Tag: livraisons

  • 13.05.2023 (mise à jour)

    13.05.2023 (mise à jour)

    Stockholm – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan
    Aurescu, soutient la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les crimes
    de guerre commis par la Russie en Ukraine. Le responsable de Bucarest a
    participé samedi à Stockholm, à une réunion informelle de ses homologues
    européens, en présence du ministre ukrainien des Affaires étrangères, Dmytro
    Kuleba. La Roumanie fait partie du
    groupe-noyau qui soutient la création d’un tel tribunal. Dans un communiqué du
    Ministère roumain des Affaires Etrangères, on apprend que M. Kuleba a salué la
    proposition de son homologue roumain d’organiser à Kiev, une réunion du
    Conseil Affaires Extérieures de l’UE et
    a réitéré l’invitation à tous les chefs des diplomaties européennes d’y
    participer.






    Ukraine -Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a appelé
    samedi les Etats de l’UE à accélérer leurs livraisons d’armes aux
    forces ukrainiennes et à leur fournir des munitions d’artillerie à longue
    portée pour riposter aux tirs russes. Les Ukrainiens ont des besoins
    spécifiques. Les Russes les bombardent de loin, alors ils doivent avoir la
    capacité d’atteindre la même distance, la même portée, a-t-il expliqué
    après un entretien avec le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba à
    Stockholm. En mars dernier, l’UE a approuvé un plan de 2 milliards d’euros
    visant à fournir des munitions à l’Ukraine, notamment par le biais d’achats
    communs. Entre temps, le gouvernement allemand a annoncé samedi préparer un
    nouveau plan d’aide militaire à l’Ukraine de 2,7 milliards d’euros, incluant la
    livraison de nombreux chars, blindés et système de défense anti-aérienne.


    Moldova – Un ancien chef de la police moldave, Gheorghe
    Cavaliuc, qui vit actuellement à Londres, recrute une force paramilitaire pour
    renverser le régime pro-occidental de la présidente Maia Sandu et le remplacer
    par un autre pro-russe. C’est ce qu’on apprend dans un rapport reçu par le
    Ministère britannique des Affaires Etrangères, obtenu par les journalistes du
    Times et confirmé par le gouvernement moldave. Pour l’instant, la Grande
    Bretagne n’a pas approuvé la demande d’extradition de l’ancien officier de
    police, un geste incompréhensible selon le président de la Commission à la
    Défense du Parlement, Tobias Ellwood.


    Eurobaromètre – Les citoyens de l’UE demeurent en faveur du
    soutien que l’UE accorde aux réformes des pays membres, selon une enquête
    Eurobaromètre réalisée par téléphone. 42% des Européens considèrent que l’Union
    pourrait encourager l’échange de bonnes pratiques entre les pays
    communautaires. Le même pourcentage confirme l’importance du soutien européen à
    la gestion des crises telles les pandémies, les catastrophes naturelles ou les
    conflits. 34% des sondés considèrent que l’UE devrait fournir aux pays membres
    son expertise et son savoir-faire pour la mise en place de leurs réformes. Les
    administrations publiques européennes pourraient devenir plus efficaces,
    opinent presque 50% des personnes questionnées qui plaident pour une
    bureaucratie diminuée et un plus de transparence dans la prise des décisions et
    l’utilisation de l’argent public. Aux dires des Européens, la Santé et
    l’Education sont les domaines qui
    nécessitent le plus des réformes.














    Livre – Le Salon du livre Gaudeamus se poursuit à Oradea, dans le
    nord-ouest de la Roumanie. Des dizaines de maisons d’édition attendent le
    public jusqu’à dimanche, avec des milliers de titres, des jeux éducatifs et de
    la musique, sur les 45 stands mis en place pour l’occasion.


    Météo – En Roumanie, les températures sont en légère
    hausse et commencent à approcher la moyenne saisonnière, à l’exception du
    sud-ouest où il fait froid. Des précipitations mixtes, neige et pluie,
    tomberont sur les sommets des Carpates à plus de 1800 mètres d’altitude. Les
    températures maximales iront de 16 à 22 degrés. Dimanche, nous auront 22 degrés
    à midi et un ciel couvert et morose.



  • Les conséquences de la guerre en Ukraine

    Les conséquences de la guerre en Ukraine


    L’invasion russe en Ukraine porte un coup sévère à la croissance
    économique dans le monde, s’alerte l’Organisation pour la coopération et le
    développement économique, l’OCDE, qui prévoit le recul de la croissance
    mondiale et la flambée de l’inflation dans le courant de cette année. Dans son
    dernier rapport sur les perspectives de l’économie mondiale, l’Organisation n’exclut
    pas que la situation empire et que d’autres ondes de choc apparaissent et
    bouleversent les économies dans le monde.L’Organisation de
    coopération et de développement économique basée à Paris et qui regroupe 38
    pays développés s’était refusée en mars à publier des prévisions détaillées,
    devant la grande incertitude que créait l’invasion russe en Ukraine trois
    semaines plus tôt. Elle entrevoit désormais une croissance économique de
    seulement 3% en 2022, un niveau bien plus faible que la précédente prévision de
    4,5%. Pour2023, l’OCDE préconise une croissance
    encore plus faible, de 2,8% à la place de 3,2%, comme c’était prévu dans un
    premier temps. Parallèlement, l’inflation pèsera lourd sur les économies et
    érodera « le revenu disponible des ménages », s’inquiète la même
    organisation qui s’attend à ce que l’inflation se monte à 8,5%, soit une valeur
    deux fois plus grande que les prévisions initiales.


    Une crise humanitaire se déroule sous nos yeux, laissant des milliers
    de personnes décédées, forçant des millions de réfugiés à fuir leur foyer et
    menaçant une reprise économique qui était en chemin après deux années de
    pandémie. L’impact de l’invasion russe en Ukraine sur l’économie mondiale est d’autant
    plus fort que les deux pays impliqués dans le conflit étaient censés assurer,
    ensemble, 30% des exportations mondiales de blé, 15% de celles de maïs, 20% des
    livraisons d’engrais agricoles, minéraux et de gaz naturel et 11% des
    exportations de pétrole.


    En Europe et dans le reste du monde, les chaines d’approvisionnement dépendent
    des exportations russes et ukrainiennes de métaux et de gaz rares. Or, l’actuel
    conflit a entraîné une flambée du prix des matières premières, avec des
    conséquences graves sur les économies mondiales. Le blocage des exportations de
    blé pourrait provoquer une grave crise alimentaire, notamment dans les pays en
    voie de développement. En l’absence des engrais, la production agricole risque
    de s’effondre, en débouchant sur une crise alimentaire encore plus grave. Trop
    dépendante de la Russie pour assouvir son besoin en énergie, l’UE sera
    particulièrement impactée par les conséquences de la guerre en Ukraine. Dans
    son rapport, l’OCDE prévoit pour la zone euro une croissance de 2,6% pour cette
    année et de 1,6% en 2023, des pourcentages deux fois inférieurs que ceux prévus
    dans un premier temps. Une interruption brusque des livraisons de gaz russe
    vers l’Europe, la flambée des prix de l’énergie ou des perturbations des
    chaînes d’approvisionnement pourraient avoir des conséquences dévastatrices sur
    les économies européennes. L’explosion de l’inflation risque de provoquer une
    explosion des crédits à la consommation, en menaçant davantage le redressement
    économique déjà extrêmement fragile, conclut l’OCDE dans son rapport.



  • Bruxelles exige de la prédictibilité dans la livraison de vaccins anti-Covid

    Bruxelles exige de la prédictibilité dans la livraison de vaccins anti-Covid

    L’UE demandera aux compagnies pharmaceutiques qui produisent
    des vaccins contre le coronavirus sur leur territoire d’enregistrer préalablement
    les exportations vers les pays tiers. En plus, la CE va créer un registre pour
    la transparence des exportations de vaccins à l’extérieur de l’UE. Elle obligera
    les compagnies pharmaceutiques à respecter leurs contrats en matière d’approvisionnement
    en vaccins anti-Covid. Ces décisions surviennent dans le contexte où plusieurs
    producteurs de tels vaccins ont annoncé une baisse considérable du nombre de doses
    fournies aux Etats membres de l’UE au cours du premier trimestre de cette
    année.






    Lundi, la CE a proposé que les recommandations du Conseil
    soient mises à jour, afin d’avoir une approche coordonnée des restrictions
    visant la libre circulation, dans une tentative de contrecarrer les dernières
    évolutions de la pandémie. Selon un communiqué de l’Exécutif communautaire,
    cette mise à jour est nécessaire sur toile de fond de l’apparition d’un nouveau
    variant plus contagieux de coronavirus et de la hausse du nombre de cas de
    contamination dans plusieurs Etats membres.






    Dans ce contexte, la CE décourage les citoyens à entreprendre
    des voyages non essentiels, évitant pourtant de fermer les frontières ou d’imposer
    des restrictions généralisées de voyage. Les Etats membres ne sont pas tenus à mettre
    en place des restrictions de circulation, mais on leur recommande fermement d’en
    adopter, vu qu’il est urgent de réduire le risque d’infection, notamment en cas
    de déplacement.






    La CE insiste sur le fait qu’il faut garder ouvert le
    marché intérieur et ne souhaite pas bloquer les transporteurs, ni les
    travailleurs transfrontaliers. C’est pourquoi elle recommande que ceux-ci soient
    soumis à des tests rapides antigéniques. Il est nécessaire d’avoir une approche
    coordonnée au niveau communautaire en ce qui concerne les mesures qui limitent
    la liberté de mouvement au sein de l’UE, insiste encore la CE.






    Plus encore, elle propose une mise à jour du code commun
    des couleurs qui marquent les zones à risque et des mesures plus strictes pour
    les personnes arrivant de zones à risque élevé. Les Etats membres devraient accroître
    le nombre de tests de dépistage du coronavirus, pour réunir plus d’informations
    sur la propagation du nouveau variant. Une approche bien coordonnée, prévisible
    et transparente dans l’adoption des normes communes pour la circulation des
    personnes et des marchandises est nécessaire pour prévenir la propagation du
    virus et pour maintenir la libre circulation en toute sécurité au sein de l’Union,
    estime encore la CE. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La carte des producteurs locaux

    La carte des producteurs locaux


    Normalement,
    les Roumains préfèrent se procurer des fruits et des légumes frais au marché,
    chez les producteurs locaux. Mais ces dernières semaines, il est conseillé d’éviter
    les endroits agglomérés, si possible, et les marchés en sont un. Comment peut-on
    alors entrer en contact avec les producteurs locaux ou bien comment les
    fermiers peuvent-il retrouver leurs clients ? Les livraisons à domicile sont devenues
    une solution pour laquelle optent de plus en plus de Roumains, mais il faut
    aussi savoir où chercher et qui appeler.








    Pour leur
    venir en aide, deux étudiants en première année à la Faculté d’automatique de
    la Polytechnique de Bucarest ont eu une très bonne idée : créer une carte en
    ligne des producteurs autochtones roumains. Andrei Leonard et Mihai Feraru ont imaginé
    un instrument très utile grâce auquel les Roumains peuvent trouver les
    producteurs les plus proches de leur région et commander des produits frais qui
    leur parviennent dans les plus brefs délais. Un mois après son lancement, 450 producteurs
    actifs dans une trentaine de domaines sont déjà inscrits sur cette plate-forme.






    Andrei
    Leonard, un des créateurs du site, nous en dit davantage : « Les producteurs
    qui souhaitent s’inscrire sur la plate-forme doivent avoir une société
    autorisée ou un certificat de producteur autorisé. Ils entrent sur le site et marquent
    sur la carte l’endroit où se trouve leur siège. Par la suite, les clients -
    personnes physiques ou compagnies – peuvent y rechercher des producteurs en se
    servant de différents filtres : par catégorie de produit ou par des mots clé.
    Nous travaillons en permanence pour développer le site et venir en aide tant
    aux producteurs qu’aux consommateurs. Les domaines sont très variés et les
    producteurs sont répandus un peu partout dans le pays. Ils vendent non
    seulement des fruits et des légumes, mais aussi du miel, du poisson ou bien des
    produits en verre, des cartons et des emballages. A l’avenir, nous aimerions
    que tout le processus de ces relations d’affaires se réalise par le biais de
    notre plate-forme. Par exemple : une société pourra fixer les producteurs chez
    lesquels elle préfère acheter ses produits. De même, on pourra suivre sur la carte
    le parcours des produits du moment où la commande est lancée jusqu’à la livraison.
    »









    Ainsi, la
    Carte des producteurs locaux fera-t-elle partie intégrante de la chaîne courte de
    distribution par laquelle les entrepreneurs roumains, notamment les fermiers,
    pourront vendre leurs produits directement aux clients, sans passer par des
    intermédiaires.








    A leur tour,
    les clients pourront encourager la production locale, notamment les petits et
    moyens producteurs. Il est très facile d’accéder au site et de l’utiliser, même
    pour ceux qui sont moins habitués à la technologie, précise Andrei Leonard qui ajoute :
    « La carte n’est qu’un des moteurs de recherche sur notre plate-forme. Il
    y en a un autre qui permet de réaliser de petits sites web pour la présentation
    des producteurs et de leurs produits. Nous aimerions éduquer les consommateurs
    à opter pour des produits roumains en tout genre, pas seulement les produits
    agro-alimentaires, et les inviter à opter pour les producteurs qui se trouvent
    tout près d’eux. Nous avons voulu que le site soit aussi intuitif que possible
    à utiliser. Notre concept initial était que même nos grands-parents puissent s’en
    servir. Par conséquent, pour s’inscrire sur la plate-forme, il suffit d’y
    écrire son numéro de téléphone et une courte description de son activité. Nous
    avons voulu aussi proposer plusieurs voies de communication entre les
    producteurs et les consommateurs, qu’ils soient habitués au numérique ou non. »







    La Carte
    des producteurs autochtones roumains est en ligne. Et elle sera très utile sans
    doute après la période de confinement. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 16.09.2014

    16.09.2014

    Gaz – Les livraisons de gaz “seront effectuées aux paramètres normaux aujourdhui et demain”, a précisé le ministre roumain de lEnergie, Razvan Nicolescu, à lagence Mediafax. La déclaration intervient après que le géant gazier russe Gazprom eut annoncé la diminution de 10% des livraisons de gaz à la Roumanie d’ici le dimanche, 21 septembre, après une baisse de 5% enregistrée à la fin de la semaine dernière. Le ministre a assuré à nouveau la population que ces décisions ne la toucheraient pas, même en cas d’hiver très rude. D’autre part, le ministre Nicolescu a déclaré que le gouvernement suspendrait pour une période indéterminée la libéralisation du prix du gaz produit en Roumanie et destiné aux usagers ménagers et prolongerait de deux ans et demi tout au moins la déréglementation du marché du gaz pour les compagnies.



    FMI — Les représentants du gouvernement et de la Banque Nationale roumaine rencontrent ce mardi, à Bruxelles, des représentants du FMI, de la CE et de la BM pour des consultations techniques. Les discussions porteront sur les récentes évolutions économiques et le stade de la mise en place des engagements assumés devant les grands bailleurs de fonds. Aux dires du ministre roumain des Finances, Ioana Petrescu, les pourparlers seront dominés par le deuxième collectif budgétaire, les réformes structurelles et la situation économique. La prochaine mission du FMI en Roumanie est prévue après le scrutin présidentiel de novembre.



    Grève – Le Ministre roumain des Transports, Ioan Rus, a invité ce mardi la direction et les représentants des syndicats de la compagnie aérienne Tarom à la table des négociations, après le retard ou l’annulation de plusieurs vols, ces deux derniers jours. Mécontents de leurs salaires, les pilotes et les copilotes de Tarom ont déclenché lundi une grève spontanée. Une information rejetée par un leader syndical, selon qui les pilotes qui ont refusé de partir en course ne se sentaient pas aptes au vol. Par ailleurs, la grève des principaux syndicats des pilotes Air France se poursuit. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale à bas coût du groupe — Transavia. Plusieurs vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés.



    Inondations – Les hydrologues roumains prolongent la vigilance orange aux inondations qui concerne plusieurs rivières des départements de Timis et de Caras Severin, dans l’ouest et le sud-ouest du pays, déjà touchés par la furie des eaux. Une alerte jaune est d’ailleurs en place sur plusieurs rivières des départements de Caras-Severin, Timis et Mehedinti. Depuis plusieurs jours, ces trois régions sont touchées par les crues qui ont fait des victimes dans les rangs des habitants et provoqué des dégâts matériels. Par ailleurs, le ciel demeure couvert et des pluies sont attendues partout en Roumanie.

  • 16.09.2014

    16.09.2014

    Gaz – Les livraisons de gaz “seront effectuées aux paramètres normaux aujourdhui et demain”, a précisé le ministre roumain de lEnergie, Razvan Nicolescu, à lagence Mediafax. La déclaration intervient après que le géant gazier russe Gazprom eut annoncé la diminution de 10% des livraisons de gaz à la Roumanie d’ici le dimanche, 21 septembre, après une baisse de 5% enregistrée à la fin de la semaine dernière. Le ministre a assuré à nouveau la population que ces décisions ne la toucheraient pas, même en cas d’hiver très rude. D’autre part, le ministre Nicolescu a déclaré que le gouvernement suspendrait pour une période indéterminée la libéralisation du prix du gaz produit en Roumanie et destiné aux usagers ménagers et prolongerait de deux ans et demi tout au moins la déréglementation du marché du gaz pour les compagnies.



    FMI — Les représentants du gouvernement et de la Banque Nationale roumaine rencontrent ce mardi, à Bruxelles, des représentants du FMI, de la CE et de la BM pour des consultations techniques. Les discussions porteront sur les récentes évolutions économiques et le stade de la mise en place des engagements assumés devant les grands bailleurs de fonds. Aux dires du ministre roumain des Finances, Ioana Petrescu, les pourparlers seront dominés par le deuxième collectif budgétaire, les réformes structurelles et la situation économique. La prochaine mission du FMI en Roumanie est prévue après le scrutin présidentiel de novembre.



    Grève – Le Ministre roumain des Transports, Ioan Rus, a invité ce mardi la direction et les représentants des syndicats de la compagnie aérienne Tarom à la table des négociations, après le retard ou l’annulation de plusieurs vols, ces deux derniers jours. Mécontents de leurs salaires, les pilotes et les copilotes de Tarom ont déclenché lundi une grève spontanée. Une information rejetée par un leader syndical, selon qui les pilotes qui ont refusé de partir en course ne se sentaient pas aptes au vol. Par ailleurs, la grève des principaux syndicats des pilotes Air France se poursuit. Ceux-ci contestent le projet de développement de la filiale à bas coût du groupe — Transavia. Plusieurs vols de la compagnie Air France depuis et vers l’aéroport Henri Coanda de Bucarest ont été annulés.



    Inondations – Les hydrologues roumains prolongent la vigilance orange aux inondations qui concerne plusieurs rivières des départements de Timis et de Caras Severin, dans l’ouest et le sud-ouest du pays, déjà touchés par la furie des eaux. Une alerte jaune est d’ailleurs en place sur plusieurs rivières des départements de Caras-Severin, Timis et Mehedinti. Depuis plusieurs jours, ces trois régions sont touchées par les crues qui ont fait des victimes dans les rangs des habitants et provoqué des dégâts matériels. Par ailleurs, le ciel demeure couvert et des pluies sont attendues partout en Roumanie.

  • La boîte à cuisiner « Coucou-me-voilà »

    La boîte à cuisiner « Coucou-me-voilà »

    Deux Bucarestois, anciens salariés de compagnie multinationale, ont inventé un service s’adressant à ceux qui adorent cuisiner mais qui n’ont pas assez de temps pour s’adonner à leur passion.



    Pour leur venir en aide, Cristina et Cristian Tohănean viennent de lancer une « Boîte à cuisiner ». Elle contient des ingrédients frais permettant de préparer 3 repas pour deux personnes. Elle est livrée, avec un gros sourire, au domicile des clients, deux fois par semaine. Pour la famille Tohănean, cuisiner est une façon de jouer et donc cette boîte est conçue à l’intention de ceux qui aiment jouer avec de nouveaux goûts, couleurs et textures, mais aussi avec des parfums et des condiments rares.



    Pourtant, ils n’ont pas inventé la roue, pour ainsi dire. Cristian Tohănean a cru comprendre qu’une chaîne d’hypermarchés qui faisait de la pub pour un Concept Store, souhaitait offrir exactement ce service. Quand il s’est rendu compte que c’était quelque chose de différent, il a cherché sur Internet des informations sur les livraisons d’ingrédients et de recettes de cuisine. Il s’en est aperçu ainsi que cette activité existait déjà dans le monde.



    Cristian Tohănean: « Les compagnies qui offrent ce genre de service ont fait leur apparition il y a deux ou trois ans ; les plus prolifiques se trouvent aux Etats-Unis et au Royaume Uni. Pourtant, elles ne sont pas nombreuses. Nous avons identifié 3 ou 4 grandes compagnies, auxquelles s’ajoutent plusieurs petites sociétés qui offrent ce service dans la zone où elles se trouvent — par exemple à Hong Kong. Aux Etats-Unis, les livraisons couvrent tout le pays. En Europe, il y a 6 ou 7 pays qui bénéficient d’un tel service ».



    Après toutes les aventures qui précèdent nécessairement en Roumanie l’ouverture d’une affaire, les Tohănean ont lancé leur « Boîte à cuisiner ».



    Selon Cristina Tohănean, l’accueil a dépassé leurs attentes : « Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre, nous avons fait des calculs, des projets, nous étions très pessimistes quant à nos futurs clients et au succès de notre affaire. Pourtant, après avoir lancé l’annonce et le site, nous avons constaté que notre intuition concernant les personnes qui auront besoin de ce service se confirmait et que les clients ont commencé à affluer. Il paraît qu’il existe, en effet, des personnes très occupées, qui aiment cuisiner, mais qui ne disposent pas du temps nécessaire pour faire des courses. Il y a des personnes qui aiment inviter des amis et donner une petite fête uniquement parce que la « Boîte » est là… »



    « La Boîte à cuisiner » n’est pas tout simplement un service de livraisons de produits alimentaires. Pour chaque boîte, les deux époux travaillent des journées entières, pour se documenter et adapter les recettes aux réalités roumaines — précise Cristina.



    Cristina Tohănean: « Nous changeons les recettes chaque semaine et, quoi qu’il arrive, nous avons au moins 3 nouvelles propositions pour nos clients. Ces recettes doivent respecter plusieurs critères : être de saison, pouvoir être préparées rapidement, se prêter à un bon mélange de plats — pour qu’il y ait un peu de tout — du poisson, de la salade etc. Ensuite nous les préparons, nous prenons des photos, nous postons les images sur le site, nous rédigeons la recette et nous calculons ses valeurs nutritionnelles. »



    Evidemment, avant que les photos soient postée sur Internet, les produits doivent être goûtés — raconte Cristi : « Nous ne nous contentons pas de reprendre des idées et de les mettre en boîte, si je puis dire. Toutes les recettes, nous commençons par les essayer, la plupart subissent des changements, de sorte qu’elles soient plus faciles à préparer ; nous remplaçons certains ingrédients difficiles à trouver chez nous ou parfois nous introduisons des produits de saison. Et puis, nous mangeons les plats préparés avant de mettre les ingrédients dans la boîte. »



    La réaction du marché a dépassé les attentes de la famille Tohănean. Tous les clients voient dans la « Boîte à cuisiner » une sorte de cadeau de Noël reçu en plein été.



    D’où tirer l’inspiration pour de nouvelles recettes chaque semaine ? Des informations, il y en a — affirme Cristina, pourtant il faut du temps pour réfléchir et calculer : « Nous avons une pile de livres de cuisine, une longue liste de blogs et de sites culinaires, toute sorte de recettes. Nous évitons les plats traditionnels et les recettes classiques, nous cherchons celles qui apportent quelque chose de nouveau, de spécial, tout en faisant attention à ne pas proposer des choses trop sophistiquées. Nous aimons biens les plats traditionnels, mais il faut toujours beaucoup de temps pour les préparer et puis, pour ceux-là, tout le monde a une recette sous la main ou un conseil de maman. Depuis quelques années, les Roumains ont commencé à s’intéresser de plus en plus à la cuisine, beaucoup plus qu’avant — et en disant cela, je pense aux plus jeunes. Des émissions consacrées à la cuisine ont fait leur apparition à la télé, des concours de cuisine sont organisés et, du même coup, on a jeté une nouvelle lumière sur cette activité. La cuisine a changé de statut : si, avant, elle était une nécessité, à présent elle est devenue un plaisir. »



    Une portion coûte environ 5 euros — somme que certains on jugée exagérée. Selon Cristina, cette réaction est facile à comprendre, mais elle vient plutôt de ceux qui regardent les autres jouer, plutôt que de jouer eux-mêmes avec la « Boîte à cuisiner ».



    Cristina Tohănean: « Pour ceux qui sont habitués à faire des courses et à cuisiner à la maison, le prix d’une boîte peut sembler exagéré. Mais ils ne poursuivent pas leur réflexion et ils comparent ce prix de 21 lei par portion avec le prix des repas traditionnels cuisinés à la maison, qui coûtent, sans doute, moins cher. Pourtant, ils ne prennent pas en compte les courses au marché et hypermarché pour trouver les ingrédients, le temps passé à trouver des recettes, les restes de nourriture jetés à la poubelle. Puisque nous disposons, nous, de très peu de temps et que nous ne cuisinons pas habituellement, nous apprécions la plus-value apportée par ce produit: nous ne devons plus perdre des heures dans les magasins et au marché et nous ne jetons plus de la nourriture… Cette critique adressée à la « Boîte à cuisiner » vient des « spectateurs » plutôt que des clients. »



    Les personnes qui se trouvent en dehors de la zone couverte par les services « Coucou-me-voilà » peuvent toujours s’abonner à leur newsletter. Elles peuvent bénéficier ainsi de nouvelles idées et de recettes originales, et qui ne laissent pas des restes dans le frigo. On échappe en plus à l’éternelle interrogation: que mange-t-on aujourd’hui ? Cristi et Cristina Tohănean sont à trouver sur Internet à l’adresse cookubau.ro (Trad. :Dominique)