Tag: littoral roumain

  • 27.07.2019

    27.07.2019

    Emetteur en panne – L’un des émetteurs en ondes courtes de Tiganesti, près de Bucarest, qui diffuse les programmes de RRI, est en panne. A cause de ce dysfonctionnement, la transmission numérique en DRM est aussi perturbée. Plusieurs émissions sont donc transmises temporairement en OC depuis l’émetteur de Saftica. Selon notre fournisseur de services de transmission, Radiocom, les réparations s’étaleront, malheureusement, sur plusieurs semaines. Entre temps, nous vous invitons à suivre les émissions de RRI sur la 2e fréquence ayant la même destination, conformément à la liste que vous trouverez sur notre site.


    Les fréquences qui ne fonctionnent pas en ce moment sont :


    – 7.375 kHz à destination de Montréal entre 1h et 2h TU


    – 15.340 kHz à destination de l’Afrique Centrale entre 5h et 5h30 TU


    – 15.130 kHz à destination d’Alger entre 10h et 11h TU






    Vote – Les Roumains de la diaspora peuvent s’enregistrer pour voter, à partir de dimanche, sur la plate-forme www.votstrainatate.ro. Le site est créé par l’Autorité électorale, pour avoir de meilleures statistiques sur les Roumains partis à l’étranger, mais aussi pour que ces derniers soient mieux informés sur le processus de vote, dans la visée de l’élection présidentielle de novembre prochain. Le ministère des Roumains du monde a d’ailleurs lancé une campagne d’information ; par ailleurs, il a récemment annoncé que plus de cinq millions et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui vivent dans les communautés historiques, près de 10 millions de Roumains vivent en dehors de la Roumanie. Les électeurs qui optent pour le vote à l’étranger doivent inscrire leur nom, le prénom et leur code personnel, la localité et l’Etat où ils souhaitent voter, et attacher une copie scannée ou la photographie de leur carte d’identité. Un bureau de vote peut être créé sur demande d’un minimum de 100 personnes de la même localité ou d’un groupe de localités. Les électeurs qui optent pour le vote par correspondance doivent remplir un formulaire en ligne, y mentionner leurs données personnelles et l’adresse de domicile ou de résidence, l’adresse email et l’option de transmettre au pays ou à la représentation diplomatique le vote exprimé par correspondance. Le formulaire doit être accompagné d’un scan ou une photo de la carte d’identité de la personne et du document attestant son droit de résidence dans un pays étranger.



    Police – Le chef de la Police roumaine, Ioan Buda, a été destitué par le ministre de l’Intérieur, Nicolae Moga, pour la manière dont il a géré le cas de la disparition d’une jeune fille de la ville de Caracal (sud-ouest). Il faut prendre des mesures drastiques dans ce cas, a précisé le ministre. A son tour, le président Klaus Iohannis a demandé au ministre de l’Intérieur et au directeur du Service des télécommunications spéciales de dérouler les recherches dans le cas de Caracal avec un maximum de célérité. Klaus Iohannis attend une première évaluation de la situation pour la réunion de mardi du Conseil suprême de défense de la Roumanie. A son tour, la première ministre, Viorica Dancila, a réagi en demandant la démission du préfet du département d’Olt (sud) et du chef de l’Inspection départementale de police. Un homme de 66 ans de Caracal a été arrêté vendredi suite à des perquisitions à son domicile où l’on a trouvé des restes humains, parait-il, et des bijoux appartenant à une adolescence de 15 ans portée disparue mercredi. Jeudi, la fille a appelé 3 fois le numéro unique d’urgence 112 pour annoncer qu’elle était séquestrée. La police n’a pas réagi toute suite, alors que la section spéciale pour l’investigation des infractions en justice s’est saisie d’office dans ce cas.



    Frontières – Un nombre record citoyens roumains et étrangers a été enregistré au point de frontière de Vama Veche, entre la Roumanie et la Bulgarie, au cours des 6 premiers mois de cette année : plus de 730.000 personnes l’ont transité, selon la Garde côtière. Il s’agit d’une hausse de 40% par rapport à la même période de l’année dernière. Selon la police aux frontières, le nombre de touristes roumains et étrangers augmente en cette période de l’année. Dans ces conditions, afin de réduire le temps d’attente à la frontière la Garde côtière a supplémenté le personnel chargé du contrôle des papiers d’identité et les équipements, si bien que l’infrastructure des points de frontière est utilisée au maximum. Il y a 5 points de frontières routiers avec la Bulgarie au département de Constanta.





    Distinction – Le président roumain Klaus Iohannis a signé vendredi le décret portant remise des insignes de chevalier dans l’Ordre national « l’Etoile de la Roumanie » à Simona Halep. Selon le communiqué de l’Administration présidentielle, cette distinction lui sera attribuée en signe de « reconnaissance et d’appréciation de son succès à Wimbledon, des résultats remarquables obtenus tout au long de sa carrière et qui l’ont propulsée dans les rangs des meilleures joueuses du monde ainsi que du talent, du dévouement et du professionnalisme mis au service de l’affirmation du sport roumain au plan international et de la promotion de celui-ci auprès des jeunes ». La cérémonie de remise de la distinction aura lieu mardi.



    Littoral – Les dizaines de milliers de touriste se trouvent ce week-end sur le littoral roumain de la mer Noire. A part la plage, plusieurs événements les attendent : concerts, courses d’athlétisme, courses de voitures, pièces de théâtre. Vendredi soir plusieurs grands artistes roumains du moment sont montés sur la scène de Constanta et d’autres suivront ce samedi. Les journées de la ville de Navodari sont célébrées toujours avec de la musique pour tous les goûts. Les amateurs de sport des plus grand aux plus petits sont attendus sur la plage de Constanta pour le marathon de nage en mer Aqua Challenge. En même temps, la station de Mamaia accueille la course The Colour Run Love Tour, où les concurrents doivent courir vêtus de blanc et seront couverts de couleurs après chaque km parcouru. Les passionnés de motos peuvent se rendre dans le nord du département de Constanta pour suivre les équipages participants au rallye For V Rally Raid. Enfin le sud du littoral propose aux visiteurs des pièces de théâtre dans les stations de Jupiter, Saturn et Mangalia.



    Sport – La sportive roumaine Bianca Andreea Costea a remporté la 2e médaille d’or de l’équipe roumaine de natation participante au Festival olympique de la jeunesse européenne de Bakou, se classant première à l’épreuve de 50 m nage libre. Par ailleurs, l’équipe nationale féminine de volleyball a vaincu l’Italie en demi-finale, sur le score de 3 à 2 et rencontrera, aujourd’hui, en finale la Russie. Jusqu’ici, la Roumaine a remporté 12 médailles aux Jeux de Bakou : 4 d’or, 5 d’argent et 3 de bronze. Notre pays est représenté par 103 sportifs à cette 15é édition du Festival de la jeunesse olympique européenne.



    Météo – Il fait chaud ce samedi sur la plupart du territoire de la Roumanie, la météo est même caniculaire par endroits dans le sud. L’inconfort thermique est à la hausse notamment dans l’ouest et le sud. En même temps le ciel est couvert par endroits sur les montages et sur l’ouest. Les températures maximales de la journée iront de 27 à 35 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La saison estivale sur le littoral roumain

    La saison estivale sur le littoral roumain

    L’offre touristique du littoral est riche et variée. Elle inclut des stations caractérisées par leur vie de nuit trépidante, des stations balnéaires, et jusqu’aux plages désertes aux apparences sauvages, d’une beauté inouïe, confinées entre la mer Noire et le delta du Danube.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, nous confie : « C’est l’une des destinations de rêve de Roumanie, à ne manquer sous aucun prétexte. Le long des environ 250 Km de bord de mer au sable fin, on découvre des stations de rêve, prêtes à satisfaire les mille goûts et préférences de nos touristes, mais aussi suffisamment abordables pour tous les budgets. Prenez Mamaia, par exemple, qui est la première station du littoral roumain en termes de nombre de boîtes de nuit, de discothèques, de bars et de clubs, mais qui est en égale mesure une station qui s’adresse aux familles. Tout le monde désire y passer quelques jours de vacances et, s’adressant aux touristes étrangers, Mamaia propose une foule d’événements internationaux, des festivals de musique de taille internationale, et puis pleins d’événements sportifs, de mode et encore de la musique. Les touristes friands de vacances balnéaires, de SPA et de bien-être, sont attendus à Eforie Nord et à Eforie Sud, où ils pourront profiter des bienfaits des boues thermales du lac de Techirghiol. Quant aux vacanciers assoiffés de calme, qui veulent passer quelques jours en famille, avec leurs enfants, ils devraient choisir plutôt la partie Sud du littoral. Mais les formules all inclusive, on les trouve partout. Des croisières de dépaysement d’une journée sont organisées dans le delta du Danube. En toute franchise, notre littoral comble les désirs les plus variés de tout un chacun. »

    Mais le littoral demeure également le haut lieu des événements culturels pendant la saison estivale. A nouveau, Corina Martin : « Il est connu que depuis un bon moment, les événements qui comptent, c’est ici qu’ils se passent. L’été, c’est à Mamaia, mais pas seulement. Toutes les stations du littoral regorgent d’événements des plus divers. Vama Veche, en traduction libre « L’ancienne douane », car située près de la frontière bulgare, c’est la station « flower power » du littoral roumain, la belle jeune fille, un brin libertine, de notre littoral. On peut y passer de très belles vacances, tranquilles et sans soucis, mais sans ennui non plus. La vie reprend du goût et des couleurs sur place. Et puis, à Mamaia vous allez trouver les meilleures boîtes de nuit de tout le Sud-est européen. C’est là que l’on organise la deuxième édition de NeverSea, la réplique du célèbre festival Untold, de Cluj. Les meilleurs DJ vont évoluer là au mois de juillet. En outre, n’oublions pas la largeur exceptionnelle des plages de Mamaia. Quoi qu’il en soit, Mamaia sait vous attirer pour de nouvelles expériences et d’inédites aventures. »

    Corina Martin remarque le fait que les touristes étrangers semblent souvent bien plus satisfaits de leur séjour sur la côte roumaine de la mer Noire que leurs homologues autochtones. Pourtant, il y a quelques années, les préjugés étaient là. Maintenant, la perception a changé et nombre de ces touristes potentiels semblent persuadés que la station de Mamaia vaut vraiment le détour.

    Corina Martin : « A Mamaia, que l’on arrive par bateau de croisière depuis le port de Constanta, pour des séjours, pour un city break ou tout spécialement pour un événement, tel le festival NeverSea, on trouve tout ce dont on rêve. Les touristes vont ensuite partager leurs expériences via les réseaux sociaux. Cela nous fait souvent une excellente publicité. L’image de notre littoral prend du galon. Dernièrement, on constate que les touristes étrangers les plus nombreux sont les Israéliens. En effet, nous bénéficions du savoir faire d’un tour opérateur israélien que nous avons par ailleurs beaucoup soutenu dans ses initiatives, telle l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre Tel Aviv et Constanta. Tous les ans, la fréquence des vols a augmenté pendant la saison estivale. Nous avons débuté avec un seul vol hebdomadaire, pour en arriver à quatre vols actuellement. Nous avons également rouvert d’autres routes aériennes, reliant Constanta à d’autres destinations européennes. Cela facilite la vie aux touristes en provenance de Rome, de Paris, de Bruxelles ou encore de Milan, qui peuvent ainsi rapidement joindre la cote roumaine. Londres est également présente. On a débuté récemment cette liaison aérienne avec une seule compagnie, et puis le nombre des vols a doublé. De plus en plus de touristes britanniques se font plaisir sur le littoral roumain. Pour tout vous dire, les bacheliers britanniques désertent Ibiza en faveur de Mamaia pour faire les 400 coups. »

    La société locale de transport de Constanta met à disposition des touristes des bus à étage, moyennant des tickets de transport d’une durée de validité de 24 heures. La ligne, baptisée City Tour, dessert les plus importants objectifs touristiques de Constanta, tels les bâtiments industriels érigés par Anghel Saligny, célèbre architecte roumain, contemporain de l’ingénieur Eiffel, l’ancienne Bourse maritime, la Gare maritime, le Musée d’histoire et d’archéologie, l’édifice romain à mosaïques, la mosquée portant le nom de premier roi de Roumanie, Carol Ier, le célèbre Casino, l’Aquarium, le Phare génois, le port de plaisance Tomis, le Delphinarium, le village de vacances ou encore le Casino de Mamaia. Le prix du ticket avoisine un euro. Quant à la région environnante, on y serait étonné.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, est formelle : « Avec le delta du Danube, on ne rate jamais. C’est le diamant du tourisme roumain, une destination unique dans toute l’Europe, insuffisamment connue et promue, mais c’est une expérience unique, fascinante et inoubliable. »

    C’est encore et toujours d’expériences que nous a parlé Ştefan Necula, directeur d’une agence de tourisme. Pour lui, son séjour en Roumanie, sur la côte de la mer Noire, ne serait pas complet si on ignorait l’offre des excursions d’une journée, proposées pour visiter la région toute proche de Dobroudja.

    Ştefan Necula : « Je ne pourrais pas ignorer l’offre balnéaire, celle gastronomique ou encore la route du vin. Nous organisons de telles excursions et nous mettons à disposition des touristes des guides qui parlent l’anglais. On ne nous a pas demandé d’autres langues pour l’instant, mais l’on peut nous le proposer. Ce sont des trajets d’une journée, au départ de Constanta ou de n’importe quelle autre station du littoral. Certes, la destination la plus demandée c’est bien le Delta. Là, le programme est riche et condensé, le déjeuner et le dîner sont servis dans un petit village de pécheurs à proximité de Tulcea. Un programme artistique, comprenant des danses traditionnelles des Roumains du sud du Danube, les Aroumains, leur est proposé. Bon, je ne vais pas m’éterniser, mais soyez rassurés : nos touristes ne resteront pas sur leur faim. »

    L’invitation a été lancée. A la prochaine édition, pour de nouvelles aventures. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La saison est ouverte à Mamaia

    La saison est ouverte à Mamaia

    C’est aussi l’endroit où l’on rencontre les meilleurs DJ, qui animent des soirées se prolongeant jusqu’au petit matin, dans des clubs qui n’ont rien à envier aux meilleures boîtes d’Ibiza ou de la côte d’Azur. Mais Mamaia est aussi le point de départ pour des excursions d’une journée dans le Delta du Danube, dans la région de Dobroudja, alors que son parc aquatique ne laisse personne indifférent.

    C’est que Mamaia a une longue tradition touristique. Il y a 112 ans, en 1906, s’ouvrait la première saison estivale. En 1905 furent jetées les bases de ce qu’allait devenir la perle blanche de la mer Noire.

    Răzvan Victor Pantelimon, enseignant à la Faculté d’Histoire et des Sciences politiques de l’Université Ovide de Constanta nous plonge dans l’histoire fascinante de cette ville aux accents particuliers : « Mamaia est le résultat de l’initiative d’une poignée de visionnaires. D’abord, il y a eu le célèbre ingénieur Anghel Saligny auquel on doit la construction de toute une série d’édifices et la réalisation de travaux d’infrastructure, dont notamment le fameux pont qui traverse le Danube, et qui est encore utilisé de nos jours. Puis, suite aux travaux d’agrandissement du port de Constanta, il a eu l’idée de construire une ville d’eau, une ville de plaisance comme on l’appelait à l’époque, près de la ville de Constanta. Un autre visionnaire, qui a endossé un rôle très important dans la mise sur les rails du projet, a été le maire de Constanta de l’époque, Ion Bănescu. Il a eu un très bref mandat, de seulement deux ans, entre 1905 et 1907. Mais le Conseil communal a approuvé en 1905 l’acquisition d’une concession d’un terrain plutôt étendu au Nord de la ville sur lequel se trouvait un village de pêcheurs. C’est de ce petit village qu’est partie ensuite la construction de Mamaia. »

    Dès le départ, la ville de plaisance s’est résolument tournée vers l’international. Les plans paysagers et les plans d’urbanisme appartiennent ainsi à Edouard Redont, un architecte français qui transforme les plages en autant de parcs.

    Răzvan Victor Pantelimon. « La première carte de Mamaia a été dessinée en France, au mois de décembre 1905, par le service Architecture et paysagisme de la municipalité de Paris. Début 1906, toujours en France et toujours à Paris sont tirés 1.000 exemplaires des photos des plages de Mamaia. L’inauguration officielle de la ville a lieu au mois d’août 1906, lorsque deux rames de train en partance de Constanta parcourent les 8 Km qui séparent les deux villes et arrivent en gare de Mamaia. Le succès ne s’est pas fait attendre. Les statistiques enregistrent déjà plus de 45.000 villégiaturistes quelques mois plus tard. C’est un franc succès car, à l’époque, pour remettre les choses dans leur contexte, Constanta ne comptait que 12.000 habitants. »

    Au fil des époques, la station a connu des périodes de regrès. La première, au moment de la Grande Guerre et dans la période immédiatement ultérieure.

    Răzvan Victor Pantelimon remémore. « Le recul s’est poursuivi jusqu’au début des années 20, lorsque l’on recommence à y investir. Le palais royal de Mamaia est érigé dans les années 30, selon les plans d’un architecte italien, Mario Stoppa. Les années 30 sont une période faste. Le casino, le premier grand hôtel, le Rex, apparaissent. En 1934, la station accueillait 12.000 visiteurs en provenance des pays voisins : la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie. Ultérieurement, pendant la deuxième guerre mondiale et dans les années 50, la station vivote. Dès les années 60, sous l’impulsion d’une nouvelle politique de développement, Mamaia revit à nouveau. Miguel Angel Asturias, lauréat du prix Nobel, la fait connaître au monde entier en 1968, la comparant à n’importe quelle autre station de la Côte d’Azur, de la rivière italienne ou des plages de Floride. Après la chute du communisme, dans les années 90, les choses empirent à nouveau, suite aux bouleversements que la société roumaine est en train de traverser en période de transition. Enfin, la renaissance est à nouveau au rendez-vous à partir des années 2000. »

    Ştefan Necula, directeur d’un tour-opérateur local le confirme : « Nous avons réussi à satisfaire les exigences d’une clientèle variée, depuis les offres tout compris jusqu’aux amoureux des boutique hôtels. Je suis prêt à parier que Mamaia deviendra sous peu une destination à la mode pour les touristes étrangers. Les festivals commencent à s’organiser avec régularité et attirent un nombre toujours croissant d’amateurs. Tel Neversea, l’un des festivals les plus importants de musique d’Europe de l’Est. Puis, on compte sur les excursions proposées en partant de Mamaia et sur les paquets touristiques pour satisfaire une clientèle qui ne se contente pas de se prélasser sur les transats, mais veut s’immerger dans la culture locale ».

    A l’exception d’autres destinations à la mode, Mamaia n’est pas exclusiviste. Ştefan Necula l’explique « Les tarifs diffèrent forcément. L’on compte des hôtels deux étoiles, pour des budgets plus réduits, mais aussi quatre ou cinq étoiles, avec des prix et bien évidemment un confort et des services sur mesure. Quoi qu’il en soit, le rapport qualité prix est plus que compétitif rapporté à l’offre européenne. Et les touristes apprécient. Cela marche très bien, déjà lors des mini vacances du 1er mai. Des touristes anglais, allemands, italiens débarquent en masse, souvent accompagnés de leurs amis roumains. On les attend les bras ouverts »

    C’est que le présent de Mamaia ne fait pas honte à son passé. Et les touristes qui s’y lancent une fois sont toujours prêts à y retourner. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Sur la côte roumaine de la mer Noire

    Sur la côte roumaine de la mer Noire

    En première, la saison estivale 2017 s’est ouverte le 15 avril sur la côte roumaine de la mer Noire. Les stations ont été préparées à l’avance, comme le plan d’événements, et les touristes sont invités à faire leurs réservations à l’avance, vu que pour certains hôtels, le taux de remplissage a connu une hausse constante. Certains affichent complet en fin de semaine. Promenades romantiques au bord de la mer, soleil et bains de soleil, détente, concerts, joie et bien-être, voilà ce que vous pouvez trouver sur la côte roumaine.

    Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării, confirme l’agenda riche en événements de cette année : « En 2017, plusieurs événements auront lieu sur la côte roumaine. Il va sans dire que les hôtels, restaurants, sont déjà prêts, au niveau exigé par le marché roumain et étranger de cette année. Le fait que nous ayons eu 40.000 billets vendus à un seul événement à Mamaia le 1er mai, dont 8000 ont été achetés par des étrangers, est à mon sens une très bonne carte de visite pour cette saison. Neversea sera l’événement le plus important de l’été. Il aura lieu du 7 au 9 juillet à Constanţa, et nous estimons la participation à 50.000 personnes, roumaines et étrangères. Il est créé sous le label Untold. Ce sera le même genre de musique que le déjà célèbre festival Untold de Cluj. Il réunira DJs et vedettes de top qui donneront à coup sûr une très haute satisfaction à ceux qui seront sur la côte à cette époque-là. »

    Environ 245 km de plages, de Sulina à Vama Veche, à la frontière avec la Bulgarie. Neuf stations déclarées d’intérêt touristique national, qui proposent des vacances pour toutes les bourses, mais aussi pour tous les goûts.

    Voilà pourquoi la côte roumaine s’adresse à tous. Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării : « Le bord de mer roumain couvre toutes les tranches d’âge. Dans le sud, nous avons des stations tout compris pour les enfants, comme à Mamaia. C’est une destination pour les jeunes, qui peuvent se détendre à Costineşti et dans la partie nord de Mamaia, où il y a les boîtes de nuit. Les personnes plus âgées peuvent choisir Mangalia, Techirghiol, Eforie Nord, Eforie Sud, qui sont aussi des stations de cure. La côte roumaine est une expérience agréable ; la combinaison mer et delta du Danube doit être expérimentée au moins une fois dans la vie. »

    La mer en Roumanie est calme, à salinité plus faible par rapport aux autres mers continentales. Les nageurs sont à leur avantage. Il n’y a pas de marées ni d’êtres vivants dangereux. La côte roumaine est intéressante aussi par les excursions qui l’ont pour point de départ, affirme Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării : « Selon l’âge et le désir de connaître les lieux, on peut visiter des vestiges historiques, des musées militaires, de marine, d’archéologie ou d’art traditionnel. Il y a aussi des spectacles, concerts et on peut faire à coup sûr des excursions dans la région, au delta du Danube ou aller dans le sud du littoral, où on découvre des choses fabuleuses. Si les touristes aiment la nature, on peut faire des excursions en 4×4, des voyages à vélo faire des randonnées dans les forêts de la Dobroudja, nom de la région. Ce sera une expérience à part. La Dobroudja est un des berceaux de la civilisation européenne, et son mélange de civilisations – Juifs, Roumains, Bulgares, Russes, lipovènes, Grecs, Turcs ou Tatars offre à coup sûr une image particulièrement colorée et agréable. »

    Officiellement, il y a plus de 90.000 places d’hébergement enregistrées sur la côte roumaine de la mer Noire. En dehors de cela, il existe de nombreux campings. Pourtant, chaque année il y a des changements en bien. De nouveaux hôtels apparaissent et des investissements sont faits. C’est pourquoi les touristes qui sont venus l’année dernière et qui reviennent cette année peuvent avoir d’agréables surprises.

    Cristian Bărhălescu: « Nous entrons chaque année en contact avec des touristes étrangers qui viennent et visitent la côte roumaine, et ils sont surpris en bien de ce qu’ils trouvent en Roumanie. L’image de la Roumanie à l’étranger est totalement différente. Au moment où les étrangers arrivent ici et constatent que ce pays n’est pas différent d’un pays occidental, point de vue qualité des services ou de la satisfaction du séjour, ils sont effectivement étonnés. »

    Ana Maria Gheorghe est directrice à la Direction de tourisme et du milieu des affaires à la mairie de la ville de Mangalia. Elle fait un bref passage en revue de quelques-unes des stations.

    Ana Maria Gheorghe : «Saturn est une station estivale tranquille, pleine de verdure, où les touristes peuvent bénéficier pleinement des effets bénéfiques des facteurs naturels de cure. Venus est une station où la plupart des hôtels portent des noms féminins. La station mérite pleinement son nom, inspiré par la déesse de la beauté. Autour du lac central de la station, des dizaines de villas et de maisons de vacances coquettes ont été construites, et la végétation est abondante. La station de Cap Aurora a été inaugurée en 1973, et c’est la dernière station construite au bord de la mer Noire, en Roumanie. Elle se trouve sur une langue de terre de 250 m de largeur, longue d’un km. Jupiter est une station de 1969 qui avoisine la forêt de Comorova. La station est petite, mais coquette. A l’ouest de cette forêt, vous trouverez la station de Neptun, avec des bâtiments au style attrayant.»

    Dans es stations du sud du littoral, il n’y a pas d’événements de la taille de ceux de Mamaia et elles sont préférées par ceux qui sont à la recherche de la tranquillité. Pourtant, en 2016, Venus est arrivée 3e dans les préférences des vacanciers du bord de mer. Les deux premières positions ont été occupées par Mamaia et Vama Veche. A Venus, beaucoup d’hôtels de 4 et 5 étoiles sont apparus ces dernières années, qui proposent des vacances tout compris. A explorer ! (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Le littoral roumain fait peau neuve

    Le littoral roumain fait peau neuve

    Plusieurs hôtels des stations de cette région seront modernisés et leur classification sera améliorée. Si le nord du littoral roumain est destiné notamment aux jeunes, le sud est réservé aux familles. Les hommes daffaires ont réagi à cette situation et ont déjà démarré damples travaux de rénovation et de modernisation des capacités dhébergement, affirme le maire de la ville de Mangalia, Cristian Radu.



    Cristian Radu: «Les six stations que la municipalité de Mangalia gère, cest-à-dire Olimp, Neptun, Jupiter, Cap Aurora, Venus, Saturn et Mangalia, qui est également une station touristique, ont été conçues à la fin des années 60 et introduites dans le circuit touristique au début des années 70. Ce que nous souhaitons, cest de les inscrire définitivement sur la carte touristique du monde. Cest dailleurs ce que nous essayons de faire depuis cinq ans déjà et jespère arriver à accomplir cet objectif à lavenir. Un seul exemple : le complexe hôtelier dOlimp – Panoramic, Belvedere et Amfiteatru -, qui était à labandon depuis près de 7 – 8 ans. Parfois ces hôtels étaient ouverts, mais ils étaient classés deux, voire une étoile. Ces trois hôtels ont été rachetés par un investisseur roumain. Celui-ci a fait plusieurs investissements tant à Bucarest que sur la côte roumaine et cest un avantage pour cette zone. A Venus, il y a plusieurs hôtels qui ont été rachetés par un autre investisseur de Roumanie, alors quà Saturn, deux hôtels appartiennent désormais à un investisseur chinois. Donc, les investisseurs commencent à arriver sur la côte roumaine, ils sintéressent à la région et cela prouve que ladministration locale fait son travail.»



    Les Chinois feront des investissements dans plusieurs centaines dappartements de vacances dans la station de Saturn, sur lemplacement de plusieurs immeubles qui étaient délabrés depuis des années. Linvestissement sélève à 5 ou 6 millions deuros, selon les spécialistes du tourisme. Six autres hôtels sont à vendre dans le sud de la côte roumaine. Pour sa part, la mairie de Mangalia a rejoint ce processus de transformation et de modernisation et investit dans linfrastructure. Les autorités locales ont utilisé ces dernières années pas moins de 21 millions deuros de fonds structurels de lUE. Les projets les plus récents visent la création dun nouveau parc, appelé Evergreen, et la modernisation de lancienne promenade en bord de mer de la ville.




    Cristian Radu : « Il sagit de 9 km de côte, et nous nous proposons de réhabiliter toutes les promenades en bord de mer que Mangalia possède et qui nont plus bénéficié de tels travaux depuis le début des années 1970. Nous avons commencé par Neptun et nous avons achevé cette année aussi lancienne promenade en bord de mer de Mangalia, à savoir lallée des Tilleuls. Sur les quatre hôtels qui se trouvaient sur la plage de Mangalia, deux seulement étaient ouverts. Un autre hôtel situé au même endroit, le Scala, a changé de nom et appartient désormais à un investisseur de Bacau. Il sera ouvert aussi pendant lhiver puisquil se trouve tout près du complexe de cures balnéaires de la ville. Le casino de Mangalia, lui aussi à labandon depuis un certain temps, a été racheté et sera réintroduit dans le circuit touristique. Nous effectuons aussi des investissements dans linfrastructure à Saturn et nous souhaitons construire prochainement une promenade en bord de mer dans toutes les stations littorales, de Mangalia à Olimp. Nous allons utiliser des fonds européens, mais aussi des fonds gouvernementaux parce quune ville de seulement 44 mille habitants ne peut pas soutenir à elle seule tous ces investissements dans toutes les stations. Nous souhaitons donc utiliser les fonds européens parce que nous tenons à ce que limage de ces stations littorales soit conforme aux attentes des touristes qui visitent la région. »




    Par ailleurs, lérosion est un phénomène de plus en plus présent sur le littoral roumain. Ces 50 dernières années, lérosion a touché des centaines de mètres sur les plages roumaines. Il est urgent donc de lutter contre ce phénomène en réhabilitant les plages.



    Un processus qui bénéficiera dun investissement de 800 millions deuros de fonds européens, précise Cristian Radu, le maire de Mangalia : «Ce projet démarrera cette année. Les plages ne sont pas gérées par la Municipalité, elles appartiennent du département Apele Romane (Les Eaux Roumaines) du ministère de lEnvironnement. Il y a eu de petits problèmes dans ce secteur, mais nous allons y remédier cette année et commencer à élargir les plages. Cette action sera terminée dici deux ou trois ans, lorsque cet investissement prendra fin. Nous nous sommes également occupés du parc de Mangalia. Placé sur une ancienne décharge publique, il sétale sur 3 hectares. Nous y avons investi 9 millions de lei, provenant, au début, de fonds européens, puis de nos propres fonds. Nous tentons de transformer Mangalia en une ville touristique. On nous demande souvent si nous sommes en concurrence avec dautres stations de Roumanie ou de Bulgarie. Nous répondons à chaque fois que nous sommes en concurrence avec nous-mêmes. Toutes ces stations étaient dans un très bon état dans les années 70-80, elles étaient très recherchées. Dans la région de Neptun – Olimp on parlait très peu le roumain, tellement les touristes étrangers y étaient nombreux. Nous voulons donc remettre ces stations sur la carte touristique du monde ».





    Notons pour terminer, que le Complexe de cure de Mangalia bénéficiera lui aussi dinvestissements denviron 40.000 euros qui seront utilisés pour le doter déquipements de dernière génération pour la section de récupération neuro-psycho-motrice des enfants touchés de troubles de la colonne vertébrale. Ce complexe est dailleurs connu en Roumanie et à létranger pour les cures à base de boue sapropélique, unique en Europe, pour son bio climat riche en aérosols et pour ses eaux thermales sulfureuses. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski)