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  • Rosia Montana – un problème de sécurité nationale

    Rosia Montana – un problème de sécurité nationale

    Un mois s’est écoulé depuis le déclenchement de la vague des protestations à Bucarest, et dans d’autres villes du pays et de l’étranger contre le projet de loi ouvrant la voie à l’exploitation aurifère et argentifère de Rosia Montana. Les contestataires de ce projet controversé, en suspens depuis 15 ans, affirment que l’exploitation par cyanuration menace l’environnement et les vestiges historiques. Les supporters, dont notamment une partie des habitants de la commune, affirment, eux, que l’ouverture de la mine serait de nature à solutionner les graves problèmes économiques et sociaux de la zone.



    Par ailleurs, depuis plus de deux semaines, toutes les parties impliquées sont auditionnées par les Commissions parlementaires spécialisées. Entendu à la Commission pour le contrôle du Service roumain de renseignements, le chef de ce dernier, George Maior, affirme que Rosia Montana est un problème de sécurité nationale mais qu’il ne peut pas se prononcer sur l’opportunité de la mise en place du projet.



    George Maior: « Par sa complexité et ses retombées majeures sur le plan aussi bien économique, que social, environnemental et de patrimoine, et sans toutefois ignorer certains échos y compris au niveau des relations internationales de la Roumanie, Rosia Montana, représente, du point de vue du Service Roumain de Renseignement, un problème de sécurité nationale. De janvier 1999 à septembre 2013, le Service a transmis plus de 500 notes aux autorités centrales et locales, légalement habilitées. Le Service roumain de Renseignement a étudié les actions censées influencer la prise de décision, ainsi que les tentatives de certaines structures extrémistes, éco-anarchistes, de détourner les protestations, d’ailleurs légitimes. »



    Parallèlement, la Commission parlementaire spécialement créée pour examiner le projet de Rosia Montana, a poursuivi ses auditions. Le ministre pour des projets d’infrastructure et investissements étrangers, Dan Sova a expliqué que lorsqu’il avait élaboré la loi, le gouvernement avait pris en compte un nombre accru de bénéfices pour l’Etat roumain. Et d’ajouter qu’en l’absence de cette loi, l’investisseur canadien pourrait porter l’Etat roumain devant les instances internationales et obtenir le droit d’exploiter le gisement de Rosia Montana dans des conditions beaucoup plus défavorables à l’Etat roumain.



    Dan Sova: « Il peut arriver que l’investisseur qui se voit refuser l’octroi du certificat vert ou d’autres certificats s’adresse à une instance arbitrale, tels le Tribunal arbitral de Vienne ou le Centre International d’Arbitrage de Washington et réclame que l’Etat roumain soit obligé de lui délivrer le certificat nécessaire à l’ouverture de l’exploitation ».



    Présent aux auditions, le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc a déclaré que le Ministère avait donné un avis favorable au projet de loi, vu qu’il ne violait aucune norme impérative…(trad. : Alexandra Pop)

  • 30.10.2013 (mise à jour)

    30.10.2013 (mise à jour)

    Projet – Le projet d’investissement en vue d’exploiter le gisement aurifère de Rosia Montana (centre) s’est trouvé en permanence dans l’attention du Service roumain de renseignement, et les premières informations à cet égard ont été présentées en 1999, a affirmé lundi le directeur du Service, George Maior. Il a souligné que Rosia Montana constituait un problème de sécurité nationale, et que l’institution qu’il dirige avait accordé son attention aux actions censées influencer la prise de décision, ainsi qu’aux tentatives de certaines structures extrémistes, anarchistes, de détourner les protestations. Maior a été entendu à la Commission parlementaire spéciale créée pour examiner un projet gouvernemental controversé qui permettrait à une compagnie canadienne d’extraire l’or de Rosia Montana en employant une grande quantité de cyanure. Les contestataires du projet demandent son rejet par le Parlement, l’interdiction de l’exploitation aux cyanures en Roumanie et l’introduction de la zone de Rosia Montana au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les supporters du projet affirment, eux, que l’exploitation serait de nature à solutionner les graves problèmes économiques et sociaux de la zone.



    Développement – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, et la commissaire européenne aux Affaires maritimes et à la Pêche, Maria Damanaki, ont discuté, lundi, à Bucarest, du développement durable de la zone de la mer Noire et du renforcement de la coopération régionale. Les deux officiels ont estimé que la future Conférence concernant la mer Noire, qui aura lieu en début d’année prochaine à Bucarest, constituera une importante opportunité à cet effet. Ce lundi, Maria Damanaki a discuté aussi avec la ministre de l’Environnement, Rovana Plumb, qui a dit que la Roumanie a besoin d’une stratégie de développement durable dans la région de la mer Noire, et souhaite obtenir le soutien financier de la Commission européenne à cet effet.



    Intégration –La Roumanie soutient sans réserves la République de Moldova dans son parcours européen, a déclaré le président de la Chambre des députés, Valeriu Zgonea, à l’issue de sa rencontre, lundi, à Bucarest, avec le président du Parlement de Chisinau, Igor Corman. Le premier ministre Victor Ponta a lui aussi réaffirmé le soutien indéfectible de Bucarest pour le processus d’intégration européenne de la République de Moldova et pour que ce pays atteigne les objectifs qu’il s’est fixés, notamment en matière de signature de l’Accord d’association (y compris de la composante de libre échange) et de libéralisation des visas.



    Théâtre –Bucarest accueille jusqu’au 5 octobre la première édition du Festival international de théâtre radiophonique Grand Prix Nova, organisé par la Radio publique roumaine. Placé sous le haut patronage de la Princesse héritière Margarita de Roumanie, le Festival comporte également un concours auquel participent 56 productions de 22 pays du monde entier. Le Festival Grand Prix Nova marque le 85e anniversaire de la radio publique roumaine, fêté le 1er novembre. La première pièce de théâtre radiophonique a été diffusée en Roumanie en février 1929.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep a gagné une place au classement WTA, rendu public ce lundi; se retrouvant désormais 17e, Simona enregistre la meilleure présence de sa carrière. Pour sa part, la Roumaine Sorana Carstea se maintient 21e au même classement, alors que Monica Niculescu recule de la 42e à la 44e position. C’est l’Américaine Serena Williams qui arrive en tête du nouveau classement WTA, devançant la Biélorusse Viktoria Azarenka et la Russe Maria Sharapova.



    METEO – Le temps en Roumanie sera particulièrement froid pour cette date, et généralement perturbé. La capitale et 8 autres départements seront placés, jusqu’à mercredi, en vigilance orange aux pluies abondantes. Dans ces zones, les quantités d’eau peuvent atteindre les 60-80 l/m². Les hydrologues ont pour leur part émis une alerte orange aux crues sur les rivières des comtés de Constanta et Tulcea (sud-est). La vigilance jaune aux pluies et au vent fort est valable jusqu’à mercredi pour plusieurs départements de l’ouest, du sud et du sud-est. Les quantités d’eau peuvent dépasser les 30-35 l/m² par endroits, et le vent soufflera avec 50-80 km/h. L’alerte jaune aux inondations est maintenue pour les principales rivières de ces régions. En montagne, à plus de 2000 m d’altitude, des giboulées et des chutes de neige sont attendues. Les températures maximales iront de 6 à 16°.