Tag: lits

  • Pression continue sur les hôpitaux

    Pression continue sur les hôpitaux

    La pandémie de SARS-CoV-2 a mis une pression énorme sur les hôpitaux roumains ; par conséquent, les professionnels de la santé sont souvent submergés par le grand nombre de patients dont ils doivent s’occuper. La situation la plus grave est à retrouver dans les unités de soins intensifs, où les malades atteints de formes graves sont entre la vie et la mort. Certains d’entre eux ont été contraints d’attendre la libération d’une place, car il y avait des jours où aucun lit n’était disponible pour les patients atteints de COVID-19. Cet automne, la quatrième vague de la pandémie a frappé la Roumanie, où il y a eu le plus grand nombre d’infections et de décès associés au nouveau coronavirus dEurope. Les salles d’urgence étaient pleines de malades qui attendaient dans les couloirs pour se voir attribuer une place dans une salon.



    Les mesures restrictives prises par les autorités commencent à porter leurs fruits, ce qui fait que l’épidémie de coronavirus poursuit sa tendance à la baisse. Toutefois, bien que le nombre de nouvelles infections soit deux fois moins élevé qu’il y a une semaine, les hôpitaux regorgent de patients infectés au COVID. Beatrice Mahler, directrice de l’Institut Marius Nasta de Bucarest, a attiré l’attention sur les conséquences à long terme de la maladie.



    « Malheureusement, il y a beaucoup de patients qui ont besoin d’aide après s’être rétablis du COVID et ici nous avons deux catégories de patients : certains d’entre eux qui ont été hospitalisés et qui restent avec des séquelles et ont, en raison de leur affectation pulmonaire, un besoin important de récupération respiratoire, de traitement post-COVID, d’oxygène supplémentaire. Et une autre catégorie de patients, et, malheureusement, ils sont assez nombreux, qui sont restés à la maison pendant les 14 jours et, parce que leur évolution n’est pas favorable, viennent à l’hôpital avec d’importantes lésions pulmonaires. »



    Béatrice Mahler considère qu’« une population informée est une population responsable qui a besoin de centres de test gratuits — diagnostic, vaccination et information ». Les médecins soulignent que la vaccination doit rester la méthode la plus importante pour prévenir la contamination. Les données du Comité national de coordination de la vaccination indiquent que seulement 23 % de ceux qui habitent en milieu rural ont reçu le vaccin anti-COVID, en milieu urbain – 38 % et dans les grandes villes – plus de 40 %.



    Par ailleurs, l’Union européenne reconnaît depuis mardi les certificats de vaccination anti-COVID-19 délivrés par les autorités moldaves, serbes, géorgiennes et néo-zélandaises. Pour leur part, les quatre pays accepteront le pass sanitaire européen pour les voyages en provenance de l’espace communautaire. Le commissaire européen à l’Elargissement, Olivér Várhelyi, a précisé qu’à l’heure actuelle, 49 pays et territoires des cinq continents sont connectés au système de certificat numérique COVID de l’Union européenne. « Tout comme nous avons été aux côtés de nos partenaires dans la lutte contre la pandémie, nous continuons à travailler ensemble pour nous ouvrir en toute sécurité », a déclaré Olivér Várhelyi.


    (Trad. : Ligia)


  • 12/04/2021 (mise à jour)

    12/04/2021 (mise à jour)

    Pandémie — Une nouvelle tranche de plus de 500 000 doses du vaccin anti-Covid Pfizer/BioNTech est arrivée ce lundi en Roumanie, par voie aérienne sur les aéroports de Bucarest (sud), Cluj-Napoca (centre-ouest) et Timişoara (ouest). Jusqu’ici quelque 3,7 millions de doses ont été administrées sur l’ensemble du pays, 1 million 400 mille personnes ayant été intégralement immunisées. En même temps, 171 nouveaux centres de vaccination seront ouverts cette semaine, ont fait savoir les autorités. Selon le chef de la campagne vaccinale, Valeriu Gheorghiţă, à compter de cette semaine, environ 80 000 personnes seront immunisées chaque jour. A son avis, la vaccination des enfants entre 12 et 15 ans pourrait démarrer à l’automne. A son tour, le premier ministre roumain, Florin Cîţu, affirme que l’évolution de la pandémie ces dernières semaines, avec une légère baisse des nouveaux cas, mais avec un nombre toujours croissant de cas graves, contraint les autorités à trouver des solutions rapides pour atteindre la cible de 1 600 lits en soins intensifs. Pour la première fois depuis le début de la pandémie, plus de 1 500 personnes sont hospitalisées en réanimation, toutes les unités de soins intensifs étant saturées. Au total, depuis le début de la pandémie, la Roumanie a recensé plus d’un million de cas de contamination et 25 000 décès des suites de la Covid.


    Ce lundi, 2 300 nouveaux cas de contamination dépistés en 24 h ont été rapportés en Roumanie ainsi que 113 décès.



    Ecole — Ce lundi 12 avril, les élèves des années terminales de collège et de lycée ont repris les cours après une semaine de vacances. Les classes se déroulent pourtant exclusivement en ligne jusqu’au 29 avril, lorsqu’une nouvelle semaine de vacances les attend à l’occasion des Pâques orthodoxes. Vu l’évolution négative de la pandémie, l’année scolaire a connu de nouvelles modifications en ce mois d’avril. Le ministère de l’Education a décidé d’accorder aux élèves deux semaines supplémentaires de vacances ce printemps, afin de limiter les déplacements des familles. Des changements sont négociés pour la prochaine année scolaire ainsi que des solutions pour récupérer les retards enregistrés à cause de la pandémie, lorsque tous les élèves n’ont pas pu bénéficier de cours en distanciel, notamment en milieu rural.



    Exercice — Le Commandement de la Défense cybernétique du ministère roumain de la Défense participe, du 13 au 16 avril, à l’exercice international de défense cybernétique Locked Shields 2021. Cet exercice est prévu et organisé, en ligne, par le Centre d’excellence pour la cyberdéfense en coopération de l’OTAN installé à Tallinn, en Estonie. Y prennent part des équipes de pays alliés et partenaires formées de professionnels du domaine, militaires et civils. Le but de l’exercice, c’est de perfectionner la formation des spécialistes en cyberdéfense, pour qu’en agissant en équipes amples interdépartementales et multidisciplinaires, ils puissent protéger en temps réel les réseaux de technologies de l’information et d’infrastructures critiques nationales contre des cyberattaques multiples et multi directions. Locked Shields 2021 a lieu d’après un scénario réel ; des technologies spécifiques de pointe sont utilisées et des incidents cybernétiques massifs sont simulés, y compris dans des domaines de décision stratégique, juridique et de communication publique.



    Motion — A Bucarest, le PSD, d’opposition, a annoncé le dépôt d’une motion contre le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, la deuxième de la session parlementaire en cours. Les sociaux-démocrates font valoir qu’il n’est pas « la bonne personne » pour gérer le domaine le plus important dans la crise médicale engendrée par la pandémie, qu’il ne fait que « donner lieu à de la confusion », qu’il ne respecte pas les règles obligatoires pour les autres et qu’il « se dispute avec tout le monde ». M Voiculescu est soutenu par l’Alliance USR-PLUS, et sa position a été examinée aussi, ce lundi, au sein de la coalition de centre-droit au pouvoir ; le résultat, c’était qu’il continuera à bénéficier du soutien de la coalition. Ces discussions interviennent après certaines tensions entre le ministre de la Santé et le premier ministre libéral Florin Cîtu et après l’évacuation inappropriée des patients d’un hôpital bucarestois d’orthopédie pour le transformer en établissement dédié aux malades du Covid. Vlad Voiculescu a toutefois indiqué que l’hôpital en question n’était pas placé sous l’autorité du ministère et que par conséquent, il ne pouvait pas passer outre l’autorité du directeur de l’établissement.



    Salaires — En Roumanie, le revenu moyen net a baissé de 0,9 % en février dernier par rapport au mois de janvier, arrivant à 3 365 lei (quelque 680 euros), a fait savoir l’Institut national de la statistique. Toujours en février, dans la plupart des activités du secteur économique, le salaire moyen net a diminué par rapport aux mois précédents, lorsque différents bonus avaient été accordés. En Roumanie, les salaires les plus grands sont à retrouver toujours dans le domaine des technologies de l’information, y compris dans le secteur des services informatiques, alors que les revenus les plus bas sont enregistrés dans l’hôtellerie et la restauration. Toutefois, par rapport à février 2020, cette année, le salaire moyen net a augmenté de 5,1 %, constate aussi l’Institut national de la statistique.



    Population — Un test de recensement a été effectué en février et mars en Roumanie, en guise de préparatifs pour le Recensement de la population et des habitations prévu initialement pour 2021 et reporté à l’année prochaine en raison de la pandémie. Selon l’Institut national de la statistique, ces premières enquêtes, auxquelles ont participé 50 000 foyers sur l’ensemble du pays, visaient à tester la capacité de collecte de données, le fonctionnement des systèmes techniques mis en place à cet effet et l’organisation du flux de travail. Parmi les nouveautés, mentionnons le lancement d’une plate-forme en ligne sur laquelle toute personne peut participer au recensement ou encore l’utilisation de tablettes par les recenseurs, tout cela dans une tentative d’éliminer les questionnaires format papier. A noter qu’à partir de cette année, tous les Etats membres de l’UE doivent effectuer le Recensement de la population et des habitations conformément au Règlement du Parlement européen.



  • Plus de ressources pour le système de santé

    Plus de ressources pour le système de santé

    Parallèlement à la prolongation de l’état d’alerte et au début de la troisième étape de vaccination au niveau national, que les autorités souhaitent réaliser à un rythme soutenu, des préparatifs sont en cours en Roumanie pour le cas d’une nouvelle vague d’infections par le coronavirus. Pour le moment, même si, la semaine dernière, le nombre de cas recensés toutes les 24 heures a augmenté, on ne peut pas parler d’une évolution accélérée de la pandémie. Toutefois, le premier ministre Florin Cîţu a demandé, à titre préventif, dimanche, lors de la réunion du Centre national de direction et de coordination de l’intervention contre la pandémie, que le nombre de lits dans les unités de soins intensifs passe de 1 408 à présent à 1 600 et que de nouveaux hôpitaux qui pourraient prendre en charge les cas de Covid-19 soient identifiés. Le chef du gouvernement a également exigé que les stocks nécessaires de médicaments dans tous les hôpitaux soignant des patients atteints de Covid soient assurés ainsi que des équipements de protection pour les professionnels de la santé. En même temps, un plan clair est nécessaire si des détachements de personnel sanitaire devront être réalisés. Dans un post sur Facebook, Florin Cîţu a souligné : « Nous ne devons pas oublier que l’évolution de la pandémie dépend de chacun de nous, pas seulement des autorités. Nous nous vaccinons, nous respectons les mesures de protection et c’est ainsi que nous sauvons des vies. »



    Le chef du cabinet de Bucarest a demandé à ce que, à partir de ce lundi, l’Inspection sanitaire d’Etat vérifie le nombre de lits occupés en soins intensifs Covid sur l’ensemble du pays. Suite aux vérifications, le chef de l’exécutif devrait avoir, tous les matins, sur son bureau un rapport dont les données devraient coïncider avec les informations fournies par les managers de chaque hôpital. À l’heure actuelle, il ne resterait plus que 30 lits dans les services de soins intensifs au niveau national, et pas un seul dans la capitale.



    Le système médical roumain, dans lequel les investissements ont manqué pendant des années, est l’un des moins performants d’Europe. La pandémie de Covid-19 n’a fait que révéler les lacunes avec encore plus de force : sous-financement chronique, places insuffisantes pour les patients, conditions souvent non adaptées pour l’acte médical ou encore personnel insuffisant. En début d’année, les protestations en chaîne des syndicalistes du secteur ont tiré la sonnette d’alarme sur ce qu’ils considèrent comme l’indifférence des autorités face aux problèmes existants, allant de la réparation des iniquités salariales et du déblocage des postes à une stratégie nationale d’investissements. Les deux tragédies qui ont secoué la Roumanie à quelques mois de distance – l’incendie de l’unité de soins intensifs de l’Hôpital des urgences de Piatra Neamţ (est), en novembre, suivi, fin janvier, par l’incendie à l’hôpital des maladies infectieuses le plus moderne de Roumanie, à Bucarest, sont emblématiques pour l’état du système médical roumain. Dans les deux cas, plusieurs patients ont été brûlés vifs.


    (Trad. : Ligia)


  • Mesures pour renforcer l’assistance accordée aux malades de covid

    Mesures pour renforcer l’assistance accordée aux malades de covid

    Le nombre des nouveaux cas de contamination au
    coronavirus est toujours élevé partout en Europe, alors que les unités de soins
    intensifs affichent complet. De son côté, l’OMS a souvent mis en garde contre la
    surcharge des systèmes médicaux, notamment en Europe.






    La Roumanie ne fait pas exception à la règle. Cette
    semaine, un nouveau record côté victimes a été enregistré, avec plus de 200
    personnes décédées en 24 heures des suites du Covid-19. Heureusement, c’est
    toujours cette semaine que l’on a rapporté le moindre nombre d’admissions
    quotidiennes à l’hôpital du dernier mois. Au total, 12 000 malades de Covid -19
    sont hospitalisés en ce moment sur l’ensemble du pays, dont environ 1 200 en
    soins intensifs. C’est Bucarest, la capitale, qui recense le plus grand nombre
    de malades et où tous les lits en soins intensifs sont occupés, plusieurs
    patients ayant déjà été transférés d’urgence dans d’autres villes. Ces
    transferts se déroulent dans des conditions spéciales. Par exemple, 4 personnes
    sont arrivées mardi à Suceava (nord) à bord d’un aéronef militaire, pour être
    transportées ensuite à Botosani (nord-ouest) à l’aide de véhicules spéciaux. Le
    mois précédent, les hôpitaux du département de Botosani avaient déjà reçu des
    malades en état critique provenant d’autres villes. Même là, les hôpitaux sont
    surchargés.






    Entre temps, les autorités affirment faire des efforts
    constants pour élargir la capacité des établissements sanitaires destinés aux
    malades de Covid-19. Elles promettent d’accroitre le nombre de lits de
    réanimation dans la capitale. Déjà, suite aux collectif budgétaire adopté ce
    mardi, l’Administration des hôpitaux a annoncé que les fonds ont été débloqués
    pour la création de 50 nouvelles places en soins intensifs dans 3 hôpitaux bucarestois.






    Mardi encore, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a
    débattu de l’évolution épidémiologique dans le pays avec le premier ministre
    par intérim Nicoale Ciuca et avec le ministre de la Santé, Nelu Tataru. A
    l’issue de la réunion, le président a fait savoir que les hôpitaux roumains
    allaient bientôt se doter nouveaux équipements : « Quelque 300
    ventilateurs seront livrés les jours à venir pour élargir la capacité des
    unités de soins intensifs. En moins d’une semaine nous aurons la première
    tranche des 3 millions de tests rapides que nous avons commandés. Pour venir en
    aide aux patients aux formes graves de maladie, environ 500 concentrateurs
    d’oxygène sont en train d’être installés. »






    Rappelons pour terminer que, sur toile de fond de la
    multiplication des cas d’infection, la liste des hôpitaux qui reçoivent des
    malades de Covid-19 a déjà été élargie à plusieurs reprises partout dans le
    pays et que le nombre des lits de réanimation a déjà été accru plusieurs fois. (Trad.
    Valentina Beleavski)

  • 20.11.2020

    20.11.2020

    Pandémie – Les autorités roumaines ont annoncé ce vendredi 9 272 nouveaux cas de contamination au virus SARS-CoV-2. Depuis le début de la pandémie, le nombre total des infections est de quelque 400 000. On déplore 160 décès, ce qui porte le bilan des victimes à 9 765. Sur lensemble des Roumains au diagnostic confirmé de Covid-19, environ 70% ont guéri. Il n’y a plus de lits disponibles en soins intensifs à Bucarest, la capitale, et plusieurs patients ont été transportés à des hôpitaux de province à bord d’un aéronef militaire. En revanche, la capacité des unités de soins intensifs augmentera les semaines à venir, a assuré le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Plusieurs villes roumaines ont été placées en quarantaine. Le président Klaus Iohannis a annoncé qu’il aurait lundi une réunion avec les ministres de la Défense, de la Santé et de l’Intérieur pour éclaircir tous les aspects relatifs à la campagne de vaccination anti-Covid, qu’il considère une question de sécurité nationale. Il a ajouté que les données à jour des cas de Covid-19 indiquent qu’il y a des raisons pour « un optimisme modéré » et a fait appel à respecter strictement les règles mises en place par les autorités. Nous reviendrons après nos infos.



    UE — Réunis jeudi soir, en visioconférence, les leaders de l’espace communautaire n’ont pas réussi à se mettre d’accord pour débloquer le futur budget pluriannuel de l’UE dont l’entrée en exercice est empêchée par la Hongrie, la Pologne et la Slovénie. La pomme de discorde est l’intention de l’UE de conditionner l’accès aux fonds du Plan européen de relance économique par le respect de l’Etat de droit. Autre sujet à l’agenda de la réunion : la gestion de la pandémie de coronavirus, avec un accent mis sur la reconnaissance réciproque des tests de Covid-19, sur les progrès enregistrés dans le développement des vaccins anti-Covid et sur une approche commune pour la levée des restrictions. La Roumanie y a été représentée par le président Klaus Iohannis. Avant cette réunion, il s’était entretenu par téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, sur demande de celle-ci. Loccasion aussi pour le chef de l’Etat roumain de préciser que la Roumanie a toujours été favorable à une négociation aussi rapide que possible du futur budget de l’Union et du Plan de relance économique de l’UE. Il a aussi souligné que la reconnaissance réciproque des tests de coronavirus faciliterait la libre circulation au sein de l’espace communautaire et a plaidé pour une campagne de communication efficace pour ce qui est de la vaccination anti-Covid.



    Entretien — Le chef de la diplomatie de Bucarest, Bogdan Aurescu, et le conseiller pour la sécurité nationale du président américain, l’ambassadeur Robert OBrien, ont eu un entretien téléphonique ce vendredi. Les deux responsables ont passé en revue les principaux aspects du Partenariat stratégique Roumanie — Etats-Unis pendant l’Administration américaine en exercice, qui touche à sa fin. Bogdan Aurescu a salué l’intention déjà annoncée par les Etats-Unis d’accroître ses effectifs militaires sur le territoire de la Roumanie. Le ministre roumain a également mentionné l’importance de l’Initiative des trois mers pour le renforcement de la coopération transatlantique et pour le développement économique de la région et pour la connectivité en son sein, y compris par l’implication des Etats-Unis. A son tour, Robert O’Brien a apprécié la position de la Roumanie d’allié ferme, constant et prédictible des Etats-Unis. Il a affirmé que le Partenariat stratégique avec Bucarest était essentiel pour Washington, la Roumanie étant un pays avec une position stratégique importante à la mer Noire et un supporter constant des valeurs occidentales et de la relation transatlantique.



    Masques — Nouvelle alerte en Roumanie contre 4 types de masques non conformes aux normes de l’UE provenant de Chine, mais qui portent quand même la marque CE, a annoncé ce vendredi l’Autorité nationale pour la protection des consommateurs (ANPC). Ces produits ne sont pas certifiés en tant qu’équipement de protection par un organisme valide et il est donc possible qu’ils ne remplissent pas les normes de santé et de sécurité requises. Les autorités roumaines recommandent que ces produits soient retirés d’urgence du marché et demandent aux opérateurs économiques de vérifier les sites de l’ANPC et de la Commission européenne avant de mettre en vente de tels produits afin de s’assurer qu’ils ne sont pas interdits. Pour mémoire, l’ANPC a récemment retiré du marché roumain plus de 31 millions de masques, suite à des contrôles réalisés au niveau national.

  • La Roumanie exclut un confinement généralisé

    La Roumanie exclut un confinement généralisé

    La situation épidémiologique s’aggrave en Roumanie, le nombre d’infections par le nouveau coronavirus étant à la hausse de jour en jour. Les autorités cherchent des solutions à la fois pour limiter la propagation de la maladie et pour soigner les patients, car le système de santé est en difficulté. Plusieurs localités sont en quarantaine pour 14 jours, et le ministre de la Santé, Nelu Tătaru, a répété mercredi qu’il était possible d’éviter de telles situations si des mesures sont prises et si la population se protège en respectant les règles mises en place :



    « Chaque localité est évaluée séparément. Sur le nombre de cas nouveaux, nous retranchons celui qui apparaît dans les clusters. Il s’agit des clusters déclarés dans les maisons de retraite, les centres pour enfants, mais aussi les patients neuropsychiques, les hôpitaux, les zones qui sont déjà en quarantaine et isolées. Si nous constatons une transmission dans la communauté, non afférente à un cluster, nous allons vers une zone de quarantaine, mais ce après plusieurs mesures restrictives. Les restrictions imposées devraient permettre de réduire le nombre de cas de contamination. »



    Il a également déclaré que dans le cas d’une grande ville, qui teste beaucoup et découvre un grand nombre de cas, si elle a des hôpitaux ou des établissements hospitaliers qui peuvent gérer la situation, la solution sera de rendre les règles plus sévères, pas d’imposer le confinement. Nelu Tătaru ne croit pas qu’il y aura une fermeture totale des activités en Roumanie avant les élections législatives du 6 décembre, comme mesure visant à empêcher la propagation du nouveau coronavirus. Le ministre de la Santé a souligné que les unités de soins intensifs nécessitent actuellement une augmentation du nombre de lits. Il a annoncé leur hausse dans les départements de Cluj (centre-ouest) et de Sibiu (centre), plus gravement touchés par l’épidémie. Le nombre des places dans les hôpitaux pour les patients atteints d’une pathologie moyenne sera également accru. Il a indiqué aussi qu’il existe une surcharge dans les unités d’accueil des urgences, mais que l’utilisation à brève échéance de tests rapides sera une tentative de les désengorger. Un premier lot de 43 000 tests de ce type a commencé à être distribué aux hôpitaux.



    Nelu Tataru a également annoncé que la vaccination anti-COVID se fera avec l’aide des professionnels de la santé qui travaillent dans les hôpitaux, des médecins traitants, du Département pour les situations d’urgence et des militaires. Le vaccin pour le personnel médical arrivera au début de l’année prochaine ; il y aura plusieurs tranches, et chacune sera distribuée à l’aide de certaines structures, a expliqué le Dr Tataru lors d’une conférence de presse. La vaccination de l’ensemble de la population devrait commencer au printemps.



    D’autre part, le ministre a précisé que, dans ce contexte de l’évolution de la pandémie, on ne peut pas parler de la réouverture des maternelles et des écoles, la diminution du nombre de cas auparavant étant une condition obligatoire.


    (Trad. : Ligia)

  • Plusieurs places dans les hôpitaux pour les malades de Covid-19

    Plusieurs places dans les hôpitaux pour les malades de Covid-19

    A l’instar des autres pays européens, la Roumanie se confronte elle aussi à une recrudescence des cas de Covid-19. Sur l’ensemble des cas de contamination, une bonne partie nécessite d’être hospitalisée en soins intensifs. Sauf que, à l’heure où l’on parle, seulement la moitié des places disponibles en réanimation, soit un millier, bénéficient des dotations nécessaires à la prise en charge des personnes en détresse respiratoire due au coronavirus et presque toutes ces places sont déjà occupées. C’est une réalité que plusieurs hôpitaux de Roumanie ont dénoncée depuis le début du mois déjà. Sur le total des cas positifs, presque 10.000 se trouvent actuellement hospitalisés. Du coup, les responsables de la Santé cherchent des solutions afin d’augmenter le nombre de places dans les établissements sanitaires. Dans le contexte d’une recrudescence inquiétante de l’épidémie de Covid-19, les responsables roumains ont décidé que tous les hôpitaux publics réservent des lits pour les patients contaminés si la situation l’impose.



    Aux dires du ministre de la Santé, Nelu Tătaru, chaque hôpital mettra 10% des lits en soins intensifs et 15% des autres lits à la disposition des malades contaminés au nouveau coronavirus. Cela ne veut pas dire que les patients hospitalisés pour d’autres maladies ne seront plus soignés, a assuré le ministre de la Santé, Nelu Tătaru. Parallèlement, les autorités envisagent aussi un scénario de prise en charge adéquate des cas moins graves ou asymptomatiques. Nelu Tătaru :



    A l’heure où l’on parle, nous préparons une ordonnance d’urgence censée permettre aux asymptomatiques de rester chez eux et d’être suivis par le médecin traitant, en attendant que le Département pour les situations d’urgence les prenne en charge pour des examens cliniques supplémentaires. Si les symptômes se déclenchent, les malades seront hospitalisés.



    Par ailleurs, le responsable de la Santé n’exclut pas la possibilité que là où le nombre de personnes contaminées augmente considérablement, les autorités durcissent les mesures de restriction. Selon le chef du gouvernement de Bucarest, Ludovic Orban, si elles sont respectées, toutes ces mesures permettront à la Roumanie de stopper d’ici 7 ou 10 jours, la hausse des cas de Covid-19. Rappelons-le, notre pays figure parmi les 17 pays européens placés en zone rouge par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, en raison du nombre inquiétant des cas de coronavirus déclarés dernièrement.


    (Trad. : Ioana Stăncescu)


  • Santé et pandémie

    Santé et pandémie

    Le quotidien Ziarul financiar (le Journal financier) organise le débat ZF HEALTH & PHARMA SUMMIT chaque année. Coronavirus oblige, lédition 2020, qui a réuni des représentants importants de ces deux secteurs, a eu lieu en ligne, sous forme de vidéoconférence. Ligia a suivi les débats.