Tag: libre circulation

  • 15.12.2023 (mise à jour)

    15.12.2023 (mise à jour)

    Elargissement – L’élargissement de l’Union européenne, la révision du cadre financier pluriannuel 2021-2027, l’appui à l’Ukraine, la situation au Proche Orient, la sécurité et la défense, la migration ainsi que le futur agenda stratégique de l’UE ont figuré parmi les thèmes de la réunion du Conseil européen auquel a participé aussi ces jeudi et vendredi le président roumain Klaus Iohannis. Il a félicité la République de Moldova et l’Ukraine pour le début des négociations d’adhésion à l’UE et a souligné que la décision du Conseil européen était « historique ». Le chef de l’Etat a également réitéré le soutien de Bucarest à ses deux voisins. Le Conseil européen a décidé, ce jeudi, d’entamer des négociations d’adhésion avec la République de Moldova et l’Ukraine, sur proposition de la Commission Européenne. Dans le même temps, le Conseil a décidé d’accorder à la Géorgie le statut d’Etat candidat, et a donné une évaluation positive à la Bosnie Herzégovine pour son début de parcours européen.

    Schengen – Egalement au Conseil européen, le premier
    ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré vendredi qu’il aimerait voir la
    Roumanie et la Bulgarie dans l’espace Schengen avant la fin 2023. Ce thème est compliqué
    et qu’il y a « beaucoup à négocier » dans ce dossier a précisé également à Bruxelles le président
    roumain Klaus Iohannis. Il a eu une réunion informelle à l’invitation de la
    présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen, à laquelle ont
    participé aussi le chancelier autrichien Karl Nehammer et le premier ministre
    bulgare, Nikolai Denkov. Par ailleurs, les Pays-bas ont officiellement annoncé
    vendredi leur accord sur l’entrée de la Bulgarie dans l’espace de libre
    circulation européenne. Dans ce contexte, l’Autriche est unique Etat qui
    devrait changer sa position et accepter l’adhésion de la Roumanie et de la
    Bulgarie à Schengen – les deux Etats remplissent techniquement les critères
    nécessaires. Les autorités de Vienne se sont prononcées depuis une année contre
    l’élargissement de l’espace de libre circulation, invoquant le fait que
    celui-ci ne fonctionnait pas puisque de nombreux migrants non-enregistrés
    arrivent dans le centre et l’ouest de l’Europe. A la fin de l’année dernière,
    l’Autriche a voté dans le cadre du sommet Justice et Affaires Intérieures
    contre l’accès des deux Etats à l’espace Schengen, alors que les Pays-Bas se
    sont opposés uniquement dans le cas de la Bulgarie, mais les deux Etats sont
    analysés dans un dossier commun.

    PNRR – La Roumanie a envoyé ce vendredi à Bruxelles la troisième demande de paiement du Plan National de Relance et de Résilience – a déclaré le Premier ministre Marcel Ciolacu lors de la réunion du Comité interministériel pour la gestion du Plan National de Relance et de Résilience. La valeur de celle-ci s’élève à 2,7 milliards d’euro, ce qui représente le montant moins le préfinancement qui a été déjà reçu, et couvre 74 objectifs et jalons correspondants aux trimestres 3 et 4 de l’année 2022.

    Eurostat – La moitié de la population de l’Union Européenne âgée de 16 à 74 ans possède au moins des compétences numériques de base, selon les chiffres rendues publics vendredi par l’Office européen de la statistique. Selon l’Eurostat, le taux le plus bas est enregistré en Roumanie. La situation est meilleure en Bulgarie et en Pologne mais ces deux Etats sont également en dessous de la moyenne européenne. En tête du classement se trouvent les Pays-Bas et la Finlande, avec 80% de la population ayant des connaissances numériques de base, suivies par le Danemark avec un taux de 70%. L’indicateur des compétences numériques est un des facteurs clé qui établit la vision de l’Union européenne pour la transformation numérique. L’objectif pour l’année 2030 est d’arriver à un taux de 80 % des citoyens européens âgés de 16 à 74 ans ayant au moins des compétences numériques de base.

    Gaza La Roumanie se joint à la communauté internationale dans le
    but de soutenir les efforts d’Israël pour libérer les personnes prises en
    otages par Hamas – a transmis le Premier ministre Marcel Ciolacu. Celui-ci a
    rencontré à Bucarest le ministre de la Défense israélien Moshe Arbel, et les membres des familles de quelques citoyens
    israéliens d’origine roumaine qui avaient été kidnappés dans la Bande de Gaza.
    Dans le même contexte, le chef de l’Exécutif a réitéré que « la désescalade
    est une solution viable pour rétablir la sécurité dans la région ».

    Météo – Au cours
    des prochaines 24 heures, la météo sera assez normale pour la mi-décembre en
    Roumanie avec des maxima allant de -1 à 7 degrés. Il y a des nuages sur la
    moitié sud, où des pluies et des chutes de neige isolées sont constatées. Ciel
    variable sur le reste du territoire.

  • Les conclusions du Conseil Européen

    Les conclusions du Conseil Européen

    Le détournement d’un avion de la compagnie Ryanair par le Bélarus dimanche soir et l’arrestation de l’opposant Roman Protassevitch ont dominé les discussions du sommet européen de Bruxelles. Réunis dans un premier temps pour examiner les actions de lutte contre la pandémie et la mise en place d’un certificat sanitaire, les 27 dirigeants européens se sont rapidement penchés sur l’action de Minsk, que des analystes ont qualifiée de piraterie aérienne ou même de terrorisme d’Etat.

    Les responsables de l’UE se sont mis d’accord sur une série de sanctions, y compris économiques, contre le régime d’Alexandre Loukachenko. Ils ont donc demandé la fermeture de l’espace aérien communautaire à tous les appareils biélorusses et ils ont demandé la libération immédiate du journaliste Roman Protassevitch ainsi que celle et de sa compagne de nationalité russe, Sofia Sapéga. Par ailleurs, l’UE réclame une enquête auprès de l’Organisation Civile Internationale au sujet de cet incident considéré « sans précédent et inacceptable ».

    Deuxième sujet à l’ordre du jour, la pandémie de coronavirus. Les chefs d’Etat et de gouvernement des 27 ont salué mardi l’élaboration d’un « certificat numérique européen COVID-19 » censé faciliter le retour à la libre circulation des personnes à travers l’Europe. La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a affirmé que l’infrastructure pour le pass sanitaire serait prête d’ici le 1 juin, ce qui permettra aux États de le mettre en place à partir du 15 juin. Ursula von der Leyen :« Les États membres ont désormais la clé et le devoir urgent de s’assurer que leurs systèmes de santé nationaux contiennent les informations sur le statut sanitaire de leurs citoyens, afin que le certificat puisse être délivré. Il nous reste encore des pas à faire, c’est vrai, mais je suis optimiste que l’on aboutira. Je crois que le certificat est une occasion unique de montrer la façon dont l’UE contribue au quotidien de ces citoyens. Voilà pourquoi on devrait tous faire des efforts pour qu’un tel certificat soit mis en place. »

    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a mis en évidence le soutien que la Roumanie accorde au prochain pass sanitaire européen. À ses dires, l’existence d’un tel document ne devrait pas porter atteinte au droit fondamental des citoyens européens de circuler librement. Par ailleurs, Klaus Iohannis a plaidé pour l’accélération du rythme de la vaccination, parallèlement aux efforts déployés pour produire suffisamment de doses de vaccin. Le leader de Bucarest a plaidé pour la solidarité internationale face à la pandémie, tout en espérant que le mécanisme, par lequel l’Europe veut offrir des vaccins aux partenaires de son voisinage oriental et des Balkans occidentaux, deviendra opérationnel le plus vite possible. Et lui de rappeler que la Roumanie a déjà donné à la République de Moldova plus de 300.000 doses de vaccin et s’apprête à en donner une centaine de milliers à l’Ukraine aussi. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Les institutions européennes et la lutte contre la corruption

    Les institutions européennes et la lutte contre la corruption

    En 2007 les deux pays devaient remplir des objectifs liés à la réforme du système judiciaire, à la réduction de la corruption dans les institutions de l’Etat et à la lutte contre la criminalité organisée. Les rapports annuels relatifs à l’évolution des réformes, même si encourageants, n’ont pas été de nature à éliminer ce mécanisme. Les débats au Parlement européen interviennent sur la toile de fond des appels de la Roumanie qui demande que ses succès dans la lutte contre la corruption soient reconnus. Bucarest souhaite aussi recevoir un calendrier clair au sujet de l’admission à l’espace Schengen.



    Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, et Laura Codruta Kövesi, chef de la Direction nationale anti-corruption, ont également compté parmi les invités aux débats. Rappelons-le, l’année dernière, le Parquet anti-corruption de Bucarest a démarré des poursuites pénales contre 12 ministres et ex-ministres. L’institution dirigée par Laura Codruta Kövesi a même demandé la permission du Parlement européen pour pouvoir enquêter l’ex ministre Dan Nica. Les chiffres présentés par les responsables roumains ont impressionné les membres de la commission parlementaire européenne qui affirment que la Roumanie a enregistré des progrès notables dans le domaine du Mécanisme de Coopération et de Vérification.



    L’eurodéputée Monica Macovei, du groupe des populaires européens, qui a ouvert les débats, a même affirmé que les institutions judiciaires roumaines étaient un véritable exemple pour de nombreux pays. Le secrétaire général du Conseil de l’Europe, Catherine Day, a loué les progrès de la Roumanie, affirmant que la poursuite des efforts, notamment pour ce qui est de la lutte contre la corruption aux niveaux inférieurs de l’administration, était nécessaire. Et pourtant, certains représentants de la Roumanie aux débats ont critiqué le suivi de la Justice roumaine.



    Les eurodéputés sociaux-démocrates, au pouvoir en Roumanie, et les libéraux, d’opposition, ont accusé le fait que l’adhésion de la Roumanie à l’espace européen de libre circulation des personnes et des marchandises était toujours injustement relié au Mécanisme de Coopération et de Vérification, qui devrait s’appliquer soit à tous les pays de l’UE, soit pas du tout. Par ailleurs, selon un rapport d’évaluation du Groupe d’Etats contre la corruption du Conseil de l’Europe, (GRECO) présenté également mardi, la Roumanie a mis en œuvre d’une manière satisfaisante seulement sept recommandations sur la vingtaine que contenait le rapport antérieur du groupe, élaboré en 2010.




  • Statistiques concernant la migration des Roumains

    Statistiques concernant la migration des Roumains

    Thème récurrent de la rhétorique xénophobe de la quasitotalité des partis populistes d’Europe occidentale, le danger de la migration roumaine s’avère plutôt un mythe.



    Sujet d’alerte en Italie et en France, ensuite aux Pays-Bas et au Royaume Uni, la prétendue invasion des Roumains venus uniquement pour voler ou pour bénéficier d’aides sociales est infirmée par toutes les études sociologiques consacrées à ce sujet.



    Par rapport à la majorité écrasante de ceux qui y travaillent honnêtement, le pourcentage des personnes qui commettent des infractions est tout à fait insignifiant.



    Après le 1er janvier 2007, lorsqu’elle a adhéré à l’UE, ses citoyens pouvant voyager librement dans l’espace communautaire, la Roumanie est devenue un exportateur de main d’œuvre qualifiée pour les pays prospères d’Occident. Selon une étude réalisée récemment par l’Institut Européen de Bucarest, les Roumains partis à l’étranger ne sont pas aussi nombreux que l’on s’y attendait et leur but n’était pas d’obtenir des aides sociales. En outre, depuis plusieurs années, la plupart des personnes qui vont travailler à l’étranger ont fait des études supérieures, elles sont donc hautement qualifiées, ce qui leur facilite l’accès sur le marché occidental de l’emploi.



    Le secrétaire d’Etat au Ministère du Travail, Codrin Scutaru, ne cache pas l’inquiétude des autorités de Bucarest face à ce phénomène, qui entraîne un dépeuplement de la Roumanie et prive en même temps le pays de ses spécialistes : «Les personnes qui décident de quitter la Roumanie ont, le plus souvent, une formation universitaire ou post-universitaire, ou bien une formation technique. Ce sont des personnes dont l’économie roumaine a besoin. Plus de 2 millions de Roumains travaillent à l’étranger, ce qui contribue au déclin démographique du pays. L’impact de cette mobilité du personnel qualifié, sur l’économie roumaine n’est pas, lui non plus, à ignorer. »



    Les auteurs de l’étude apportent des arguments infirmant l’idée préconçue selon laquelle la présence des migrants serait un désavantage pour les Etats qui les accueillent. Ils soulignent notamment qu’un citoyen d’un pays qui va travailler légalement dans un autre pays contribue à la croissance économique de celui-ci.



    L’ancien président du Parlement Européen, Hans-Gert Pöttering, partage cet avis: «La libre circulation des personnes et des travailleurs est importante, car elle représente le fondement du marché intérieur européen. Evidemment, nous devons empêcher l’exploitation des systèmes d’assistance sociale par des personnes dont l’unique but est de bénéficier de cet argent. Pourtant, s’il s’agit de personnes qui travaillent, il est important de ne pas imposer de restrictions sur le marché de l’emploi”.



    En visite à Bucarest, l’ancien chef du Législatif communautaire a réitéré l’idée que l’UE ne doit pas entraver la liberté de mouvement de ses citoyens, car cette mobilité de la main d’œuvre apporte des bénéfices importants aux Etats membres. (Trad.: Dominique)

  • 28.04.2014 (mise à jour)

    28.04.2014 (mise à jour)

    Présidence – BUCAREST — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a adressé, lundi, un appel à son homologue russe, Vladimir Poutine, de condamner fermement les actions illégales de nature militaire de la région de Donetsk et d’user de toute son autorité pour permettre le bon fonctionnement de la mission de l’OSCE dans l’est de l’Ukraine. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, le chef de l’Etat roumain a pris acte « avec préoccupation » des actions des séparatistes pro-russes de la ville de Slaviansk, qui ont retenu, le 25 avril, 8 observateurs occidentaux membres de la Mission de l’OSCE. Selon le président, cette action est une attaque directe aux efforts internationaux pour détendre la situation, et un geste illégal de la part de forces paramilitaires illégitimes. Le MAE de Bucarest soutient fermement les efforts de l’OSCE faits tant par voie diplomatique que par des démarches sur le terrain, en vue de la libération des observateurs militaires qui faisaient une inspection dans l’est de l’Ukraine. D’autre part, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé lundi que, dans le contexte de la crise ukrainienne, le budget 2014 du ministère de la Défense connaîtrait une hausse de 0,2% du PIB. Au début du mois, le premier ministre avait déclaré que la Roumanie devait assumer son rôle de frontière de l’OTAN dans une région brûlante, indiquant que le budget de ce ministère devait être majoré annuellement de 0,2%, de manière à ce qu’il arrive à 2% du PIB en 2017.



    Visas – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, se trouvera mardi dans la localité de Sculeni, en République de Moldova, pour marquer, aux côtés de son homologue de Chişinău, Iurie Leancă, pour marquer la levée de l’obligation des visas d’entrée dans l’UE pour les ressortissants moldaves. Le président de la Roumanie, Traian Băsescu a transmis un message dans lequel il affirme que tant la libéralisation de la circulation dans l’UE que la prochaine signature de l’Accord d’association renforceraient le parcours européen de la République de Moldova. Le premier ministre Leanca a déclaré, lundi, que le 28 avril 2014 était une journée historique pour la République de Moldova, étant donné qu’elle apporte aux Moldaves plus de liberté suite à la levée des visas pour voyager en Europe.



    Affaires étrangères – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, fera, mardi et mercredi, une visite à Washington, où il prendra part à une conférence sur des thèmes européens, informe le MAE. Y seront présents des officiels de l’administration américaine, de hauts responsables de l’Union européenne, de l’OTAN, ainsi que des chefs de gouvernement, des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de plusieurs Etats européens. Les événements significatifs qui ont conduit à la construction d’une communauté transatlantique puissante et prospère, et aussi les perspectives stratégiques pour l’Est et le Sud de l’Europe figurent à l’agenda. En marge de la conférence, le chef de la diplomatie roumaine aura plusieurs rencontres avec des officiels de l’Administration américaine, des représentants du Congrès américain et des membres de la communauté roumaine des Etats Unis.



    Médecins — Trois médecins d’un hôpital public de Bucarest dont le manager, accusés d’avoir effectué des opérations illégales de chirurgie esthétique ont été placés en détention provisoire pour une période de 30 jours. Selon les procureurs, les personnes désireuses de se faire faire des opérations de chirurgie esthétique contactaient les médecins en question. Ces derniers notaient des diagnostics et des interventions fictives et les faisaient rembourser par la Caisse nationale d’assurances maladie. Pour leurs services, ces personnes auraient touché entre 450 et 3.500 euros de pots-de-vin. Dans ce dossier, les poursuites pénales ont été lancées contre 26 personnes, pour corruption active et passive.



    Théâtre — Le 22ème gala des prix de l’Union Théâtrale de Roumanie se déroule ce soir à Targu Mures, dans le centre du pays. Parmi les grands favoris dans la catégorie du meilleur spectacle figurent Le Maître et Marguerite” mis en scène par Zoltán Balász, au théâtre de Sibiu et Hamlet” de László Bocsárdi au théâtre de Sfantu Gheorghe. Trois prix spéciaux seront également attribués dans la catégorie théâtre-document, théâtre-danse et traduction. C’est pour la troisième fois que le gala UNITER se déroule en province, après la cérémonie de Sibiu, en 2007 et de Iasi, en 2013.



    Commémoration — Une cérémonie a été organisée dimanche soir au Centre communautaire juif de Bucarest pour commémorer les Juifs ayant participé à la grande révolte de 1953, dans le guetto de Varsovie. Par ailleurs, lEtat hébreu a marqué dimanche soir Yom HaShoah, le jour du souvenir avec des cérémonies et des événements dans tout le pays pour honorer la mémoire des six millions de Juifs tués par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale. A cette occasion, le président israélien, Shimon Peres, a tenu à invoquer l’antisémitisme qui perdure 70 ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il s’est dit aussi inquiet par l’ascension politique des partis extrémistes dans des pays tels la Hongrie, la France, la Grèce ou l’Ukraine.



    Sport – L’équipe féminine de la Roumanie a dépassé, lundi, 3-0, celle de la Slovaquie, aux Championnats du monde de tennis de table par équipes de Tokyo. Les Roumaines, qui font partie du Groupe A, joueront mardi contre la Corée du Nord et la Chine, championne du monde, mercredi contre l’Autriche et jeudi contre la Pologne. Les messieurs sont dans le groupe C dont font partie la France, le Japon, la Hongrie, la Grèce et le Portugal. Les 3 premières équipes se qualifient dans l’étape suivante de la compétition, qui prendra fin le 5 mai.

  • 28.04.2014

    28.04.2014

    Défense – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a annoncé lundi que dans le contexte de la crise ukrainienne, le budget 2014 de la défense sera majoré de 0,2% du PIB. Cette majoration n’entraînera aucune autre coupe budgétaire, a précisé le chef du gouvernement de Bucarest. Les fonds supplémentaires d’un total de quelque 157 millions d’euros seront destinés à moderniser les capacités militaires du pays avec des produits fabriqués principalement dans des entreprises roumaines. Début avril, Victor Ponta avait déclaré que la Roumanie devait assumer son rôle de frontière otanienne et que du coup, le budget de la Défense devrait connaître une majoration annuelle de 0,2%.



    Visas — La libre circulation des citoyens moldaves à l’intérieur de l’UE et la prochaine signature de l’Accord d’association Moldova-UE renforceront le parcours européen de Chisinau. C’est ce qu’ a déclaré le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, après la levée par Bruxelles du régime des visas obligatoires pour la Moldova. Et Basescu d’ajouter que l’intégration de l’Etat voisin au sein de la grande famille européenne figure parmi les priorités de la Roumanie. Par ailleurs, une délégation moldave ayant à sa tête le premier ministre Iurie Leanca fera une visite symbolique en Grèce, pays qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union. La suppression des visas pour les citoyens moldaves souhaitant voyager dans l’espace communautaire sera marquée également par les premiers ministres roumain et moldave dans une petite localité à la frontière commune.



    Médecins — Trois médecins d’un hôpital public de Bucarest dont le manager, accusés d’avoir effectué des opérations illégales de chirurgie esthétique ont été placés en détention provisoire pour une période de 30 jours. Selon les procureurs, les personnes désireuses de se faire faire des opérations de chirurgie esthétique contactaient les médecins en question. Ces derniers notaient des diagnostics et des interventions fictives et les faisaient rembourser par la Caisse nationale d’assurances maladie. Pour leurs services, ces personnes auraient touché entre 450 et 3.500 euros de pots-de-vin. Dans ce dossier, les poursuites pénales ont été lancées contre 26 personnes, pour corruption active et passive.



    Théâtre — Le 22ème gala des prix de l’Union Théâtrale de Roumanie se déroule ce soir à Targu Mures, dans le centre du pays. Parmi les grands favoris dans la catégorie du meilleur spectacle figurent Le Maître et Marguerite” mis en scène par Zoltán Balász, au théâtre de Sibiu et Hamlet” de László Bocsárdi au théâtre de Sfantu Gheorghe. Trois prix spéciaux seront également attribués dans la catégorie théâtre-document, théâtre-danse et traduction. C’est pour la troisième fois que le gala UNITER se déroule en province, après la cérémonie de Sibiu, en 2007 et de Iasi, en 2013.



    Commémoration — Une cérémonie a été organisée dimanche soir au Centre communautaire juif de Bucarest pour commémorer les Juifs ayant participé à la grande révolte de 1953, dans le guetto de Varsovie. Par ailleurs, lEtat hébreu a marqué dimanche soir Yom HaShoah, le jour du souvenir avec des cérémonies et des événements dans tout le pays pour honorer la mémoire des six millions de Juifs tués par les Nazis pendant la Seconde guerre mondiale. A cette occasion, le président israélien, Shimon Peres, a tenu à invoquer l’antisémitisme qui perdure 70 ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Il s’est dit aussi inquiet par l’ascension politique des partis extrémistes dans des pays tels la Hongrie, la France, la Grèce ou l’Ukraine.

  • Les relations entre l’UE et la Suisse, après le référndum sur l’immigration

    Les relations entre l’UE et la Suisse, après le référndum sur l’immigration


    Le résultat très serré du référendum de dimanche en Suisse a déclenché une vague de réactions en Europe. Appelés aux urnes à linitiative du parti l’Union Démocratique du Centre (droite populiste), les Suisses se sont prononcés à 50,3% en faveur de la limitation de l’immigration, de la ré instauration du système de quotas et de contingents annuels pour les travailleurs, frontaliers ou demandeurs dasile. Ces plafonds doivent être fixés en fonction des “intérêts économiques globaux de la Suisse et dans le respect de la préférence nationale”. Le gouvernement de Berne a fait savoir qu’il allait tenir compte de la décision populaire qui sera aussitôt mise en œuvre. Pour sa part le vice-président de l’UCD, Oskar Freysinger s’est dit convaincu que le vote serait une source d’inspiration pour d’autres pays européens.



    La réaction de l’extrême droite française n’a pas tardé, le Front national saluant “la lucidité du peuple suisse“. Tout comme l’extrême droite autrichienne qui a parlé d’un grand succès. En Italie, les populistes de la Ligue du Nord ont annoncé leur intention de demander la tenue d’un référendum similaire. Au Royaume-Uni, le Ukip a qualifié le résultat du référendum comme une nouvelle exceptionnelle pour ceux qui aiment la liberté et la souveraineté nationale en Europe. Autant de réactions qui risquent dexacerber les tensions à quatre mois des élections européennes.



    D’autre part, tout en regrettant la décision des électeurs suisses, Bruxelles a annoncé un réexamen des relations avec la Suisse. Le résultat du référendum peut avoir de lourdes conséquences dans les relations avec l’UE. Avec une population de 8 millions d’habitants, la Suisse ne fait pas partie de l’UE. Lié par des accords bilatéraux avec l’UE, le pays avait accepté, suite à des négociations difficiles, d’ouvrir son marché de l’emploi aux Européens.



    Or, selon l’UE, l’initiative et le résultat du référendum contreviennent au principe de libre circulation qui régit ces accords. Plus de deux tiers des Européens affirment que la libre circulation est bénéfique pour leurs pays et qu’il revient à la Commission de la renforcer, affirmait récemment la commissaire européenne à la Justice, Viviane Reding. Son collègue, le commissaire européen chargé de l’Emploi, Laszlo Andor, remarquait lui aussi que les gens se dirigent vers les pays où des emplois sont disponibles, ce qui profite aussi bien aux travailleurs, au pays d’accueil et au pays d’origine.



    Le pourcentage d’étrangers en Suisse est de 23% de l’ensemble de la population, ce qui pose des problèmes d’infrastructure et de dumping salarial. Toutefois, comment le pays va-t-il se débrouiller sans travailleurs étrangers? De nombreux Italiens, Français ou Autrichiens avec des compétences dans les domaines de la recherche, de la micromécanique, de l’artisanat, du bâtiment ou du tourisme passent chaque jour la frontière avec le pays voisin. C’est pourquoi le principal perdant du référendum de dimanche pourrait être en réalité la Suisse. (trad. : Alexandra Pop)

  • La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    La semaine du 13 au 18 janvier 2014

    Rencontre entre les présidents roumain, Traian Basescu, et respectivement du Conseil européen, Herman van Rompuy



    La Roumanie se propose de devenir membre de lespace Schengen avant la fin de cette année, a fait savoir le président de la Roumanie, Traian Băsescu, lors dune réunion à Bruxelles avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy. Par le fonctionnement correct de ses institutions, Bucarest garantit le respect de lEtat de droit, a encore précisé le chef de lEtat roumain. Et lui de solliciter, en ce sens, que le prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la justice constate de manière objective lévolution positive des institutions roumaines, qui ont prouvé, à plusieurs reprises, leurs capacités à stopper les dérapages du politique. En outre, le président Traian Basescu a exprimé son mécontentement à légard de labandon du projet Nabucco, qui aurait diminué la dépendance énergétique de lUE par rapport à la Fédération russe.




    Le Parlement européen discute de la libre circulation des ressortissants communautaires



    Le législatif communautaire sest penché cette semaine sur la libre circulation des Européens, sur la toile de fonds de la levée des restrictions imposées aux Roumains et aux Bulgares sur le marché européen de lemploi. La libre circulation est un des piliers fondamentaux de la construction européenne et elle ne saurait être interdite – a souligné la commissaire à la Justice, Viviane Reding, en présentant aux eurodéputés le point de vue de la Commission. Dans la résolution adoptée à la fin du débat, le Parlement européen a contesté “avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Il appelle également les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale, tout en rappelant que les 28 ont eu suffisamment de temps à leur disposition pour adapter leurs systèmes de sécurité sociale à la réalité de la libre circulation de la main dœuvre. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne, ce qui a alimenté des craintes liées à une déferlante dimmigrants dans certains Etats membres, des inquiétudes qui se sont avérées injustifiées, par la suite.




    Les changements apportés au Code pénal sont inconstitutionnels



    La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé ce mercredi que les modifications apportées par les députés, le mois dernier, au Code pénal, étaient inconstitutionnelles. La Cour a ainsi répondu aux saisines de la Haute cour de cassation et de justice et du principal parti d’opposition, le Parti démocrate-libéral (PDL). La Haute cour avait considéré les modifications incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit. A son tour, le PDL avait contesté le fait que le chef de l’Etat, les parlementaires et les professions libérales ne faisaient plus partie des fonctionnaires publics, donc ils ne pouvaient pas être enquêtés ni punis pour des faits assimilés à la corruption — l’abus de fonctions, corruption passive ou trafic d’influence — ou pour conflit d’intérêts. Le chef de l’Etat, Traian Băsescu, les principales institutions judiciaires, le Parquet national anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Agence nationale d’intégrité, comme certaines ambassades occidentales, ont fermement réagi après l’adoption des modifications. Ultérieurement, l’alliance au pouvoir – lUnion sociale-libérale – a annoncé qu’elle souhaitait rediscuter le Code pénal.




    L’Exécutif de Bucarest modifie la loi sur la vente des terrains agricoles



    Le gouvernement roumain va modifier la loi sur les ventes de terrains agricoles, suite à la demande du président de la République, Traian Băsescu, relative au réexamen du texte législatif. Dans sa nouvelle forme, l’acte normatif en question prévoit entre autres que le terrain ne saurait être vendu à un prix plus bas que celui de l’offre et que l’aliénation des superficies excédants les 30 hectares doit être approuvée par un organisme créé expressément. Par ailleurs, la vente d’un terrain sera annulée si la transaction est faite à un meilleur prix ou dans des conditions plus avantageuses que celles présentées par l’offre de vente. Pour plus de clarté, le titre du texte sera lui aussi changé. Il va renvoyer aux terrains situés intra muros et préciser que les conditions de vente établies s’appliquent aussi bien aux personnes physiques qu’aux personnes morales




    En Roumanie, les élections européennes seront organisées conjointement avec le référendum pour la modification de la Constitution



    L’USL a présenté son plan d’action politique pour 2014. Il vise entre autres la tenue simultanée du référendum sur la modification de la Constitution et des élections pour le Parlement européen, vers la fin du mois de mai. Le référendum devrait durer deux jours, afin d’assurer le taux de participation nécessaire pour la validation, vu que le taux requis ne doit pas être inférieur à 50% du nombre des électeurs figurant sur les listes électorales. Alors que le premier ministre social-démocrate Victor Ponta et le libéral Crin Antonescu, co-présidents de l’USL, la coalition au pouvoir, affirment que cette fusion ne prête pas à confusion, l’opposition démocrate-libérale et les représentants de la minorité ethnique hongroise soutiennent le contraire. Les leaders de l’USL ont également décidé d’organiser des présidentielles début novembre, 45 jours avant la fin du mandat du président en exercice, Traian Băsescu.




    La Fête de la culture nationale a été marquée aussi bien dans le pays qu’à l’étranger


    Depuis 2011, au 15 janvier, date de naissance du poète national Mihai Eminescu, les Roumains marquent également la Fête de la culture nationale. L’événement a été célébré dans le pays comme à l’étranger, par de nombreuses manifestations avec la participation de personnalités de marque de la vie culturelle et artistique. Parmi celles organisées sous le patronage de l’Institut Culturel Roumain, notons un spectacle de théâtre à Berlin, l’exposition «Excelsior — peintres contemporains roumains” à Budapest, le récital de poésies d’Eminescu donné à Prague par le comédien Emil Boroghină, la présentation à Stokcholm par Gabriela Melinescu de plusieurs volumes de poèmes roumains traduit en suédois et le récital de la joueuse de flûte de Pan, Dana Dragomir et puis, à Londres, le récital extraordinaire de poésie du comédien Constantin Chiriac, suivi par la projection du film «Quelque part à Palilula» du réalisateur roumain Silviu Purcărete. (trad.: Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • L’invasion est reportée

    L’invasion est reportée

    L’invasion tellement crainte par certains en Europe occidentale n’a pas eu lieu, du moins pas en ce début d’année. Les derniers Etats à avoir restreint la présence des travailleurs roumains et bulgares sur leurs marchés de l’emploi étaient l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas et le Royaume Uni. Les Britanniques ont été les plus inquiets, les médias et les politiciens d’Outre-Manche ayant réussi à créer et entretenir une véritable angoisse autour de la vague d’immigrants que la nouvelle année allait faire déferler sur leurs îles pour profiter de la généreuse protection sociale de Londres.



    Le premier jour de cette nouvelle année 2014, plusieurs journalistes proches de la droite politique se sont rendus à l’aéroport de Luton, où se posent les avions low-cost d’Europe de l’est, pour guetter l’arrivée de millions de chômeurs roumains ; à leur grande surprise, seules quelques personnes sont descendues de l’appareil en provenance de Bucarest, des gens qui reprenaient le travail après les vacances de fin d’année.



    L’ambassadeur de Roumanie en Grande Bretagne, Ion Jinga, a comparé les journalistes en question aux personnages tragi-comiques imaginés par Samuel Beckett dans son chef-d’œuvre « En attendant Godot », écrit le journal The Guardian. A Bucarest, le Ministère des affaires étrangères a rejeté les allégations des médias britanniques, la porte-parole du ministère, Brânduşa Predescu, déclarant que le Royaume Uni n’est et ne sera jamais une destination privilégiée des Roumains. Elle parle aussi d’une campagne ouverte contre les Roumains et les Bulgares, certains articles de presse frôlant le racisme.



    La libre circulation des personnes est un principe fondamental de l’UE et un élément constitutif du marché unique, indique la diplomatie de Bucarest, qui partage la position de la Commission européenne, exprimée par le commissaire à l’emploi, Laszlo Andor. La libre circulation des travailleurs, citoyens des Etats communautaires, a des effets positifs sur le marché unique et renforce l’intégration européenne, a déclaré le haut fonctionnaire européen. Il s’est dit persuadé que la facilitation de cette mobilité pourrait contribuer à la baisse du chômage et à la réduction des écarts entre les différents membres de l’UE.



    De l’avis de l’ambassadeur roumain à Paris, Bodgan Mazuru, l’ouverture complète du marché européen de l’emploi aux ressortissants roumains et bulgares aurait aussi l’avantage du transfert d’intelligence et de professionnalisme. Dans une interview à la chaîne française BFM TV, il a évoqué le grand nombre de médecins et d’infirmiers roumains qui travaillent déjà en France. De l’avis de l’ambassadeur roumain, il n’y aura pas de vague de travailleurs roumains immigrés, puisque tous ceux qui l’ont souhaité, y ont déjà un emploi. (trad. : Ileana Taroi)

  • 08.10.2013 (mise à jour)

    08.10.2013 (mise à jour)

    MCV – Le rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) pour la Roumanie sera présenté par la Commission européenne début 2014, le plus probablement en janvier, a annoncé mardi, à Bruxelles, le porte-parole de la Commission, Mark Gray. Le document aurait dû être publié en décembre, mais l’exécutif communautaire a été saisi ces jours-ci par de nombreuses ONGs au sujet de la situation du Parquet national anticorruption (la DNA) de Roumanie, suite à des disputes concernant la nomination de certains procureurs. La Commission examinera la situation de la DNA dans son prochain rapport MCV, a ajouté Mark Gray.



    Subventions – Point de vue fonds européens alloués pour la période 2014 — 2020, la Roumanie a été défavorisée face à d’autres Etats, par rapport au nombre d’habitants — a affirmé ce mardi le premier ministre Victor Ponta. Il a présenté en courant de journée à la Chambre des députés l’Accord de partenariat entre la Roumanie et l’UE concernant le mécanisme financier pluriannuel pour les 7 prochaines années. Ponta a déclaré que les fonds alloués à la Roumanie seront utilisés principalement pour réduire les décalages graves entre différentes régions et comtés du pays.



    Migration – L’ambassadeur du Royaume Uni à Bucarest, Martin Harris, a affirmé que la présence des ouvriers roumains dans son pays était une expérience positive, parce qu’ils travaillent bien et payent les impôts. Il a pourtant souligné qu’il ne pouvait pas estimer les conséquences de la levée des restrictions sur le marché britannique de l’emploi après le 1er janvier. Martin Harris a précisé que le Royaume Uni avait une expérience récente en matière de migration massive d’Europe de l’Est et qu’il considère important que les abus du droit à la libre circulation puissent être prévenus. Le diplomate a participé, ce mardi, à Cluj, à une conférence sur la mondialisation.



    Croissance – Le FMI a rabaissé ses estimations portant sur la croissance de l’économie mondiale pour cette année et 2014, ainsi que celles ayant trait aux Etats Unis, mais a amélioré ses prévisions pour la zone euro, selon un rapport publié mardi. Dans le cas de la Roumanie, le FMI n’a pas modifié la prévision, anticipant pour cette année une croissance économique de 2% et respectivement de 2,2% en 2014. Le PIB mondial devrait progresser cette année de 2,9%, et de 3,6% l’année prochaine, soit 0,3 et respectivement 0,2 points de pourcentage en moins par rapport au rythme anticipé en juillet. Le Fonds a amélioré pour 2013 sa prévision pour la zone euro de 0,1% à une contraction de 0,4%, et a maintenu celle afférente à l’année prochaine à une croissance de 1%, remarquant la résistance des économies allemande et française.



    Holocauste – La Chambre des députés de Bucarest s’est réunie ce mardi en séance solennelle pour commémorer les victimes de la Shoah en Roumanie. Dans une déclaration adoptée à l’occasion, les députés ont demandé au gouvernement de continuer à soutenir les programmes de commémoration et d’étude de l’Holocauste. Toute la semaine, des cérémonies ont lieu à Bucarest mais aussi dans d’autres villes du pays à la mémoire des plus de 250.000 Juifs tués après leur déportation, en 1941, en Bessarabie et dans le nord de la Bucovine, ainsi qu’en Transnistrie, dans l’est. L’Holocauste a été reconnu par les autorités roumaines en 2004, suite aux conclusions formulées par la Commission spéciale pour l’étude des déportations ayant eu lieu durant la Seconde guerre mondiale.



    Culture – La princesse héritière Margarita de Roumanie, qui fait une visite de 3 jours en République de Moldova, a reçu, ce mardi, une médaille de la part de l’Académie des Sciences. La distinction lui a été décernée pour son soutien à la culture roumaine et sa collaboration avec les établissements d’enseignement moldaves. C’est la première visite de la princesse Margarita dans ce pays. Elle doit avoir toute une série de rencontres officielles, y compris avec le premier ministre Iurie Leanca et avec le président Nicolae Timofti, et prendra part aussi à plusieurs actions sociales.

  • Les Roumains comptent parmi les européens les plus optimistes

    Les Roumains comptent parmi les européens les plus optimistes

    Membre de l’Union Européenne depuis 2007, la Roumanie demeure parmi les pays les plus optimistes quand à l’avenir du bloc communautaire. L’EUROBAROMETRE publié au début de cette semaine montre que 62% des Roumains ont des opinions optimistes, ce niveau les plaçant sur la sixième position après les Danois, les Estoniens, les Lituaniens, les Maltais et les Polonais. A l’autre extrémité, la plupart des pessimistes se trouvent, sans surprise, dans les Etats ayant bénéficié de plans internationaux d’appui — Grèce, Chypre et Portugal — des plans accompagnés par des mesures d’austérité.



    Publié dix mois avant les élections pour le Parlement Européen, cet EUROBAROMETRE relève que la Roumanie se place quatrième dans l’UE en matière de hausse du degré d’information concernent la manière d’élection des députés européens, la proportion de ceux avisés augmentant de 5%. En même temps, l’union économique et monétaire est plus populaire en Roumanie que dans les Etats de la zone euro tels l’Espagne, le Portugal et Chypre et est estimée beaucoup mieux que dans les Etats membres. Le sondage montre, également, que plus de deux tiers des citoyens européens pensent que leur voix ne compte pas au sein de l’UE, ce taux étant le plus élevé depuis l’automne 2004, lors d’un tel premier sondage. La tendance de croissance est remarquée depuis le printemps 2009, l’opinion étant largement répandue en Grèce (89%), et au Chypre (89%). Des niveaux élevés, aussi, au Portugal, en Italie et en Espagne. En Roumanie, également, où le taux de ceux qui pensent que leur voix n’est pas écoutée au sein de l’Union est de 71%.



    Selon cet EUROBAROMETRE, le niveau des eurosceptiques est croissant car 60% des Européens ont tendance à ne plus être confiants. Néanmoins, plus de la moitié des Roumains déclarent se sentir citoyens de l’UE, la situation étant inverse en Bulgarie, à Chypre et en Grèce. La présence de la monnaie unique renforce, en quelque sorte, ce sentiment d’appartenance : 54% des personnes interrogées de la zone euro ont le sentiment d’être des citoyens communautaires vis-à-vis de seulement 57% en dehors de cette zone. La perception de la situation économique nationale demeure stable, les réponses positives se situant, pourtant, à un niveau très bas. Les problèmes les plus importants auxquels les Roumains doivent faire face actuellement sont la situation économique (44%), la hausse des prix (35%) et le chômage (33%).



    De l’autre part, la plupart des européens estiment que leurs droits tels la libre circulation représentent les principaux avantages de la construction européenne. Six citoyens sur dix veulent savoir davantage sur leurs droits mais moins de la moitié savent en quoi consistent ces droits. (trad.: Costin Grigore)