Tag: librairie

  • Monica Irimia, libraire et auteure du site Cultures de l’Europe de l’Est et Centrale depuis Bordeaux

    Monica Irimia, libraire et auteure du site Cultures de l’Europe de l’Est et Centrale depuis Bordeaux


    Etablie en France depuis une
    vingtaine d’années, Monica Irimia est une Roumaine passionnée de littérature et
    de culture. Libraire chez Mollat, à Bordeaux, Monica est celle à laquelle on
    doit le site Cultures de l’Europe de l’Est
    et Centrale depuis Bordeaux https://culturesdeeuropedelest.wordpress.com,
    un site où elle se propose de dévoiler au public un maximum d’informations sur
    les actualités culturelles de cette partie du vieux continent. Vous la trouvez aussi sur Addict culture, dans
    la rubrique A l’est du nouveau (excellent
    titre !) https://addict-culture.com/category/a-lest-du-nouveau/.
    Davantage sur les livres, les auteurs et la littérature de l’Europe de l’Est et
    centrale, avec Monica Irimia.



  • Libraires et librairies – quel avenir, quelles perspectives, quelles stratégies?

    Libraires et librairies – quel avenir, quelles perspectives, quelles stratégies?



    En Roumanie, l’activité
    du libraire reste assez méconnue et, de fait, souvent incomprise. Considéré
    souvent comme des simples vendeurs, les libraires se réinventent, notamment
    quand ils travaillent dans des petites libraires indépendantes. Là, le libraire
    assume une multitude de tâches : commande de livres, réapprovisionnement du
    stock, étiquetage des produits, inventaire, présentation de la vitrine,
    contacts avec les représentants des maisons d’édition, organisation de séances
    de dédicace. Dans un pays comme la
    Roumanie où les statistiques disent que la grande majorité de la population,
    soit 93%, n’achète aucun bouquin par an, quel serait donc le rôle de la
    librairie et du libraire ?

  • La vitrine aux auteurs roumains

    La vitrine aux auteurs roumains

    De passage sur Paris, en février, j’ai eu la joie de me retrouver devant la librairie indépendante L’Ecume des pages, au coeur de Saint Germain des Prés. A ma grande surprise, une de ses vitrines était entièrement occupée par des auteurs roumains. Du coup, j’ai voulu apprendre qui se trouve derrière cette belle initiative. A pousser la porte de la librairie, on m’a conseillée de contacter Caroline Dhennin pour en apprendre davantage. Qui est cette libraire passionnée, quels sont ses rapports avec les auteurs roumains, la réponse toute de suite!

  • Léa Art, fondatrice de la Galerie Moldave de Paris

    Léa Art, fondatrice de la Galerie Moldave de Paris

    Il existe à
    Paris, plus précisément 15 rue du Pont Louis-Philippe, dans le Marais, une
    Galerie moldave qui se fait un plaisir et un honneur de faire venir en France
    des livres en roumain, des produits d’artisanat ou encore des bijoux ou
    des tableaux des artistes de Roumanie ou de la République de Moldavie. Comment
    une telle initiative a-t-elle vu le jour et à qui on la doit ? Réponse
    toute de suite auprès de Léa Chirinciuc, fondatrice de la Galerie moldave.

  • Soldes de Pâques à Kyralina

    Soldes de Pâques à Kyralina

    Ouverte en 2012 en plein centre de Bucarest, la librairie française Kyralina revêt ses habits de fête en ce mois d’avril. Et pour cause : à l’approche des Pâques orthodoxes marquées cette année début mai, elle met en vente 600 titres à petit prix, avec des remises allant de moins 20 à moins 50%. Autant de surprises qu’Elena Diaconu dévoile au micro d’Ioana Stăncescu.

  • La librairie mobile

    La librairie mobile

    L’état d’urgence décrété à la mi-mars et, par voie de conséquence, la fermeture temporaire de la plupart des commerces ont pratiquement entraîné la disparition d’autres « boutiques » de livres. Le meilleur moment pour en lancer une, mobile, nommée « Des livres sur des roues », s’est dit Ionuț Trupină, directeur des Librairies Humanitas et initiateur du projet. « Nous avons pensé à ce projet pour la première fois il y a quelques années, mais il s’est concrétisé à peine ce printemps. Nous avons acheté une caravane, que nous aménagée, en y installant des étagères pour les bouquins et l’éclairage électrique. Le projet a démarré en septembre et le premier arrêt a été la commune de Scrioaștea, dans le département de Teleorman, où nous avons fait un don de livres. Le lundi, 14 septembre, nous avons entamé l’itinéraire établi, qui inclut une trentaine de communes, où nous nous arrêtons quelques heures pour vendre des volumes aux désireux d’en acheter et aussi pour faire un don d’une centaine de livres à la bibliothèque publique ou à celle du lycée qui existe dans chaque zone »

    Imaginé comme un projet étalé sur six semaines, « Des livres sur des roues » s’arrête dans de petites villes et des communes rurales, ainsi que dans des villes moyennes ou même grandes, sises dans les régions les plus en manque de lecture. L’itinéraire de la caravane traverse la Roumanie du nord au sud et de l’est à l’ouest, raconte Ionuț Trupină. « Nous essayons d’aller dans les communes et les villes où les librairies n’existent pas ou bien la vente de livres est reléguée dans un coin obscur d’un supermarché destiné à vendre des marchandises bien différentes. Il y en a où les livres occupent un petit 20% de la surface allouée, le reste étant occupé par des produits de papèterie. Puisque nous avons besoin d’une autorisation délivrée par l’administration locale de chaque endroit, nous avons demandé la permission de nous arrêter dans le périmètre central. Ou bien près d’un établissement scolaire, pour que les enfants y voient ce que c’est qu’une librairie et puissent feuilleter des bouquins. Nous avons été très bien accueillis, mais nous avons aussi rencontré des gens qui entraient pour la première fois de leur vie dans une librairie. Et nous allons y retourner, car les gens nous ont demandé d’y revenir régulièrement. »

    Les auteurs du projet « Des livres sur des roues » réfléchissent donc à le prolonger ou à le reprendre l’année prochaine, affirme Ionuț Trupină : « La météo aidant, c’est-à-dire pas trop de pluie ni de neige précoce, nous essaierons de continuer le projet au-delà des six semaines prévues, surtout si l’hiver prochain n’est pas trop rude. Si c’est comme ça, on pourrait continuer les déplacements de la caravane pendant les mois d’hiver. Si non, ce sera pour le printemps prochain. Parce que les demandes sont nombreuses, soit par téléphone, soit par les réseaux sociaux. Nous essaierons de mettre en page des itinéraires en fonction des demandes des gens. »

    Après une semaine passée dans le département de Vâlcea, la caravane aux livres sillonne la région de Hunedoara. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Marion Le Roy Dagen

    Marion Le Roy Dagen

    « Comment une mère peut-elle abandonner son enfant ? » ; Comment un père peut lui aussi tourner le dos à son enfant ? ; Comment un pays peut-il traiter certains de ses enfants comme s’ils étaient des marchandises, jetées à la poubelle si on constatait des « défauts de fabrication » ? Des questions graves, qui font mal à ceux qui les posent et qui devraient secouer ceux dont on attend une réponse. Des questions qui évoquent vies gâchées, souffrance, mais aussi quête identitaire, désir de comprendre et de se retrouver soi-même. Le « Son des mots » apportera des réponses, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité.


  • Kyralina – 5 ans d’existence

    Kyralina – 5 ans d’existence

    Présence singulière dans le paysage
    des boutiques de livres de Bucarest, et même de Roumanie, la librairie
    française Kyralina fête, en 2017, son cinquième anniversaire. L’occasion pour
    Radio Roumanie Internationale de parler de la naissance de ce lieu devenu
    incontournable pour tout amateur, bucarestois pur jus ou de passage, de
    littératures française et francophone. Kyralina est racontée par sa directrice,
    Valentine Gigaudaut, interviewée par Ileana Ţăroi.

  • Livres dans les librairies et bibliothèques à la demande du public

    Livres dans les librairies et bibliothèques à la demande du public

    Obligés de balancer souvent entre obligations professionnelles et familiales d’une part et loisirs de l’autre, les Bucarestois, comme la plupart des citoyens des sociétés modernes, passent de moins en moins de temps dans les librairies et bibliothèques. Cela fait déjà quelques années que le marché du livre s’érode en Roumanie, en perdant du terrain face aux librairies virtuelles et aux livres électroniques qui avancent pas à pas partout dans le monde. Bien qu’à présent le marché de livre numérique de Roumanie ne pèse que 3% dans les ventes de livre, les achats de livres électroniques sont en progression évidente.

    Surprise dans une des librairies du centre-ville de Bucarest, une discussion avec des lecteurs passionnés met en lumière plusieurs aspects renvoyant au rôle joué par Internet à une époque où le manque de temps semble s’ériger en maladie du siècle.Bien qu’elle habite Bucarest depuis 8 ans déjà, cette jeune femme n’est jamais entrée dans une bibliothèque publique. Pourtant, elle entre souvent dans les librairies : Surtout ces derniers temps. Car je dois acheter des bouquins me servant dans ma carrière. Mais sinon, les librairies m’aident à me détendre. Elles me rappellent mon enfance. Des livres, j’en achète, mais pas forcément dans des librairies. Plutôt chez les bouquinistes ou sur Internet. C’est plus facile, plus pratique et plus avantageux côté prix. J’aime bien les livres sur papier. Les tenir dans la main. J’ai remarqué dernièrement que de plus en plus de magasins commencent à privilégier le commerce en ligne pour répondre aux besoins de ceux qui n’ont plus de temps pour eux. Pourtant, malgré les avantages d’Internet, rien ne se compare à une promenade en ville qui nous permet aussi bien de nous détendre que de nous tenir au courant des nouveautés. »

    On a adressé également la parole à une mère qui se rend dans les librairies deux fois par semaine pour acheter des livres sur lesquels elle s’est préalablement renseignée : « Je me tiens au courant des dernières nouveautés grâce aux scores recueillis par tel ou tel livre suite au vote de différents internautes. Une fois décidée, j’achète mes livres soit dans les librairies, soit en ligne. Vu que la plupart d’entre nous, on travaille jusque tard dans la soirée, il est pratique de pouvoir commander sur Internet et de se voir livrer les colis au travail.Ces deux témoignages, on les a recueillis dans un des sièges de la Compagnie des Librairies de Bucarest, le relais de livre avec la plus grande longévité de Roumanie, avec 65 années d’activité. Pour ne pas se voir obliger de procéder à la fermeture de ses sièges comme ce fut le cas d’autres librairies de Roumanie, le réseau doit s’adapter et se réinventer. Du coup, il a pénétré dans l’univers du commerce électronique par son programme «Réserver et rechercher» permettant à ses clients de commander en ligne parmi les livres en stock et de les rechercher par la suite dans une des filiales les plus proches de son domicile.

    C’est un service lancé à peine et du coup plutôt méconnu des Bucarestois, comme nous le dit notre interlocutrice :
    C’est une idée vraiment intéressante. Pourtant, personnellement, je préfère feuilleter un livre pour me faire une idée avant de l’acheter. Je ne renoncerais jamais au temps passé dans les librairies pour privilégier les achats en ligne, très pratiques d’ailleurs, il faut le dire.

    Aux dires de Marieta Seba, directrice de la Compagnie des Librairies de Bucarest, ce service a été lancé suite au dialogue avec les clients: Le client commande les titres qu’il souhaite et par la suite, il vient les chercher dans une de nos librairies sans payer de frais supplémentaires. Il peut venir dans le courant de la matinée ou le lendemain, l’important est de nous le faire savoir d’avance. On peut même garder ses livres pour une certaine période de temps. C’est un programme qui facilite aussi le travail de nos libraires. Ceux-ci vérifient le stock en ligne, cherchent le livre commandé et la librairie où il se trouve pour l’envoyer par la suite au client qui sera invité à le chercher dans un délai d’un jour ou deux, en fonction du flux de livraisons et de nos chauffeurs.

    Loin d’être exclusivement l’apanage des magasins ou des librairies privilégiant les ventes sur Internet, la communication en ligne préoccupe de plus en plus les bibliothèques publiques. C’est le cas de la Bibliothèque Métropolitaine de Bucarest placée sous le patronage du Conseil général de la capitale. Cela fait plus d’un an que l’institution a publié sur son site un formulaire de suggestions grâce auquel les clients peuvent demander les titres qu’ils souhaiteraient trouver dans la bibliothèque. Et ce n’est pas tout, nous le dit Anca Râpeanu, directrice de la Bibliothèque Métropolitaine: «On approche petit à petit le moment où l’on pourra envoyer des livres d’une filiale à l’autre, en fonction des réservations. Deux ans nous séparent encore du moment où une simple réservation faite dans un catalogue numérique nous permettra de savoir quel livre il faudra envoyer et vers quelle filiale. On s’efforce de prendre en considération les préférences de nos clients. Ceux-ci se voient mettre à leur disposition un formulaire leur permettant de nous indiquer les titres qu’ils aimeraient bien trouver chez nous. Pourtant, je leur demande qu’avant de compléter le formulaire qu’ils vérifient si le titre n’existe pas déjà dans notre stock».

    Vu le nombre assez grand de formulaires remplis en ligne, on pourrait conclure que les librairies et les bibliothèques essaient de trouver les moyens les plus innovateurs afin d’encourager et de préserver la lecture des livres sur papier.

  • “Kyralina” en fête

    “Kyralina” en fête

    Un des événements prévus de longue date et qui polarise lattention des Français, des francophones et des francophiles de la capitale roumaine sest déroulé samedi soir. “Kyralina”, la seule librairie française et francophone de Roumanie, a fêté ses trois ans dactivité. Un anniversaire marqué plutôt en grande pompe, en la présence de lambassadeur de France à Bucarest, François Saint-Paul; mais surtout un anniversaire marqué par un cadeau assez substantiel que létablissement sest fait à lui-même – des nouveaux locaux, au cœur de Bucarest, à deux pas de la Résidence de France. Retour sur cet îlot de livres avec Sidonie Mézaize, créatrice et directrice du projet “Kyralina”.


  • Culture roumaine alternative, à Bruxelles

    Culture roumaine alternative, à Bruxelles

    Nous vous emmenons à Bruxelles, dans un lieu de compréhension — de la culture, de l’histoire, des particularités des peuples sis dans la partie orientale de notre continent. EuropaNova est, à l’origine, une librairie, mais elle offre beaucoup plus que des volumes… Dialogue avec Ioana Bellu, présidente du conseil d’administration d’EuropaNova…


    EuropaNova – www.europanova.be