Tag: loisirs

  • SPA dans la station de Băile Herculane

    SPA dans la station de Băile Herculane

    Aujourd’hui, direction Băile Herculane, une des plus anciennes stations balnéaires du monde. Attestée
    il y a environ 1900 ans, c’est un endroit où les propriétés thérapeutiques des
    eaux minérales sont valorisées depuis la période romaine, il y a déjà près de deux
    mille ans. Les Romains ont donc été les premiers à y construire des bains. Au XVIIIe
    siècle, les Autrichiens ont redécouvert les effets thérapeutiques des eaux thermales
    de Băile Herculane et ont ainsi décidé d’y aménagé une
    station de soins. Au XIXe siècle,
    ils érigèrent aussi le vieux centre de la ville. Après la Seconde Guerre Mondiale,
    le tourisme s’est développé et Băile Herculane a progressivement
    acquis une renommée internationale. Les touristes ont ainsi entendu parler des
    vertus thérapeutiques des eaux de la station pour lutter contre les maladies du
    système musculosquelettique. Aujourd’hui, la station s’est modernisée. On y
    trouve des hôtels bien équipés, accueillant des bases de traitement construites
    selon les standards européens, offrant une gamme vaste de procédures : magnétothérapie,
    thermothérapie à ondes courtes et à infrarouge, ultrasonothérapie et ultrasons,
    électrothérapie, très efficace pour la réduction des douleurs et le
    renforcement de la masse musculaire, électro et hydrothérapie avec des bains
    galvaniques, des aérosols pour traiter les maladies pulmonaires, les sinusites
    et les allergies, drainage lymphatique et kinésithérapie.


    Les visiteurs
    pourront aussi profiter des traitements SPA et bien-être inclus dans l’offre de
    nombreux établissements. Ioana Marian, fondatrice de la plateforme
    desprespa.ro, nous invite venir profiter des soins dispensés à Baile
    Herculane :
    « Les hommes peuvent essayer le rituel « Hercule
    is me » dans le resort SPA de Băile Herculane. C’est un rituel qui
    revitalise le corps, qui commence par un bain de 20 minutes dans des eaux thermales
    très concentrées en soufre. Ensuite, ils vont se rafraîchir pendant 20 minutes,
    pour finalement profiter d’un massage en profondeur de 75 minutes. Toujours au
    même SPA, les dames peuvent opter pour le « Rituel d’Aphrodite » qui
    commence par un circuit SPA incluant le sauna avec les herbes d’Aphrodite – du basilic,
    de la sauge, du romarin, et du thym – un véritable cocktail à base de plantes
    locales, cueillies dans la région de Băile Herculane. Après le sauna, elles
    pourront aussi profiter d’un massage de 75 minutes avec du miel d’origine
    locale. »





    Le vieux centre, récemment rénové, est
    une des attractions touristiques de la ville. Il comporte plusieurs pavillons
    construits pendant la première moitié du XIXe siècle, regroupés autour
    de la statue d’Hercule. A proximité, on trouve des bâtiments classés au
    patrimoine : le Casino, les Bains Impériaux autrichiens et la villa où vivait
    l’impératrice d’Autriche-Hongrie, Elisabethe aussi connue sous le nom de Sissi,
    qui avait développé une véritable passion pour Băile
    Herculane et pour les randonnées dans les environs. Elle a même donné son nom à
    l’un des sommets de la région, qui offre une vue spectaculaire sur la Vallée de
    Cernei. En quittant Herculane, on peut participer aux excursions d’une journée aux
    Chaudières du Danube, aux monastères ou à la cascade Bigăr.




    Voilà, l’invitation a été lancée !
    À bientôt pour une nouvelle destination !

  • Gilles Gautier (France) – Quels loisirs pour les séniors roumains?

    Gilles Gautier (France) – Quels loisirs pour les séniors roumains?

    On dit souvent que la
    Roumanie englobe, en fait, deux pays : la Roumanie urbaine, celle des
    grandes villes comme Bucarest, Brasov, Cluj, Iasi, Constanta ou
    Timisoara et une
    autre, rurale, où la vie se déroule au même rythme que dans les années
    1970.
    Dans cette partie de la Roumanie, les gens vieillissent très vite et au
    fur et
    à mesure que cela se passe, leur état physique et psychique se dégrade.
    Pas de
    loisirs pour la plupart d’entre eux, sauf les repas en famille, les
    messes à
    l’église ou les brins de causette avec les voisins. De temps en temps,
    les
    mairies locales organisent des fêtes champêtres ou des pèlerinages aux
    monastères pour des prix dégriffés, car, malgré un travail soutenu, la
    plupart de ces gens vivent dans la précarité. Ils s’occupent
    de leurs potagers et ils élèvent parfois des volailles, mais juste pour
    leurs
    besoins personnels.


    La situation change si l’on
    se déplace en milieu urbain. Mais, même dans les grandes villes, le sort des
    séniors diffère en fonction de leurs moyens financiers, de leur état de santé,
    de leur degré de mobilité et de leur niveau d’éducation. Selon une enquête
    commandée en pandémie par l’Association « Jamais seul – Les amis des
    personnes âgées », un sénior roumain sur trois, soit 32% de la population
    âgée urbaine, se sent isolé et manque d’un entourage capable à lui
    donner un coup de main en cas de nécessité. Le sondage montre que dans la
    catégorie des ceux de plus de 65 ans vivant en milieu urbain, une personne sur quatre, soit 450.000
    personnes, se sent extrêmement seule et 36% des retraités se sentent plutôt seuls. Des
    facteurs comme la dégradation de leur état de santé ou la perte de leur
    partenaire de vie font que les séniors roumains n’arrivent plus à socialiser.
    Les chiffres sont inquiétants : 28% des retraités roumains n’interagissent
    qu’avec quatre personnes tout au plus, par mois, affirme l’Association
    « Jamais seul – Les amis des personnes âgées ».

    Selon les
    spécialistes, le sentiment de solitude contribue à la dégradation de l’état de santé
    des séniors roumains menant leur vie dans les villes. Sur leur ensemble, un
    quart affirme avoir le moral en berne et 39% des ceux qui se disent très seuls
    ont des soucis de santé. On assiste malheureusement, à un cercle vicieux, car
    la santé précaire ne fait qu’isoler davantage ces gens qui, du coup, se voient
    abandonner par la société. La plupart des séniors roumains, soit 64%, restent
    chez eux, à regarder la télé ou à faire la cuisine. Seulement 43% des retraités
    sortent se promener dans le parc ou dans leur quartier, 33% restent devant la
    télé et 27% ont des préoccupations diverses telles le jardinage ou d’autres
    hobbies. Plus on souffre de solitude, plus on a la tendance de s’isoler,
    s’alertent les experts qui remarquent que pour nombre de séniors roumains la prise
    de la retraite déclenche un sentiment d’inutilité. Faute de moyens financiers, faute de
    structures censées les accueillir pour les occuper, les retraités de Roumanie
    sont perçus souvent comme des victimes d’une société qui les délaisse. Ceux qui
    profitent vraiment de leur retraite sont plutôt les séniors issus des milieux
    éduqués, bien entourés, disposant de ressources financières leur permettant
    de voyager ou encore de s’occuper de leurs passions. Et puis, disons aussi que
    dans un pays où le niveau de vie est plutôt bas, nombre de séniors continuent à
    travailler même après la retraite pour pouvoir joindre les deux bouts. Et
    l’hiver n’est pas encore venu !

    L’Association « Jamais seul – Les
    amis des personnes âgées » est une organisation non gouvernementale qui
    depuis 2015 soutient les pensionnaires des foyers pour les séniors de plusieurs
    villes roumaines telles Bucarest,
    Brăila, Ploieşti, Piteşti, Constanţa, Iaşi, Cluj-Napoca, Braşov, Râmnicu Vâlcea
    et Târgovişte.

  • La lecture, une urgence nationale

    La lecture, une urgence nationale

    Vous avez peut-être entendu parler des statistiques dans lesquelles les Roumains sont en queue de peloton au niveau européen pour ce qui est de la place accordée à la lecture. On entend parfois des voix crier à la manipulation, à une stratégie de contre-marketing censée donner une mauvaise image du pays en Europe. Toutefois, la réalité est bel et bien dramatique : une étude de la Banque Mondiale datant de mars dernier indique qu’un Roumain lit, en moyenne, moins de cinq minutes par jour. Pour les Roumains, finir de lire un livre par an relève déjà de l’exploit et 35 % d’entre eux affirment n’avoir lu aucun livre de leur vie ! Et ce malgré les bienfaits indiscutables de la lecture : au niveau individuel, elle favorise un développement harmonieux et réduit le stress. Pratiquée tous les jours, elle construit et consolide les circuits neuronaux. En plus, au niveau collectif, elle participe au développement économique et social. La Banque Mondiale indique qu’un taux important d’alphabétisation est associé à une population plus saine, vivant dans une société qui connaît moins d’infractions et une croissance économique plus importante.

    L’intérêt des Roumains pour la lecture a commencé à décliner environ une décennie après la révolution anticommuniste de 1989, évolution qui ne peut être entièrement associée au développement d’Internet. Les jeunes générations se sont progressivement désintéressées de la lecture, alors que l’importance de la lecture dans le développement des capacités cognitives des jeunes est bien connue. Quelles causes et surtout quelles solutions, voilà les questions que nous avons posées à Marina Constantinoiu, journaliste et collaboratrice de la Faculté de journalisme et des sciences de la communication de l’Université de Bucarest : « Malheureusement, la relation des étudiants avec la lecture est plutôt mauvaise – et cela sans lien avec l’ère d’internet. Ce n’est pas quelque chose de récent, cela fait environ 25 ans que c’est comme ça. On montre du doigt Internet, mais ce n’est pas du tout le seul responsable, ni le plus important. Je crois que c’est dans les familles que cela se joue – quand la famille n’encourage pas les enfants à lire ou qu’elle tolère le manque d’intérêt des enfants. Je ne sais pas si on nait avec un appétit pour la lecture, mais il est certain qu’une partie d’entre nous avons été encouragés dans cette voie. C’est ce qui devrait arriver il me semble. A mon avis, c’est une affaire d’urgence nationale, les chiffres sont désastreux. On le remarque dans la pauvreté du vocabulaire que nous employons pour communiquer. »

    Des valeurs telles l’éducation, le culte pour le livre, le respect pour les professeurs disparaissent peu à peu de la société. Si on veut garder notre identité nationale et assurer la survie de notre culture, il faudrait déclarer la lecture une urgence nationale, estime notre interlocutrice, Marina Constantinoiu : « J’ai aussi été étudiante et à présent j’ai l’occasion de voir les étudiants depuis ma place de professeur, en enseignant ou quand on discute parfois en dehors des cours. J’essaie souvent d’apprendre d’eux ce qui les passionne, s’ils lisent et combien. Mais dernièrement je n’ai plus cette curiosité, car les choses deviennent de plus en plus évidentes. On sent le manque de lecture dans leur façon de s’exprimer ou dans leur la manière de rédiger les travaux qu’ils ont à remettre. Ou même dans la peur que j’ai pu percevoir chez certains lorsqu’ils étaient devant un texte plus long, car cela était synonyme d’ennui. Rester tranquille pendant quelques minutes, lire, se concentrer sur un texte et essayer de le comprendre. Eh bien, cela fait peur à beaucoup. »

    C’est si important que la famille, peu importe le niveau d’éducation, cultive le respect et l’intérêt de l’enfant pour la lecture. Sans les connaissances et les expériences auxquelles la lecture nous donne accès, on se retrouve complètement démuni, juge Marina Constantinoiu : « Les générations plus âgées, les gens qui ont 40 ans ou plus, lisent. Je fais partie de cette catégorie et j’ai l’impression d’être un dinosaure. Mais cette situation n’est pas normale ! Cette éducation devrait venir de la famille et, si on n’y arrive pas, je suis d’avis qu’il faudrait imposer la lecture par la force, car c’est elle qui vous forme. J’explique cela à des lycéens qui font la grimace quand il s’agit de lire. Oui, ce sont les années les plus rebelles, mais ce n’est pas possible de partir dans la vie sans provisions. On a besoin de ce bagage d’informations, de tous les mots que l’on apprend en lisant. Peu importe comment on les appelle – informations, mots, idées, métaphores – ce qui compte, c’est de les avoir et de pouvoir les utiliser tout au long de sa vie. »

    Si votre interlocutrice vous a convaincus, vous aussi, faites de votre mieux pour apprendre la joie de la lecture aux jeunes. Faites-leur découvrir la joie de se plonger dans un livre. C’est si important pour leur avenir ! (Trad. Elena Diaconu)

  • Le Parc naturel Apuseni

    Le Parc naturel Apuseni

    Situés en Transylvanie, dans l’ouest de la Roumanie, les Monts Apuseni ne se distinguent pas nécessairement par leur altitude, mais par leurs multiples possibilités de loisirs. La beauté et la rareté des phénomènes karstiques, certains uniques en Europe, ont conduit à la création d’une zone protégée de 76 mille hectares : le Parc naturel Apuseni. Alin Moș, directeur de l’administration de ce Parc, nous lance une invitation difficile à refuser.



    « C’est une zone facile d’accès, vu que les altitudes ne sont pas considérables. Les plus hauts sommets atteignent ici un peu plus de 1 800 mètres. Il exise des zones de plateau, sans très grandes différences de niveau, et là où ces différences de niveau existent, elles ne demandent pas au touriste une forme physique particulière. Le Parc naturel Apuseni est très attrayant depuis le début du XIXe siècle. De nombreux programmes de visite y ont été proposés au fil du temps. Au début du XXe siècle, il y a eu les premiers aménagements touristiques, notamment là où certains itinéraires touristiques avec escaliers et des balustrades ont été organisés. Les premiers balcons, dans les zones panoramiques, ont été créés il y a plus d’une centaine d’années. À cette époque, le Parc naturel Apuseni était moins accessible au grand public, il était sauvage et peu touché par la civilisation. Aujourd’hui, notre Parc conserve encore, dans sa partie centrale, une zone tout aussi attrayante, justement parce qu’elle n’a pas été modifiée par l’activité humaine. »



    C’est le troisième parc de Roumanie en termes d’étendue, poursuit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « C’est un parc naturel justement parce que sur son territoire, nous conservons l’interaction à long terme entre l’homme et la nature. Cela veut dire que sur le territoire du Parc vivent de nombreuses communautés humaines ; en nombre d’habitants, cela fait plus de 10 000 personnes qui vivent sur le territoire du Parc, dans trois départements : Bihor, Cluj et Alba. Une bonne partie de la superficie du Parc national Apuseni est incluse dans la zone historique du Pays des Moţi. Il s’agit principalement du bassin de la vallée de la rivière Arieş. De ce point de vue, la culture et les traditions locales sont l’attraction principale pour les visiteurs de cette région. »



    La principale attraction du Parc, c’est le karst. Il s’agit de la zone calcaire où se forment les grottes, les dolines ou encore les gorges. En tant qu’objectif d’importance internationale, nous nous devons de commencer par le glacier de Scărișoara. Alin Moş précise :



    « Il est célèbre à l’international surtout après 2009, lorsque des études ont remesuré le volume du bloc de glace, et il est certainement aujourd’hui le plus grand bloc souterrain de glace du monde, avec ses plus de 130 000 mètres cubes de glace. Son ancienneté supérieure à 4 000 ans le classe également parmi les plus anciens d’Europe. C’est pourquoi, aujourd’hui, le glacier de Scărișoara, le paysage particulièrement pittoresque des environs, la beauté du sous-sol, avec son bloc de glace et ses stalagmites et stalactites formées de glace, grâce à la température de la région, créent une attraction spéciale pour les visiteurs. De même, à compter de cette année, la première partie de l’accès au glacier sera rénovée, de sorte qu’à partir de la nouvelle saison touristique, l’accès se fasse avec des normes de sécurité améliorées et avec un confort beaucoup plus grand. »



    Cetăţile Ponorului (les Citadelles du Ponor) sont un autre objectif extrêmement important sur le territoire du Parc, emblématique pour la zone karstique des Apuseni. Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni, explique :



    « C’est un phénomène karstique d’une ampleur particulière. Pratiquement, c’est une zone qui, à première vue, rassemble trois dolines. Ce sont des creux dans la croûte terrestre, dans la roche de cette zone. Les trois dolines ont dans leur ensemble un diamètre d’un kilomètre, donc elles impressionnent également par leurs dimensions. La grotte qui part du milieu de ces dolines a un portail de plus de 70 mètres de haut à l’entrée. En fait, vous pouvez imaginer deux cathédrales placées l’une au-dessus de l’autre. La première chose qui fascine les touristes là-bas, c’est cette grandeur dans une zone de karst boisé, entouré de forêts d’épicéa, qui n’ont pas été exploitées par l’homme, donc leur structure naturelle n’a pas été modifiée. Le paysage en tant que tel et la grandeur de cet endroit vous laissent partir avec le sentiment d’avoir vu quelque chose de fantastique, un endroit que peu ont l’occasion de visiter. »



    Dans le Parc naturel Apuseni, il existe aujourd’hui plus de 1 500 grottes. Beaucoup d’entre elles sont des championnes de la longueur. Jusqu’à récemment, l’une était la grotte la plus profonde de Roumanie. Aujourd’hui, elle n’est dépassée que par une grotte dans le massif de Piatra Craiului. Beaucoup sont fermées au grand public, mais d’autres attendent leurs visiteurs. Parmi elles, la célèbre Grotte des Ours. À l’heure actuelle, elle possède l’une des infrastructures touristiques les plus développées de Roumanie et accueille jusqu’à 100 000 visiteurs par an. La plupart de ceux qui viennent visiter le Parc viennent pour le paysage particulier, mais aussi pour ces grottes qui ont une grande densité et une grande variété de formes et de couleurs, dit Alin Moş, directeur de l’administration du Parc naturel Apuseni.



    « Une administration des parcs naturels est orientée vers le développement de nouvelles expériences de visite. Avec le temps, grâce à tous les acteurs intéressés à accroître l’offre pour la destination du Parc naturel Apuseni, la Commission européenne nous a décerné en 2009 le titre de Destination européenne d’excellence, en bref, EDEN. Par la suite, nous avons participé à plusieurs projets visant à aider les communautés et les entrepreneurs locaux à développer des entreprises respectueuses de la nature, y compris celles du tourisme : des structures d’hébergement ou des produits alimentaires locaux. Beaucoup d’entre eux ont reçu une certification avec le logo du Parc. Lorsqu’une personne vient sur le territoire du parc ou entre dans un magasin en Roumanie et voit l’indication « partenaire du Parc naturel Apuseni », elle a la confirmation que le risque de contamination de ce produit par différentes substances est inexistant. Beaucoup d’entre eux sont dans la catégorie des produits biologiques. »



    Voici donc une destination idéale pour la saison estivale qui approche.


    (Trad.: Ligia)

  • Détente sans égal

    Détente sans égal

    Expérience inoubliable, une séance de floating vous aide à libérer votre corps et votre mental, à vous détendre profondément et plonger éventuellement dans un état de méditation intense. Toutes les sensations de cette expérience sont stimulées par les cristaux de sel d’Epsom – c’est-à-dire de sulfate de magnésium – utilisé pour détendre les muscles, améliorer les douleurs musculaires et ostéo-articulaires, reminéraliser, nettoyer et tonifier la peau.

    Flavia Cioceanu, représentante d’un centre qui propose cette thérapie, nous a raconté comment une personne stressée a découvert cette méthode de relaxation et a fini par lancer à Bucarest une affaire dans ce domaine. « En cherchant des moyens de se détendre, il a trouvé sur Internet ces bassins de flottaison, qui offrent l’expérience d’une relaxation profonde, doublée d’une intériorisation et qui est bénéfique en même temps pour le corps tout entier. Il a découvert qu’il y avait plusieurs centres de ce genre dans le monde, en Amérique, au Japon. Il a visité un tel centre et, après la première expérience, qui a été extraordinaire pour lui – d’ailleurs on en trouve l’histoire sur notre site – il a su qu’il voulait se lancer dans ce domaine. Ayant déjà une certaine expérience technique, il a souhaité tenter sa chance. »

    L’aventure qu’il a commencée en 2016 avec deux bassins achetés aux Etats-Unis est plus qu’une simple affaire, car en plongeant dans le bassin de flottaison, on plonge en soi-même. Flavia Cioceanu nous raconte les débuts de cette méthode de relaxation. « Elle est née dans les années ’70, lors de recherches sur les réponses neuronales aux différents stimuli ou à l’absence de tout stimulus. A cette fin, on utilisait des caissons d’isolation sensorielle – comme on les appelait à l’époque – conçus de manière à ce qu’aucun stimulus extérieur ne puisse arriver aux organes des sens : ni la lumière, ni le son, ni les odeurs. Ils permettaient également une atténuation du toucher et la disparition de la sensation de pesanteur. Pourquoi les chercheurs ont-ils utilisé cette expérience ? Justement pour voir ce qui se passe à l’intérieur de l’être humain, au niveau de son mental, de ses pensées, de ses émotions lorsqu’aucun stimulus ne lui parvient de ses 5 sens. Au fil du temps, elle a été adaptée pour que des personnes qui ne recherchent pas nécessairement des sensations fortes puissent la vivre aussi. »

    Si vous ressentez le besoin de vous libérer, vous devez savoir que la thérapie du floating est relaxante, amusante et créative. Une eau à la température du corps et une heure passée dans un état d’apesanteur – voilà la recette magique pour une détente sans égal. Flavia Cioceanu : « En fait, il s’agit d’un bassin couvert rempli d’une certaine quantité d’eau chauffée à la température du corps et dans laquelle a été dissoute une quantité égale de sel d’Epsom (c’est-à-dire de sulfate de magnésium). Dans cette eau, devenue ainsi très dense, on flotte naturellement. La personne qui vient faire une séance de flottaison entre dans un bassin ayant la forme d’un œuf et s’y détend, avec ou sans stimuli – lumière, musique etc. Elle laisse tout simplement son corps flotter. Puisque la personne en train de faire l’expérience n’a plus de contact avec la terre, la relaxation y est un peu différente de celle que l’on éprouve lorsqu’on s’étend sur un lit, par exemple, ou par terre. C’est la sensation d’apesanteur qui fait la différence. La détente est plus profonde et la sensation que l’on éprouve – beaucoup plus agréable. S’y ajoute l’effet bénéfique du sel d’Epsom sur les os et sur le corps tout entier. »

    En effet, le sel d’Epsom agit aussi comme un exfoliant et il tonifie la peau, les ongles et les cheveux. Les douleurs articulaires et le stress diminuent. Le sel d’Epsom contribue également à prévenir les inflammations au niveau des muscles et des articulations, c’est pourquoi il est utilisé pour traiter les entorses et soulager les douleurs musculaires. Qui est-ce qui choisit de faire une séance de flottaison ? « Avant tout, ceux qui souhaitent vivre une expérience nouvelle, voir ce qui se passe, ce qu’ils ressentent, en restant comme ça, à flotter dans le noir. D’autres viennent pour se détendre et ceux-là reviennent d’habitude plusieurs fois, car ils se rendent compte que l’on ne peut pas accéder si facilement à cet état de relaxation profonde par d’autres moyens – même pas en dormant, car il est très différent du sommeil. Et puis il y a ceux qui souhaitent atteindre un état méditatif, d’introspection, pour découvrir quelque chose au fond d’eux-mêmes ou chercher une réponse à une question particulière, ne pouvant pas la trouver dans l’état d’agitation dans lequel ils sont plongés dans la vie quotidienne. En principe, il y a ces trois catégories. »

    La flottaison se déroule en toute sécurité et nous vous incitons à l’expérimenter, mais pas plus d’une fois par semaine !(Trad. : Dominique)

  • 23.09.2019

    23.09.2019

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes centraux de cette 74e réunion internationale mentionnons le renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion, le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le président américain Dondald Trump.

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Conseil Agriculture et Pêche – Le ministre roumain de l’Agriculture, Petre Daea, participe ces jours-ci, à Helsinki, à la réunion informelle du Conseil de l’UE Agriculture et Pêche, tenu dans le cadre de la présidence finlandaise de l’UE. A l’agenda l’on retrouve des sujets tels que les manières à encourager les pratiques censées protégér les ressources du sol, la promotion d’une agriculture durable par le stockage du carbone dans le sol ou encore l’importance de stocker le carbone dans le sol dans la lutte contre les changements climatiques. La Roumanie a l’intention d’inclure cette mesure dans son plan stratégique national dans le contexte de la Politique Agricole Commune 2021-2027.

    Elections – Les inscriptions des candidats à l’élection présidentielle du 10 novembre prochain ont pris fin à minuit. La liste officielle des candidats en lice sera annoncée mardi. Les éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27 septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont déposé leur candidature figurent, le président en exercice, Klaus Iohannis, ou encore la première ministre sociale-démocrate, Viorica Dancila.

    Eurostat – La Roumanie compte parmi les 4 derniers Etats membres de l’UE en matière d’allocations gouvernementales pour les loisirs et le sport, avec 25 euros par tête d’habitant, par rapport à une moyenne européenne de 100 euros. C’est ce que constate un rapport Eurostat pour l’année 2017, publié ce lundi. La Roumanie ne devance que la Slovaquie (23 euros), la Bulgarie (16 euros) et la Croatie (13 euros). A pôle opposé l’on retrouve le Luxembourg qui alloue la somme la plus importante pour les loisirs et le sport, à savoir près de 500 euros par tête d’habitant, suivi par la Suède et la Finlande. Au total, les Etats membres de l’UE ont alloué 51,3 milliards d’euros à la récréation et au sport en 2017, précise la même étude.

    Festival Enescu – Le festival international de musique George Enescu s’est achevé dimanche, après 3 semaines remplies de concerts et d’événements artistiques en tout genre qui ont fait venir en Roumanie des artistes prestigieux du monde entier, des musicologues et des orchestres de renommée mondiale. Dimanche donc, le violoniste roumain Alexandru Tomescu, a eu un récital à Toronto, l’Athénée Roumain de Bucarest a accueilli sur scène l’Orchestre de chambre de Bâle avec une nouvelle représentation de l’opéra Don Giovanni de Mozart. Et c’est toujours Bucarest, la capitale roumaine, qui a accueilli dimanche un second concert de l’orchestre royal d’Amsterdam. Rappelons-le, Radio Roumanie a été coproducteur du festival « George Enescu » depuis ses débuts, en 1958. Cette 24e édition de la manifestation a été aussi la plus ample, car les concerts ont été organisés non seulement à Bucarest, mais aussi dans 10 autres villes roumaines et dans 5 autres pays.

    Météo – Les températures sont à la baisse en ce début de semaine en Roumanie et le ciel est plutôt couver sur le O, le N-O et le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 14 à 27 degrés. 20 degrés à midi à Bucarest.

  • Vacances au Musée du paysan roumain

    Vacances au Musée du paysan roumain

    Selon une tradition
    déjà bien établie à Bucarest, le Musée du paysan roumain a toute une
    programmation dédiée aux enfants, pendant les vacances d’été. Sous le nom de
    « Nous voulons aussi partir en vacances avec vous », la série
    d’événements se déroule cette année tout le long du mois de juillet. Les 14
    ateliers prévus mêlent apprentissage informel et jeu.

    Valentina Bâcu,
    muséographe et animatrice d’atelier, détaille : « C’est un programme dédié principalement aux
    enfants, mais pas seulement. Les 14 ateliers sont pensés pour les enfants, à
    partir de l’âge de deux ans, mais également pour les familles. Nous encourageons
    ainsi les parents à passer du temps de qualité en compagnie de leurs enfants. Et pas uniquement les parents, mais aussi
    tous les adultes avec une âme d’enfant. Nous proposons aussi des
    ateliers pour les ados, avec une offre plus variée cette année. Il y a un
    atelier de journalisme radio, un autre sur la réalisation des films
    d’animation, un sur la retouche des photos et un atelier de musique. Ce dernier
    jouit d’une certaine notoriété : l’atelier s’appelle « Histoires à
    oreilles » et c’est l’écrivain et musicien Călin Torsan qui l’anime, il explique aux enfants le fonctionnement des
    instruments musicaux traditionnels. »


    Des adultes avec une âme d’enfant, mais aussi des ados et des jeunes attachés
    au Musée du paysan roumain. Une partie d’entre eux viennent ici depuis
    l’enfance, emmenés par leurs parents ou grands-parents, pour participer aux
    ateliers qui s’y tiennent depuis des années. Valentina
    Bâcu précise : « Autour du musée s’est formée une communauté de
    parents et d’enfants quifréquent le Muséetoute l’année, pas seulement pendant
    les vacances. Il y a des enfants qui ont grandi, mais qui continuent à venir
    chez nous. On s’est rendu compte qu’il fallait garder le rythme si on voulait maintenir
    ce lien. Nous avons alors cherché à imaginer des ateliers adaptés au monde
    digital, comme l’animation et la retouche photo. D’ailleurs, ces activités
    s’inscrivent dans la continuité d’autres projets du Musée du paysan roumain,
    comme, par exemple, l’Archive d’image. Nous essayons de nous tenir au courant des
    nouvelles technologies et d’aller à la rencontre des attentes de notre jeune
    public. »


    Valentina
    Bâcu nous donne davantage de détails sur les trois ateliers du programme
    « Nous voulons aussi partir en vacances avec vous » qu’elle anime
    cette année : « Il y a tout d’abord un
    atelier de conception de journaux de vacances à l’aide de différentes
    techniques. Les enfants peuvent prendre comme point de départ soit les
    personnages des livres qu’ils lisent, soit leurs propres vacances. Il y a des
    enfants passionnés des cartes, qui y trouvent de l’inspiration pour construire
    leurs journaux intimes. D’autres dédient leurs carnets aux lectures ou aux
    voyages. Nous les encourageons à créer des choses eux-mêmes et à ne pas être tropperfectionnistes,
    de sorte que le résultat final compte moins que le travail en lui-même et la
    créativité. Il y a aussi un atelier d’animation, qui s’adresse aux enfants âgés
    de plus de 10 ans et qui se déroule sur deux sessions de deux à trois heures.
    Nous utilisons la technique d’animation la plus simple, mais qui demande
    beaucoup de patience, car il faut photographier chaque cadre, un par un. Les
    personnages sont déplacés petit à petit pour créer à la fin l’effet de mouvement.
    Chaque enfant devient ainsi réalisateur d’un court métrage inspiré par les
    vieux contes roumains. Le troisième atelier que j’anime est basé sur des photos
    d’antan. En fait, nous adaptons des photos de l’archive du Musée au contexte
    contemporain. Les enfants sont invités à créer un dialogue entre des photos
    qu’ils ont prises eux-mêmes et de vieilles photos en noir et blanc. Ils doivent
    alors choisir soit de voyager dans le passé, soit de transposer les vieilles
    photographies dans le présent. »


    Les
    grandes vacances ont toujours été l’occasion de s’adonner à des occupations
    pour lesquelles le temps manque le reste de l’année. Peut-être l’exemple des
    ateliers du Musée du paysan roumain de Bucarest vous fournira des idées pour
    vos propres activités créatives de cet été. (Trad. Elena Diaconu)

  • 02.05.2019 (mise à jour)

    02.05.2019 (mise à jour)

    Europe — La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a participé jeudi, en Pologne, aux côtés d’autres leaders politiques et personnalités culturelles du monde entier, à un événement international de commémoration des victimes de l’Holocauste. « La Marche des Vivants » est une manifestation annuelle au cours de laquelle les participants parcourent à pied la distance entre les anciens camps nazis d’Auschwitz et Birkenau. La première ministre Viorica Dăncilă a mentionné, à l’occasion, que les événements tragiques à caractère antisémite qui ont eu lieu ces dernières années en Europe prouvent combien il est important d’identifier les voies par lesquelles nous pouvons prévenir l’antisémitisme. Dans ce contexte, la cheffe du cabinet de Bucarest a affirmé une nouvelle fois l’engagement constant de la Roumanie dans la lutte contre l’antisémitisme. La responsable roumaine a lancé un appel à consolider l’éducation de la jeune génération pour qu’elle soit capable de dénoncer et de combattre toute forme d’extrémisme, d’intolérance, de racisme ou d’antisémitisme.



    COMPET — Une réunion informelle des ministres européens chargés de la compétitivité, COMPET, a lieu jeudi et vendredi à Bucarest, dans le contexte du mandat roumain à la tête du Conseil de l’Union. La réunion est présidée par le ministre roumain de l’Economie, Niculae Bădălău, et la Commission européenne est représentée par Elżbieta Bieńkowska, commissaire européenne au Marché intérieur et à l’Industrie. Les ministres de ressort des 28, ainsi que des deux Etats membres de l’Association européenne de libre-échange, la Suisse et la Norvège, débattent de la compétitivité, de l’entrepreneuriat, du marché interne et de la contribution des petites et moyennes entreprises à la compétitivité européenne.



    Forum d’affaires — La vice-première ministre roumaine Ana Birchall a participé, jeudi, à Bruxelles, à la première édition du Forum d’affaires de haut niveau UE — Etats Unis dans le domaine de l’énergie. A l’occasion, Ana Birchall a eu une intervention dans le cadre de la session sur le développement de l’infrastructure de gaz. « La Roumanie accorde une importance particulière au renforcement des relations transatlantiques, un partenariat toujours plus pertinent dans le contexte des défis politiques, économiques et sécuritaires. La sécurité et la diversification énergétique comptent parmi les priorités principales de notre mandat dans l’exercice de la présidence du Conseil de l’UE », a déclaré la responsable. Ana Birchall a également mis en exergue le fait que la Roumanie est fortement engagée dans les démarches visant à concrétiser des projets d’intérêt commun de développement de l’infrastructure énergétique.



    Elections — Le Parti national libéral, le principal parti de lopposition parlementaire en Roumanie, est en tête des sondages pour les élections européennes avec 25,6% des intentions de vote. Les libéraux sont suivis, en deuxième et troisième position, par le principal parti au pouvoir, le Parti social démocrate, avec 21,7% des voix et par la coalition d’opposition l’Alliance 2020, entre lUnion Sauvez la Roumanie et PLUS, avec 16,4%. LAlliance des libéraux et des démocrates, partenaire du PSD dans la coalition au pouvoir, est crédité de 12,2% des voix, le parti ProRomânia de 11,7%, alors que lUnion démocrate magyare de Roumanie et le Parti du mouvement populaire récoltent chacun 5,6% des intentions de vote. Les chiffres sont issus d’un sondage réalisé en avril par IMAS Roumanie, sur commande de la station privé de radio Europa FM, sur un échantillon de 1.010 personnes, avec une marge derreur de +/- 3,1%. Le 26 mai, simultanément avec le scrutin européen, est également prévu le référendum sur la justice convoqué par le président du pays, Klaus Iohannis.



    Chimie — Les élèves roumains ont conquis trois médailles d’or, deux d’argent et une de bronze à la 53e édition de l’Olympiade internationale de chimie D. I. Mendeleev, qui a eu lieu à Saint-Pétersbourg, informe le ministère de l’Education nationale. La compétition a comporté trois épreuves, pendant cinq heures, dont deux théoriques et une autre — pratique, expérimentale, toutes ayant un niveau de complexité extrêmement élevé. Les problèmes proposés aux élèves ont couvert cinq sections : chimie — physique, sciences de la vie, chimie inorganique, chimie organique et chimie analytique. 152 élèves de 28 pays ont pris part à l’édition de cette année.



    Royaume Uni — Les Roumains, les Italiens et les Polonais sont les demandeurs les plus nombreux du statut de résident permanent au Royaume Uni, conformément aux données de la période d’essai du processus de légalisation du statut des citoyens communautaires qui souhaitent rester dans ce pays après le Brexit, apprend-on par l’agence Press Association. Selon un rapport du gouvernement de Londres, trois étapes de test ont été organisées entre août 2018 et en mars 2019, période pendant laquelle plus de 230.000 telles demandes ont été accueillies, dont près de 38.000 — formulées par des ressortissants roumains. Les Italiens, les Polonais, les Bulgares, les Espagnols, les Français, les Allemands et les Néerlandais suivent. Selon les estimations du gouvernement britannique, entre 3,5 et 4,1 millions de citoyens des Etats de l’UE et de l’Espace économique européen seraient éligibles pour participer à succès à ce schéma de légalisation de leur statut au Royaume Uni jusqu’à la fin 2020.



    Conférence — Le chef de lEtat, Klaus Iohannis, sera présent vendredi, en tant quinvité dhonneur, à la Conférence sur létat de l’Union, organisée par lInstitut universitaire européen de Florence. La présence du leader roumain intervient dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUnion européenne. Cette année, la conférence portera sur la démocratie européenne au XXIème siècle, à la veille des élections européennes. Klaus Iohannis aura également une entrevue avec le président du Conseil des ministres d’Italie, Giuseppe Conte.



    Transit — Environ deux millions de personnes et 500.000 moyens de transport ont transité la frontière de la Roumanie durant les mini-vacances de Pâques et du 1er mai. Selon la Police aux frontières, sur l’ensemble de ceux qui ont franchi la frontière, 900.000 personnes sont entrées au pays et 1,1 millions sont sorties. Le chiffre total est supérieur de 29% à la période similaire du mois d’avril. L’affluence la plus importante a été enregistrée aux postes frontières aéroportuaires, soit un tiers de la totalité des personnes qui ont franchi la frontière au niveau de l’ensemble du pays. Pour ce qui est des frontières terrestres, les postes frontière les plus congestionnés ont été ceux de la frontière commune roumano-hongroise et roumano-bulgare. La Police aux frontières roumaine a fait travailler du personnel supplémentaire ; 4000 policiers aux frontières ont surveillé et contrôlé la frontière d’Etat pendant la période du pont de Pâques et du 1er mai.



    Loisirs — L’Ambassade de Roumanie en Turquie organise des vols en montgolfière dans la région de Cappadoce, au centre de la Turquie, un des lieux les plus renommés au monde pour ce type d’activité. Les vols peuvent être effectués jusqu’au 30 juin 2019, qui marquera la fin du mandat de la Roumanie à la tête du Conseil de l’Union, informe la mission diplomatique roumaine dans un communiqué de presse. Les vols seront réalisés chaque jour, en fonction des conditions atmosphériques, à bord de la montgolfière « Fly RO — EU ! ». Le premier vol de ce type a eu lieu le 27 avril, a duré une heure et y ont pris part 20 passagers de nationalités différentes.

  • Snagov

    Snagov

    Cette localité se trouve au bord d’un lac, un endroit idéal bénéficiant de larges espaces à l’ombre des arbres et d’une plage aménagée. Sur le lac Snagov, on peut faire des promenades en bateau de plaisance ou en canot que l’on peut louer. Le site dispose également de terrains de tennis, d’aires de jeux pour les enfants, de terrasses et de restaurants proposant aux visiteurs des plats savoureux.

    Le circuit en bateau est une occasion unique d’admirer les beautés du lac et les attractions touristiques de la zone : la palais de Snagov, le monastère, les villas de Ceauşescu ainsi que d’autres sites des environs. Le lac Snagov est une aire naturelle abritant plus de 120 espèces de plantes, d’animaux et d’oiseaux protégés. A Snagov se trouvent des zones importantes pour le tourisme rural.

    L’une d’entre elles, Grădina Vlahiia, a récemment reçu la Marguerite d’Or, prix accordé par l’Association Nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel (ANTREC). Le représentant de ce complexe de loisirs primé, Cristian Dumitrescu, nous explique ce que les touristes peuvent y trouver: C’est un endroit magnifique, car nous y avons transporté 5 maisons anciennes du Maramureş, contrée de l’extrême nord du pays. Là, nous avons 20 chambres à louer. Autour des maisons il y a des étables, du bétail, des chevaux, des poneys, un verger, un espace planté de vigne, un musée d’icônes et un musée du paysan, où l’on peut voir des objets anciens. Nous accueillons des ateliers et différents événements. »

    Le prix accordé par l’Association Nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel récompensait Grădina Vlahiia pour la façon dont elle a su préserver et promouvoir en 2016 les traditions et les coutumes locales, l’hospitalité des lieux, son identité gastronomique, ses loisirs et même son potager. Cristian Dumitrescu nous invite dans cette partie du village de Snagov pour un séjour plus ou moins long : « Vous pouvez venir chez nous pour deux heures ou pour une semaine. A vous de choisir le laps de temps que vous voulez y passer. Vous y découvrirez la cuisine traditionnelle roumaine. »

    A Snagov on peut louer des vélos et emprunter un des 7 itinéraires aménagés, pédaler jusqu’aux monastères de Snagov et de Căldăruşani ou même faire le tour du lac. Au milieu du lac se trouvent les ruines du monastère de Snagov, où l’on suppose que se trouve la tombe du prince régnant Vlad l’Empaleur, tué en décembre 1476, peu après avoir réussi à monter, pour la troisième fois, au trône de la Valachie. Parmi les constructions qui constituaient jadis l’ensemble monastique de Snagov, seuls l’église et le clocher se sont conservés. Les autres constructions sont en ruine. Se trouvant loin de tout habitat, au 19e siècle, le monastère a servi de prison. Au 17e siècle, le monastère disposait d’une imprimerie dont sont sortis de nombreux ouvrages en roumain, grec et arabe. ( Trad.: Dominique)

  • Inginericum

    Inginericum

    « Aux questions amusantes, Eematico t’aide à trouver des réponses sérieuses ». C’est le slogan d’un programme extrascolaire qui, depuis une année et demie, se propose de créer des ingénieurs en herbe en mettant l’accent aussi sur les aptitudes sociales – communication, négociation, travail en équipe, coordination et coopération – sur le développement cognitif, à savoir la pensée sous toutes ses formes, la capacité de résoudre des problèmes, la mémoire et l’imagination, sans oublier le développement de la motricité. Une petite boîte, une petite voiture, des poulies ou des circuits électriques – tout objet peut servir de prétexte pour faire découvrir aux enfants les notions de géométrie, le mouvement des corps, différents mécanismes ou encore l’électricité. Ion Neculai est un des coordinateurs de l’organisation Eematico Research. Il nous explique plus en détail à qui s’adressent ces ateliers et en quoi ils consistent: « Nous croyons que le jeu est le principal mécanisme de l’apprentissage. Par conséquent nous développons des programmes éducationnels ciblés sur le jeu et l’expérimentation active. Certains ateliers s’adressent aux enfants de 3 à 6 ans, d’autres à des enfants de 7 à 12 ans. Nous déroulons aussi des activités pour d’autres tranches d’âge et même pour les adultes. Nous avons 3 grands programmes. Le premier s’intitule « I Can Be » (Je peux être). C’est un atelier qui aide les petits de 3 à 6 ans à découvrir, par le jeu, l’univers des occupations des grands. Ensuite, le programme « Maker Exploratorium » familiarise les enfants de 7 à 12 ans avec les sciences naturelles par le biais du bricolage. Enfin, « Inginericum » est une véritable aventure dans les 4 domaines de l’ingénierie, à savoir l’ingénierie chimique, électrique, civile et mécanique. A part tout cela, nous menons également d’autres projets, notamment des colonies de vacances d’architecture et de constructions pendant l’été. »

    Connaître et reconnaître des notions et des phénomènes dans la vie quotidienne – c’est l’objectif de l’atelier « Maker Exploratorium », dont les activités sont ciblées sur le bricolage. En fabriquant leur propre matériel didactique, les enfants découvrent les formes, les corps géométriques et leurs propriétés, le mouvement de rotation, des éléments d’aérodynamique, différents types de mécanismes et leur utilité dans la vie quotidienne, les composantes d’un circuit électrique, la lumière, l’électromagnétisme et la liste se poursuit. Ion Neculai ajoutait que: « Nos projets sont structurés par modules de quatre leçons d’une durée variable. Le principe essentiel est de donner une place de premier choix à l’activité, qu’il s’agisse de bricolage, comme c’est le cas du Maker Exploratorium (Constructeur explorateur), qui permet aux enfants de découvrir la géométrie et le mouvement des corps ou de l’électricité, par exemple. Dans ce dernier cas de figure, les petits construisent des mini-projets: avions, voitures équipées d’un moteur électrique en miniature. Grâce à ces projets de bricolage, ils mettent en pratique les notions apprises à l’école. Autrement dit, l’information est assimilée à l’aide de l’activité et du matériel utilisé. »

    Qu’est-ce qui donne à la pluie une odeur si agréable? Pourquoi la colle est-elle gluante, pourquoi les éclairs font-ils du bruit? Comment fait papa pour soulever la voiture à l’aide d’un cric, quelle explication pour la résistance de la terre cuite? Autant de questions auxquelles le cours Inginericum offre des réponses. Les organisateurs ont préparé quatre modules, à savoir ingénierie chimique, ingénieur en électricité, ingénieur en mécanique et ingénieur en génie civil. Tout cela pour montrer aux juniors comment ils peuvent transformer le monde à leur gré, en prenant conscience des lois qui le régissent et de ses ressources. Pendant les cours d’ingénierie chimique, les enfants se familiarisent avec la chimie, apprennent quelles sont les substances qui composent l’univers, sous quels états elles se présentent, de quelle manière les gens parviennent à les différencier, grâce à leurs sens ou aux mesurages, comment elles se combinent ou se dissocient, où se trouve la frontière entre les mondes minéral et organique. En parcourant le module consacré à l’ingénierie électrique, les petits apprennent les noms de Coulomb, Volta, Ampère et de Ohm, en reproduisant les expérimentations qui ont rendu célèbres ces scientifiques. Le levier, le plan incliné, la roue, l’axe, la poulie et la vis sont les protagonistes de l’unité dédiée à l’ingénierie mécanique, tandis que le module d’ingénierie civile se penche sur des notions telles la statique, la mécanique, la structure des matériaux, les facteurs et les phénomènes qui dont il faut tenir compte lors d’une construction.

    Les ateliers proposés par les colonies de vacances adaptent l’apprentissage au rythme des vacances. Ion Neculai: « Les ateliers de nos colonies de vacances ont a abordé deux thèmes. Le premier consistait à construire un parc d’attractions, avec des stands et toutes sortes d’activités. La vedette du parc a sans doute été la montagne russe. Cette année, la colonie de vacances a porté le nom de Green Galaxy, Galaxie verte. L’idée, c’était d’aider les enfants à explorer le domaine des constructions durables. Nous avons donc pensé créer un fil narratif qui les transporte dans uns galaxie formée de planètes avec différents type de constructions durables que les petits découvraient lors de ce voyage imaginaire. La construction et le travail en équipe sont des éléments -clé de ces ateliers. »

    Ce ne sont là que quelques-unes des activités proposées aux enfants par cette poignée de gens débordant d’idées et d’envie de jouer. (Trad. Valentina Beleavski, Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine – 16.12.2016

    A la Une de la presse roumaine – 16.12.2016

    Sujets
    divers en ce début de week-end dans les quotidiens roumains qui s’intéressent à
    la réunion des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE, aux dernières
    décisions du gouvernement Dacian Ciolos, au déploiement de forces américaines
    en Europe de l’est et au sort de la plus grande raffinerie roumaine, qui sera
    rachetée par une compagnie chinoise. Enfin, nous ferons un tour des meilleurs
    parcs aquatiques de Roumanie qui restent ouverts en hiver.



  • A la Une de la presse roumaine 26.02.2016

    A la Une de la presse roumaine 26.02.2016

    Les journaux d’aujourd’hui décortiquent notamment le bilan 2015 de la Direction nationale anti-corruption présenté jeudi, le sort du directeur des renseignements militaires et la situation de l’industrie nucléaire roumaine. Enfin, la presse nous invite ce week-end à nous rendre à la Foire de tourisme et à un festival gastronomique inédit qui proposé surtout des délices à vertus aphrodisiaques.


  • Le parc Romanescu de la ville de Craiova

    Le parc Romanescu de la ville de Craiova

    Son histoire est intimement liée à la famille de boyards Bibescu-Ştirbey, dont deux représentants allaient monter sur le trône de la Valachie. Au XIXe siècle, le terrain de l’actuel parc, situé à la sortie de la ville, appartenait à Iancu Ioan Bibescu, grand dignitaire à la chancellerie valaque. Il y avait fait aménager un jardin, parsemé de bancs et de pavillons. Puisque les habitants de Craiova pouvaient s’y promener à leur gré, cet espace servit donc de jardin public aussi.

    Le muséographe Toma Rădulescu raconte le passage de ce jardin privé au statut de poumon vert de la ville. « Le jardin était attentivement soigné. Il y a eu dès le début un lac. Des cygnes se promenaient majestueusement sur la surface de l’eau. Plus tard, sous le règne de Barbu Ştirbey, ce terrain a été racheté par les autorités locales et destiné à abriter un jardin public. Malheureusement, cet îlot de verdure et d’air frais allait se transformer en une zone insalubre, à cause de la négligence de l’administration de l’époque, qui a permis à la caserne située à proximité d’y jeter les ordures ménagères. En plus, des Roms nomades y avaient installé leurs camps de fortune. Le manque de salubrité a également posé problème lorsque la résidence d’été des Bibesco a accueilli les blessés de la guerre d’indépendance de 1877. C’est le maire de la ville Nicolae Romanescu qui mettra fin à cette situation fâcheuse, grâce aux fonds importants qu’il octroie aux travaux de salubrité. Il a même confié au paysagiste français Edouard Redont, un des plus réputés en son temps, la tâche d’y aménager un parc romantique à l’image des jardins publics de son pays natal ».

    C’est toujours à Edouard Redont que nous devons les plans du Parc Carol Ier de Bucarest et l’aménagement de l’espace de l’Exposition nationale de 1906. Le projet du futur parc Romanescu allait lui valoir la médaille d’or lors de l’Exposition internationale de Paris. Le projet en question supposait l’aménagement d’un lac, d’un hippodrome et même la construction d’un château magique au sommet d’une petite colline. On y a également bâti des ponts suspendus, un kiosque pour la fanfare, un zoo en miniature. Démarrés vers la fin du XIXe siècle, ces travaux allaient s’achever en 1903. Le 29 septembre de la même année, le parc était inauguré en présence du roi Carol Ier, de la reine Elisabeth et des princes héritiers Ferdinand et Marie.

    Notre interlocuteur, Toma Rădulescu, présente les activités qui se déroulaient dans ce parc: Le parc était pourvu de tous les éléments modernes permettant d’accueillir des compétitions sportives. Il y avait aussi un hippodrome, où se tenaient des concours d’équitation. Les membres de la famille royale participaient à la plupart des événements que l’on y organisait y compris à ceux marquant la Fête nationale, célébrée à l’époque le 10 mai. Jusqu’à l’avènement des communistes, la parade passait devant le parc et le Monument de l’indépendance, qui compte parmi les monuments les plus majestueux d’Europe. Au moment de sa construction, devant le parc Romanescu, il était le deuxième plus haut monument du vieux continent. En hiver, on faisait du patinage dans le parc. Ce passe-temps hivernal a assez longtemps persisté. L’image des dames élégantes sur des patins est toujours vivante dans ma mémoire. Des concours de cross-country ou encore la reconstitution de moments importants de l’histoire nationale figuraient parmi les activités organisées dans le Parc Romanescu de Craiova.

    Au fil du temps, le parc a été connu sous différentes appellations. La première a été celle de « Jardin Bibesco », d’après le nom du propriétaire initial. Rebaptisé « Le parc du peuple », sous la gouvernance du maréchal Averescu, à la fin de la Grande Guerre, il sera appelé Romanescu, dans les années 1930, après la mort du maire de la ville de Craiova Nicolae Romanescu. Redevenu « Le parc du peuple » pendant le régime communiste, il recouvrera, après 1990, le nom de Romanescu, à la mémoire de l’édile le plus important de l’histoire de la ville. Le parc Romanescu de Craiova connaît actuellement d’amples travaux de réaménagement. ( trad. Mariana Tudose)

  • Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Maurice Mercier (France) – parcs de loisirs à Bucarest

    Et puisque la canicule sévit dernièrement en Roumanie, je vous propose de nous mettre un peu à l’ombre, dans la forêt de Balotesti, à une vingtaine de km de Bucarest, là où depuis 2014 on a inauguré le plus grand parc d’aventures de Roumanie. Sur une superficie de 20 hectares, Eden Land propose au total 11 trajets d’accro branches, du tir à l’arc, de l’airsoft et du paintball, des sauts dans le vide depuis une altitude de 15 mètres, du ping-pong, tout comme la possibilité de passer la nuit dans une des deux petites maisons construites dans les arbres. Les maisonnettes ont une surface de 12 mètres carrés et respectivement de 24 mètres carrés et elles sont dotées d’électricité, chauffage et salles de bain. Une chose est sûre : dans ces maisons au cœur de la forêt, la canicule ne vous touchera plus.



    Si la forêt ne vous dit pas trop, je vous invite alors au plus grand parc aquatique du coin, le Divertiland. Inauguré en 2012 sur 35 hectares, l’endroit accueille entre autre, un parc aquatique et un autre de loisirs en plein air, un parc de jeux couvert et un centre spa et de bien-être. Pour l’été 2015, Divertiland s’attend à accueillir 130.000 visiteurs au total. Le parc a une capacité d’accueil de plus de 5000 personnes par jour. Parmi les grandes nouveautés de cet été, il convient de mentionner une piscine chauffée pour les enfants, une nouvelle zone de restauration qui propose aux clients des plats de la cuisine internationale, des cours de surf et de yoga. En plus, les amateurs des sports de plage saluent l’aménagement d’un terrain de volley-ball sur 8000 mètres de plage de sable fin. A présent, le parc de loisirs Divertiland est l’unique destination estivale tout compris aux portes de Bucarest où l’on peut organiser des matchs de volley-ball pour amateurs ou professionnels.



    Depuis 2011, les habitants de Bucarest se sont vu offrir le premier parc de loisirs construit directement en ville. Construit sur 30.000 mètres carrés, Terra Park propose une trentaine de loisirs parmi lesquels Zforce Tower, une plate-forme qui grimpe jusquà 53 mètres de haut ou encore un toboggan où la plongée est de 15 mètres de haut et une Montagne Russe haute de plus de 11 mètres et dont le trajet est de plus de 300 mètres. Le parc dispose d’un parking à 500 places, il propose des restaurants, un air de jeux couvert avec treize loisirs, des magasins de souvenirs. L’investissement initial s’est monté à 25 millions d’euros.



    Retour au cœur de la nature, dans la forêt de Comana, à une trentaine de kilomètres de la capitale, là où on a inauguré récemment le parc d’aventures homonyme. A part les parcours d’accro branches, le parc propose toute sorte de loisirs : escalade, tyroliennes, parapente, canoë-kayak, vélos, tir à l’arc, promenade en chariot, pêche à la ligne. Ne pas passer à côté de la tyrolienne par-dessus le grand lac. Une sensation à ne pas rater !



    La ville de Bucarest est entourée par pas mal de forêts. Du coup, le nombre de parcs d’aventures s’est multiplié ces dernières années. Un troisième parc d’aventures près de la capitale est celui de Cernica. Extreme Park Cernica a ouvert ses portes en 2012. Il propose des parcours d’accro branches, une piscine, de la pêche sportive et du paintball. Les visiteurs se voient mettre à leur disposition une zone barbecue.



    Sur la liste des parcs de loisirs aux portes de Bucarest, nous avons le tout récent est le parc aquatique de Mogosoaia, le seul parc nautique de loisirs du pays. Il propose des toboggans aquatiques, des tremplins, des pistes de jogging, des kayaks, des catamarans, tout cela dans un décor très beau, au bord du lac au cœur du parc de Mogosoaia.



    Comme vous voyez, chers amis, même sous la canicule, Bucarest a tous les avantages pour se faire inclure sur la liste de vos destinations préférées de vacances estivales.

  • Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Vous le savez déjà, notre jeu-concours « Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire », vous invite à visiter différentes destinations. Aujourd’hui nous vous proposons de faire une halte à Neptun, une des stations littorales roumaines les plus connues. Elle est située dans l’extrême sud-est de la Roumanie, près de la forêt de Comorova, à 7 km au nord de la ville de Mangalia et à 38 km au sud de Constanta. La plage de Neptun est un des points forts de cette station littorale. Se segment appelé « La steaguri », « Aux drapeaux » est, de l’avis des touristes, une des meilleures plages du littoral roumain. Son sable est fin et l’entrée dans la mer est progressive et le plus important pour le vacancier, sans aucune pierre ni cailloux.



    Côté cures, à Neptun on peut soigner des maladies rhumatismales dégénératives, inflammatoires, les maladies du système neveux périphérique, dermatologiques, ainsi que les troubles respiratoires. Les facteurs de cure naturels sont le climat marin riche en aérosols salins et les radiations solaires, l’eau de mer hypotonique, au chlore naturel, au souffre, sodium, magnésium et les sources d’eaux sulfureuses à température moyenne, entre 22 et 27 degrés et la boue sapropélique extraite du lac Techirghiol.



    Le climat marin est caractérisé par des étés très chauds, pendant lesquels le soleil brille chaque jour et la température moyenne au mois de juillet peut dépasser les 22 degrés. Détails sur la station de Neptun avec Dumitru Filip, responsable de la Direction de tourisme de la municipalité de Mangalia : « C’est une destination généreuse. Nous ne pouvons pas oublier de mentionner le fait qu’hormis les hôtels, il existe toute une série de facilités censées rendre votre séjour encore plus agréable. Parmi les nombreux restaurants et terrasses à différents spécifiques, je mentionnerais le restaurant et bar à vin Neptun, le restaurant Calul Balan. S’y ajoutent les espaces spécialement aménagés pour les loisirs et les différents sports aquatiques ou terrestres, tels le tennis. »



    Ajoutons aussi à la liste proposée par M Dumitru Filip le cinéma en plein air, le théâtre d’été, la bazar, le débarcadère, les terrains polyvalents de sport, deux terrains de mini golf, le luna park et les facilités pour les sports nautiques en mer ou bien sur le lac Neptun. Les restaurants proposent une riche variété de plats traditionnels roumains et à base de poisson, le tout dans une ambiance rustique accompagnée de musique traditionnelle.



    La station littorale de Neptun peut également servir de point de départ pour les voyages vers différents sites touristiques dans le delta du Danube ou aux ruines de la cité antique de Histria, du 7e siècle avt. J.- Ch. et au monument romain de Tropaeum Traiani d’Adamclisi. A ne pas rater non plus les visites organisées aux vignobles de Murfatlar, où des dégustations des meilleurs millésimes sont également prévues.