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  • La Roumanie après les élections législatives

    La Roumanie après les élections législatives

    57 % pour la voie pro-européenne

     

    En Roumanie, les partis pro-européens ont réuni environ 57 % des voix des Roumains qui se sont rendus aux urnes ce dimanche pour décider des membres de leur futur Parlement. Parallèlement, les partis dits souverainistes et isolationnistes ont été préférés par environ 32 % des électeurs. Plus encore, ce scrutin législatif a bénéficié d’une présence record : 52 % de l’électorat, soit la participation la plus importante des 20 dernières années.

     

    Sept partis au sein du futur Législatif

     

    Au total, 7 partis ont franchi le seuil minimum de 5 % des suffrages pour accéder au Législatif de Bucarest. C’est le Parti Social-Démocrate (PSD, membre de la coalition gouvernementale) qui a réuni la plupart des voix, suivi par le parti ultra-nationaliste de l’Alliance pour l’Unité des Roumains (AUR), qui a d’ailleurs doublé son score par rapport au scrutin d’il y a 4 ans. Le Parti National Libéral (PNL), qui a jusqu’ici côtoyé les sociaux-démocrates au sein du gouvernement, a réussi un meilleur résultat que son ex-leader à l’élection présidentielle de la semaine dernière. Mais c’est quand même un score similaire à celui de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), de centre-droit.

     

    Parmi les petits partis qui ont réussi à franchir le seuil nécessaire pour accéder au Parlement figurent l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR, représentante de la minorité hongroise), suivie par SOS Roumanie – le parti extrémiste et souverainiste de la controversée députée européenne Diana Șoșoacă et le nouvellement créé Parti de la Jeunesse (POT) formé par Ana-Maria Gavrilă, membre du Parlement depuis 4 ans sur les listes de l’AUR.

     

    Les déclarations des leaders des principaux partis

     

    Bien que plutôt réservés à l’annonce des premiers résultats, les leaders des 7 partis admis au Parlement se sont exprimés devant les médias dimanche soir.

     

    Selon le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu, « par le vote exprimé au scrutin législatif, les Roumains ont transmis leur désir de continuer leur parcours européen et euro-atlantique. C’est un signal important transmis à la classe politique : celui de continuer à développer le pays à l’aide de l’argent européen, mais en même temps de protéger notre identité, nos valeurs nationales et notre foi ».

     

    De son côté, le président de l’AUR, George Simion estime que les Roumains souhaitent avoir un changement et déclare que son parti leur garantira le respect des valeurs nationales et de la démocratie, voyant le dialogue comme la solution pour l’avenir de la Roumanie.

     

    Le président par intérim du PNL, Ilie Bolojan, a quant à lui remercié les électeurs pour l’intérêt accordé à cette élection parlementaire, assurant que les Libéraux continueraient à soutenir la réforme de l’Etat roumain.

     

    Enfin, la cheffe de l’USR, Elena Lasconi a fait appel à l’unité pour défendre la démocratie et les valeurs européennes.

     

    Une présence importante aux urnes dans la diasopra

     

    A noter que les Roumains de la diaspora ont voté pour la plupart pour l’Alliance pour l’Union des Roumains, d’autres ont opté pour l’Union sauvez la Roumanie, mais aussi pour les partis extrémistes SOS Roumanie et POT.  La participation à l’étranger a été très importante, avec environ 800 000 Roumains établis au-delà des frontières nationales qui se sont présentés aux urnes, étant 3 fois plus nombreux qu’aux élections parlementaires de 2020. C’est en Grande Bretagne que l’on a enregistré la mobilisation la plus importante de la diaspora, suivie par l’Italie et l’Allemagne.  (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 10.12.2022

    10.12.2022

    Schengen – Les autorités de Bucarest poursuivent les démarches en vue de l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne, malgré le vote défavorable de l’Autriche enregistré durant la réunion des ministres européens de l’intérieur de jeudi à Bruxelles. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca a déclaré que Bucarest déroulait des consultations avec les institutions communautaires sur l’opportunité de la remise de se sujet à l’ordre du jour du Conseil européen la semaine prochaine. Entre autres il a affirmé que les autorités de Bucarest envisageaient de proposer le découplage du tandem Roumanie – Bulgarie dans le processus d’adhésion. Depuis l’opposition, l’Union Sauvez la Roumanie annonce déposer la semaine prochaine une motion simple à l’adresse du ministre roumain de l’Intérieur, Lucian Bode, accusé par l’échec de la Roumanie sur l’entrée dans l’espace Schengen. La démarche a été soutenue aussi par les élus non-affiliés par la Force de la Droite. En échange, Lucian Bode a souligné que l’opposition de l’Autriche ne reposait pas sur des arguments et qu’une décision sur l’adhésion de la Roumanie à l’espace de libre circulation Schengen pourrait être adoptée durant le Conseil Justice et Affaires Intérieures de mars 2023. L’ambassadeur de Roumanie à Vienne, Emil Hurezeanu, a été rappelé vendredi à Bucarest pour des consultations. Plusieurs Etats européens se sont déclarés particulièrement déçus par le votre contre l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation. Ce qui plus est, la commissaire européenne aux Affaires Intérieures, Ylva Johansson, a promis faire de l’adhésion des deux Etats à Schengen une priorité de son mandat. Pour sa part, le président autrichien, Alexander Van der Bellen, a affirmé beaucoup regretter le veto accordé par son pays.

    Budget – Le budget d’Etat et celui de la sécurité sociale doivent être soumis la semaine prochaine au vote du Législatif. Les Sénateurs et Députés ont jusqu’à dimanche pour déposer des amendements et les débats devraient commencer dans le cadre des commissions spécialisées lundi. Selon le calendrier établi par la direction du Législatif, le vote final est prévu pour jeudi. Le budget d’Etat repose sur une croissance économique de 2,8% et prévoit un déficit de 4,4% du Produit intérieur brut. Les dépenses destinées aux investissements s’élèvent à quelque 22,7 milliards d’euros. Parmi les ministères qui bénéficieront de davantage de fonds figurent la Défense, le Développement, l’Agriculture, les Transports et l’Education. Au pôle opposé, l’Energie, la Justice et la Santé verront leurs budgets diminuer. Parmi les mesures envisagées mentionnons aussi la majoration de 10 % des salaires bruts dans le secteur public, la croissance de 12,5 % du point de retraite et l’augmentation du SMIC à 3 000 lei (610 euros). Dans l’opposition, le parti ultra-nationaliste l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) a déjà fait part de son intention de déposer des amendements, n’étant pas d’accord avec les projets de budget proposés par l’Exécutif.

    Agriculture – Le ministre roumain de l’agriculture, Petre Daea, participe à Bruxelles les 11 et 12 décembre à la réunion du Conseil agriculture et pêche (AGRIFISH). A l’ordre du jour de la réunion figurent des aspects importants du secteur agricole roumain : la situation du marché, les plans stratégiques de la Politique agricole commune, le bien-être des animaux, les possibilités de pêche en 2023, les indications géographiques, l’utilisation des pesticides. Les ministres doivent également évoquer les progrès enregistrés dans la mise en application de la nouvelle stratégie de l’UE relative aux forêts pour 2030 et auront un échange d’opinions sur les actions entreprises au niveau de l’UE et au niveau national. Ils doivent également débattre de la situation actuelle du marché dans les Etats membres, dans le contexte de la guerre déclenché par la Russie contre l’Ukraine, analysant les principales problématiques qui visent la crise énergétique et celle des engrais, les prix élevés des facteurs de production ainsi que la pression que la crise exerce tant sur les fermiers que sur les consommateurs.

    Migrants et réfugiés – L’inspection générale de la police aux frontières annonce que vendredi, plus de 151 000 personnes, citoyens roumains et étrangers sont passés par les postes frontières roumains dans les deux sens. Selon la source citée, par les postes-frontières de tous les pays quelque 75 000 personnes sont passées, dont 7 500 ressortissants ukrainiens, en baisse de 4,69% par rapport au jour précédent. Plus de trois millions d’Ukrainiens sont entrés en Roumanie depuis le 10 février 2022.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie sur la majorité des régions, mais la pluie sera au rendez-vous presque partout. Les maxima iront de 10 à 18 degrés. 10 degrés à midi aujourd’hui.

    Gaudeamus – La foire du live Gaudeamus Radio Roumanie se poursuit à Bucarest. Au programme : de nombreux lancements de livres, rencontres avec les écrivains, tout cela en dehors des milliers de volumes vendus à des prix intéressants. D’ici dimanche, 200 participants proposent aux publics de tous âges des produits des plus divers, concernant tous les domaines d’intérêt, sans oublier la musique, ni les jeux éducatifs. Pour la première fois, deux espaces destinés aux activités interactives pour les plus jeunes visiteurs ont été aménagés à l’intérieur du salon. Les livres proposés et les maisons d’édition présentes sur place à Gaudeamus, sont aussi à retrouver en ligne, sur le site de la foire : gaudeamus.ro . Précisons aussi que ce salon initié et organisé par Radio Roumanie est financé par le ministère de la Culture et que l’entrée y est libre.

  • 12.12.2020

    12.12.2020

    Négociations politiques – Le Parti national libéral, l’Union sauvez la Roumanie – Plus et l’Union démocrate magyare de Roumanie entament aujourd’hui des négociations officielles dans la perspective de la constitution d’un prochain gouvernement de centre-droit. Les pourparlers visent à élaborer au plus vite un programme de gouvernance, une structure du prochain cabinet ainsi qu’à partager les fonctions dans le nouveau gouvernement de Roumanie. Les négociations s’annoncent difficiles puisque les libéraux qui assurent la gouvernance et qui se sont classés en deuxième position au scrutin du 6 décembre, ne souhaitent pas renoncer à une série de ministères, tels les Finances, la Justice, les Transports, le Développement et les Fonds européens alors que l’USR Plus, la troisième force du prochain législatif, visent certains de ces portefeuilles. L’Union démocrate magyare de Roumanie voudrait assumer la Santé, la Culture et l’Environnement, des domaines que ce parti avait géré déjà par le passé, mais le parti souhaite aussi diriger d’autres ministères. Les négociations devraient s’achever avant les consultations prévues pour ce lundi par le président Klaus Iohannis, en vue de la désignation d’un premier ministre censé former le nouveau gouvernement. Elles commenceront par le Parti social démocrate qui a obtenu le plus grand nombre de voix aux récentes élections. Un parti constitué il y a à peine une année, l’Alliance pour l’Union des Roumains, fera également partie du prochain gouvernement puisqu’il a recensé plus d’un demi-million de voix. Désormais, l’AUR est la quatrième force politique du Parlement roumain. Le législatif sera complété par les représentants des minorités nationales autres que celle magyare. Pour ce qui est des personnes proposées aux fonctions de premier ministre, le PSD a avancé le nom d’Alexandru Rafila, le représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, alors que le PNL a désigné l’actuel ministre des finances Florin Cîtu.

    Etat d’alerte – En Roumanie, l’état d’alerte instituée dans le contexte de la pandémie en vigueur depuis la mi-mai sera maintenu pour au moins encore un mois à partir du 14 décembre. Durant cette période, toute une série de restrictions seront maintenues, y compris le couvre feu durant la nuit. Une seule mesure s’est ajoutée aux restrictions en place : afin d’éviter que les pistes de ski soient trop chargées, l’exécutif a imposé aux opérateurs de transport par câble de réduire la capacité des télécabines de 20 à 10 personnes seulement. Les autorités exhortent les Roumains de limiter les visites durant la période des fêtes d’hiver et d’éviter de participer à des fêtes du Réveillon du Nouvel An réunissant un grand nombre de personnes. Plus de 13.200 décès associés à la Covid 19 ont été recensés en Roumanie depuis le début de la pandémie. Le bilan le plus récent fait état de 6.333 nouveaux cas de contamination en 24 heures, dont la plupart à Bucarest – soit plus de 1.100, où le taux d’incidence des infections au nouveau coronavirus a baissé sous la barre des 7 cas par mille habitants. Malgré une hausse du nombre de cas de coronavirus dans la capitale, au niveau national la situation s’est considérablement améliorée. Quelque 1.300 malades sont actuellement en soins intensifs.

    Climat – Les effets des changements climatiques sont de plus en plus présents en Roumanie a averti le président Klaus Iohannis. Parmi eux des températures de plus en plus élevées en été, la désertification de plusieurs régions, la sécheresse qui ravage l’agriculture et perturbe l’accès à la nourriture. Dans un message publié à l’occasion du 5e anniversaire de la conclusion de l’Accord de Paris visant les changements climatiques, le chef de l’Etat a précisé qu’il était impérativement nécessaire de nous assurer que les effets ne s’accentuent et ne se multiplient jusqu’à affecter d’une manière dramatique la vie et la santé des citoyens. C’est pourquoi à la réunion du Conseil européen j’ai décidé aux côtés des leaders européens de la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre d’au moins 55% à l’horizon 2030 par rapport à 1990, a annoncé le président Iohannis. Il a précisé que les autorités devraient implémenter durant les années à venir une série de projets censés permettre la réduction nette des émissions de gaz à effet de serre tout en soutenant la croissance économique. La principale cible assumée par l’Accord de paix sur les changements climatiques est de limiter le réchauffement climatique à moins de 2 degrés Celsius et de faire des efforts pour la maintenir à 1,5 degrés Celsius jusqu’à la fin de ce siècle.

    Météo – En Roumanie, les météorologues ont émis une alerte code jaune aux pluies importantes pour une série de départements du sud, sud-est et est et une alerte code jaune aux chutes de neige et aux tempêtes de neige pour une partie de la zone de montagne du centre, valable jusqu’à dimanche matin. Aujourd’hui le ciel est morose, mais les températures sont assez élevées, notamment sur le sud-est, le centre et l’ouest. Il pleut sur l’est, le sud et le centre. Sur le nord, le nord-est et sur le relief, les précipitations sont mixtes et il y a des conditions de création du verglas. Les températures vont de 3 à 13 degrés. 3 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Quelles perspectives pour le gouvernement de Bucarest

    Quelles perspectives pour le gouvernement de Bucarest

    Cinq partis ont accédé au nouveau Parlement de Bucarest à l’issue des élections législatives du 6 décembre. Le scrutin a été remporté, conformément aux résultats finaux rendus publics par le Bureau électoral central, par le Parti social-démocrate. Celui-ci a obtenu quelque 29% des voix, tant au Sénat qu’à la Chambre des députés. Il est suivi par le Parti national libéral, avec 25% des suffrages environ et par l’Alliance USR Plus, avec plus de 15% des voix. En quatrième position on retrouve l’Alliance pour l’union des Roumains (AUR) qui a obtenu 9% des voix, un résultat qui a surpris nombre de commentateurs politiques, vu que cette formation ne fut créée que très récemment et qu’elle était peu connue jusqu’ici. Enfin, la dernière formation politique à accéder au Parlement de Bucarest est l’Union démocrate magyare de Roumanie qui a remporté près de 6% des voix. Le tout s’est déroulé sur la toile de fond de la présence aux urnes la plus faible depuis trois décennies, soit quelque 32%.

    Dès dimanche soir et après la fermeture des bureaux de vote, les leaders social-démocrate Marcel Ciolacu et libéral Ludovic Orban se sont immédiatement rendu compte que leurs partis ne pouvaient pas gouverneur à eux seuls. C’est pourquoi le Parti national libéral a annoncé le début des négociations pour créer une majorité parlementaire et un futur gouvernement et proposé l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu, au fauteuil de premier-ministre. Ludovic Orban : « Une période difficile devrait suivre pendant laquelle il faut bien connaître l’administration, la situation des finances publiques. Nous avons besoin d’un premier ministre qui dispose de crédibilité devant le milieu d’affaires, devant les institutions financières internationales. Je crois que c’est une très bonne proposition. J’espère réussir, par des négociations à constituer la majorité parlementaire », a déclaré Ludovic Orban.

    Le PNL souhaite obtenir une majorité parlementaire aux côtés de l’Alliance USR Plus, de l’Union démocrate magyare de Roumanie et des représentants du groupe des minorités nationales autres que la minorité magyare. Les négociations ne sont pourtant pas faciles, puisque les libéraux ne souhaitent pas renoncer aux portefeuilles des Finances, de la Justice et des Transports, que l’Union Sauvez la Roumanie PLUS aimerait bien obtenir.

    Par ailleurs, les sociaux-démocrates revendiquent les fonctions de premier ministre pour lesquelles ils proposent l’universitaire et médecin Alexandru Rafila et soulignent que le président Klaus Iohannis devrait désigner le premier ministre proposé par le PSD, qui s’est classé en première position le soir du 6 décembre. Alfred Simonis, du PSD : « Nous demandons impérativement au président d’abandonner les jeux de coulisses et de respecter la volonté de l’électorat, de constater qu’il est le chef d’un État en crise profonde, que la campagne électorale est bel et bien terminée et de se rappeler le fait que derrière lui il a non pas le drapeau du Parti national libéral, mais le drapeau de la Roumanie », a déclaré Alfred Simonis. Les sociaux-démocrates affirment qu’ils ne voteront au Parlement aucun premier ministre proposé par le Parti national libéral et n’excluent pas non plus de refuser toute participation à des consultations avec le chef de l’Etat si le PSD n’est pas le premier à y être invité. (trad. Alex Diaconescu)

  • 17.02.2020

    17.02.2020

    Gouvernement – Coup d’envoi aujourd’hui des auditions par les commissions parlementaires des seize ministres proposés pour former le 2e gouvernement dirigé par le libéral Ludovic Orban. Celui-ci garde la structure et la composition du cabinet Orban I demis il y a deux semaines par motion de censure. L’examen des membres du gouvernement devrait s’achever mercredi, avec un vote d’investiture prévu le 24 février. Désigné une deuxième fois comme premier ministre, Ludovic Orban a présenté au Parlement un cabinet identique au précédent, se déclarant satisfait par l’activité de celui-ci. Le Parti social-démocrate, en opposition, a annoncé qu’il ne donnera pas son vote aux candidats proposés et ses élus pensent même à boycotter le vote d’investiture. Le plan du Parti national libéral est de faire rejeter deux listes gouvernementales par le Parlement, dans un délai de deux mois, afin de déclencher des élections législatives anticipées. Le scrutin pourrait avoir lieu, d’après Ludovic Orban, dans l’intervalle 15-30 juin, au même moment que les élections locales.

    Ciolacu – Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, président par intérim du PSD fait aujourd’hui une visite à Bruxelles. Il doit rencontrer le vice-président exécutif de la Commission européenne, le Néerlandais, Frans Timmermans, le président du Parlement européen, l’Italien David Maria Sassoli et le président du Parti socialiste européen, le Bulgare Sergueï Stanichev. De l’avis de M Ciolacu, il est nécessaire pour le PSD de reprendre le dialogue et de reconsolider la relation avec les amis et les partenaires de sa famille politique. En avril 2019 le Parti des socialistes européens a gelé ses relations avec le PSD, qui est actuellement en opposition, tout en demeurant le groupe le plus nombreux du Législatif roumain, à cause des attaques contre l’Etat de droit perpétrées alors qu’il était au pouvoir. Les relations sont devenues moins tendues après la sortie de la scène politique de Liviu Dragnea, ex-leader autoritaire du PSD, emprisonné pour des faits de corruption. Après cet évènement, les sociaux-démocrates ont abandonné les mesures qui étaient perçues comme une tentative de subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption.

    Sommet – Les ministres des Affaires Etrangères des Etats de l’UE préparent aujourd’hui à Bruxelles dans le cadre du Conseil des Affaires Générales, le difficile sommet spécial de ce jeudi consacré au budget pluriannuel, qui devrait opposer les grands contribuables aux Etats membres moins développés et grands bénéficiaires de fonds européens. Après des consultations avec les leaders européens, le président du Conseil européen, Charles Michel a proposé une contribution nationale au budget communautaire de 1,07% du PIB alors que les pays riches refusent d’allouer plus de 1%. Le président roumain, Klaus Iohannis a récemment promis de négocier le maintien du financement au moins au niveau actuel pour la politique de cohésion et pour celle agricole commune, soit les principaux instruments de réduction des décalages entre le niveau de développement des Etats européens. Aujourd’hui également, les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent parler aussi du monitoring de l’embargo sur l’armement imposé à la Libye par le biais d’une mission navale, inactive à cause des désaccords entre les 27 et du plan de solutionner le conflit israélo-palestinien, récemment présenté par le président américain Donald Trump et critiqué déjà par le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

    Coronavirus – Sur le navire de croisière « Diamond Princess » qui est actuellement en quarantaine au Japon, l’état de santé du Roumain infecté au coronavirus est bon et stable, a annoncé le ministre roumain par intérim de la Santé, Victor Costache. Selon lui, les 16 autres roumains se trouvant à bord du navire sont en bon état de santé. Entre temps en Roumanie, les stocks de substances désinfectantes et de matériaux de protection ont été remplis et les personnes en provenance de la région touchée par le coronavirus sont automatiquement placées en quarantaine. Deux personnes qui sont rentrées de la région à risque, mais qui ne sont pas infectées sont en quarantaine à Bucarest alors que 340 sont en isolement à domicile. Pour ce qui est de la capacité de diagnostic, le ministre Victor Costache a précisé qu’en Roumanie, les autorités disposent de 1500 tests, dont les résultats sont disponibles en quatre heures tout au plus. En Chine, le bilan de l’épidémie au coronavirus COVID 19 touché les 1800 décès.

    Dubai – La joueuse de tennis roumaine, Sorana Cîrstea, 69e mondiale a vaincu aujourd’hui l’Espagnole Suarez Navara (59e mondiale) 6-2, 1-6, 6-4, dans le dernier tour des qualifications dans le cadre du tournoi Premier à Dubaï. Aujourd’hui également, une autre roumaine, Ana Bogdan (90e au classement WTA) a été vaincue par Aliaksandra Sasnovich du Belarus (48e au classement mondial, 6-4, 7-6. Simona Halep, deuxième au classement des meilleures joueuses professionnelles de tennis et principale favorite de la compétition participera directement dans les huitièmes de finale pour affronter la gagnante du match entre Alison Riske des Etats Unis et Ons Jabeur de Tunisie. Halep a remporté le trophée à Dubaï en 2015.

    Paris – La controversée réforme du système de retraite arrive, enfin, à l’Assemblé nationale. Les débats parlementaires démarrent aujourd’hui en France concernant le nouveau système universel de retraite, basé sur une accumulation de points durant la période active. La réforme vise à mettre fin à l’utilisation des 42 régimes spéciaux de retraite qui proposent, à présent, différents âges de départ à la retraite et différents modèles de calcul des pensions de retraite selon les métiers. En réponse, une partie des syndicats ont annoncé une grève dans les transports ce lundi, mais qui devrait être loin de l’ampleur des mouvements de protestations que la France a connues ces derniers mois.

    Météo – Temps doux et inhabituellement chaud pour cette période de l’année sur la plupart du territoire. Les températures vont de 7 à 18 degrés. 11 degrés et du soleil à Bucarest.

  • Réactions après l’engagement de la responsabilité politique du gouvernement

    Réactions après l’engagement de la responsabilité politique du gouvernement

    Face à des contraintes de temps et à une situation fragile au Parlement, le cabinet minoritaire libéral de Bucarest a préféré la méthode de l’engagement de la responsabilité politique sur des projets de lois visant la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature, le transport public routier et les plafonds budgétaires pour l’année prochaine. C’est la solution la plus saine pour légiférer en ce moment, a expliqué la vice-présidente libérale du Sénat, Alina Gorghiu. Selon elle, le gouvernement du premier ministre Ludovic Orban pose son mandat sur la table des élus nationaux et l’enjeu est immense : faire en sorte que la Roumanie arrive à bon port.

    Si le Parti du Mouvement populaire juge l’action du cabinet correcte et légale, l’Union démocrate magyare de Roumanie avertit qu’une telle procédure dans le cas de la loi du budget public pour 2020 pourrait constituer un dérapage sérieux, tandis que l’Alliance des libéraux et des démocrates espère que l’exécutif n’utilisera plus cette solution à l’avenir. L’Union Sauvez la Roumanie affirme également que la loi du budget d’Etat doit être adoptée par le Parlement, sans passer par l’engagement de la responsabilité politique. Enfin, pour Pro România, en engageant sa responsabilité sur les trois projets de lois, le gouvernement ne fait que tester la majorité parlementaire.

    Le premier ministre, Ludovic Orban, à mis à profit sa présence au Parlement et les échanges d’opinions au sujet du budget pour attirer l’attention des élus nationaux sur la situation financière extrêmement difficile dans laquelle se retrouve le pays. Il a appelé à faire preuve d’esprit de modération, affirmant que le budget de l’année prochaine ne pouvait plus supporter des dépenses supplémentaires. Ludovic Orban : « Le budget de la Roumanie pour l’année 2020 ne supporte aucune nouvelle dépense. Tout fardeau supplémentaire ne fera qu’augmenter le déficit et même arrêter net des dépenses vitales au développement de la Roumanie. », a mis en garde Ludovic Orban. Le cabinet se propose un déficit budgétaire de 3,6% du PIB pour l’année 2020, et de 3,34% pour 2021.

    L’engagement de la responsabilité politique ne vient pas sans risques : une motion de censure contre le gouvernement pourrait être initiée. Le président par intérim du PSD et chef de la Chambre des députés, Marcel Ciolacu, a déclaré que les sociaux-démocrates n’envisageaient pas une telle perspective. Et pourtant, deux des lois adoptées par l’engagement de la responsabilité gouvernementale n’entreront pas en vigueur. Il s’git du projet de loi qui remet à plus tard la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature et de l’initiative relative au transport scolaire. Marcel Ciolacu: « Le Parti social-démocrate a décidé de déposer une contestation à la Cour constitutionnelle, parce qu’à notre avis, engager la responsabilité politique du gouvernement sur un projet qui fait déjà l’objet du débat parlementaire implique un conflit juridique évident. », a déclaré Marcel Ciolacu.

    Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que l’adoption des lois concernant la Justice était absolument nécessaire au bon fonctionnement du système judiciaire. Pour ce qui est du deuxième projet contesté par le PSD, le premier ministre a affirmé que l’abrogation de l’acte normatif visant le transport s’imposait vu qu’il vise directement des catégories vulnérables de la population, parmi lesquels les enfants qui ne bénéficient plus du décompte de la navette scolaire. (Trad. : Alexandru Diaconescu)

  • 23.12.2017 (mise à jour)

    23.12.2017 (mise à jour)

    Protestations – Plus de 40 organisations civiques actives dans les protestations de
    rue qui ont lieu en Roumanie contre les modifications aux lois de la justice et
    aux Codes pénal et de procédure pénale, ont adressé au premier ministre Mihai
    Tudose une lettre ouverte où elles lui demandent un entretien la semaine
    prochaine, entre le 27 et le 30 décembre. Les organisations signataires de la
    lettre affirment que des déficiences majeures se sont fait sentir dans le
    dialogue et la consultation du législateur avec la société au sujet de l’adoption
    des lois de la justice, ainsi que des modifications aux Codes du domaine pénal.

    Déclaration – 2018 sera une année bien chargée du point de
    vue législatif, a déclaré Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés de
    Bucarest et leader du Parti social-démocrate, principale composante de la
    coalition au pouvoir en Roumanie. Les principales priorités législatives de l’année
    prochaine sont le projet du Fonds souverain de développement et d’investissements,
    le Code administratif et le projet de loi du partenariat public-privé, a-t-il
    précisé.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, (numéro 1 WTA) a eu
    raison, en deux sets, de la Britannique Johanna Konta, 9e joueuse
    mondiale, en demi-finale du tournoi Intercontinental
    World Tennis Championship, en Thaïlande. Dimanche, Simona Halep affrontera en
    finale la Tchèque Karolina Pliskova, 4e WTA, qui s’est adjugé la demi-finale
    contre la Lettonne Jelena Ostapenko, 7e joueuse mondiale.

    Météo – A la veille de Noël, la météo est bien clémente partout en Roumanie. Dimanche,
    le ciel sera plutôt couvert sur la moitié nord la pluie sera au rendez-vous
    dans le nord, le centre, l’ouest et l’est, et il neigera en montagne. A la
    mi-journée, le thermomètre affichera un maximum de 11°.

  • A la Une de la presse roumaine 26.07.2016

    A la Une de la presse roumaine 26.07.2016

    Les élections législatives roumaines approchent rapidement — plus que quatre mois jusqu’en décembre et l’intérêt de la diaspora roumaine pour ce scrutin semble être plutôt réduit. Cela pourrait mener à moins de bureaux de vote qu’aux élections présidentielles de 2014 — la presse roumaine analyse les causes de ce qui menace d’être un nouveau scandale électoral. « Ce n’est pas normal d’être traité comme un animal dans une institution où l’on est censé redevenir un être humain », s’insurge un ancien détenu dans des articles du jour, alors que les plaintes des Roumains incarcérés s’empilent à la Cour européenne des droits de l’homme. Bucarest verse à ces derniers des sommes colossales, mais les conditions précaires des prisons roumaines ne changent pas.


  • 25.07.2016 (mise à jour)

    25.07.2016 (mise à jour)

    Elections — En vue des élections législatives de cet automne, le Parti national libéral roumain a demandé au gouvernement de Bucarest d’instituer par décret d’urgence au moins autant de bureaux de vote pour la diaspora que lors du second tour de l’élection présidentielle de 2014, sinon davantage. Dans le même temps, les libéraux exigent que les Roumains résidant à l’étranger et qui souhaitent exercer leur droit de vote au prochain scrutin — dans les bureaux spécialement aménagés ou par correspondance — puissent s’inscrire dans le registre électoral aussi par le biais du courrier électronique et pas seulement par courrier classique.


    Alors que les élections législatives doivent se dérouler en décembre prochain, l’intérêt de la diaspora roumaine pour ce scrutin reste plutôt faible. Un peu plus de trois mille personnes résidant à l’étranger ont demandé de s’inscrire au registre électoral. Parmi elles, deux mille sont arrivées seulement d’Espagne et d’Italie, où vivent d’importantes communautés roumaines, réunissant quelque deux millions de personnes.



    Turquie – L’Association MEDEL (Magistrats européens pour la démocratie et la liberté) a appelé le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg à demander à la Turquie de libérer plusieurs milliers de juges et de procureurs arrêtés il y a une semaine après le coup d’Etat échoué. La demande a eu lieu alors que le président turc, Recep Tayyip Erdogan a réitéré son appui à la réintroduction de la peine capitale, si le peuple turc le souhaite. Le président turc a également dit qu’il compte ignorer la position de l’UE à ce sujet.


    Par ailleurs, c’est à Bratislava, dans le cadre de la présidence slovaque de l’UE, que s’est tenue une réunion informelle des ministres et des secrétaires d’Etat chargés des affaires européennes, consacrée à la situation en Turquie. Le secrétaire roumain d’Etat aux Affaires européennes, Cristian Badescu, a plaidé, dans ce contexte, pour une réponse européenne commune et efficace aux défis de la migration. Cette démarche commune doit se fonder sur une approche exhaustive de la question, ciblée sur les modalités de mettre en œuvre les décisions déjà prises, sur la coopération avec les pays tiers et sur le renforcement des frontières extérieures de l’UE, a dit le responsable roumain.



    Tennis — Deux joueuses roumaines de tennis, Simona Halep, (5e mondiale) et Monica Niculescu, (no 61e mondiale), participent cette semaine au tournoi de Montréal. Lors du premier round de la compétition, Niculescu rencontrera mardi Jelena Ostapenko de Lettonie. Si elle se qualifie, la sportive roumaine affrontera Agnieszka Radwanska de Pologne, 4e mondiale. A son tour, Simona Halep, directement qualifiée dans le deuxième tour de la compétition, rencontrera la gagnante du match entre Daria Gavrilova (Australie) et Annika Beck (Allemagne). A l’édition de l’année dernière du tournoi canadien, Simona Halep a perdu par abandon la finale contre Belinda Bencic de Suisse.



    Météo – Il fera chaud en Roumanie dans les 24 prochaines heures et la canicule devrait sévir dans la plaine danubienne. Le ciel sera variable, et se couvrira progressivement de nuages sur le relief, mais aussi dans l’ouest, le sud-ouest et par endroits dans le centre du pays où des pluies à verse et des orages sont attends. La grêle devrait faire son apparition, tandis que les quantités d’eau dépasseront les 20 à 25 litres par mètre carré. Les maximales iront de 25 à 35 degrés.

  • 28.01.2015 (mise à jour)

    28.01.2015 (mise à jour)

    Justice — La Commission européenne a publié mercredi ses traditionnels rapports sur la Justice réalisés dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification par lequel l’exécutif communautaire suit l’évolution dans le domaine en Roumanie et Bulgarie. Le premier vice- président de la CE, Frans Timmermans a déclaré que la Roumanie était sur la bonne voie et qu’elle doit continuait dans cette même direction. La lutte contre la corruption doit rester à l’avenir aussi son plus grand défi et sa priorité numéro 1. Dans son rapport, la CE félicite la Direction nationale anti-corruption pour son rôle essentiel dans la multiplication des enquêtes et des condamnations, notamment dans les cas de grande corruption. D’ailleurs, le documents note aussi que les systèmes judiciaire, éducationnel et de santé sont toujours touchés par la corruption. La Cour constitutionnelle, l’Agence nationale d’intégrité, la Haute cour de cassation et de justice et le Conseil supérieur de la magistrature sont d’autres institutions judiciaires dont l’activité a été remarquée par la Commission. Le rapport rappelle aussi le refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. La CE recommande à la Roumanie d’inclure dans le code de conduite des parlementaires des dispositions censées garantir le respect de l’indépendance de la justice. Par ailleurs, Bruxelles appelle Bucarest à intensifier ses actions préventives contre les conflits d’intérêts, le favoritisme, la fraude et la corruption dans les acquisitions publiques. Le prochain rapport MCV sera présenté d’ici un an.


    Conclusions — Le président roumain, Klaus Iohannis, a salué les conclusions positives, pour la plupart, du rapport MCV, tout en considérant que la Roumanie doit continuer ses efforts censés assurer une évolution irréversible des réformes dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption. D’autre part, le chef de l’Etat a pris note des critiques formulées par la Commission Européenne au sujet de la réticence du législatif de mettre en place les décisions finales de la Cour Constitutionnelle, du recours trop fréquent aux ordonnances d’urgence ou encore du refus du Parlement de lever l’immunité de certains élus confrontés à des problèmes avec la Justice. Le ministre de la Justice, Robert Cazanciuc, a déclaré que le rapport MCV est « le meilleur jusqu’à présent » « puisqu’il marque une série de progrès incontestables dont la lutte contre la corruption et la mise en place de nouveaux codes ».


    Consultations — Le président roumain Klaus Iohannis et les partis et formations politiques parlementaires se sont penchés mercredi sur les priorités du législatif de Bucarest. Selon l’Administration présidentielle, les pourparlers ont porté entre autres sur une meilleure organisation des élections à l’étranger, sur le financement des campagnes électorales et des partis politiques, sur les manières d’accélérer les procédures de levée de l’immunité parlementaire et sur la réduction du nombre de parlementaires. Le Parti social démocrate, propose, entre autres, que l’Autorité électorale permanente soit chargée de l’organisation de tous les types de scrutin, y compris à l’étranger. Le Parti national libéral, de l’opposition de centre-droit, souhaite introduire le vote par correspondance et soutient l’idée d’un retour à l’élection des maires et des présidents de conseils départementaux en deux tours de scrutin. C’est la 2e session de consultations de Klaus Iohannis avec les partis et les formations parlementaires depuis le début de son mandat en décembre dernier. Les premières discussions ont eu lieu le 12 janvier et ont mené à la signature d’un accord sur le financement de la Défense.


    METEO — Ciel plutôt couvert en Roumanie. Des petits flocons tomberont à la montagne et le brouillard fera son apparition sur le sud et l’est du territoire. Le vent doit s’intensifier sur l’ouest et le nord-est. Les maximales iront d’1 à 8 degrés.


  • 02.12.2014 (mise à jour)

    02.12.2014 (mise à jour)

    FMI — Une délégation du Fonds Monétaire International est à partir de ce mardi à Bucarest pour des négociations avec les autorités roumaines au sujet du budget 2015. La Roumanie s’est engagée à maintenir son déficit budgétaire à 1,4% du PIB tout au plus. Le cabinet de Bucarest tentera de convaincre la délégation du FMI d’accepter aussi une dérogation et de permettre une majoration du déficit, afin de pouvoir respecter ses engagements sans majorer certaines taxes. Selon le ministère des Finances, le déficit budgétaire devrait être majoré de 0,3% du PIB pour que la Roumanie puisse respecter les engagements visant les dépenses avec sa défense nationale assumés lors du dernier sommet de l’OTAN. Une autre majoration du déficit budgétaire est nécessaire afin d’assurer le cofinancement des projets réalisés avec des fonds européens, estime également le cabinet de Bucarest.



    Réunion — A Bruxelles, le nouveau chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé mardi à la réunion de la Commission OTAN-Ukraine. Lon a notamment évoqué la situation sécuritaire de cet ex-pays soviétique, voisin de la Roumanie, la détermination des autorités de Kiev à poursuivre les réformes démocratiques ainsi que la mise en œuvre par les Etats membres de lOTAN des mesures de soutien à lUkraine, convenues au sommet de lAlliance, en septembre dernier, au Royaume-Uni. A la fin de la réunion de la capitale belge, les ministres des Affaires étrangères des pays de l’OTAN et de Kiev ont adopté une déclaration commune qui réaffirme lappui de lalliance atlantique à la souveraineté et à la stabilité de lUkraine et condamne les actions militaires de la Russe en Ukraine ainsi que les projets militaires de Moscou en mer Noire, ayant des conséquences sur la stabilité de lensemble de la région. Les chefs des diplomaties des alliés critiquent également la détérioration de la situation en matière de respect des droits humains en Crimée, réitérant la non-reconnaissance de lannexion “illégale et illégitime” de cette région par la Fédération de Russie.



    Congrès – 200 Roumains environ, venus dune trentaine de pays et régions roumanophones, participent ces jours-ci au 18e Congrès de la spiritualité roumaine, accueilli par les villes dAlba Iulia et de Zlatna (centre de la Roumanie). Ce rassemblement, organisé par la Ligue culturelle pour lunité des Roumains du monde vise à renforcer les liens de la diaspora avec le pays dorigine et à déterminer lappui concret que Bucarest doit accorder aux communautés roumaines se trouvant aux quatre coins de la planète.



    Chisinau — Les leaders des partis pro-européens du Parlement de la République de Moldova ont démarré les négociations en vue de former un nouvel exécutif. Au scrutin législatif de dimanche, les partis libéral démocrate, démocrate et libéral, membres de la coalition gouvernementale en place, ont obtenu ensemble 55 mandats de député sur les 101 que compte le Parlement de Chisinau. Les 46 autres mandats ont été remportés par les socialistes et communistes pro-russes. A Chisinau, les analystes cités par les correspondants de la Radio publique roumaine affirment que la formation d’une coalition pro-européenne est déjà une certitude. Pourtant, les autorités de Chisinau devraient mener à bien les réformes lancées, sinon elles risquent de perdre l’appui de l’électorat moldave au prochain scrutin.



    Météo — Un temps très froid en Roumanie, par rapport aux normales saisonnières, à lextérieur de larc carpatique. Toutefois, le ciel est couvert sur lensemble du territoire, avec de la giboulée sur le sud et des pluies sur le sud-ouest. La neige sest abattu sur les montagnes, tandis que le vent souffle assez fort sur le centre, le sud, le sud-ouest et en montagne. Les maximales des 24 prochaines heures, iront de moins 4 à 11 degrés.