Hypothèse : un drone russe est tombé
sur le territoire de la Roumanie
L’OTAN
réaffirme sa forte solidarité avec la Roumanie, après avoir été informée de
l’incident produit près de la frontière avec l’Ukraine, où des fragments de
drone russe ont été identifiés. Nous continuerons à suivre de près la situation
et resterons en contact avec notre alliée, la Roumanie – ont déclaré les
représentants de l’OTAN dans un communiqué. Selon le secrétaire général de
l’Alliance, Jens Stoltenberg, il n’y a pas d’indication que les éventuels
débris de drone russe trouvés en Roumanie soient le signe d’une attaque russe
délibérée contre ce pays membre de l’Otan. Qui plus est, l’événement
« prouve le risque d’un accident » provoqué par le conflit en
Ukraine. Le secrétaire général a rappelé aussi des incidents similaires qui
avaient eu lieu en Pologne. Aux dires du ministre roumain de la Défense, Angel
Tîlvăr, les spécialistes du Ministère roumain de la Défense ont collecté des
preuves près du village de Plauru, dans le département de Tulcea (sud-est), à seulement
70 mètres du Danube, fleuve qui sépare la Roumanie et l’Ukraine. Selon le
porte-parole du ministère « des mesures ont été établies pour renforcer
les capacités techniques de surveillance et de sécurisation de l’espace
aérien ». Selon le président roumain Klaus Iohannis, s’il s’avère que le
drone appartenait bien à la Russie, l’incident représente une grave violation
de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Roumanie. La veille, le
chef de l’Etat avait déclaré « qu’aucune pièce, qu’aucun drone, ni aucun
autre dispositif n’était arrivé en Roumanie ». D’ailleurs, les russes
ciblent fréquemment les ports fluviaux Ismail et Reni. Ces ports sont des
points de transit importants pour les exportations ukrainiennes après qu’en
juillet dernier, la Russie s’était retirée de l’accord concernant le transit
des céréales de la mer Noire. Essentielles pour le transport des marchandises
sur le Danube, Reni est situé à 13 km de la ville roumaine de Galati, tandis
qu’Ismail est sis sur le bras de Chilia du delta du Danube, soit la frontière
entre la Roumanie et l’Ukraine.
Sommet régional à Bucarest
Mercredi, Bucarest
a accueilli le Sommet de l’Initiative des Trois Mers, réunissant les
Etats-membres de l’UE riverains des mers Adriatique, Baltique et Noire. A cette
occasion, la Grèce deviendra le 13ème pays participant, tandis que l’Ukraine et
la République de Moldova, voisines de la Roumanie, recevront le statut d’États
associés. Lors de la déclaration finale commune, les leaders des états
participants ont réaffirmé leur appui pour l’Ukraine et ont condamné de nouveau
l’invasion russe déclenchée il y a un an et demi. En marge du Sommet, jeudi a
eu lieu un Forum des affaires de l’Initiative des Trois Mers, réunissant plus
d’un millier de représentants du milieu des affaires, de la politique ainsi que
des représentants de la société civile. Les autorités roumaines ont exprimé de
nouveau leur intérêt de réaliser des projets censés renforces l’interconnexion
dans la région.
Le
gouvernement assume sa responsabilité pour réduire le déficit fiscal
Le chef social-démocrate du cabinet de la coalition PSD-PNL, Marcel
Ciolacu, a annoncé mardi que jusqu’à la fin de ce mois son équipe exécutive
devrait engager la responsabilité gouvernementale devant le Parlement pour les
mesures censées réduire le déficit budgétaire. Sans donner trop de détails, le
premier ministre roumain a déclaré que le paquet de mesures visera la lutte
contre l’évasion fiscale – quasi-généralisée dans certains secteurs, selon les
experts – des réformes dans le système administratif central et local, dont
tous les experts affirment qu’il est surdimensionné, ainsi qu’une réforme de la
fiscalité, qui figure parmi les jalons du Plan national de relance et de
résilience, négocié avec les autorités de Bruxelles. Les sociaux-démocrates et
les libéraux dominent confortablement le Parlement, et par conséquent les
réformes promises par M Ciolacu devraient passer et le gouvernement de Bucarest
continuera son mandat. Les deux pôles de l’opposition, l’USR et l’AUR qui se déclarent
incompatibles du point de vue idéologique, annoncent que dans l’actuelle
législature, ils comptent initier séparément des motions de censure contre le
cabinet. Pourtant, selon la presse roumaine ces initiatives n’auront aucune
chance de succès.
Dans arrestations dans le dossier de
Crevedia
Les
propriétaires de la compagnie qui possède la station de Gaz de pétrole liquéfié
de Crevedia (dans le sud de la Roumanie, pas loin de Bucarest), où deux
explosions ont fait de nombreuses victimes le 26 août dernier, ont été mis en
détention provisoire pour 30 jours. Les procureurs ont saisi plusieurs
immeubles et comptes bancaires des deux patrons afin que l’Etat puisse dédommager
les victimes. Selon les autorités, cinq personnes sont mortes et plus d’une cinquantaine
ont été blessées, à la suite des explosions. Six maisons ont été entièrement
détruites et presque 80 ont été endommagées. Les patrons sont accusés d’avoir enfreint
systématiquement, au moins depuis 3 ans, la législation concernant le
déroulement des opérations d’alimentation, de transport, de transfert et de
stockage du GPL.
Première à l’US Open
La
joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea s’est qualifiée en première dans les
quarts de finale de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année.
Pourtant elle n’est pas parvenue à se qualifier pour les demi-finales et s’est
en effet inclinée mercredi face à la Tchèque Karolina Muchova. C’est la
première fois que Cîrstea arrive cette année jusqu’en quarts de finale de la
compétition new-yorkaise. Elle a joué un seul quart de finale dans un tournoi
du Grand Chelem, en 2009 à Roland Garros, lorsqu’elle était âgée de 19
ans. Grâce aux points remportés par
Flushing Meadows, elle grimpera quatre places dans la hiérarchie mondiale, pour
occuper la 26e place dès lundi. En l’absence de l’ex numéro une mondiale,
Simona Halep, suspendue depuis une année déjà pour un dopage présumé, Sorana
Cîrstea semble devenir déjà la leader de facto du tennis roumain, affirme la
presse sportive roumaine.
