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  • Le courrier des auditeurs du 10.01.02025

    Le courrier des auditeurs du 10.01.02025

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Je vous souhaite une excellente année 2025, tous mes vœux de bonheur, en espérant qu’elle apporte avec elle joie et bonnes nouvelles, dont nous avons je crois tous bien besoin. Je suis ravie de débuter cette nouvelle année avec vous ! Je rentre pour ma part tout juste de vacances, vacances que j’ai passé avec ma famille au Canada pour rendre visite à ma sœur qui y vit. Je ne vais pas vous mentir, c’était une expérience incroyable et très dépaysante. J’ai pris pleinement la mesure de ce que signifiait le mot hiver, avec des températures allant parfois jusqu’à -18 degrés. Heureusement j’étais bien équipée. C’était incroyable, tous ces paysages recouverts de neige, les rivières et les lacs entièrement gelés. Difficile de rester longtemps dehors, mais le spectacle était exceptionnel ! J’ai même failli avoir la chance d’admirer des aurores boréales. En effet, je ne sais pas si vous avez un peu suivi cette affaire mais la semaine dernière a eu lieu ce que l’on appelle une tempête géomagnétique. Il s’agit de fluctuations brusques et intenses du magnétisme terrestre suite à d’importantes éruptions solaires. Celle de la semaine dernière était très intense, provoquant ainsi des aurores boréales qui étaient visibles même en Europe. Malheureusement pour moi, le ciel était couvert cette nuit-là, et malgré mes prières et mon courage (je suis restée debout une bonne partie de la nuit à scruter le ciel malgré la température) je n’ai rien vu. J’ai découvert le lendemain que ceux qui avaient eu le courage de descendre jusqu’au lac avaient pu admirer de superbes aurores boréales toute la nuit. Mais bon, je n’ai aucun regret. Ce sera pour une prochaine fois. Quoi qu’il en soit, il semblerait que ces phénomènes deviennent plus courants au cours des prochaines années. Qui sait, peut-être aurons nous la chance d’en voir en France prochainement ? En attendant, voici les messages que nous avons reçu de votre part pour la nouvelle année, ainsi que vos réactions suite à l’émission sur la personnalité de l’année !

     

    On commence avec notre fidèle ami et auditeur Paul Jamet de France qui nous écrit « concernant la personnalité de l’année 2024, j’avoue que je suis tout de même surpris du choix de votre auditoire tant cette personnalité suscite des réactions très contrastées !  Sur le plan positif, il est facile de s’accorder sur ses apports en matière d’innovation dans le spatial, dans celui des voitures électriques, etc. Mais les points qui font débat concernent sa gestion controversée de Twitter / X , ses déclarations publiques polémiques, ses décisions managériales contestées  et l’impact de ses tweets dans le monde de la finance. Vos auditeurs qui l’ont proposé ne semblent pas avoir réellement expliqué les raisons de leur choix hormis l’auditeur argentin que vous citez. Ce choix, je pense, reflète plus les capacités d’influence du personnage que ses actions concrètes. Son entrée en politique aux côtés de Donald Trump nous dira au cours de l’année 2025 si cette désignation est pleinement justifiée. » Merci M. Jamet pour votre message. L’intérêt de cette émission est aussi de susciter débat et discussion. Il serait en effet intéressant que les auditeurs ayant fait cette proposition justifie leur choix, s’ils nous écoutent, nous serons ravis d’avoir leur réponse à ce sujet.

     

    On continue avec André Biot de Belgique qui nous envoie ses vœux que voici « Un tout tout grand merci pour vos voeux, et à mon tour, je vous souhaite à tous les membres du service français une très belle année 2025. Continuez à nous présenter des programmes intéressants. » Un grand merci et une très belle année à vous. Nous ferons de notre mieux pour être à la hauteur de votre requête !

     

    On poursuit avec Jean-Marc Orly de France qui nous a aussi adressé ses vœux « ‌« Bonjour à toute l’équipe, Je vous adresse un grand merci pour votre carte de vœux. Je vous souhaite à vous et à vos proches un joyeux Noël, de bonnes fêtes de fin d’année. J’adresse aussi ces vœux à ceux et celles qui se sont éloignés des micros,  Dominique, Andrei, Ligia … Bon courage pour ceux d’entre vous qui assurent les émissions durant cette période … bonnes vacances aux autres. ». Merci et une très belle année 2025 à vous M. Orly. Nous ne manquerons pas de transmettre votre messages à nos collègues et amis qui se sont comme vous le dites si joliment «éloignés du micro ».

     

    Une belle et heureuse année 2025 à notre fidèle auditeur du Sénégal, M. Amady Faye, qui nous écrit « A moins de deux jours de la fin de l’année, j’anticipe en souhaitant une Bonne et Heureuse Année 2025 à tous les Services de Radio Roumanie Internationale. Un An Nou Fericit ! » Va multumim pour ce gentil message et bravo pour vos progrès en Roumain !

     

    On poursuit avec notre poète préféré d’Algérie, M Naghmouchi  Nouari, qui nous a envoyé un joli poème pour célébrer la nouvelle année :

    Un zest de réussite
    Un soupçon d’imprévu
    Une pointe d’ humour
    Le tout arrosé de bonheur et d’amour !
    Et cette nouvelle année aura une saveur inoubliable…
    Meilleurs Voeux !

    Merci à vous pour ce joli poème, une très belle et heureuse année 2025 et tous nos vœux de la part de l’équipe de la section française !

     

    Nos amitiés à Guy Le Louet de France, que nous remercions chaleureusement pour sa cybercarte très originale qui ressemble à un petit dessin animé de noël. Très originale ! Je ne connaissais pas du tout. Vous êtes bien plus moderne que moi !

     

    Un grand merci à notre fidèle auditeur Gilles Gautier et à toute l’équipe du Radio Club du Perche pour leur superbe carte de vœux et leur petit message « Au nom du RCP, je souhaite à toute votre équipe une excellente année 2025. Que vos vœux les plus chers se réalisent… Continuez à nous faire des émissions toujours aussi intéressantes et vos auditeurs seront ravis. Un de mes vœux plus personnel est que la paix règne enfin sur notre planète ». Un grand merci M. Gautier pour ce message touchant. Je ne peux que vous rejoindre sur cette dernière partie et espérer que les esprits s’apaisent et que 2025 apporte avec elle la paix pour mettre un terme à la guerre et aux tensions qui règnent partout.

    Nous saluons René et Reine Poingt que nous remercions pour leur carte de vœux et leur jolie photo. Nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2025 à tous les deux et espérons qu’elle vous apporte à vous aussi plein de belles choses.

     

    Bien le bonjour à M. Bashir qui nous écoute depuis le Pakistan et nous a envoyé ces vœux en anglais. En voici pour vous la traduction : « Alors que nous disons adieu à 2024 et que nous accueillons l’aube de 2025, je vous adresse mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes à la radio. Votre dévouement et votre travail acharné tout au long de l’année écoulée ont apporté une joie et un savoir immenses à des auditeurs comme moi. Je suis vraiment reconnaissant pour les moments mémorables que vos émissions ont créés. Pour 2025, je vous souhaite, ainsi qu’à toute l’équipe, bonheur, bonne santé et succès continu. Que cette nouvelle année apporte prospérité et joie dans vos vies.  Merci pour votre engagement inébranlable en faveur de l’excellence. Je vous souhaite à tous une bonne année remplie de nouvelles opportunités et de moments précieux ! » Un grand merci M. Bashir pour ce message chaleureux et plein d’optimisme qui réchauffe le cœur. Nos meilleurs vœux de la part de toute l’équipe et nous ne manquerons pas de continuer à mener à bien notre mission afin de vous offrir le meilleur de la radio !

     

    Voilà chers auditeurs. Toute l’équipe de la section française se joint à moi pour vous remercier pour vos doux messages et vos vœux de nouvelle année. Nous vous souhaitons à toutes et tous une excellente année 2025. Une année de partage, de paix et de découverte, durant laquelle nous poursuivrons notre mission afin de vous offrir le meilleur de la radio pour en apprendre davantage sur ce beau pays qu’est la Roumanie ! A très bientôt pour une prochaine rubrique du courrier des auditeurs !

  • Jacques Augustin (France) – Les premiers écrits littéraires roumains

    Jacques Augustin (France) – Les premiers écrits littéraires roumains

    Il faut savoir que le document le plus ancien écrit en roumain qui nous soit parvenu est la lettre du boyard Neacşu de Câmpulung au juge de Braşov, Hans Benkner. Il l’informait au sujet des actions des Turcs du sud du Danube sur les préparatifs de la campagne de conquête de la Hongrie par le sultan Soliman Ier le Magnifique. Il l’avertissait sur la nécessité de prendre d’urgence des mesures défensives et de maintenir la confidentialité sur le contenu de la lettre et son expéditeur. Même si le texte a été écrit en caractères cyrilliques et l’introduction et la formule de fin sont en slave, le contenu est en roumain.



    Pour ce qui est du premier texte littéraire en roumain, il faut attendre le début des années 1700. Jusqu’alors, on voit le premier livre imprimé en roumain, un catéchisme du diacre Coresi, de 1559, plusieurs livres d’histoire de la Moldavie, écrits par des chroniqueurs, la Bible dite de Şerban Ier Cantacuzène, donc une traduction, publiée en 1688. Le premier texte littéraire roumain est L’Histoire hiéroglyphique du prince de Moldavie Dimitrie Cantemir, savant et homme de lettres d’audience universelle. Il l’a écrite entre 1703 et 1705.

  • 11/09/2021

    11/09/2021

    Solidarité – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a adressé une lettre à son homologue américain, Joe Biden, à l’occasion de la commémoration des 20 années écoulées depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les plus sanglantes de l’histoire. Le chef de l’Etat roumain souligne qu’après les attentats, la souffrance commune s’est transformée en solidarité et en un but commun, aux Etats-Unis et partout dans le monde, dans les pays alliés et partenaires, y compris en Roumanie. Selon M Iohannis, la détermination générale de faire face aux défis communs demeure une leçon précieuse, toujours pertinente, à une époque marquée par des menaces provenant tant d’acteurs étatiques que non-étatiques. Le président Iohannis a réaffirmé que la Roumanie est aux côtés du peuple américain, elle est engagée à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent, quelle que soit l’idéologie, ainsi qu’à renforcer nos valeurs communes : la démocratie, les droits de l’homme, la liberté d’expression et l’Etat de droit. A l’occasion de la commémoration de deux décennies depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001, dans lesquelles près de 3 000 personnes ont péri, dont quatre citoyens roumains, le ministère des Affaires étrangères de Bucarest transmet un message de solidarité et de profonde compassion aux familles des disparus dans ce tragique événement, mais aussi aux survivants et aux sauveteurs qui ont risqué leur propre vie dans les opérations de sauvetage. Le ministre Bogdan Aurescu a adressé, à l’occasion, une lettre au secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Antony Blinken. Il y réitère le fait que de telles attaques violentes et de telles manifestations extrémistes ne peuvent nullement être justifiées. Il met en exergue l’engagement ferme et de longue durée de la Roumanie de participer, aux côtés des Etats-Unis, partenaire stratégique de la Roumanie, et de la communauté internationale, aux efforts communs de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.



    Coronavirus — La Roumanie a enregistré, samedi, 2 648 nouveaux cas de contamination au coronavirus. Sur l’ensemble des nouveaux cas de Covid-19, la plupart sont enregistrés à Bucarest — 345 – et dans les départements de Timis (ouest), Cluj (centre), et Constanta (sud-est). 47 personnes sont décédées des suites d’une contamination au Covid-19. Le nombre de personnes hospitalisées en Roumanie se monte à près de 4 454. 581 sont dans des unités de Réanimation – Soins intensifs. 116 patients sont mineurs, dont 8 en soins critiques. 5,2 millions de Roumains sont complètement immunisés, soit un tiers seulement de la population éligible.



    Tennis — La Britannique Emma Răducanu (18 ans), fille d’un Roumain, est devenue la première joueuse de tennis de l’histoire arrivée par qualification qui accède à un tournoi du Grand Chelem. Elle a vaincu en deux sets, par 6-1, 6-4, la Grecque Maria Sakkari à New York, dans les demi-finales de l’US Open. Răducanu, 150e au classement WTA avant cette compétition, affrontera pour le trophée un autre jeune espoir du tennis mondial, la Canadienne Leylah Fernandez (19 ans, 78e WTA). Cette dernière a vaincu à son tour, à l’avant-dernier acte, la Bélarusse Arina Sabalenka, 2e du monde, qu’elle a dépassée en trois sets : 7-6, 4-6, 6-4. La finale entre Emma Răducanu et Leylah Fernandez sera la première entre deux adolescentes à un tournoi majeur, après celle gagnée par l’Américaine Serena Williams face à la Suisse Martina Hingis, à l’édition 1999 de l’Open des Etats-Unis. Emma Răducanu atteint cette performance déjà à sa deuxième participation à un tournoi du Grand Chelem, après celui de Wimbledon, après celui auquel elle a été contrainte d’abandonner dans les huitièmes de finale, en raison de problèmes médicaux.



    Météo — Le temps reste au beau fixe et il est en léger réchauffement en Roumanie. Le ciel est plutôt dégagé, et le vent est faible à modéré. Les maximales du jour vont de 22 à 30°. A Bucarest aussi, le temps est beau et chaud, et les prévisionnistes annoncent une maximale de 28°.


  • 10/09/2021 (mise à jour)

    10/09/2021 (mise à jour)

    Commémoration — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a adressé une lettre à son homologue américain, Joe Biden, à l’occasion de la commémoration des 20 années écoulées depuis les attaques terroristes du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, les plus sanglantes de l’histoire. Le chef de l’Etat roumain souligne qu’après les attentats, la souffrance commune s’est transformée en solidarité et en un but commun, aux Etats-Unis et partout dans le monde, dans les pays alliés et partenaires, y compris en Roumanie. Selon M Iohannis, la détermination générale de faire face aux défis communs demeure une leçon précieuse, toujours pertinente, à une époque marquée par des menaces provenant tant d’acteurs étatiques que non-étatiques. Le président Iohannis a réaffirmé que la Roumanie est aux côtés du peuple américain, elle est engagée à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent, quelle que soit l’idéologie, ainsi qu’à renforcer nos valeurs communes.



    Coronavirus — La Roumanie a rapporté 2 520 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 en 24 heures, sur plus de 44 000 tests effectués, a transmis vendredi le Groupe de communication stratégique. 43 personnes sont décédées des suites d’une contamination au coronavirus. Sur l’ensemble des nouveaux cas de Covid-19, la plupart sont enregistrés à Bucarest — 345 – et dans les départements de Timis – 138, Cluj – 124, Constanta — 118, Iasi – 105 et Suceava – 103. Tout le territoire roumain reste pour l’instant en zone verte. Le nombre de personnes positives hospitalisées en Roumanie se monte à 4 298 dont 543 dans des unités de Réanimation, Soins intensifs. Par ailleurs, 54 229 personnes observent en ce moment une quarantaine à domicile, 97, une quarantaine institutionnalisée, 14 595 sont confinées à domicile et 3 838 dans des institutions. 31 % de la population roumaine, soit 5,2 millions de personnes, sont entièrement vaccinées. Face à une recrudescence des cas de Covid-19, les autorités ont décidé de prolonger de 30 jours l’état d’alerte.



    Afghanistan – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a accueilli à Bucarest 139 des 156 citoyens afghans évacués d’Afghanistan par la cellule de crise interinstitutionnelle activée en Roumanie le 13 août dernier. Il s’agit d’anciens collaborateurs des troupes roumaines déployées en Afghanistan, d’étudiants boursiers de l’Etat roumain, de journalistes, de militants pour les droits de l’homme ou de magistrats, accompagnés par leurs familles. Le groupe de citoyens afghans est arrivé à Bucarest, en provenance du Pakistan, à bord d’un avion d’une compagnie commerciale roumaine. Bogdan Aurescu a réitéré la volonté des autorités roumaines de faire de leur mieux pour offrir aux réfugiés afghans la chance d’une nouvelle vie. Par ailleurs, la cellule de crise continuera à examiner les appels à l’aide venus de la part des Afghans, a précisé le ministre roumain.



    Inflation — En Roumanie, le taux d’inflation annuel a grimpé ce dernier mois de 5 % en juillet à 5,3 % en août, précise l’Institut national de la statistique. La majoration intervient dans le contexte d’une hausse de 7,92 % du prix des produits non alimentaires, de 2,7 % dans le cas des aliments et de 2,97 % pour les services. Selon un rapport élaboré en août par le gouverneur de la Banque centrale roumaine, Mugur Isarescu, la Banque nationale de Roumanie a majoré à 5,6 % ses prévisions d’inflation d’ici la fin de l’année.



    UNTOLD — Deuxième jour du plus important festival de musique électronique de Roumanie, UNTOLD, qui se déroule jusqu’à dimanche, à Cluj. Plus de 70 000 spectateurs d’une centaine de pays sont attendus chaque jour à participer aux concerts et expositions, à condition d’être munis d’un pass sanitaire. A l’affiche de cette année : des DJ célèbres tels Dimitris Vega ou Like Mike, ou des artistes archi connus tels David Guetta, Martin Garris, The Script, Tuga, Sam Feldt ou Parov Stelar. Les organisateurs ont aussi prévu des expositions d’art, dont une sur les traditions des tribus de la forêt amazonienne ou encore une exposition

  • Dissensions au sein du principal parti au pouvoir à Bucarest

    Dissensions au sein du principal parti au pouvoir à Bucarest

    Moins de six mois se sont écoulés depuis que les sociaux-démocrates réunis à Bucarest répondaient par un « oui » enthousiaste et un tonnerre d’applaudissements – rappelant les approbations à l’unanimité de l’époque communiste – à la question de leur leader suprême, Liviu Dragnea, à savoir s’ils souhaitaient qu’il reste leur président.

    Depuis, la situation a changé de façon dramatique. Trois vice-présidents du parti – le vice-premier ministre Paul Stănescu, le maire de Bucarest, Gabriela Firea, et le vice-président du Sénat, Adrian Ţuţuianu, ont signé une déclaration commune demandant à Liviu Dragnea de quitter la présidence du parti et de la Chambre des Députés. Considéré comme l’artisan du triomphe électoral de 2016, lorsque le Parti Social Démocrate (PSD) a remporté presque la majorité aux législatives et, pour la première fois, la mairie de la capitale, Liviu Dragnea est vu à présent comme un point vulnérable du parti et de la coalition au pouvoir, constituée du PSD et de l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Cette vulnérabilité est tout d’abord d’ordre juridique – affirment les signataires de la déclaration – en raison des procès dans lesquels il est poursuivi pour corruption.

    De l’avis des contestataires, cela porterait atteinte à la légitimité des efforts du PSD et de la majorité parlementaire de réformer la justice, vu que toute la démarche est perçue comme profitant à Liviu Dragnea et à ses associés. Les leaders du PSD lui reprochent également d’exercer un pouvoir discrétionnaire au sein du parti, ils lui imputent les conflits intérieurs, soldés par le limogeage de deux premiers ministres – dont un, de manière tout à fait inaccoutumée, par motion de censure – ainsi que ses relations conflictuelles avec l’opposition, avec le chef de l’Etat Klaus Iohannis, avec les services secrets, avec le Parquet général et la Direction nationale Anticorruption. Tout cela a augmenté la méfiance de l’électorat, la cote de popularité du parti ayant baissé dans les sondages, malgré la croissance économique du pays.

    Le document jouit d’un large soutien au niveau des organisations locales du parti – affirme Adrian Ţuţuianu: « C’est une lettre qui tire la sonnette d’alarme. Nous avons lancé un appel public à tous les parlementaires du PSD, à tous les chefs de filiales, aux présidents des conseils départementaux, aux maires sociaux-démocrates, aux conseillers locaux, aux conseillers départementaux, les exhortant à nous rejoindre dans cette démarche qui n’est fondée sur aucun intérêt autre que les intérêts nationaux et ceux du PSD. Ce n’est pas le moment d’aborder la question de la présidence du parti. Nous nous prononcerons là-dessus vendredi, dans la réunion du Comité exécutif national et vous aurez à ce moment-là tous les détails ».

    La première réaction de Liviu Dragnea n’a pas été un simple exercice de sarcasme, elle était aussi la promesse d’une lutte sans merci pour garder sa place à la tête du parti.

    Liviu Dragnea: « Je vais donner cours à la demande de lire cette épître. Je ne l’ai pas lue en entier, mais de ce que j’ai déjà réussi à lire jusqu’ici, j’ai compris quel est, en fait, le plus grand souci : ne plus nous bagarrer avec Iohannis, en fait nous aligner sur Iohannis, sur le Service Roumain d’Informations (SRI), sur le Service de garde et de protection (SPP), sur la Direction nationale anticorruption (DNA) et sur les partis d’opposition. Moi, en tant que président, je ne pourrais pas agir et je n’agirai jamais de façon à ce que ce parti devienne un instrument de ces institutions qui ne doivent pas s’impliquer dans la politique. Pour le reste, à l’occasion de la réunion du Comité exécutif je parlerai bien, beaucoup et je mettrai les points sur les i ».

    Les partis de droite voient dans cette lutte au sommet au sein du PSD un règlement de comptes. Ils ont pourtant à se reprocher le fait que la véritable opposition au PSD vient toujours des rangs du PSD. (Trad. Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 27.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 27.08.2018

    Une lettre envoyée par Rudolf
    Giuliani, l’ancien maire de New York et avocat de Donald Trump, au président roumain Klaus
    Iohannis fait le tour de la presse roumaine. En même temps, l’épidémie de peste
    porcine africaine approche les dimensions d’une catastrophe en Roumanie, avertissent les
    spécialistes.

  • A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    A la Une de la presse roumaine 17.08.2018

    La sénatrice Ecaterina
    Andronescu, ancienne ministre de l’éducation et ex leader de la filiale PSD de
    la capitale, donc un des poids lourds du parti, « demande au chef de file
    des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, de faire un pas en arrière et de se
    retirer de la direction du parti », écrit Adevarul.ro

    România liberă.ro s’arrête
    sur la lettre concernant les protestations envoyée par la première ministre
    Viorica Dăncilă au président et au premier vice-président de la Commission
    européenne.

    Evenimentul zilei.ro
    constate « une attaque extérieure de haut niveau » venue de Suisse contre
    Liviu Dragnea.

    Gândul.info cite le
    commissaire européen à l’agriculture et au développement rural, Phil Hogan, qui
    indique le fait que le schéma européen d’aide pour les situations de crise ne
    s’applique pas dans le cas des éleveurs roumains de porcs affectés par la peste
    porcine africaine.

    Le football est lui aussi
    présent sur les sites de presse, par les résultats de la Ligue Europa.


  • Le courrier des auditeurs du 03.08.2018

    Le courrier des auditeurs du 03.08.2018

    Bonjour ou bonsoir, où que vous soyez. Je me réjouis de vous retrouver ici pour passer les quelques minutes suivantes en votre compagnie. Et nous commençons par quelques propos relatifs à une situation douloureuse qui persiste dans ce pays : les enfants laissés en Roumanie par les parents partis travailler à létranger. Je pense que ce phénomène intéressera nos amis Christian Ghibaudo, Gilles Gautier et Jacques Augustin, tous de France, qui nous avaient posé des questions similaires. Salut, Christian, Gilles et Jacques, jespère que vous allez bien. La réponse est à retrouver ici :


    http://rri.ro/fr_fr/les_enfants_laisses_en_roumanie_par_les_parents_partis_travailler_a_letranger-2584856



    Voici maintenant un écho à notre concours consacré à Alba Iulia. « Avec beaucoup de retard, je réagis aux résultats de votre dernier concours consacré à la ville de lUnion, Alba Iulia », nous dit M Paul Jamet, de France, que jai le plaisir de saluer. Ces résultats ont été diffusés alors que nous recevions pour 4j de la famille. Difficile de se porter à lécoute. Mais jai trouvé un peu de temps pour regarder le site et jai lu le script de lémission du 19 juillet 2018. Et puis le temps a filé et je nai pas trouvé le temps de vous contacter pour :* vous faire part de ma surprise en lisant le script de lémission dannonce des résultats que je figurais parmi les gagnants du 3ème prix avec un autre auditeur français, Gilbert Dupont, que jai le plaisir de connaître car nous nous sommes rencontrés en 2017 et 2018 lors de la Rencontre des amis de la radio chez Louisette et René Pigeard. Nous sommes ravis de cette 3ème place qui met à lhonneur le Radio Club du Perche.* pour vous remercier davoir apprécié ma réponse à vos questions et lintérêt que je porte à vos émissions.Jai un nouveau stock de rapports découte détaillés … Mais est-ce bien raisonnable de vous les adresser maintenant, au cœur de lété, alors que vous avez beaucoup à faire et que certains sont en congés ? Bon courage et merci à celles et ceux qui assurent quotidiennement les émissions de RRI. De tout cœur à vos côtés. Travailler cest bien, savoir que vous êtes écoutés, je pense que cest encore mieux ! »



    Dun autre côté, M Jamet nous signale que : « A 5h TUC, comme bien souvent, je me suis porté à lécoute du programme français de RRI sur 9700 kHz. En ce samedi matin, je comptais écouter le Courrier des auditeurs du 27 juillet. Mais, surprise, surprise, cest un programme inattendu qui a été diffusé. Apparemment, un problème technique est à lorigine de la rediffusion de ces émissions. Je ne suis donc contenté de lire le script du Courrier des auditeurs du 27 juillet 2018. La veille, à la même heure sur la même fréquence, tout sest bien passé. » Le 29, même cas de figure. Cest bizarre. Aucun problème technique navait été signalé. Le dimanche, notre émission figure en effet comme non diffusée ; un jour auparavant, elle apparaît comme diffusée. En tout cas, je vous tiendrai au courant par email. Bien des choses à vous ! Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont écouté nos émissions et nous ont écrit et/ou téléphoné, dont MM René Aulnette et Bernard Launay, de France.Voilà, chers amis, cest déjà le moment de prendre congé de vous. Merci de votre fidélité et à très bientôt sur RRI !

  • 21.03.2018 (mise à jour)

    21.03.2018 (mise à jour)

    Réunion — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera jeudi et vendredi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil européen. Selon l’Administration présidentielle de Bucarest, le chef de l’Etat y soulignera le fait que la Roumanie souhaite un partenariat aussi étroit que possible entre l’UE et le Royaume Uni après le Brexit. Ce partenariat devrait comprendre tant une coopération économique et commerciale qu’une collaboration dans des domaines comme la sécurité, la défense et la politique étrangère. Les leaders européens discuteront de l’accord des parties sur les principes généraux pour la période de transition post-Brexit, allant de mars 2019 à décembre 2020. A l’agenda de la réunion figurent, entre autres, les récentes mesures prises par les Etats Unis sur la mise en place de certaines taxes sur les importations d’acier et d’aluminium, les relations de l’UE avec la Turquie et le cas de l’ancien espion russe Sergueï Skripal, selon le communiqué.



    Lettre — La première ministre du gouvernement de gauche de Bucarest, Viorica Dăncilă, a adresseré mercredi au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, une lettre au sujet des demandes de Bruxelles relatives aux affaires de corruption de Roumanie. Mme Dăncilă a expliqué que la lettre a été rédigée après la publication par la presse nationale d’un document de la Commission européenne remontant à octobre 2012, par lequel le ministère de la Justice de Bucarest se voyait demander de fournir des détails sur les dossiers ouverts à l’encontre de politiciens et d’hommes d’affaires connus. La première ministre a précisé que le ministère de la Justice lui avait confirmé qu’entre 2012 et 2018, la Commission avait fait plusieurs demandes de ce type. De telles informations ne sont pas en concordance avec le Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), a ajouté Mme Dăncilă. Rappelons que par le MCV, la Commission suit les évolutions dans le domaine de la justice en Roumanie, et ce depuis l’adhésion du pays à l’UE, en 2007.



    Enquête — Le président de la Chambre des Députés et leader du Parti Social Démocrate (PSD), Liviu Dragnea, a été auditionné ce mercredi par la Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest dans un dossier où il est accusé d’incitation à l’abus de fonctions. La Cour a également auditionné trois autres mis en examen qui ont déjà reconnu leur culpabilité. Il s’agit d’une affaire dans laquelle deux membres du PSD ont été embauchées par la Direction Générale d’Assistance Sociale et de Protection de l’Enfance de Teleorman (sud), à l’époque où Liviu Dragnea était président du Conseil Départemental. Selon les procureurs anticorruption, les deux employées ne se sont pas présentées au travail et n’ont presté aucune des activités figurant dans leur contrat d’embauche. En réalité elles auraient travaillé exclusivement au siège de l’organisation départementale du PSD, dirigée par Liviu Dragnea. Ce dernier fait déjà l’objet d’une condamnation définitive à 2 ans de prison avec sursis dans un autre dossier, pour tentative de fraude électorale.



    Bessarabie — Les conseillers départementaux de Timis (ouest) ont adopté à l’unanimité une déclaration symbolique d’union de la République de Moldova voisine avec la Roumanie. « Le peuple roumain ne peut pas fêter le Centenaire de la Grande Union des provinces historiques roumaines sans une partie de ses territoires », lit-on dans le document. Le président du Conseil départemental de Timis, Calin Dobra, a affirmé à son tour que cette déclaration était un message de solidarité avec les démarches d’union avec la Roumanie des maires et des présidents de départements de République de Moldova. Rappelons-le, les maires et les conseils locaux de plus de 120 communes et villes de la République de Moldova ont adopté récemment des déclarations symboliques dunion avec la Roumanie. Dimanche prochain, une ample assemblée populaire est prévue dans la capitale moldave, Chisinau, pour marquer les 100 ans écoulés depuis lunion de la province de Bessarabie avec la Roumanie. Province à population majoritaire roumanophone de lempire des tsars, la Bessarabie sest unie avec la Roumanie à la fin de la première guerre mondiale, le 27 mars 1918. LUnion soviétique la annexée à nouveau en 1940, suite à un ultimatum, ayant créé lactuelle République de Moldova sur une partie du territoire annexé.



    Grippe – En Roumanie, le bilan des décès provoqués par la grippe s’est alourdi à 109, a fait savoir mercredi le Centre national de surveillance et du contrôle des maladies transmissibles. Presque toutes les victimes souffraient d’affections chroniques et n’avaient pas été vaccinées. La Roumanie ne se confronte pourtant pas à une épidémie de grippe, selon les spécialistes.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de Roumanie sest inclinée ce mercredi devant la Russie, 25 à 30, à Togliatti, dans son 3e match des préliminaires de l’Euro 2018. Le match retour est prévu dimanche, à Cluj (centre-ouest). Avec deux victoires dans les matchs antérieurs et 4 points accumulés, les Roumaines entraînées par l’Espagnol Ambros Martin sont à égalité avec les Russes dans leur groupe. Elles sont suivies par l’Autriche (2 points ) et par le Portugal qui n’a réuni aucun point. Les équipes qui occuperont les deux premières places de leur groupe seront qualifiées au tournoi final, accueilli par la France en décembre prochain.



    Météo — En Roumanie, les températures seront particulièrement basses, en dessous de plus de 10° par rapport aux normales de saison. Le ciel sera nuageux, notamment dans la moitié sud, où les chutes de neige continueront à être abondantes. Dans les autres régions, les nuages seront temporaires, et il neigera peu, uniquement çà et là. Les minimales descendront jusqu’à –9°, et les maximales ne dépasseront pas les 5°. A partir de jeudi soir jusqu’à vendredi après-midi, Bucarest est placé en vigilance orange aux chutes abondantes de neige, avec une couche consistante, une tempête de neige temporaire et peu de visibilité. 16 autres départements se trouveront, entre jeudi après midi et vendredi soir, en alerte jaune aux chutes de neige abondantes, au vent fort et au grand froid. Une vigilance orange aux inondations concerne le Danube et vise cinq départements du sud du pays, à partir de jeudi matin et jusqu’au 31 mars.

  • 13.02.2017 (mise à jour)

    13.02.2017 (mise à jour)

    Référendum — Le Parlement de Bucarest a donné, lundi, un avis positif à la demande du président de la Roumanie, Klaus Iohannis, d’organiser un référendum au sujet de la lutte contre la corruption. La décision a été prise à l’unanimité. Rappelons-le, le 24 janvier dernier, le président Iohannis avait déclenché une procédure visant l’organisation de ce référendum, le législatif disposant de 20 jours pour donner son avis, qui est consultatif. Si cette date butoir était dépassée, le chef de l’Etat pouvait initier les démarches pour une consultation populaire même sans disposer de l’avis du Parlement. Selon la loi, le président de la Roumanie décidera, par décret, de la date quand le référendum sera organisé et de la question qui sera adressée à la population.



    Lettre — Le président roumain Klaus Iohannis a adressé une lettre au premier ministre Sorin Grindeanu, lui demandant une rencontre au sujet de la Loi du budget de l’Etat pour 2017 et de la Loi portant budget de la sécurité sociale. Le ministre des Finances, Viorel Ştefan, est lui aussi invité à cette discussion. Le chef de l’Etat doit décider au sujet de la promulgation de ces deux projets approuvés par le Parlement. Avant l’adoption du budget, M Iohannis avait exprimé son inquiétude au sujet d’un dépassement possible du plafond de déficit imposé par l’UE, de 3%, estimant que le budget avait été construit sur une croissance économique beaucoup trop optimiste. Le président a demandé que l’allocation pour l’armée, de 2% du PIB, soit respectée, conformément à l’engagement de la Roumanie vis-à-vis de l’OTAN.



    Electricité — La Roumanie est contrainte de recourir à des importations pour assurer sa consommation d’électricité, indique Transelectrica, la compagnie nationale de transport de l’électricité, dans un post. Le grand froid des derniers temps a mené à des valeurs de consommation record, tant pour le gaz que pour l’électricité. Lundi matin, l’électricité produite en Roumanie, soit environ 8.600 MW, n’a plus pu assurer la demande de 9.100 MW. La différence a été assurée par des importations d’Ukraine, de Hongrie et de Serbie. A son tour, le ministère de l’Energie a annoncé, dans un communiqué, que la Roumanie n’enregistre pas de problèmes quant à assurer le nécessaire d’énergie par sa production interne, et en ce qui concerne les importations de lundi matin, elles ont été réalisées dans l’intérêt du consommateur final.



    Ambassadeur — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, a reçu lundi l’ambassadeur de Russie à Bucarest, Valeri Kuzmin, avec lequel il a discuté des relations bilatérales, mais aussi de la nécessité d’éviter « une rhétorique inadéquate dans les déclarations publiques ». Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu a souligné « l’importance d’une approche pragmatique dans les relations bilatérales, exprimant l’ouverture de la partie roumaine pour le dialogue ». L’officiel roumain a souligné que les engagements et les positions de la Roumanie au plan extérieur, notamment celles liées à l’appartenance de la Roumanie à la communauté de valeurs européennes et euro-atlantiques « sont des éléments de consensus profond au niveau de la société roumaine ». Récemment, le ministère des Affaires étrangères de Russie a accusé la Roumanie de ne pas être ouverte au dialogue, et Valeri Kuzmin a déclaré, entre autres, que la crise actuelle de Bucarest, engendrée par la modification des Codes pénaux, était un problème mineur.



    Salaire — La Roumanie a un des salaires minimum nationaux les plus bas de l’UE, près de 322 euros après la majoration du 1er février, et elle ne dépasse que la Bulgarie, où le SMIC est à 235 euros — selon les données d’Eurostat. En janvier 2017, dix Etats membres de l’est de l’Union, avaient des salaires minimum en dessous de 500 euros par mois: la Bulgarie, la Roumanie, la Lettonie, la Lituanie, la République Tchèque, la Hongrie, la Croatie, la Slovaquie, la Pologne et l’Estonie. Selon Eurostat, le SMIC dépasse 1.000 euros par mois au Royaume Uni, en France, en Allemagne, en Belgique, aux Pays-Bas, en Irlande et au Luxembourg.



    Armée — 500 militaires américains ont été déployés ces jours-ci sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. Venus depuis la Pologne, les militaires américains participeront aux côtés de militaires roumains à une série d’exercices planifiés pour cette année. Les forces américaines déployées pendant neuf mois en Roumanie font partie de la 3e division blindée, basée à Fort Carson au Colorado, aux Etats-Unis. Ce déploiement est censé renforcer le flanc oriental de l’OTAN et il fait partie de l’opération Atlantic Resolve, un programme d’exercices militaires qui réunit plusieurs Etats membres de l’Alliance de cette région de l’Europe.



    Vérification — Le Parquet général a demandé, lundi, à l’Agence nationale d’intégrité de vérifier le patrimoine de l’ancien président de la Roumanie, Traian Băsescu. La demande des procureurs fait suite au traitement du dossier de blanchiment d’argent qui visait Traian Băsescu. Le dossier a été classé sans suite au sujet de cette infraction pour laquelle une information judiciaire de l’ancien président avait été ouverte. Il a été constaté qu’il n’y avait pas de preuves pour un quelconque fait pénal qui aurait pu conduire au blanchiment d’argent. Les procureurs ont toutefois décidé de disjoindre de cette enquête une autre liée à un faux dans les déclarations de patrimoine et de demander à l’Agence nationale d’intégrité de vérifier les déclarations de patrimoine déposées au début de l’année 2000 par l’ancien chef de l’Etat roumain.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep se maintient en quatrième position mondiale. Selon la WTA, qui vient de publier un classement mis à jour, le top 100 des meilleures joueuses au monde inclut aussi Irina Begu (28e), Monica Niculescu (39e) et Sorana Cârstea (62e). Par ailleurs, l’équipe de roumaine de Fed Cup a été vaincue la semaine dernière à Bucarest par la Belgique sur le score de 3 matchs à 1. La Fed Cup est la version féminine de la Coupe Davis.

  • Les relations de la Roumanie avec le FMI

    Les relations de la Roumanie avec le FMI

    La mission en Roumanie du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale s’est achevée il y a deux semaines ; pourtant, les commentaires à ce propos n’ont pas tari. Tout d’abord, la mission a quitté Bucarest sans l’habituelle lettre d’intention et les pourparlers avec les autorités roumaines reprendront en avril prochain. Deux ont été les points restés en suspens: la restructuration massive des compagnies de production d’électricité à base de charbon Hunedoara et Oltenia et la majoration du tarif du gaz destiné à la consommation domestique demandée par les experts internationaux.



    Le premier ministre Victor Ponta explique: « La délégation de la Commission européenne et du FMI exigeait une majoration plutôt brutale du prix, qui aurait dû progresser, à partir du 1er avril, de 53,3 lei à 62 lei le Mégawatt. Or, cette augmentation, nous la jugeons non soutenable. Le deuxième point sur lequel nous n’avons pas abouti à un accord concerne la Compagnie Nationale Hunedoara et la Compagnie Oltenia. La délégation de la Commission européenne et du FMI avaient demandé des restructurations massives et radicales, qui, de notre point de vue, ne sauvent ni l’industrie productrice d’électricité à base de charbon, ni les emplois, les plongeant dans un cercle qui fera régresser ce secteur dans quelques années. »



    Après le départ de la délégation des institutions financières internationales, le président de la Commission budget-finances de la Chambre des Députés, le social-démocrate Viorel Ştefan, a déclaré que des négociations étaient prévues prochainement entre les experts roumains et internationaux pour harmoniser les positions divergentes entre les deux parties : « L’accord en soi reste en vigueur. Le fait qu’une lettre d’intention n’a pas été signée entraîne sa suspension temporaire, jusqu’à ce que les experts du gouvernement de Bucarest et les experts internationaux se mettent d’accord sur les points en divergence. »



    Dans le camp de l’opposition, le député libéral Gheorghe Ialomiţianu, ancien ministre des Finances, estime que les négociations avec le FMI sont un échec du cabinet Ponta: « Le FMI affirme que le gouvernement en place n’a rien fait pour respecter ses engagements, alors que le gouvernement présente la situation en teintes de rose. Nous nous trouvons dans une situation délicate, dans une impasse, et pour la Roumanie c’est une mauvaise chose, car le message transmis aux créanciers des marchés financiers extérieurs n’est pas favorable. Cette incertitude nuit au milieu des affaires — et non seulement. »



    L’accord de 2 milliards d’euros signé entre la Roumanie et le FMI est de type préventif et il arrive à terme cet automne. Mentionnons que notre pays n’a rien utilisé des fonds mis à sa disposition par cet accord. Bien qu’aucune lettre d’intention n’ait été signée, la délégation du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale a publié un communiqué où elle estime que la Roumanie a résolu une grande partie des problèmes engendrés par la crise économique. Pourtant, l’état précaire de l’infrastructure publique est une entrave sérieuse au développement de la Roumanie — indique le document. En outre, malgré les bonnes évolutions macro-économiques, ces derniers temps la Roumanie n’a pas réussi à récupérer les décalages qui la séparent des Etats industrialisés et demeure vulnérable aux chocs extérieurs.



    Selon le président du Conseil fiscal, Ionuţ Dumitru, l’avis exprimé par les experts internationaux met en évidence ce que la Roumanie devrait faire pour s’assurer une croissance économique encore plus solide: « En ce qui concerne la croissance économique, les experts internationaux soulignent le fait que l’économie est sortie de la récession, elle a récupéré le recul entraîné par la crise et connaît une accélération. Pourtant, celle-ci n’est pas assez importante pour nous permettre une convergence plus rapide. Le document émis par la délégation financière mentionne également les moyens par lesquels il est possible d’accélérer cette croissance économique. Il s’agit de donner la priorité aux investissements dans l’infrastructure et d’accroître le taux d’absorption des fonds européens. Dans le domaine de la politique fiscale, si nous souhaitons réduire les taxes sans en majorer d’autres, nous sommes obligés de faire des progrès significatifs dans la collecte des taxes et de mieux dépenser l’argent.»



    L’analyste économique Aurelian Dochia s’interroge, lui, sur la nécessité de la signature, cet automne, d’un nouvel accord avec le FMI: « Une fois l’accord actuel arrivé à échéance, la Roumanie pourra peser le pour et le contre, évidemment, si les choses vont tout aussi bien sur les plans intérieur et extérieur. En l’absence d’un accord avec le FMI, reste à voir quelles politiques économiques adopteront les prochains gouvernements, soit sans les contraintes habituellement imposées par l’institution financière internationale. A jeter un coup d’œil sur les 20 dernières années, je dirais que certains risques existent, de ce point de vue, mais je crois que nous devons passer outre et arriver à nous débrouiller par nos propres moyens. »



    Le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance du PIB de 2,7% en 2015 et de 2,9%, en 2016 . Cette croissance reposera sur la consolidation de la consommation des ménages, sur la toile de fond d’une augmentation du salaire réel, de la baisse du prix du pétrole et de certains taux d’intérêt qui ont atteint des niveaux minimum record. (trad. : Dominique)