Tag: l’espace Schengen

  • La semaine du 10 au 16 juillet 2023

    La semaine du 10 au 16 juillet 2023

    Le Président Klaus Iohannis au Sommet de l’OTAN




    La Roumanie a accompli les
    objectifs fixés lors du sommet de l’OTAN
    de la capitale lituanienne, Vilnius. Présent à l’événement, le président
    roumain Klaus Iohannis a déclaré que le pays avait fait un pas décisif vers la
    consolidation de l’Alliance. El lui aussi d’ajouter que par ses nouveaux
    projets de défense, l’OTAN possède une réponse à toute menace à l’adresse de la
    sécurité de la Roumanie. Le président roumain a remercié à tous les membres de
    l’Alliance présents en Roumanie pour leurs contributions. Klaus Iohannis a
    précisé : « Nous nous sommes
    assurés de l’existence d’un cadre pour augmenter les groupements de combat, y
    compris celui de la Roumanie, jusqu’au niveau de brigade, par des renforts, si
    la situation le demande. Qui plus est, nous accélérons les processus visant le
    pré-positionnement des équipements. J’ai remercié à tous les alliés présents en
    Roumanie pour leurs contributions et j’ai salué l’annonce de l’Espagne de
    déployer des militaires en Roumanie »
    a déclaré le chef de l’Etat
    roumain. Klaus Iohannis a réaffirmé que l’OTAN devait offrir un soutien
    consolidé aux partenaires vulnérables, notamment à la République de Moldova. Il
    a annoncé une nouvelle aide financière à Chişinău, que la Roumanie transférait
    vers le Fonds d’affectation spéciale qui lui est dédié. En ce qui concerne la
    guerre en Ukraine, le président Klaus Iohannis a soutenu le progrès pour
    concrétiser aussi rapide que possible les aspirations euro-atlantiques de ce
    pays. El lui aussi d’ajouter que la Roumanie, avec les autre pays Membres, lui
    accordait du soutien aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à une victoire ukrainienne.
    Aux dires de Mircea Geoană, secrétaire général adjoint de
    l’OTAN, pour la Roumanie, la décision la plus importante adoptée au Sommet de
    Vilnius est celle visant la nouvelle génération de plans régionaux de défense pour
    le territoire allié. Selon lui, cela représente un fort élément de dissuasion face aux différents types de menaces, notamment
    de la part de la Russie.




    Le
    Parlement européen soutient l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.




    Le Parlement européen (PE) a adopté ce mercredi une
    résolution suite à une pétition de la société civile de Roumanie. Le document
    demande de contester la légalité du veto de l’Autriche à l’adhésion de la
    Roumanie à l’espace Schengen, de libre circulation européenne. Le document a
    été adopté avec 526 voix pour, 57 contre et 42 abstentions. Le projet de
    résolution appelle la Commission européenne à estimer les manques à gagner de la
    Roumanie et de la Bulgarie et d’analyser des options concernant les mécanismes potentiels
    de compensation financière. Rappelons-le, à la fin de l’année dernière, dans le
    cadre du Conseil JAI, les participants n’ont pas adopté une décision à l’unanimité
    concernant l’admission à Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie (d’ailleurs
    membres de l’UE depuis 2007), suite à l’opposition de l’Autriche et des
    Pays-Bas. Le chancelier autrichien Karl Nehammer a justifié cette décision par
    le fait que les migrants illégaux seraient arrivés dans son pays via la
    Roumanie et la Bulgarie. Et pourtant, les autorités de Bucarest ont contredit
    ces données. De leur côté, les Pays-Bas soutenaient l’adhésion de la Roumanie,
    mais pas de la Bulgarie, mais les deux Etats se portent candidats à Schengen
    ensemble.




    Des abus dans les
    maisons de retraite de Roumanie




    Des dizaines de maisons de
    retraite ainsi que des foyers destinés aux personnes handicapées ou aux enfants
    ont été fermés ou ont vu leur activité suspendue et se sont vus également infliger
    des amendes suite aux amples contrôles qui ont eu lieu cette semaine à travers
    la Roumanie. Les autorités annoncent avoir trouvé beaucoup de problèmes, dont
    des institutions qui fonctionnaient illégalement. Plusieurs dossiers pénaux visant des
    infractions liées à la traite des personnes ou des infractions économiques ont
    également été ouverts. Ces événements ont eu lieu sur toile de fonds du
    scandale des maisons de retraite du département d’Iflov, près de Bucarest, où
    les procureurs ont découvert que les bénéficiaires vivaient dans des conditions
    inhumaines. Plusieurs suspects ont été placés en détention provisoire pour 30
    jours, d’autres personnes ont été assignées à domicile ou ont été placées sous
    contrôle judiciaire. Le président roumain, Klaus Iohannis, a décrit la
    situation des centres pour les personnes vulnérables comme une « honte nationale » et a
    réclamé la punition de tous les coupables de mauvais traitements appliqués dans
    ce que la presse a appelée les « maisons
    de retraite de l’horreur ». A l’issue de plusieurs réunions avec des
    ministres et de responsables du domaine, le premier ministre Marcel Ciolacu a
    assuré que toutes les structures d’accueil pour les enfants ou les séniors de
    Roumanie, tant publiques que privées, seraient contrôlées et toutes les
    autorisations de fonctionnement seraient examinées de nouveau. Il a demandé
    aussi à tous les cultes de Roumanie et à toutes les ONGs de s’impliquer dans ce
    domaine. Marcel Ciolacu : « Les faits déroulés dans ces
    maisons de retraite de l’horreur nous ont montré la déshumanisation totale de
    personnes que je ne peut pas appeler êtres humains. Il faut changer le système.
    C’est anormal d’avoir une multitude d’institutions de contrôle qui passent la
    culpabilité de l’une à l’autre. Il faut repenser tout le système à partir de
    l’autorisation, à la surveillance et au contrôle. Je suis fermement convaincu
    que dans la prochaine session parlementaire, avec tous les partenaires sociaux,
    toutes les modifications législatives seraient opérées. »
    a déclaré le
    premier ministre roumain.


    Les responsables de plusieurs autorités
    de ce domaine ont été révoqués de leurs fonctions à la demande du premier
    ministre. Qui plus est, le Ministre du Travail, Marius Budăi, a
    démissionné sur toile de fonds des accusations visant sa propre responsabilité
    dans ce dossier et dans les investigations entreprises par les parquets
    antimafia – soit la Direction
    d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT) et
    anticorruption – la Direction nationale anti-corruption (DNA). L’Union Sauvez
    la Roumanie, en opposition, a même saisi la Commission européenne dans
    l’affaire des foyers pour personnes âgées du département d’Ilfov. Le Parti a
    sollicité la mise en place des mécanismes de l’UE censés imposer le respect des
    droits de l’Homme et des personnes en situation de handicap.






    La Société Hidroelectrica a été cotée à la Bourse




    La société Hidroelectrica, principal producteur
    d’électricité de Roumanie a été cotée ce mercredi à la Bourse de Bucarest. A la
    fin du premier jour, la société a finalisé avec sucées l’offre publique la plus
    grande jamais proposée à la Bourse de Bucarest ainsi que la plus grande
    d’Europe et la troisième du Monde de cette année. Selon les paroles du premier
    ministre roumain, Marcel Ciolacu, ce fut un moment historique. Il a précisé
    aussi que l’Etat préserverait son taux de participation de 80% et que les citoyens
    roumains pourraient devenir actionnaires de la compagnie roumaine la plus
    valeureuse. La compagnie est estimée à 50 milliards de lei, soit une dizaine de
    milliards d’euros. La société produit et fournit de l’électricité grâce à ses
    187 centrales et microcentrales hydrauliques, auxquelles s’ajoutent des
    centrales éoliennes.



  • Schengen – messages de soutien à la Roumanie

    Schengen – messages de soutien à la Roumanie

    Une semaine après que
    la Roumanie et la Bulgarie se sont vu refuser l’admission au sein de l’espace
    Schengen dans le cadre du Conseil Justice et Affaire Intérieures (JAI), le
    sujet de l’admission de la Roumanie a figuré de nouveau à l’agenda de
    Bruxelles, cette fois-ci au Conseil européen, sur initiative du président
    roumain Klaus Iohannis.


    A cette occasion, le
    chef de l’Etat roumain a parlé de la nécessité d’avoir un avis positif quant à
    l’admission de la Roumanie, qui est prête de tous les points de vue pour
    devenir membre de l’espace de libre circulation européenne. Dans le même
    contexte, il a aussi parlé du besoin d’avoir de l’unité et de la solidarité au
    sein de l’Union.

    « La
    Roumanie est un pays de première ligne pour ce qui est de la guerre en Ukraine.
    Nous partageons la frontière la plus longue avec l’Ukraine. Nous faisons des
    efforts et nous réussissons d’y faire face, puisque nous souhaitons le faire et
    nous pensons que c’est l’attitude correcte. Nous sommes un pays de première
    ligne pour les migrants et nous contrôlons le flux migratoire. Nous avons de
    bons résultats, qui sont reconnus à l’extérieur de manière objective »
    , a
    déclaré Klaus Iohannis. Autant de raisons pour lesquelles Bucarest mérite
    un vote positif, estime-t-il encore. C’est pourquoi, ajoute le chef de
    l’Etat : « Nous, les
    Roumains, nous attendons des signes clairs de solidarité et d’unité de la part
    de l’UE. Cela veut dire, entre autres, que nous avons des attentes légitimes
    d’être admis au sein de l’espace Schengen ».
    Selon le chef de l’Etat roumain,
    le vote négatif de l’Autriche et le vote mixte de Pays-Bas (qui accepteraient
    la Roumanie, mais pas la Bulgarie) mettent en lumière des problèmes qui restent
    à résoudre, mais que la conclusion de toute les discussions qu’il a eues à
    Bruxelles était que « cette fois-ci les préparatifs seront plus profonds,
    puisqu’il existe la volonté de trouver une solution ».

    Klaus Iohannis : « Ma
    conclusion est simple : tous les acteurs ont compris qu’il y a un problème
    à résoudre. Mon impression est que tous l’ont compris et je suis assez
    optimiste quant au fait qu’au cours de l’année 2023 ce processus s’achève par
    un résultat positif pour la Roumanie et la Bulgarie ».


    A leur tour, de hauts
    responsables européens ont transmis des messages de soutien pour l’admission
    des deux pays à l’espace Schengen, un moment que Bucarest et Sofia attendent
    depuis plus d’une décennie. Parmi eux, la cheffe de la Commission Européenne,
    Ursula von der Leyen, et le président du Conseil, Charles Michel, ont déclaré
    qu’il y aurait de nouveaux échanges à ce sujet et qu’ils s’attendaient à ce que
    des progrès soient enregistrés dans mois à venir. L’adhésion de la Roumanie et
    de la Bulgarie à l’espace de libre circulation bénéficie du plein soutien, a
    même précisé Ursula von der Leyen, alors que Charles Michel a confirmé que les
    leaders de l’Union participeraient en février prochain à un sommet spécial sur
    la migration. Et pour cause : c’est justement par le problème de la migration
    que Vienne a motivé son vote négatif la semaine dernière, au Conseil JAI.

    Charles Michel :


    « On a eu
    également un débat politique sur l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie.
    Je suis optimiste quant au fait qu’une décision visant la Roumanie et la
    Bulgarie puisse être prise au cours de l’année 2023. J’ai remarqué un
    engagement politique pour travailler et pour faire des progrès et j’espère
    pouvoir réaliser cela au cours de l’année prochaine. »


    Enfin, la présidente
    du Parlement Européen, Roberta Metsola n’a pas hésité d’exprimer sa déception
    quant au vote négatif de la semaine dernière. En réponse à son discours, le
    président roumain Klaus Iohnanis lui a remercié pour le soutien vocal du PE et
    de la vaste majorité des Etats-membres. (trad. Valentina Beleavschi)

  • La semaine du 30 septembre au 05 octobre 2013

    La semaine du 30 septembre au 05 octobre 2013

    La Roumanie et l’espace Schengen



    Le chemin de la Roumanie vers l’espace européen de libre circulation est parsemé d’embûches. Cela fait deux ans déjà qu’elle attend, tout comme sa voisine, la Bulgarie, le feu vert lui permettant d’y adhérer, car certains pays de l’UE s’y opposent, en arguant de la corruption qu’ils pointent du doigt. Le ministre français des affaires européennes, Thierry Repentin, affirmait, cette semaine, que Bucarest et Sofia ne seraient pas acceptées bientôt, en raison du prochain rapport sur la justice qui doit être élaboré par la Commission européenne et qui, dit-il, ne leur sera pas favorable. En outre, bon nombre d’hommes politiques français, soient-ils au pouvoir ou en opposition, invoquent la question de rroms originaires de Roumanie, qui ont du mal à s’intégrer et dont ils craignent l’immigration massive. Pourtant, le vice-président du groupe d’amitié franco-roumain, Pierre Dufau, soutient que l’insertion des rroms au sein des communautés française ou européenne ne devrait pas être liée à cette autre question qu’est l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen.


    En plus, il existe entre Bucarest et Paris un partenariat stratégique, sur la base duquel les officiels français ont exprimé leur appui à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Les objectifs de ce partenariat se soutiennent par la réciprocité, a pour sa part déclaré le ministre roumain des affaires étrangères, Titus Corlatean. « C’est ce qu’il a été convenu par le partenariat stratégique et la feuille de route que nous avons signée avec le premier ministre français à Paris, il y a quelques mois. On y retrouve un objectif commun, assumé par les deux parties, à savoir l’appui par la France des démarches de Bucarest en vue de son entrée dans l’espace Schengen, ainsi que certains autres objectifs fort importants relevant des domaines politique, stratégique, économique et culturel. Un tel partenariat se doit d’être soutenu par la réciprocité. A défaut de cette réciprocité, il conviendrait que le gouvernement français nous fasse connaître cette conclusion non pas par l’intermédiaire des médias, mais par les canaux officiels. »



    L’exploitation aurifère de Rosia Montana — source de dilemmes



    Le projet sur l’exploitation minière de Rosia Montana — au centre de la Roumanie, continue à susciter des controverses. Le gisement d’or de 300 tonnes est à présent considéré comme le plus important en Europe et le troisième au monde. Les contestataires du projet affirment que l’exploitation par cyanuration menacent l’environnement et les vestiges historiques. Les supporters, eux, soutiennent que l’ouverture de la mine créerait des emplois. Depuis plus de deux semaines, toutes les parties impliquées sont entendues par la commission spéciale, mise en place pour examiner le dossier, ainsi que par plusieurs commissions spécialisées. Le chef du Service roumain de Renseignement, George Maior, affirme que Rosia Montana est un problème de sécurité nationale mais qu’il ne peut pas se prononcer sur l’opportunité de la mise en route du projet.


    De l’autre côté, les représentants de l’investisseur canadien affirment que l’exploitation profitera à la Roumanie d’un point de vue économique, que l’environnement sera beaucoup plus propre qu’il ne l’est à présent et que le patrimoine culturel, dont notamment celui archéologique, sera mis en valeur.



    Temps extrême en Roumanie en ce début d’octobre



    Le mois d’octobre a débuté avec des températures beaucoup en-dessous des normales saisonnières. Par exemple, à Bucarest le 1er octobre 2013 a été le jour le plus froid de ces 80 dernières années, les maximales ne dépassant pas les 7 degrés. La moitié sud du pays a été touchée par des pluies abondantes et un vent fort. Le bilan des intempéries: routes et fermes inondées, localités privées d’électricité, arbres déracinés et toits arrachés, des dizaines de voitures endommagés. Les chutes de neige et les tempêtes de neige ayant frappé le centre du territoire et les régions de montagne ont provoqué des embouteillages et accidents de la route. En même temps, plusieurs trains internationaux et nationaux ont enregistré des retards importants.



    La Banque Nationale de Roumanie a abaissé le taux directeur de 4,5 à 4,25%



    Depuis le 1er octobre, la Banque Nationale de Roumanie a abaissé son taux directeur jusqu’à un nouveau minimum historique, pour la troisième fois de suite. Celui–ci est passé de 4,5 à 4,25% par an. La mesure est censée relancer les crédits en monnaie nationale. Toutefois, jusqu’ici les effets se sont fait attendre, les banques commerciales étant critiquées pour ne pas avoir suivi les recommandations de la Banque centrale et ne pas avoir diminué les prix des crédits en monnaie nationale. Pire encore, a souligné le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, au lieu de baisser les taux d’intérêts des prêts, les banques commerciales ont diminué ceux des économies.



    La première édition du Festival International de Théâtre Radiophonique Grand Prix Nova, organisé par la Radio publique roumaine



    Plus de 50 pièces de théâtre de 22 pays ont participé à la première édition du Festival International de Théâtre Radiophonique Grand Prix Nova accueilli cette semaine par la capitale roumaine, Bucarest. Organisé par la radio publique de Roumanie, sous le haut patronage de la princesse héritière Margareta de Roumanie, le festival compte parmi les événements marquant le 85e anniversaire de la radio publique roumaine, qui sera célébré le 1er novembre. La première pièce de théâtre radiophonique a été diffusée en Roumanie en février 1929. (trad. Alexandra Pop, Mariana Tudose)


  • Mesures portant sur l’Accord Schengen

    Mesures portant sur l’Accord Schengen

    Le plénum du Parlement européen a avalisé mercredi le paquet «gouvernance de Schengen», à savoir deux règlements relatifs à un nouveau mécanisme d’évaluation du respect des normes en vigueur à l’intérieur de l’espace de libre circulation, ainsi que la réintroduction temporaire de contrôles aux frontières intérieures dans des cas exceptionnels.



    La première nouvelle règle prévoit que des équipes dinspection soient autorisées à effectuer des visites inopinées aux frontières intérieures afin dempêcher toute tentative dimposer des contrôles illégaux. La deuxième souligne que la réintroduction de contrôles aux frontières intérieures sera autorisée uniquement dans des circonstances qui pourraient représenter une menace grave pour la politique publique ou la sécurité intérieure.



    Cette mesure devrait donc rester une exception et une mesure de dernier ressort à prendre pour une durée strictement limitée, allant de 30 jours à 6 mois au maximum. Si des événements imprévisibles exigent une action immédiate (par exemple un attentat terroriste), les États membres pourraient réintroduire des contrôles de manière unilatérale pendant 10 jours au maximum. Toute prolongation de cette durée sera contrôlée au niveau européen, est-il précisé dans le texte. En outre, les membres et les candidats à l’entrée dans cet espace seront évalués suivant les mêmes critères et tenus de respecter les mêmes règles.



    Enfin, « la migration et le franchissement des frontières extérieures par un grand nombre de ressortissants de pays tiers ne devraient pas, par définition, être considérés comme une menace pour la politique publique ou la sécurité intérieure », stipule encore le document. Ces nouvelles réglementations pourraient être approuvées l’automne prochain par le Conseil Européen. Selon l’Agence de presse Mediafax, plusieurs représentants de la Roumanie au Parlement européen se sont félicités de l’adoption du paquet «gouvernance de Schengen».



    Les libéraux ont espéré que l’adoption de ce paquet de mesures, qui a suscité de vives polémiques ces deux dernières années au sein du Conseil et du Parlement Européens, donnera un coup de pouce aux négociations de la Roumanie en vue de son adhésion à l’espace Schengen. De leur côté, les sociaux-démocrates pensent que les nouvelles réglementations mettront fin à la politique des deux poids – deux mesures, que Bucarest et Sofia ont dû subir.



    Les démocrates-libéraux estiment, eux, que la Roumanie est même mieux placée que bien d’autres pays au chapitre sécurité des frontières, ce qui pourrait servir d’argument supplémentaire pour son admission d’ici la fin de l’année. Précisons que l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace de libre circulation a jusqu’ici été bloquée non pas pour des raisons de nature technique, mais à cause des réserves exprimées par certains Etats, qui ont exigé une réforme plus profonde des système judiciaires des deux pays…(trad.: Mariana Tudose)