Tag: Lina Vdovîi

  • “Acasă”/ “Acasă, My Home” de Radu Ciorniciuc, le documentaire le plus primé en 2020

    “Acasă”/ “Acasă, My Home” de Radu Ciorniciuc, le documentaire le plus primé en 2020

    Présent au Festival du film de Sundance dans la section consacrée aux documentaires internationaux, la production « Acasă, My Home » du réalisateur roumain Radu Ciorniciuc, a remporté le Prix de la meilleure photographie. Le documentaire qui raconte l’histoire d’une famille ayant vécu vingt années durant dans le delta de Văcăreşti avant que cette zone de Bucarest ne devienne aire protégée et ne se transforme en premier parc naturel urbain de Roumanie, s’est vu récompenser de nombreux trophées : Grand prix au Festival international du film documentaire de Munich, Prix spécial du jury au Festival de Thessalonique, Grand prix au Festival international du film de Cracovie, Prix des Droits de l’homme au Festival du film de Sarajevo ou encore Prix Moral Approach au Festival du film documentaire MakeDox de Macédoine.

    Conçu initialement par le réalisateur Radu Ciorniciuc et la scénariste Lina Vdovîi comme un reportage sur le delta de Vacaresti, « Acasă, My Home » a pris de l’ampleur et s’est transformé, au bout de plusieurs années de tournage, en un véritable documentaire. Quatre ans durant, le réalisateur Radu Ciorniciuc a suivi la grande aventure des Enache et leur passage d’une vie en parfaite harmonie avec la nature à une autre, au milieu de la jungle urbaine. Radu Ciorniciuc : « Ma fascination vis-à-vis de cette histoire fut alimentée notamment par la façon dont ces individus sont arrivés à construire et à consolider leur famille. Après, il y a cette relation fabuleuse de leurs enfants avec la nature. Bien sûr qu’une fois que les Enache ont été relogés en ville, j’ai été particulièrement intéressé par leur processus d’insertion. L’histoire a fini par s’avérer très complexe, même s’il y a quatre ans, au moment où j’ai démarré le projet, les choses semblaient beaucoup moins compliquées et je ne pensais pas faire un film, mais juste un reportage censé donner une dimension sociale au delta de Vacaresti. Toutefois, les choses se sont enchaînées d’une façon naturelle. A force de travailler tant d’années sur ce sujet, de nouvelles idées me sont venues. Quant au montage, vous savez, il y a toujours un défi que de choisir parmi des centaines et des centaines d’heures d’enregistrement, en essayant d’en tirer l’essentiel. Pour un réalisateur, c’est un véritable challenge de comprimer en 86 minutes presque trois cents heures de tournage. Dans un premier temps, je trouvais ça impossible, mais avec le soutien de la scénariste Lina Vdovîi, de la productrice Monica Lăzurean-Gorgan et notamment de l’éditeur Andrei Gorgan, on a fini par en extraire l’essence, sans sacrifier des aspects importants. Le montage a duré deux ans, justement parce que ce n’est pas facile de comprimer autant de matériel et de le raconter de la meilleure manière possible en quelques dizaines de minutes seulement ».

    Radu Ciorniciuc et la scénariste Lina Vdovîi se sont proposé de donner la parole à leurs protagonistes. Car, disent-ils, ce n’est qu’à force de connaître leur approche que le public arrivera à avoir de l’empathie pour eux, comprenant à quel point l’insertion sociale des Tsiganes s’avère difficile. Malgré la reconnaissance internationale de son documentaire, Radu Ciorniciuc n’a pas eu le bonheur de voyager autant que son film. « Moi, j’ai accompagné mon film notamment en ligne, depuis mon bureau, sur des plateformes telles Zoom. Je suis pourtant arrivé à me rendre à Zurich où mon film s’est vu décerner une mention spéciale, et à Cologne, à l’occasion d’une autre cérémonie de remise de prix. J’ai été particulièrement ému de rencontrer tous ces gens réunis autour d’un projet auquel j’ai énormément travaillé et en marge duquel on a discuté et débattu afin de mettre en évidence les thèmes majeurs du film. Ce fut une grande joie pour moi de voir la salle comble et de remarquer l’intérêt que notre histoire a suscité. J’ai participé à une session de questions-réponses, à l’issue de laquelle je débordais d’énergie et d’optimisme en pensant que finalement nous, les humains, on est tous des survivants qui savent préserver les bonnes choses dans leurs vies. Or, je trouve vraiment extraordinaire le fait que les gens ne perdront jamais leur intérêt et leur curiosité pour les histoires. »

    Le documentaire « Acasă, My Home » figure également dans la sélection officielle des Prix de l’Académie européenne de film et il a été diffusé en première, le 15 octobre, sur HBO Go. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Rumänischer Dokumentarfilm „Acasă, My Home“ räumt Preise bei mehreren Festivals ab

    Rumänischer Dokumentarfilm „Acasă, My Home“ räumt Preise bei mehreren Festivals ab

    Die rumänische Dokumentation Acasă, My Home“ hat den Preis der Jury auf dem Internationalen Dokumentarfilmfestival in Thessaloniki erhalten. Die 22. Festspiele fanden zwischen dem 19. und dem 28. Mai online statt. Das ist die dritte Auszeichnung des Debütfilms des Regisseurs Radu Ciorniciuc nach dem Sonderpreis der Jury für das beste Bild beim Internationalen Filmfestival Sundance und dem Gro‎ßen Preis des Festivals DOK.fest München (das ebenfalls online, zwischen dem 6. und dem 24. Mai stattfand).



    Acasă, My Home“ erzählt die Geschichte einer obdachlosen Familie, die etwa zwanzig Jahre lang im Văcăreşti-Delta am Rande der rumänischen Hauptstadt lebte, einem verwilderten Ort, der zu einem Schutzgebiet und dem ersten städtischen Naturpark Rumäniens erklärt wurde. Vier Jahre lang verfolgte der Regisseur Radu Ciorniciuc das gro‎ße Abenteuer“, das die Familie Enache erlebt hat, ihren Weg von einem Leben in perfekter Harmonie mit der Natur zu einem Leben im Gro‎ßstadtdschungel. Der Reporter Radu Ciorniciuc ist einer der Gründer des unabhängigen Journalisten-Portals Casa Jurnalistului“ und Produzent von zahlreichen Reportagen bei The Guardian, Al-Jazeera, Channel 4 News, ZDF. Der Übergang von Reportagen zu Dokumentationen kam irgendwie natürlich, sagt Radu Ciorniciuc



    Acasă, My Home“ hat sich eines gro‎ßen Erfolgs beim Sundance Filmfestival 2020 erfreut. Die Dokumentation des rumänischen Regisseurs zeichnet die Porträts der Gebrüder Enache und spricht über die überwältigenden Herausforderungen im Leben dieser Kinder, die einen schweren Übergang von einem Leben ins nächste erleben müssen — dies in einer Zeit, in der die iPads zum allgegenwärtigen Teil des Alltags geworden sind“, schreibt die Publikation SOUNDVENUE. Der Regisseur bezeichnet den Dokumentarfilm als Familiendrama:



    Zwei Jahre lang haben wir das Leben der Familie Enache im Văcăreşti-Delta gefilmt und weitere zwei Jahre lang haben wir ihren Prozess der sozialen Integration verfolgt. Dieser Dokumentarfilm entstand in Zusammenarbeit mit der Drehbuchautorin Lina Vdovîi und mit Mircea Topoleanu. Keiner von uns hatte Filmerfahrung. Dann kam ein Produzent zu uns, der bereits in diesem Bereich gearbeitet hatte. Au‎ßerdem hatten wir als Journalisten Zugang zur Öffentlichkeit, und unser Projekt gewann immer mehr an Sichtbarkeit. Hinzu kam der Versuch, den Kindern und Eltern einen weniger traumatischen Übergang von einem Leben in das nächste zu ermöglichen. Es ist den Menschen zu verdanken, die uns unterstützt haben, dass wir dieses Multimediaprojekt auf die Beine stellen konnten. Unter anderem haben die Kinder in ihrem ersten Übergangsjahr ein Album produziert, in dem sie ihr Leben vom Zeitpunkt, an dem sie das Delta verlie‎ßen, bis zum Ende des ersten Schuljahres dokumentiert haben. Vorher waren sie noch nie in der Schule gewesen.“




    Der rumänische Dokumentarfilm wurde für 20 internationale Filmfestivals ausgewählt, darunter CPH.Dox Copenhagen International Documentary Festival (das zwischen vom 18.–29. März online stattfand), Vilnius IFF, DocAviv Israel, ZagrebDox, Hong Kong IFF (ausgesetzt), Crossing Europe, One World Prague, Movies That Matter, Cartagena FF, Oslo Pix und Sydney FF. Zwischen dem 31. Mai und dem 7. Juni wird die rumänische Dokumentation online beim Internationalen Filmfestival in Krakau gezeigt.



    Die rumänische Dokumentation erfreut sich weltweit eines gro‎ßen Erfolgs beim Publikum und wurde auch von der Fachpresse positiv aufgenommen. Anfang Mai war die rumänische Dokumentation Teil eines gro‎ßangelegten Geldbeschaffungsprojektes für die sozial benachteiligten Familien Rumäniens, die von der Coronavirus-Krise stark betroffen sind. Die Kampagne Alex Fund wird von Leslie Hawke koordiniert, Mutter des Darstellers Ethan Hawke. Beide waren unter den Zuschauern bei der Vorführung der rumänischen Produktion auf dem Sundance Filmfestival und eine Online-Diskussion mit Ethan Hawke hatte den Regisseur Radu Ciorniciuc zu Gast.

  • „Acasă, My Home“: Reporter Radu Ciorniciuc debütiert mit Dokumentarfilm als Regisseur

    „Acasă, My Home“: Reporter Radu Ciorniciuc debütiert mit Dokumentarfilm als Regisseur

    Acasă — Mein Zuhause“ erzählt die Geschichte einer obdachlosen Familie, die etwa zwanzig Jahre lang im Văcăreşti-Delta am Rande der rumänischen Hauptstadt lebte, einem verwilderten Ort, der zu einem Schutzgebiet und dem ersten städtischen Naturpark Rumäniens erklärt wurde. Vier Jahre lang verfolgte der Regisseur Radu Ciorniciuc das gro‎ße Abenteuer“, das die Familie Enache erlebt hat, ihren Weg von einem Leben in perfekter Harmonie mit der Natur zu einem Leben im Gro‎ßstadtdschungel. Der Reporter Radu Ciorniciuc ist einer der Gründer des unabhängigen Journalisten-Portals Casa Jurnalistului“ und Produzent von zahlreichen Reportagen bei The Guardian, Al-Jazeera, Channel 4 News, ZDF. Der Übergang von Reportagen zu Dokumentationen kam irgendwie natürlich, sagt Radu Ciorniciuc:



    Meine Reportagen nähern sich Themen, die alleine mit den Mitteln einer Reportage nicht beleuchtet werden können. Das gilt auch für den Dokumentarfilm »Mein Zuhause«. Ich war auf der Suche nach neuen Möglichkeiten, um diese Geschichte so zu erzählen, wie ich sie erzählen wollte. Diese vier Jahre, in denen ich an der Dokumentation arbeitete, habe ich viel in diesem Bereich gelernt. Ich habe mich an Workshops beteiligt, wo ich so viele Fachleute aus ganz Europa kennenlernte, und von ihnen habe ich sehr viel gelernt. Alles entstand aus dem Wunsch, diese komplexe und rührende Geschichte auf eine ebenso komplexe und rührende Art und Weise zu erzählen.“




    Mein Zuhause“ hat sich eines gro‎ßen Erfolgs beim Sundance Filmfestival 2020 erfreut. Die Dokumentation des rumänischen Regisseurs zeichnet die Porträts der Gebrüder Enache und spricht über die überwältigenden Herausforderungen im Leben dieser Kinder, die einen schweren Übergang von einem Leben ins nächste erleben müssen — dies in einer Zeit, in der die iPads zum allgegenwärtigen Teil des Alltags geworden sind“, schreibt die Publikation SOUNDVENUE. Der Regisseur bezeichnet den Dokumentarfilm als Familiendrama:



    Zwei Jahre lang haben wir das Leben der Familie Enache im Văcăreşti-Delta gefilmt und weitere zwei Jahre lang haben wir ihren Prozess der sozialen Integration verfolgt. Dieser Dokumentarfilm entstand in Zusammenarbeit mit der Drehbuchautorin Lina Vdovîi und mit Mircea Topoleanu. Keiner von uns hatte Filmerfahrung. Dann kam ein Produzent zu uns, der bereits in diesem Bereich gearbeitet hatte. Au‎ßerdem hatten wir als Journalisten Zugang zur Öffentlichkeit, und unser Projekt gewann immer mehr an Sichtbarkeit. Hinzu kam der Versuch, den Kindern und Eltern einen weniger traumatischen Übergang von einem Leben in das nächste zu ermöglichen. Es ist den Menschen zu verdanken, die uns unterstützt haben, dass wir dieses Multimediaprojekt auf die Beine stellen konnten. Unter anderem haben die Kinder in ihrem ersten Übergangsjahr ein Album produziert, in dem sie ihr Leben vom Zeitpunkt, an dem sie das Delta verlie‎ßen, bis zum Ende des ersten Schuljahres dokumentiert haben. Vorher waren sie noch nie in der Schule gewesen.“




    Gleichzeitig startete das Team des Regisseurs ein soziales Projekt, zu dem viele Experten und humanitäre Organisationen beitrugen. Und das aus gutem Grund: die 11 Mitglieder der Familie Enache hatten ein Leben au‎ßerhalb der Gesellschaft geführt, ohne Identitätspapiere, ohne Bildung, ohne Zugang zu medizinischer Versorgung. Mittlerweile sind alle 9 Kinder dieser Familie behördlich registriert, sind in der Schule eingeschrieben und werden regelmä‎ßig von Ärzten besucht. Die Erwachsenen ihrerseits haben feste Arbeitsplätze. Radu Ciorniciuc sagte, was ihn dazu bewegt habe, den Film zu machen, seien widersprüchliche Aspekte:



    Zum einen wusste ich, dass sie aus prekären Verhältnissen stammen, zum anderen war ich sehr beeindruckt vom Zugehörigkeitsgefühl untereinander — diese Menschen sind in der Tat eine Familie, sie sorgen füreinander. Das ist eigentlich der Grund, warum ich diese Geschichte erzählen wollte, weil sie mich als Familie und wie sie miteinander umgingen, trotz der materiellen Schwierigkeiten, total beeindruckt haben. Das war für mich nicht neu, es war aber etwas, was ich vergessen hatte, denn ich bin früh von zu Hause weggegangen und ich hatte beinahe vergessen, wie es ist, deine Brüder und Eltern nah zu haben. Deswegen wollte ich aus dieser facettenreichen Geschichte mehr als eine Reportage machen. Dank dieses Films habe ich weniger Angst vor der Liebe und der damit verbundenen Vulnerabilität.“

  • Sundance-Filmfestival: zwei rumänische Produktionen erregen Aufsehen

    Sundance-Filmfestival: zwei rumänische Produktionen erregen Aufsehen

    Auf dem 42. Sundance-Filmfestival hat der Debütfilm des Filmemachers Radu Ciorniciuc Acasă“ den Sonderpreis der Jury für das beste Bild erhalten. Die rumänische Produktion feierte beim Dokumentarfilm-Wettbewerb des Festivals ihre Premiere. Die rumänische Dokumentation stand im Wettbewerb neben 12 anderen Produktionen, die aus insgesamt 14.000 Filmen ausgewählt wurden.



    Acasă — My Home“ erzählt die Geschichte einer Familie, die etwa zwanzig Jahre lang im wilden Văcăreşti-Delta am Rande der rumänischen Hauptstadt lebte, einem verlassenen Ort, der zu einem Schutzgebiet und dem ersten städtischen Naturpark Rumäniens erklärt wurde. Vier Jahre lang verfolgte der Regisseur Radu Ciorniciuc das gro‎ße Abenteuer“, das die Familie Enache erlebt hat, ihren Weg von einem Leben in perfekter Harmonie mit der Natur zu einem Leben im Gro‎ßstadtdschungel.



    Gleichzeitig startete sein Team ein soziales Projekt, zu dem viele Experten und humanitäre Organisationen beitrugen. Und das aus gutem Grund: die 11 Mitglieder der Familie Enache hatten ein Leben au‎ßerhalb der Gesellschaft geführt, ohne Identitätspapiere, ohne Bildung, ohne Zugang zu medizinischer Versorgung. Mittlerweile sind alle 9 Kinder dieser Familie behördlich registriert, sind in der Schule eingeschrieben und werden regelmä‎ßig von Ärzten besucht. Die Erwachsenen ihrerseits haben feste Arbeitsplätze. Dazu der Regisseur:



    »Acasă — mein Zuhause« ist ein Familiendrama, würde ich sagen. Zwei Jahre lang haben wir das Leben der Familie Enache im Văcăreşti-Delta gefilmt und weitere zwei Jahre lang haben wir ihren Prozess der sozialen Integration verfolgt. Dieser Dokumentarfilm entsteht in Zusammenarbeit mit der Drehbuchautorin Lina Vdovîi und Mircea Topoleanu. Keiner von uns hatte Filmerfahrung. Dann kam ein Produzent zu uns, der bereits in diesem Bereich gearbeitet hatte. Au‎ßerdem hatten wir als Journalisten Zugang zur Öffentlichkeit, und unser Projekt gewann immer mehr an Sichtbarkeit. Hinzu kam der Versuch, den Kindern und Eltern einen weniger traumatischen Übergang von einem Leben in das nächste zu ermöglichen. Es ist den Menschen zu verdanken, die uns unterstützt haben, dass wir dieses Multimediaprojekt auf die Beine stellen konnten. Unter anderem haben die Kinder in ihrem ersten Übergangsjahr ein Album produziert, in dem sie ihr Leben vom Zeitpunkt, an dem sie das Delta verlie‎ßen, bis zum Ende des ersten Schuljahres dokumentiert haben. Vorher waren sie noch nie in der Schule gewesen.“




    Colectiv“ ist eine Dokumentation, die die Ereignisse der Ermittlungen des ersten Jahres nach dem tragischen Brand vom 30. Oktober 2015 im Bukarester Nachtclub Colectiv beschreiben, bei dem 66 Menschen starben und 200 verletzt wurden. Der Film beleuchtet die Beziehung zwischen den Behörden und den Journalisten bei ihrem Versuch, die Wahrheit zu finden. Vor Sundance wurde der Film von Alexander Nanau bei den Filmfestspielen von Venedig und Toronto gezeigt. In den USA war er der einzige Dokumentarfilm in der Sektion Spotlight“, der den au‎ßergewöhnlichen Produktionen des letzten Jahres gewidmet ist. Bei Colectiv“ geht es um Menschen, die gegen das System kämpfen, um den feinen Unterschied zwischen Wahrheit und Lüge, um Mut und Verantwortung. Der Regisseur Alexander Nanau kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    Ich dachte, es wäre notwendig, diese Geschichte zu erzählen, zu erzählen, was passiert ist, um den Transformationsprozess zu verstehen, den die rumänische Gesellschaft durchläuft. Ich habe ein Team zusammengestellt, das für die Dokumentation zuständig war, wir haben das Thema in all seinen Aspekten recherchiert. Wir mussten uns auf die Presse konzentrieren, da die Presse als einzige in der Lage war, das wahre Verhältnis zwischen Macht und Bürger zu zeigen. Deshalb haben wir uns entschieden, die Geschichte mit den Augen der Presse zu erzählen. Damals wagten es nur drei Journalisten der Zeitung »Gazeta Sporturilor«, nämlich Cătălin Tolontan, Mirela Neag und Răzvan Luţac, Fragen zu stellen. In allen Medien haben die Verantwortungsträger nur gelogen, wir wurden mit einer totalen Desinformation konfrontiert. So hie‎ß es beispielsweise, dass es möglich sei, die Opfer in Rumänien zu operieren, weil es in den rumänischen Krankenhäusern die notwendigen Voraussetzungen gegeben hätte, während das Team der »Gazeta Sporturilor« entdeckte, dass die Station für Schwerbrandverletzte im Bukarester Krankenhaus Floreasca in Wirklichkeit geschlossen war. An diesem Punkt wurde uns klar, dass es dazu noch mehr zu sagen gab. Und da das Team von Cătălin Tolontan für seine Untersuchungen bekannt war, beschlossen wir, mit ihnen zu sprechen, um zu sehen, ob sie neue Informationen gefunden hatten, um diese Lüge der rumänischen Behörden aufzudecken. Zuerst waren sie sehr zurückhaltend, aber da unser Team auch solide Nachforschungen zu diesem Thema angestellt hatte, begannen sie, uns zu vertrauen, und so startete unsere Zusammenarbeit. Während der Dreharbeiten hatten wir das Gefühl, einem echten, vom Alltag inspirierten Thriller zu folgen.“