Tag: licenciements

  • 06.02.2025

    06.02.2025

    Budget – Le Parlement de Bucarest a adopté mercredi dans le cadre d’une réunion plénière, les projets des lois du budget d’Etat et du budget des assurances sociales d’Etat en 2025. Le budget repose sur une croissance économique de 2,5% et sur un déficit budgétaire de 7% du PIB. Conformément au ministre des finances, Tánczos Barna, toutes les conditions sont remplies pour soutenir le développement par des investissements record, pour assurer le payement des salaires et des pensions de retraite, pour protéger les personnes vulnérables mais aussi pour rétablir l’équilibre dans les finances du pays.

     

    Gouvernement – Le gouvernement de coalition à Bucarest se réunit aujourd’hui dans le cadre de la première réunion après l’adoption du budget d’Etat de cette année. A l’agenda de l’Exécutif figure aussi l’approbation de plusieurs projets d’investissements qui visent la transition verte, d’une valeur de quelque 18 millions d’euros. Egalement à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale : les priorités de cette année du Programme de développement local « Anghel Saligny » et la formule du salaire de base minimum brut en Roumanie, en fonction des évolutions de l’inflation et de la productivité du travail, conformément à une directive européenne dans le domaine. Depuis le début de l’année, le salaire minimum brut en Roumanie s’élève à 810 euros et la nouvelle formule de calcul devrait assurer davantage de prédictibilité dans l’évolution des revenus des salariés.

     

    Licenciements – Plus de 400 postes de fonctionnaires parlementaires seront supprimés aux termes d’un projet de réorganisation approuvé mercredi par la Chambre de Députés du Parlement de Bucarest. Des licenciements collectifs sont prévus aussi dans la Chancellerie du président de la Chambre des Députés et aux cabinets des membres du Bureau permanent, ainsi que dans le cadre de différents départements et d’autres directions de l’institution. Conformément à la direction de la Chambre des Députés, une suppression de 240 postes se traduira par des économies annuelles de 7 millions d’euros. Le Sénat a récemment décidé de supprimer quelque 200 postes, malgré les protestations des salariés. Le Pouvoir a invoqué le besoin de réduire les dépenses pour limiter le déficit budgétaire, alors que l’Opposition a réclamé le manque de transparence et la transgression de la loi.

     

    Parti des Jeunes – Le parti des Jeunes, qui vient d’accéder au Parlement de Bucarest a déposé mercredi soir une troisième demande de suspension du président sortant de la Roumanie, Klaus Iohannis. Cette démarche intervient après l’échec de l’Opposition de mettre à l’agenda du Parlement les demandes antérieures à causes de vices de procédure. Si les procédures légales ne sont pas réalisées, la direction du Parlement convoquera le plénum des deux Chambres pour le vote. Rappelons-le, le second mandat de cinq ans du président Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre de l’année dernière, mais suite à l’annulation des élections présidentielles, il reste à la tête de la Roumanie jusqu’à l’élection d’un nouveau chef de l’Etat.

     

    France – Le ministre délégué chargé de l’Europe de France, Benjamin Haddad, fait une visite de deux jours à Bucarest pour exprimer la solidarité de son pays avec la Roumanie qui est la cible d’ingérences extérieures – fait savoir un communiqué du ministère français des Affaires Etrangères. L’organisme gouvernemental de France chargé de la protection contre les interférences étrangères VIGINUM, affirme dans un rapport cité par la correspondante de la radio publique roumaine à Paris, que de telles manœuvres ont perturbé à la fin de l’année dernière le bon déroulement des élections  présidentielles de Roumanie.

     

    Gaza – La Bande de Gaza est une partie intégrante d’un futur Etat palestinien – a déclaré mercredi l’Union européenne après les déclarations à la veille du président américain Donald Trump au sujet d’une prise de contrôle de ce territoire par les Etats Unis. L’UE demeure fermement engagée envers une solution à deux Etats, l’unique voie envers une paix durable pour les israéliens et les palestiniens – a déclaré un porte parole de l’Union. Le projet évoqué par le leader de la Maison Blanche de déplacer en Jordanie ou en Egypte les palestiniens qui vivent sur ce territoire dévasté par 15 mois de guerre a provoqué une avalanche de protestations à travers le monde. Entre autres, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, ont averti que tout déplacement forcé des Palestiniens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie serait une transgression grave du droit international et un facteur de déstabilisation majeur pour l’Egypte et la Jordanie, où ces populations pourraient être envoyées.

     

    Météo – Il fait assez frisquet en Roumanie, où les températures frôlent les 0 degrés, un peu plus élevées sur l’ouest et le sud-ouest. Les maximas ne devraient pas dépasser les 7 degrés. Le ciel est couvert et il neige en montagne, mais aussi sur le centre, le sud, le sud-est et l’est. Quelques flocons de neige sont présents également à Bucarest.

     

  • A la Une de la presse roumaine 31.10.2017

    A la Une de la presse roumaine 31.10.2017

    Une fois de plus, les débats du jour
    tournent autour des salaires. L’augmentation des revenus dans le secteur public
    aura des effets négatifs, mettent en garde les représentants de plusieurs
    secteurs d’activité, qui risquent de perdre un nombre significatif d’employés.
    Par ailleurs, les attaques des ours se multiplient alors que les autorités ne
    semblent pas avoir de solution à ce problème.



  • 04.09.2013

    04.09.2013

    Syrie – Le président roumain Traian Basescu a appelé à nouveau les Roumains se trouvant en Syrie à quitter ce pays au plus vite en raison d’une éventuelle intervention militaire étrangère. Il a ajouté que malgré les récentes recommandations faites par les autorités de Bucarest, très peu de Roumains avaient choisi de quitter la Syrie. Le chef de l’Etat a également précisé que les Roumains de Syrie, dont le nombre varie entre 12 et 14 mille, selon l’évaluation du Ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, étaient répandus sur tout le territoire du pays.



    Justice – L’ancien ministre roumain de la Défense, Corneliu Dobritoiu et plusieurs généraux ont été renvoyés en justice par les procureurs du Parquet national anti-corruption dans un dossier lié à l’achat de logements de fonction dans des conditions illégales et à un prix subventionné. 11 personnes ayant occupé des postes de direction au Ministère de la défense ont été déférées à la justice dans le cadre du même dossier. Le préjudice causé à l’Etat dépasserait 1,2 millions de lei.



    Défense – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa, doit participer jeudi et vendredi à Vilnius, en Lituanie, à la réunion informelle des ministres de la défense des Etats membres de l’UE. Selon le ministère de la Défense de Bucarest, Mircea Dusa doit présenter à cette occasion la position de la Roumanie sur les missions militaires de l’UE et le stade de la coopération avec les partenaires internationaux. A l’agenda des discussions figure aussi entre autres la question du secteur européen de la défense et de la sécurité.



    Protestations – Environ deux mille personnes ont protesté mercredi, pour la troisième journée de suite, contre le très controversé projet d’exploitation de l’or à Rosia Montana, dans le centre de la Roumanie. Les ONGs environnementalistes affirment que le cyanure utilisé dans le processus d’exploitation risque de polluer irréversiblement l’environnement. Ce qui plus est, l’exploitation minière détruirait les galeries romaines de la région, soit des vestiges historiques uniques au monde. Par contre, l’exécutif qui a déjà soumis au Parlement un projet de loi en faveur de cette exploitation, affirme que l’ouverture de la mine générera de nouveaux emplois et des bénéfices économiques directs de plus de 5 milliards de dollars. Le président Traian Basescu et le premier ministre Victor Ponta ont évoqué l’idée d’organiser, l’année prochaine, une consultation populaire sur le projet de Rosia Montana.



    Licenciements – Près de 3700 salariés de la Poste roumaine seront remerciés cette semaine, a annoncé cette compagnie d’Etat. Deux tiers de ces personnes s’étaient déjà portées candidates au licenciements afin d’obtenir des payements compensatoires. Le cabinet de Bucarest a décidé à la fin mai de prolonger de six mois le délai de privatisation de la Poste roumaine puisque aucun investisseur potentiel ne s’était inscrit à l’appel d’offres.



    PIB – En Roumanie, le PIB a progressé de 0,5% durant le deuxième trimestre de cette année, par rapport aux trois premiers mois de l’année, et de 1,8% par semestre, a annoncé aujourd’hui l’Institut National des Statistiques. Ces hausses sont supérieures dépassent les estimations initiales de respectivement 0,3% et 1,7% ; elles interviennent suite aux progrès enregistrés par l’industrie, le marché immobilier et l’agriculture et à la baisse des revenus dans le BTP. La Banque Centrale a révisé à la hausse les prévisions sur la croissance économique de cette année à plus de 2% en raison de l’évolution des exportations, de la production industrielle et de la très bonne année agricole. Ce qui plus est, le FMI a amélioré ses prévisions sur la croissance économique du pays en 2013 à 2% et à 2,25% en 2014.



    Compétitivité – Le Forum économique mondial (WEF) a présenté aujourd’hui son rapport sur la compétitivité mondiale 2013 — 2014, édition dans laquelle la Roumanie a grimpé de deux positions par rapport à l’année dernière, pour occuper la 76e position. La Suisse est le pays le plus compétitif au monde, suivi par le Singapour et la Finlande, tandis que l’Allemagne a progressé jusqu’en 4e position devançant ainsi les Etats-Unis.



    Festival – Le Festival George Enescu, le plus important événement culturel de Roumanie se poursuit à Bucarest jusqu’au 28 septembre. Jeudi, 5e jour du Festival, l’Université Nationale de Musique accueillera un concert de la jeune génération de compositeurs roumains. La série des concerts donnés par des orchestres roumains se poursuivra elle aussi sur la scène de l’Athénée de Bucarest alors que Sala Palatului, la Salle du Palais accueillera l’Orchestre de Paris. Enfin, poursuite jeudi encore du colloque sur « La Musique du 21e siècle- Enescu et ses contemporains » .

  • Modifications dans le système de santé


    La santé représente le bien le plus précieux de l’homme mais, le plus souvent, on ne conscientise son importance que lorsqu’elle manque. Les reformes tentées dans ce domaine par chaque gouvernement roumain ces 20 dernières années ont échoué. Récemment, le ministre de ce portefeuille, le libéral Eugen Nicolàescu, a annoncé un nouveau processus de réorganisation de la santé publique qui, dit-il, apporterait des économies de 50 millions d’euros au budget. Le débat publique de ce projet a été lancé à la fin de la semaine dernière, le terme butoir jusqu’auquel des propositions peuvent être exprimées étant 25 mars.


    La nouvelle réforme va réduire la bureaucratie au bénéfice du citoyen — dit Nicolàescu qui explique que les actuelles directions territoriales départementales seront ré-organisées en huit autorités régionales avec 34 offices départementaux de santé publique. On préconise, également, la restructuration des services départementaux d’ambulances en huit services régionaux comptant 33 stations départementales. Ce plan de réformes est conforme à la réorganisation territoriale-administrative de la Roumanie proposé par l’Union Social Libérale (au gouvernement) qui, ainsi, tente d’offrir l’autonomie administrative et les chances concrètes de développement aux communautés dans le cadre des 8 régions. Par ailleurs, la nouvelle réforme de la santé publique envisage, également, la réorganisation des Caisses Départementales de Santé. Pendant l’année courante, on pourrait instituer le Centre National pour les Programmes de Santé et l’Agence Nationale d’Acquisitions et Investissements de la Santé.


    L’Institut National de Santé et l’Institut de Médecine Légale seront, aussi, réorganisés, le Ministère de la Santé, à son tour, étant sujet de changements, licenciements compris, selon le ministre Nicolàescu : « Pour le Ministère de la Santé, il y a la proposition de réduire le personnel propre de l’appareil central de 290 postes à 250 postes( quelques 14%) mais , à cette occasion, on va procéder à une série de transferts d’activités et de personnel vers des institutions directement subordonnées au ministère. »


    Cette restructuration va générer, en tout, une réduction de quelques 4000 postes mais, sur la base d’une évaluation professionnelle, ces personnes seront redistribuées dans le système sanitaire. Le ministre de la Santé a garanti que les personnes licenciées bénéficieront de payements compensatoires : « Le personnel moins qualifié, probablement, pourra être disponibilisé mais on essaye de le protéger le plus possible par l’effet de la loi et, de ce point de vue, nous discutons avec le Ministère de l’Emploi pour trouver toutes les circonstances pour que ces gens souffrent le moins possible. »


    Une reforme « chemin faisant » est préférable à une législation qui pourrait en retarder de quelques années les effets — apprécie, également, le ministre. La réforme de la Santé ne peut plus être ajournée et 2013 sera l’année des changements radicaux dans ce système — a conquis Nicolàescu. Il reste à voir ce qui se passera effectivement.

  • A la Une de la presse roumaine 28.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 28.02.2013


    «La super immunité rejetée par la Cour Constitutionnelle» titre en ce sens Adevarul, qui explique: la Cour a admis mercredi la saisine du PDL et du Parti du Peuple Dan Diaconesu, en opposition. Ceux-ci avaient dénoncé l’inconstitutionnalité des modifications apportées au statut des députés et sénateurs. Les articles concernés doivent être réexaminés et mis en conformité avec la décision de la Cour, poursuit le journal. Selon lui, une des modifications repoussées porte sur la majoration de 15 à 45 jours du délai durant lequel un parlementaire peut contester un rapport de l’Agence nationale d’intégrité dans le cas d’une décision d’incompatibilité.


    « Tentative échouée des parlementaires du pouvoir de limiter les « dégâts » produits par l’Agence Nationale d’Intégrité » note en Une Romania libera. Sous le titre « Première défaite majeure de l’USL », le quotidien s’interroge si la guerre avec la Cour Constitutionnelle de Roumanie va recommencer. Il note également que, suite à la décision de mercredi il n’est toutefois pas exclu que certains hommes politiques de l’équipe gouvernementale remette en discussion le rôle de la Cour Constitutionnelle.


    Les journaux s’attardent aussi sur les réactions des leaders politiques du pays à cette décision. « Yes » s’est exclamé le président de la République, Traian Basescu, en visite à Vienne. Adevarul rappelle d’ailleurs que le chef de l’Etat a figuré parmi les critiques constants du projet, demandant que le Parlement le réexamine. Pour sa part, le président du Sénat et co-président de l’USL au pouvoir, le libéral Crin Antonescu, a déclaré que la décision de la Cour serait respectée. Et lui d’ajouter que le délai de 45 jours était censé établir une différence nette entre parlementaires et fonctionnaires publics.


    Par ailleurs: c’est officiel: le gouvernement a élaboré un plan de licenciements pour les personnels de 16 compagnies du secteur énergétique d’Etat, licenciements faisant partie de programmes de restructuration et réorganisation qui seront mis en œuvre à partir de cette année et jusqu’en 2018. C’est l’information de Jurnalul National qui fait aussi savoir que les licenciements interviennent dans le contexte où les compagnies d’Etat avaient représenté « la pomme de discorde » dans les négociations entre l’Etat roumain et les officiels du FMI, au mois de janvier. Selon un document cité par Mediafax et repris par Jurnalul National, en sont visés aussi bien une série de « trous noirs » classiques que des compagnies profitables.


    Enfin, Adevarul fait sa Une ce jeudi sur un scandale et titre « Gérard Depardieu – révolté par la mutilation d’un film roumain. » En clair, le réputé acteur français a protesté dans une lettre ouverte, après que le film « Condamné à vivre » dont il est le protagoniste a été modifié par la maison de production de Roumanie, sans l’accord du comédien et du réalisateur Bogdan Dreyer. Ainsi, cette coproduction Roumanie-Allemagne-Belgique qui est le premier remake d’après un film roumain, s’est vu attribuer un « happy end » sur la demande d’un distributeur américain. « Si je voulais faire un film américain je serais allé directement aux Etats-Unis et non pas en Roumanie » a martelé Gérard Depardieu.