klaus Iohannis pourrait évoquer ce sujet aussi dans le plénum de la réunion et dans le cadre de réunions bilatérales avec ses homologues. Au Conseil Justice et Affaires Intérieures du 8 décembre 2022, l’Autriche et les Pays-Bas ont bloqué l’admission de la Bulgarie à Schengen, alors que l’adhésion de la Roumanie a été bloquée par l’Autriche.

    Lait – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi les normes d’application de la loi du lait et des laitages, qui réglemente ce marché, afin de protéger les producteurs et les industriels. Un observatoire du lait et des laitages pourrait également devenir fonctionnel avec le but de collecter, transformer, centraliser les chiffres relatives aux élevages de vaches, buffles, brebis et chèvres. Dans le collimateur les populations d’animaux, les quantités de produits, les prix de vente mais aussi les couts de production. Mercredi également, le gouvernement a approuvé un soutien aux éleveurs de vaches pour compenser une partie des pertes enregistrées l’année dernière. La mesure vise 40 000 fermiers et le montant total alloué est de 44 millions d’euros.

    Macédoine du nord – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi avec son homologue de la République de Macédoine du Nord, Bujar Osmani. Les pourparlers ont eu lieu alors que la Macédoine du Nord assume la présidence tournante de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, dans un contexte difficile, marqué par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Bogdan Aurescu a assuré son homologue macédonien de l’appui que la Roumanie accordera à la Macédoine du Nord dans son parcours d’adhésion à l’UE. Le ministre Aurescu a remercié à son homologue Bujar Osmani pour la coopération efficace dans le cadre de l’OTAN et surtout pour la participation des militaires de la Macédoine du Nord dans les structures alliées sur le territoire de la Roumanie, ce qui constitue une contribution concrète au renforcement du Flanc est de l’OTAN.

    Syndicats – Les membres de la Fédération syndicale Sanitas ont manifesté aujourd’hui pour la troisième journée consécutive à Bucarest, devant les sièges des différents partis politiques. Quelques centaines de personnes liées aux organisations syndicales et venues de tout le pays, battaient déjà le pavé mardi. Ils se sont arrêtés devant plusieurs hôpitaux afin d’exprimer leur mécontentement concernant la loi encadrant les salaires et le sous-financement des institutions médicales et de l’assistance sociale. Parmi leurs revendications, les manifestants réclament une hausse des salaires du secteur d’au moins 15%. Une délégation de la Fédération Sanitas a été reçue lundi par un conseiller du premier ministre auquel elle a pu transmettre ses revendications. Les représentants des syndicats ont averti que si les autorités ne répondaient pas à leurs revendications, un nouveau calendrier des protestations pourrait être décidé.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi avec une majorité de voix la motion simple initiée par l’Union Sauvez la Roumanie et par la Force de la Droite, d’opposition à l’encontre du ministre de l’Intérieur, Lucian Bode. Les signataires de la motion l’accusaient de plagiat et de l’échec de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Lundi, lors des débats sur la motion, le ministre Bode a affirmé que les accusations de l’opposition ne reflétaient pas la réalité et qu’elles avaient été démarrées dans des buts électoraux. C’est la deuxième motion simple à l’adresse du ministre Bode, après celle d’octobre qui vient d’être rejetée.

  • La tarte aux fraises

    La tarte aux fraises

    Madame, Monsieur, bienvenue dans la cuisine de Ioana, où l’air est embaumé par l’odeur des fraises dont je vais décorer une tarte très facile à faire et qui certainement fera le délice de toute la famille. Alors, prenez quelque chose à écrire et commençons à dresser la liste des ingrédients. Puisque je trouve qu’une pâte faite maison est toujours meilleure qu’une pâte achetée, je vous conseille de la préparer vous-mêmes.

    Personnellement, j’utilise toujours la même recette pour obtenir rapidement une boule de pâte brisée : 250 grammes de farine, tamisée en préalable, une pincée de sel, une centaine de grammes de beurre, six cuillerées à soupe d’eau et deux de vinaigre. Dans un bol, mélanger du bout des doigts la farine au beurre coupé en petits morceaux, y ajouter le sel et progressivement, les cuillerées d’eau et de vinaigre. Mélanger jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte lisse que vous enveloppez de film alimentaire et que vous mettez au frigo pour une vingtaine de minutes.Entre temps, je vais vous dicter le reste des ingrédients, à savoir ceux pour la crème pâtissière. Un demi litre de lait, 5 jaunes d’œufs, une gousse de vanille, 100 grammes de sucre et 60 grammes de farine ou de Maïzena. Et, bien sûr, n’oublions pas les fraises pour décorer notre tarte. Il vous faudrait en tout, une cinquantaine de fraises.

    Alors, dans une casserole, sur feux doux, verser le lait. Gratter la gousse de vanille avec un couteau, et ajouter les graines ainsi que la cosse au lait. Porter le tout à ébullition sur feu doux pour bien faire infuser la vanille dans le lait.En attendant, sortez la pâte du frigo. Foncer un moule de 25 cm de diamètre avec la pâte, couvrez la de papier sulfurisé et placez de haricots secs par-dessus pour empêcher que ça gonfle pendant la cuissson. Faire cuire à blanc 20 à 25 min, à 180°C (thermostat 6). Quand la pâte est cuite, éteindre le feu et laisser-la refroidir sur la table de la cuisine.Je pense que le lait est déjà bouillant. Eteindre le feu et commençons à faire notre petite crème. Séparer les jaunes des blancs de 5 œufs, et les mettre dans un saladier ou une jatte. Verser 100 grammes de sucre et battre vigoureusement avec un fouet jusqu’à ce que le mélange blanchisse et que les cristaux de sucre soient dissous. Verser le lait bouillant petit à petit sur l’appareil, en continuant à bien mélanger. Y ajouter progressivement 60 grammes de fécule de maïs (type maïzena) ou, à défaut, de farine. Mélanger délicatement de façon à ne pas former de grumeaux.

    Une fois que le mélange est bien homogène, le reverser dans la casserole et replacer la sur le feu. Mélanger continuellement jusqu’à l’apparition des premiers bouillons, qui coïncide avec l’épaississement de la crème. Cette dernière doit rester souple. Lorsque la crème est suffisamment cuite, éteindre le feu et continuer à la fouetter pour qu’elle refroidisse plus rapidement. Pour éviter qu’une croûte sèche ne se forme à la surface, couvrir la d’un film alimentaire. En attendant que la crème refroidisse, laver les fraises et couper les en deux. Quand la crème est légèrement tiède, verser la sur le fond de tarte et disposer joliment les fraises coupées en 2. Pour un plus de couleur, vous pouvez décorer aussi de quelques feuilles de menthe.

  • 02.04.2019

    02.04.2019

    Adhésion – La Chambre des députés et le Sénat de Bucarest se réunissent ce mardi en séance solennelle pour marquer les 15 ans écoulés depuis l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. L’événement se déroule en présence de la première ministre roumaine, de hauts dignitaires et des représentants du corps diplomatique. 887 soldats roumains participent actuellement à différentes missions otaniennes, dont 56 au Kossovo, 690 en Afghanistan, 120 en Pologne et 21 auprès des structures de l’Alliance.

    OTAN – Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg a transmis au président roumain, Klaus Iohannis, un message de félicitations à l’occasion du 15ème anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à l’OTAN. L’élargissement de l’Alliance a été couronné de succès et s’est avéré un véritable catalyseur de stabilité et de prospérité. La Roumanie est un allié fort et présent qui contribue à la sécurité et à la défense commune a encore souligné Stoltenberg. Le secrétaire général de l’Alliance a encore remercié la Roumanie pour accueillir sur son territoire une facilité anti-missile du système américain de défense, tout en rappelant sa contribution essentielle à la sécurité terrestre, aérienne et maritime dans la région de la Mer Noire.

    Energie – En visite à Bucarest, le commissaire chargé de l’action pour le climat et de l’énergie, Miguel Arias Cañete, participe ce mardi au Conseil Informel Energie présidé par le ministre roumain de tutelle, Anton Anton. Les discussions seront dominées par les enjeux du futur système énergétique de l’UE dans la perspective de la transition énergétique post 2020. La réunion va inclure deux cérémonies de signature des financements pour l’énergie dans le cadre du Mécanisme pour l’interconnexion en Europe. Toujours ce mardi, en marge du Conseil informel Energie, se tiendra aussi la première réunion des ministres européens de l’énergie avec leurs homologues des Etats du Partenariat oriental, réunion consacrée à la consolidation de la coopération régionale dans le domaine de l’énergie. Lundi, l’officiel européen a participé à la réunion « l’Initiative de Coopération régionale dans le domaine de l’énergie au Centre et au Sud-Est de l’Europe »

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, a discuté à Washington avec le secrétaire d’Etat américain, Mark Pompeo, de la coopération bilatérale au sein de l’Alliance, des défis stratégiques au flanc oriental et de l’agressivité russe dans la région de la Mer Noire. Selon le correspondant Radio Roumanie aux Etats-Unis, Teodor Melescanu a mis en évidence l’intérêt et les efforts communs que les deux gouvernements font pour renforcer le Partenariat stratégique, tout comme le rôle stratégique de la Roumanie. Lors des pourparlers de Washington, Mark Pompeo a attiré l’attention de Teodor Melescanu sur l’importance de la lutte anticorruption qui mine les structures démocratiques. Le chef de la diplomatie roumaine participe à Washington à la réunion de ses homologues otaniens consacrée au 70 ème anniversaire de l’Alliance. Les pourparlers porteront aussi sur la présence de l’OTAN dans la région de la Mer Noire. La Roumanie espère que la réunion débouche sur l’adoption d’une série de mesures à même d’assurer la sécurité de cette région.

    Conférence – Une conférence interparlementaire sur l’avenir de l’Union européenne se poursuit ce mardi, à Bucarest. L’événement est organisé par le Parlement de Bucarest, dans le cadre de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. A l’agenda des débats figurent la défense des valeurs européennes, la sécurité des citoyens, la nécessité de réformer le modèle économique, la cohésion, le voisinage européen et les relations euro-atlantiques. Dans son allocution, le président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, a insisté sur le rôle des parlements nationaux, tandis que l’eurodéputé, Siegfried Muresan, a concentré son discours sur le renforcement de la sécurité frontalière, car, « pour pouvoir circuler librement au sein de l’UE, il est essentiel de bien protéger les frontières extérieures de l’Union », a-t-il dit. La conférence devrait aboutir à l’adoption d’une déclaration commune, qui sera remise aux dirigeants de l’Union européenne, réunis au sommet de Sibiu, le 9 mai prochain.

    Corruption – Les sénateurs de la Commission juridique ont reporté encore une fois, faute de quorum, les discussions visant la demande de lancement de poursuite pénale formulée par le Parquet anticorruption à l’encontre du chef du Sénat roumain, Calin Popescu Tariceanu. Le délai expire ce mardi. Rappelons-le, Calin Popescu Tariceanu est mis en cause pour 800 000 dollars de pot de vin perçus pour financer sa campagne électorale, a précisé jeudi le DNA. Lors de la session parlementaire d’automne, les sénateurs de la Commission juridique ont entendu Tariceanu, mais ont reporté la rédaction d’un rapport sous prétexte qu’ils ont besoin du temps supplémentaire pour examiner les documents. Pour sa part, le chef du Sénat clame son innocence et accuse les procureurs anti-corruption de vouloir l’intimider dans le combat qu’il mène pour dénoncer les abus dont se fait coupable la DNA. La poursuite pénale ne peut pas démarrer en l’absence de l’accord du Sénat.

    Fruits – La Commission européenne allouera 18 millions d’euros à la Roumanie afin d’encourager la consommation de lait et de fruits dans les écoles eroumaines. Sur ce total, 7 millions d’euros seront destinés aux fruits et le reste au lait. Selon les données fournies par la Commission européenne, une soixantaine d’écoles européennes ont participé en 2018 au programme Fruits et lait dans les écoles qui a permis la distribution de plus de 250 milles tonnes de fruits frais et presque 180 millions de litres de lait pour un montant total de 182 millions d’euros. Iliescu – L’ancien chef de l’Etat roumain, Ion Iliescu, 89 ans, est stable et hors danger après l’intervention cardiaque qu’il a subie lundi. Pour l’instant, il se trouve toujours en Thérapie Intensive à l’Hôpital public de Floreasca. Premier président roumain après 1989, Ion Iliescu a dirigé la Roumanie à trois reprises : comme chef du Conseil du Front du Salut national entre 1989- 1992 et comme président entre 1992-1996 et 2000-2004.


    Météo – Il fait frisquet en ce mardi, surtout dans le sud, le sud-est et le centre du territoire. Le ciel est plutôt couvert dans l’ouest, le centre et le sud du pays et des pluies éparses touchent les régions de plaine. Le vent souffle assez fort, surtout sur le sud, le sud-est et en altitude. Les températures maximales vont de 8 à 18 degrés. 10 degrés à midi, à Bucarest.

  • Le marché des produits laitiers

    Le marché des produits laitiers

    La quantité de lait importé en Roumanie au premier trimestre 2016 a augmenté de 54% par rapport à la même période de l’année dernière, dépassant les 38.000 tonnes, fait savoir l’Institut National de la Statistique. En mars 2016, les importations de lait ont augmenté de 62% par rapport à mars de l’année dernière, se chiffrant à près de 13.000 tonnes. Au premier trimestre 2016, les laiteries roumaines ont collecté 220.000 tonnes de la production interne, soit 9% de plus par rapport à la même période de 2015. Le président de la Fédération des Eleveurs de Bovins, Claudiu Frânc, précise: «Vu le contexte européen après la suppression des quotas laitiers au 31 mars 2015, de nombreux fermiers des pays à tradition dans la production de lait – dont la Belgique, les Pays-Bas, la France, le Danemark – ont prévu des croissances importantes de leur production. Ce contexte et l’embargo imposé à la Russie ont généré une pression extraordinaire sur le marché du lait de l’UE, avec des conséquences indirectes sur les fermiers roumains, car il y a eu une surproduction qui devait être écoulée. Elle est allée en Roumanie et dans les pays avec un secteur laitier plus faible et plus désorganisé. Cela a entraîné la chute du prix du lait à la ferme.»


    Quel avenir pour le marché du lait roumain et européen? Voici les prévisions de Claudiu Frânc : «Pour faire baisser la production de lait dans les Etats membres de l’Union on encouragera les fermiers à ne pas accroître leurs effectifs, au contraire, de les réduire. Voilà l’approche pour la réduction de la production interne des Etats membres. Une autre mesure concerne les stocks privés. On envisage même de doubler les quantités. En stockant le lait sous forme de lait en poudre écrémé, de beurre, de fromage etc., la pression du marché va sans doute diminuer. Par ce mécanisme nous espérons faire baisser la pression sur le marché roumain, y compris par la réduction des achats de lait – matière première intracommunautaire. Le prix va automatiquement augmenter dans les pays concernés, ce qui permettra aussi aux fermiers roumains de vendre leur lait à un prix plus proche des coûts de production. »

    Claudiu Frânc explique comment ont évolué les prix du lait sur le marché roumain: « Si au printemps 2014, lorsque la TVA était de 24%, le prix moyen chez le producteur variait entre 27 et 33 centimes d’euro, en avril 2015 le prix était tombé à 22, voire 17 centimes d’euro le litre. Puis, au moment où la TVA sur les aliments a été réduite à 9%, en juin 2015, le prix d’un litre de lait dans les supermarchés coûtait toujours 1 euro. A présent, les grands producteurs vendent leur lait à des prix allant de 8 à 28 centimes d’euros le litre, et un tarif moyen national de 15 – 18 centimes d’euros. Le prix dans les supermarchés est resté le même : 1 euro. Sur l’ensemble de la chaîne laitière, quelqu’un gagne au détriment du fermier roumain. Ce n’est pas par hasard donc que l’effectif de vaches a baissé, en Roumanie, d’un tiers en 2015 et d’un autre tiers au cours des deux premiers mois de cette année. »

    A son tour, le président de l’Association des éleveurs de taurillons « La nouvelle ferme », Cornel Costeliuc, a expliqué que les effectifs d’animaux ont diminué en raison de l’augmentation du prix des fourrages, mais aussi parce que le prix offert par les transformateurs est à la moitié du nécessaire pour atténuer les dépenses. En même temps, le lait et les produits laitiers importés sont moins chers. Malgré un soutien financier important pour les associations d’éleveurs, les petits fermiers sont toujours réticents et ne comprennent pas souvent la législation, constate également Cornel Costeliuc : « Les paysans n’ont pas accès aux conseils. C’est pourquoi nous souhaitons que la Direction Agricole s’y investisse davantage. Nous n’avons pas de Chambres Agricoles dans le milieu rural. Les paysans, les fermiers ont besoins de conseillers pour comprendre les avantages d’une association dans le cadre d’une coopérative. Or, voyez-vous, nous n’avons pas réussi à mettre sur pied une Chambre Agricole solide, qui puisse conseiller les paysans et les fermiers, leur apprendre ce qu’ils doivent faire à l’avenir. »

    Pour leur part, les représentants du Ministère de l’Agriculture affirment qu’il faut trouver une solution avec l’Exécutif européen, pour subventionner la collecte du lait. « Il y a une crise européenne du marché laitier, mais la Roumanie la ressent encore plus fortement à cause de la différence de compétitivité entre les producteurs roumains et occidentaux. Le prix dans les supermarchés est un des plus élevés de l’UE, mais le lait chez les producteurs coûte très peu», affirment encore les représentants du ministère de l’Agriculture. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Dons de lait

    Dons de lait

    On sait que le lait maternel est la meilleure nourriture pour le bébé. Pour les prématurés et les nouveaux-nés qui ont des problèmes de santé, le lait maternel est vital. Les enfants qui, pour une raison ou une autre, ne peuvent pas bénéficier du lait de leur mère, peuvent en recevoir de la… banque de lait maternel! Celle-ci offre du lait testé, pasteurisé, sûr et sain! L’Europe compte actuellement 210 banques de lait maternel. Deux associations : « Le cœur des enfants » et l’association des consultants en lactation de Roumanie ont décidé de créer une telle banque en Roumanie aussi.



    Qu’est-ce qui explique cette initiative ? Enona Chiriac, représentante de l’association « Le cœur des enfants » précise: « Cette banque de lait maternel que nous nous proposons de créer à l’hôpital « Marie Curie » de Bucarest sera la première de ce genre en Roumanie. Nous souhaitons venir ainsi en aide aux enfants qui ont de graves problèmes de santé et qui sont y hospitalisés au service de soins intensifs. Dans les années ’90 on disposait, dans les hôpitaux, d’une sorte de banque de lait, appelée Lactarium. Il y a en avait une aussi à l’Institut pour la protection de la mère et de l’enfant, pourtant l’activité de ce centre a été arrêté, après que plusieurs cas d’infection par le virus du SIDA ont été signalés. C’est ce qui s’est passé dans plusieurs pays du sud-est de l’Europe, pourtant, là-bas, l’activité de tels centres a repris d’une façon ou d’une autre, mais pas en Roumanie, je ne sais pas pourquoi. L’important c’est que nous avons lancé cette initiative, qui répond à une nécessité. Nous travaillons sur ce projet, en train d’être finalisé.



    Pourquoi une banque de lait maternel est-elle nécessaire ? Enona Chiriac explique : « Tout d’abord pour assurer aux enfants en soins intensifs le lait maternel dont ils ont besoin. Certes, le lait de leur propre mère serait préférable, pourtant, si l’enfant ne peut pas en bénéficier, conformément à la recommandation de l’OMS, la prochaine option sera le don de lait maternel, à condition qu’il ait une bonne qualité. Par ailleurs, nous devons encourager l’allaitement, qui présente des avantages aussi bien pour les bébés que pour les mères. »



    Est-ce que le lait conservé dans cette banque répond aux normes de qualités requises par une telle entreprise? De l’avis d’Eugenia Dobrescu, de la part de l’Association des consultants en lactation de Roumanie…: « Le lait maternel que l’on conserve dans une telle banque n’est pas collecté et distribué tout simplement. Pour faire don de son lait, une femme doit, avant tout, être en bonne santé. Elle doit donc faire un contrôle médical et une série d’analyses, tout comme son lait, d’ailleurs. De cette manière, on vérifie que chaque lot répond aux critères micro biologiques nécessaires. Le lait est ensuite pasteurisé à une température de 62.5 degré et stocké à moins de 21 degrés. Comme vous voyez, on assure des conditions de conservation très bonnes et très strictes afin d’écarter tout risque de contamination bactérienne susceptible de nuire aux bébés. »



    Une fois collecté, le lait sera mis en récipients en verre, soigneusement étiquetés, avec la date limite de consommation et un code — barre avec les données de traçabilité permettant de suivre les déplacements du produit depuis la collecte et jusqu’à sa distribution. Les récipients sont étanchéifiés et gardés ensuite au congélateur. La pasteurisation et la congélation ne font perdre au lait qu’une petite quantité de ses propriétés nutritionnelles et immunologiques. Même pasteurisé, le lait maternel continue à préserver la plupart des propriétés anti-infectieuses du lait maternel frais.



    A l’heure où l’on parle, la finalisation du projet approche à grands pas, informe Mme Eugenia Dobrescu : « Il nous faut encore quelques équipements avant de commencer à acheter les biberons et les récipients et démarrer les travaux d’aménagement de l’espace. Les donneuses seront des mères en santé, qui allaitent leur bébé et ont une surproduction de lait qu’elles souhaitent offrir gratuitement en principe, par générosité. Depuis qu’on a posté en ligne une vidéo faisant part de nos intentions d’ouvrir une banque de lait, 12 mères ont déjà exprimé leur souhait de participer. Comme quoi, des donneuses existent. »



    A la fin, Enona Chiriac énumère ce qui leur reste encore à faire : « On se propose de finir les travaux d’aménagement, de mettre chaque objet à sa place pour pouvoir enfin commencer l’activité proprement-dite dans cette Banque de lait, depuis le recrutement jusqu’à la distribution du lait aux bénéficiaires. Par ailleurs, on se propose de nous faire de la publicité aussi bien sur le site du projet www.bancadelapte.ro que sur notre page Facebook. On voudrait lancer aussi une campagne de promotion de l’allaitement maternel, car ce projet sera couronné de succès seulement au moment où on arrivera à faire augmenter le taux d’allaitement en Roumanie ».



    Si vous voulez soutenir cette initiative, vous pouvez entrer sur le site du projet et contribuer à l’achat des équipements nécessaires. (trad.: Dominique)

  • A la une de la presse roumaine – 11.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 11.06.2015

    Plein de sujets économiques ce jeudi dans la presse nationale en ligne, qui parlent de l’industrie roumaine de l’armement, de l’exploitation et la transformation du cuivre et du bois. Le sort des producteurs roumains de lait et la flambée des prix à la veille de la réduction de la TVA se trouvent également sous la loupe de la presse roumaine, qui n’oublie pas de mentionner aussi que cet été la bière pression sera moins chère en Roumanie.



  • La semaine du 30 mars au 05 avril

    La semaine du 30 mars au 05 avril

    Klaus Iohannis — bilan des 100 premiers jours de mandat


    Le président roumain, Klaus Iohannis, a passé en revue les points forts et les points faibles des 100 premiers jours de son mandat, lors dune conférence de presse surprise. « J’ai affirmé que je serais un président médiateur et intégrateur. Au bout de plusieurs années de conflit permanent, j’ai réuni autour de la table du dialogue les représentants des partis politiques, des institutions et de la société civile, pour débattre de différents sujets », a-t-il dit aux journalistes. Klaus Iohannis sest également félicité du fait que la Roumanie commence à nouveau à être considérée avec respect, comme un partenaire crédible, par les grands décideurs du monde. En outre, le plus grand mécontentement du président Klaus Iohannis reste la manière dont le Parlement bloque lactivité de la justice, tandis que plusieurs élus ont été mis à labri des poursuites pénales ou de larrestation par leurs collègues, qui avaient rejeté à plusieurs reprises les requêtes des procureurs.


    Plusieurs figures marquantes des milieux politique et daffaires sont actuellement derrière les barreaux. Parmi eux, Ioan Niculae, le plus riche Roumain, selon le magazine Forbes. Cet homme daffaires a illégalement financé la campagne électorale du social-démocrate Mircea Geoana, lors de la présidentielle de 2009, dans une affaire où le chef du Conseil départementale de Braila, Gheorghe Bunea Stancu, a également été condamné. Plusieurs autres responsables ont été placés en détention provisoire: lex-ministre des Finances, le social-démocrate Darius Vâlcov, accusé de trafic dinfluence et de corruption, le maire de Constanta, toujours un social-démocrate, Radu Mazare, enquêté pour pots-de-vin ou encore lex-ministre du Développement, Elena Udrea, du parti du Mouvement populaire, pour abus de fonctions et corruption.




    Nouveaux ministres roumains des Finances et des Fonds européens



    Le social-démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), ancien titulaire du portefeuille des Fonds européens, est le nouveau ministre roumain des Finances, en remplacement de Darius Vâlcov, sous enquête pour corruption. A la tête du ministère des Fonds européens se retrouve désormais Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au ministère de lEmploi. Au sein de lUE, la Roumanie reste en queue de peloton avec 56% de taux dabsorption des fonds structurels, soit le seul pays avec un chiffre en dessous de 60% et avec 20% de moins que la moyenne communautaire.




    Réunion à Bucarest du Commandement européen des Forces armées des Etats-Unis



    Bucarest a accueilli la conférence des ministres de la Défense des pays dEurope centrale avec le Commandement européen des Forces armées des Etats-Unis. L’agenda a été notamment dominé par des problèmes de sécurité, la coopération entre les armées alliées au niveau régional et au sein de lOTAN, la lutte contre les menaces régionales et mondiales et le plan daction visant le renforcement des capacités opérationnelles de lAlliance. Par ailleurs, le gouvernement de Bucarest a voté un projet de loi autorisant les forces armées étrangères à stationner ou transiter le territoire roumain, tout comme à y dérouler des opérations militaires. Le Premier ministre Victor Ponta a précisé que le projet concerne seulement le personnel et larmement des commandements otaniens basés en Roumanie dans le contexte de nouveaux défis sécuritaires intervenus sur le flanc oriental.




    Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite à Bucarest



    Le déploiement des troupes de lOTAN en Roumanie a été largement évoqué aussi par les présidents roumain, Klaus Iohannis, et turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a fait une visite à Bucarest mercredi. « La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts mutuels », a affirmé le chef de lEtat roumain, mettant également exergue la participation dAnkara à la mise en place du futur Centre de commande de lAlliance atlantique en Roumanie. Klaus Iohannis a également rappelé que la Turquie est le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie. Raison de plus pour Bucarest de réaffirmer son soutien à l’adhésion d’Ankara à l’Union européenne, selon le président roumain. A son tour, Recep Tayyip Erdogan a souligné la nécessité de renforcer les relations bilatérales, l’excellente coopération entre les deux pays au sein de l’OTAN et le fait que la Turquie tente de maintenir la paix dans la région de la mer Noire, de la Méditerranée, des Balkans et du Caucase.




    Libéralisation du marché laitier européen



    Le marché européen du lait sest libéralisé à compter du 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9%, aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Par ailleurs, plus dun millier déleveurs de moutons et de bovins de plusieurs départements du pays se sont rassemblés jeudi devant le siège du gouvernement pour protester contre la libéralisation du marché laitier, mais aussi contre les retards enregistrés dans le versement des subventions et la bureaucratie excessive.




    Le nouveau Code fiscal et de procédure fiscale soumis au débat du Parlement



    Après le vote du gouvernement de la semaine dernière, le Code fiscal et celui de procédure fiscale sont actuellement soumis au débat du Parlement. Le chef du gouvernement, Victor Ponta, a exprimé son espoir que les nouveaux Codes soient adoptés d’ici la fin de la session parlementaire, le 30 juin, de sorte qu’ils puissent entrer en vigueur avant le 1er janvier 2016. Une TVA générale de 20% et de 9% dans le cas des produits alimentaires figurent en tête des dispositions des nouveaux Codes. S’y ajoutent une baisse de 3% de la contribution des salariés à la Sécurité sociale et de 2% pour les employeurs à partir de 2018. Pour ce qui est du taux d’imposition unique, celui-ci pourrait diminuer de 16% à 14% en 2019. Le Conseil fiscal a donné un avis négatif aux modifications, tandis que le FMI considère que la Roumanie n’a pas suffisamment d’espace pour une réduction des taxes avant qu’elle n’améliore les procédures de collecte et de gestion des recettes au budget de l’Etat. (trad.: Ioana Stancescu, Andrei Popov)

  • 01.04.2015 (mise à jour)

    01.04.2015 (mise à jour)

    Visite — La Roumanie et la Turquie ont des objectifs communs et des intérêts réciproques, a déclaré mercredi, à Bucarest, le président Klaus Iohannis, à l’issue de son entretien avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. A l’agenda des discussions ont figuré notamment des aspects visant la sécurité régionale et la coopération économique bilatérale. Le président roumain a également souligné l’importance de la participation de la Turquie à la création d’un centre de commande de l’OTAN en Roumanie. Par ailleurs, le chef de l’Etat a rappelé que la Turquie était le plus grand partenaire commercial non communautaire de la Roumanie, réitérant le soutien de Bucarest pour l’adhésion d’Ankara à l’Union. A son tour, Recep Tayyip Erdogan a mis en exergue la nécessité de renforcer les relations bilatérales et de l’excellente coopération roumano-turque au sein de l’OTAN. Le leader turc s’est vu par la suite obligé de raccourcir sa visite à Bucarest, en raison d’une situation exceptionnelle de sécurité à Istanbul.




    Vote — Le plénum du Sénat de Bucarest a approuvé mercredi les demandes d’élargissement des poursuites pénales et de placement en détention provisoire formulées par les procureurs anticorruption à l’égard du ministre démissionnaire des finances, le social-démocrate Darius Vâlcov. Celui — ci est accusé d’avoir conclu des transactions commerciales incompatibles avec les fonctions de ministre et parlementaire. Darius Vâlcov est actuellement assigné à résidence dans un autre dossier, dans lequel il est accusé d’avoir accordé des contrats privilégiés en échange pour 2 millions d’euros en 2008 — 2009, lorsqu’il était maire de la ville de Slatina, dans le sud de la Roumanie.


    Par ailleurs, la Chambre des députés de Bucarest a décidé de ne plus se pencher mercredi sur la demande de placement en détention provisoire du député Marko Attila, de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, qui vient de présenter sa démission. Accusé d’abus de fonction dans un dossier de rétrocessions illégales, Marko Attila se trouve depuis décembre dernier en Hongrie voisine.




    Lait – Le marché européen du lait s’est libéralisé à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent la faillite, vu que les grands producteurs et transformateurs de lait pourraient s’emparer du marché. D’ailleurs, les fermiers de plusieurs pays européens se déclarent mécontents de la libéralisation du marché, des protestations ayant déjà été organisées à Bruxelles. Les fermiers roumains préparent eux aussi des protestations, jeudi, à Cluj, importante ville du nord-ouest de la Roumanie. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux.

  • 01.04.2015

    01.04.2015

    Turquie — Le président turc Recep Tayyip Erdogan est en visite officielle en Roumanie, la première qu’un leader d’Ankara effectue en terre roumaine ces 7 dernières années. Il est accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et avec le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des discussions figurent notamment des aspects visant la sécurité régionale dans le contexte de l’annexion de la Crimée par la Russie et sur fond de la crise ukrainienne.


    La Roumanie a signé en 2011 la Déclaration commune du Partenariat stratégique avec la Turquie avant de conclure, en 2013, le plan d’actions du partenariat. Toujours au menu des discussions figurent les relations commerciales bilatérales et le soutien accordé par Bucarest aux démarches entreprises par Ankara afin de rejoindre l’UE. Le président turc participera mercredi encore au Forum des Affaires roumano-turc. Les échanges commerciaux bilatéraux s’élèvent à plus de deux milliards d’euros par an, ce qui fait de la Turquie le principal partenaire commercial de la Roumanie en dehors des frontières européennes. Au milieu de l’année dernière, la Roumanie recensait plus de 13.000 entreprises à participation turque.



    Corruption — Le Sénat et la Chambre des députés de Roumanie se réunissent ce mercredi en séance commune afin d’apporter une série de modifications aux statuts des parlementaires. Les modifications visent les procédures d’approbation des demandes d’arrestation et de placement en garde à vue des parlementaires. A l’agenda de la réunion figurent également les demandes des procureurs anti-corruption dans le cas de l’ex-ministre Darius Valcov et du député de l’UDMR, Marko Attila. Les sénateurs s’apprêtent à voter également la sollicitation des procureurs anti-corruption de placer en garde à vue et en détention provisoire l’ancien ministre des Finances, le sénateur social-démocrate Darius Valcov, actuellement assigné à résidence. Celui-ci est accusé d’actes de commerce incompatibles avec la fonction de ministre et de parlementaire. Par ailleurs, les députés doivent répondre à une demande avancée par la DNA d’arrestation et de mise en détention provisoire du député de l’UDMR, Marko Attila, accusé d’abus de fonction dans le dossier des rétrocessions illégales.



    Nucléaire – Signature aujourd’hui à Magurele près de Bucarest d’un accord de partenariat roumano-français dans le domaine nucléaire. Le directeur général de l’Institut roumain de physique atomique, Florin Buzatu, et Hervé Bernard, l’administrateur général adjoint du Commissariat français de l’Energie Atomique, ont en fait renouvelé l’accord que les deux institutions mènent depuis six ans. Celui-ci a permis à nombre d’instituts et d’universités roumaines de dérouler des projets de recherche dans des domaines variés utilisant des infrastructures spécifiques de France. L’accord conclu aujourd’hui élargit la sphère d’application du partenariat pour inclure la restauration des œuvres d’art par des techniques nucléaires.



    Fiscalité — La Banque Nationale de Roumanie a décidé de baisser, à partir d’aujourd’hui le taux d’intérêt de sa politique monétaire, en le ramenant de 2,25 à 2%, un minimum historique. La décision vise la stabilité des prix à moyen terme d’une manière censée soutenir la relance économique, à travers la refonte de la confiance de la population et la reprise du crédit. Aux dires du gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, il est possible que cette baisse ne soit pas la dernière. Par ailleurs, il a estimé que les mesures de relaxation fiscale avancées par le gouvernement à travers le nouveau Code fiscal devraient être soutenables. Et Isarescu d’ajouter que la Banque centrale suit de près les évolutions du marché financier grec et autrichien vu que ces deux pays ont injecté des capitaux importants dans le système bancaire roumain et donc la Banque Nationale Roumaine est prête à intervenir en cas de difficultés.



    Lait – Le marché européen du lait se libéralise à partir de ce 1er avril. Ainsi, le régime des quotas laitiers dans lUnion européenne a été définitivement enterré le 31 mars. La mesure devrait déboucher sur une baisse des prix aux produits laitiers sur l’ensemble de l’espace communautaire. La disparition des quotas est vécue comme une menace pour les fermiers roumains qui craignent que les grands producteurs et transformateurs de lait ne s’emparent du marché. Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, invite pourtant au calme. Selon lui, la diminution de la TVA aux produits alimentaires, laitiers compris, de 24 à 9% aura des conséquences positives et entraînera la croissance de la consommation de lait. Le responsable roumain a également plaidé en faveur d’une meilleure collecte du lait auprès des producteurs locaux. ntervenir en cas de difficultés.

  • A la Une de la presse roumaine 06.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 06.08.2014

    Deux sujets sont à retrouver ce mercredi sur tous les sites des journaux roumains : la candidature indépendante aux élections présidentielles de Monica Macovei, ancienne ministre de la justice, et le fait que les Roumains achètent du fromage qui ne contiendrait aucune goutte de lait.

  • L’agriculture européenne et les subventions

    L’agriculture européenne et les subventions

    L’UE envisage de mettre au point un système de prévention et de gestion des éventuelles crises du marché et se prépare à accueillir une nouvelle réglementation, celle de la suppression, à partir du 1er janvier prochain, des quotas de lait.



    La Roumanie, comme tous les 27 autres membres, dispose de tous les outils communautaires nécessaires, par le biais du système de paiement ou le programme de développement rural, pour s’assurer que les producteurs de lait pourront relever ce défi. C’est ce qu’a précisé le commissaire européen à l’Agriculture, le Roumain Dacian Cioloş: « Il existe, en dehors des paiements directs habituels, la possibilité d’allouer certaines subventions spécifiques au secteur laitier. A cela s’ajoutent les instruments découlant du programme de développement rural, y compris la création d’un éventuel sous-programme expressément destiné à ce secteur, comme on en a déjà élaboré un pour la pomoculture. Tout cela dans le but d’appuyer par des investissements ou d’autres moyens financiers – ceux qui souhaitent vraiment rester sur le marché. »



    Le marché laitier a fait l’objet d’un récent rapport de la Commission européenne. Un accent particulier y a été mis sur « le paquet lait », adopté en 2012, qui comporte des mesures favorables aux producteurs. Parmi elles, le libre choix des Etats membres de rendre obligatoire les contrats écrits entre producteurs et transformateurs de lait. Les agriculteurs peuvent négocier collectivement les clauses contractuelles, notamment le prix du lait cru, par l’intermédiaire d’organisations des producteurs.



    Ce paquet législatif a été proposé en 2010 par le commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Cioloş. Celui-ci déclarait à l’époque qu’il souhaitait que les 5400 transformateurs laitiers et les 950.000 producteurs recensés sur l’ensemble de l’UE puissent négocier ensemble les prix jusqu’au niveau permis par les règles de la concurrence. Le rapport de la Commission européenne confirme que les contrats entre agriculteurs et transformateurs sont devenus obligatoires dans 12 États membres, dont la Roumanie.



    Par ailleurs, la Commission estime quil est trop tôt pour constater des effets notables du «paquet lait», notamment dans les régions défavorisées. Les mesures nécessaires à une véritable mise en œuvre des possibilités ainsi offertes, telles que la création dorganisations de producteurs et la mise en place de négociations collectives, demandent du temps et une forte dynamique de la part des agriculteurs eux-mêmes, précise l’Exécutif communautaire.



    Un autre point important du rapport de la Commission européenne est la capacité du cadre réglementaire de lUE à faire face à une extrême volatilité du marché ou à une situation de crise. Elle vise ainsi à assurer le développement équilibré de la production de lait dans lensemble de lUnion européenne et à éviter une concentration extrême dans les zones les plus productives. (trad.Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine du 09.01.2014

    A la Une de la presse roumaine du 09.01.2014

    Les Magyars de Roumanie ayant obtenu la nationalité hongroise joueront un rôle décisif aux élections pour le législatif européen. Entre temps, la Hongrie se préparerait à “acheter la Transylvanie en liquide”. Un autre liquide, le lait roumain, se retrouve sous la loupe de l’UE. Enfin, un tiers des vêtements de Roumanie sont des contrefaçons, vendus parfois aux prix de produits d’origine.