Tag: Lonely Planet

  • Rétrospective touristique 2016

    Rétrospective touristique 2016

    Des vacances adaptées à tout âge et pour tous les goûts, des idées à même de vous inspirer, des locations de rêve et des trajets spectaculaires, c’est de tout cela que nous allons parler dans les minutes suivantes.

    L’année touristique 2016 a débuté en force par une invitation dans le département de Gorj. Un endroit merveilleux, berceau de plusieurs personnalités marquantes de la culture roumaine parmi lesquelles le grand sculpteur roumain, Constantin Brancusi. Ce fut d’ailleurs en janvier dernier que prenait fin le jeu « Constantin Antonovici, génération Brancusi » qui a suscité l’intérêt de bon nombre d’entre vous. On vous rappelle que sur les 210 réponses correctes à nos questions, celles de nos amis algériens Khalil Abdel-Kader et Goumidi Mohamed ont valu un séjour d’une semaine, pension complète dans le département de Gorj. Ce fut toujours en début de l’année dernière que les statistiques nous informaient que sur l’ensemble des destinations privilégiées de vacances en Roumanie, Bucarest figurait en tête du classement, aux côtés de la Transylvanie, la Bucovine, le Maramures et le delta du Danube. La capacité totale d’hébergement affichée par la capitale roumaine a triplé ces 15 dernières années, surtout que 8 compagnies aériennes low-cost la desservent actuellement en l’inscrivant sur la liste des capitales européennes idéales pour y passer quelques jours.

    Le mois de février est traditionnellement consacré aux amateurs des sports d’hiver qui, en 2016, se sont vu inviter dans deux des plus belles stations de montagne de Roumanie: Vârtop et Arieşeni. Situées à quelques kilomètres seulement l’une de l’autre, ces deux stations offrent de la neige, des loisirs et un cadre naturel à couper le souffle presque tout au long de l’année.

    Organisée du 25 au 28 février, la Foire de tourisme 2016 a réuni à Bucarest presque 300 compagnies qui ont séduit les clients par des offres des plus diverses. Les coups de cœur de cette édition: les stations balnéaires, le delta du Danube et les villes de Iasi et de Sighisoara. Pour ceux d’entre vous accros du tourisme rural, nos éditions du mois de mars proposaient des offres de séjours dans les plus beaux villages de Roumanie. Et puis, toujours au début du printemps dernier, un des guides touristiques les plus prestigieux au monde – Best Travel de Lonely Planet – situait la Transylvanie au sommet du classement des dix régions du monde à visiter en 2016. Ses atouts? Les traditions, les paysages, la cuisine du terroir, les festivals, les réserves naturelles – bref, tout fait de la Transylvanie l’une des destinations touristiques incontournables de notre monde.

    En avril dernier, notre équipe vous proposait une escapade à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Surnommée la ville des magnolias, Timisoara séduit ses visiteurs par ses bâtiments anciens, musées, places de rêve et une vieille ville avec un centre unique en Roumanie, formé de trois places, chacune avec un style architectural différent. Timişoara est une Europe en miniature, où cohabitent Roumains, Allemands, Serbes, Magyars, Croates, Slovaques et Bulgares. Quelques jours plus tard, on vous invitait à fêter les Pâques orthodoxes dans les contrées de Maramures et de Bucovine avant de vous proposer un bref passage en revue des principales offres estivales au bord de la Mer Noire et dans les stations de cure de Roumanie.

    Au premier mois de l’été dernier, on vous attendait au delta du Danube, une destination incontournable pour les amateurs d’aventure au cœur d’une région extraordinaire, terre des eaux et des oiseaux. Après avoir sillonné en bateau les canaux du Danube, on vous proposait une visite guidée du château des Corvin, de Hunedoara, en Transylvanie. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers Bistrita-Nasaud dans le cadre d’un jeu concours organisé par RRI et soldé par 352 réponses correctes et un séjour d’une semaine remporté par l’auditeur Liu Fajian de Chine. Celui-ci a visité la région en compagnie de son épouse.

    Et comme l’été rime toujours avec soleil, mer et sable, on vous rappelle qu’en juillet dernier, on vous a donné rendez-vous sur les plages méridionales au bord de la mer Noire qui se sont vu élargir de plusieurs dizaines d’hectares. Et puisqu’il est bien de profiter du soleil sans en abuser, on vous invitait aussi à découvrir les parcs de loisirs sur la côte roumaine, les centres d’équitation ou encore des circuits en Dobroudja et au delta du Danube.

    L’automne dernier, on vous proposait des escapades au cœur de la Bucovine, dans le nord du pays, l’occasion de visiter la station de Vatra Dornei. Sise à 800 mètres d’altitude, cette station s’adresse notamment aux amateurs de nature, de calme, de tranquillité, mais aussi aux passionnés des sports extrêmes puisque l’on y pratique le VTT, la parapente ou encore le rafting. Et puisqu’en automne, le soleil et le beau temps sont toujours de la compagnie, on vous proposait en octobre dernier de nous suivre dans le Massif de Ţarcu où se trouve une région propice à la réintroduction des bisons d’Europe dans la nature, une espèce autrement disparue dans les parages depuis plus de 200 ans.

    Pour finir l’automne en toute beauté, le mois de novembre, on l’avait consacré au département de Valcea qui attend ses touristes en toute saison. Vers la fin de l’année dernière, on vous a appris que la Roumanie figure parmi les plus grands producteurs de sel du monde. L’occasion de vous faire découvrir quelques-unes des mines de sel roumaines les plus renommées.

    Et pour clôturer 2016 en toute beauté, la dernière édition de notre rubrique touristique a porté sur les traditions de Noël et de Réveillon du Nouvel An. Si vous n’avez pas encore visité notre pays, 2017 vous attend avec d’autres destinations touristiques à découvrir! Restez à l’écoute de nos programmes et inscrivez la Roumanie sur la liste des destinations incontournables de vacances!

  • Transilvania, un destino favorito

    Transilvania, un destino favorito


    Una de las más prestigiosas guías de turismo del mundo, Best Travel en 2016, realizada por Lonely Planet, ha elaborado una clasificación que incluye 10 regiones de todo el mundo que vale la pena visitar este año. En el primer puesto se ha situado Transilvania. Tradiciones, naturaleza, gastronomía, festivales y rutas turísticas, son los principales elementos de esta región, famosa por sus zonas rurales.


    Peter Suciu, guía certificado de turismo, miembro de la asociación Mioritics y especializado en Transilvania, nos ha dicho que este destino es muy atractivo, en primer lugar por la multiculturalidad que existe en los Cárpatos.




    “Transilvania, en su conjunto, es una zona situada en los montes Cárpatos donde hay al menos 6 o 7 grupos étnicos distintos, incluso desde el punto de vista de la religión. Durante siglos aquí han vivido juntos rumanos, húngaros, sajones, armenios, szekelíes y gitanos. Los siglos de convivencia han marcado la multiculturalidad en el espacio de los Cárpatos. La zona rural ha conservado el modelo de organización de varias comunidades y de sus fiestas. Por ejemplo, cada mes de febrero tiene lugar la Fiesta de Lolelor en Agnita. La Fiesta de la Corona de San Pedro y San Pablo es una fiesta sajona organizada en junio.




    ¿Cómo es una aldea tradicional transilvana? Peter Suciu:




    En primer lugar, se trata de una mezcla entre el espacio natural conservado y el asentamiento humano organizado según reglas muy claras. Tenemos un modelo de aldea con estructura compacta, unitaria, con casas alineadas y amplios espacios entre las casas. La cría de animales es típica para la zona de Transilvania. Los asentamientos rurales, en su época de máximo florecimiento, contaban con muchos animales. La arquitectura antrópica se suma al modelo de organización de la agricultura. Este vínculo se ha mantenido hasta hoy en día.




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    Artesano popular en el pueblo Dragus

    Aunque no son muchos, en esta zona contamos con varios artesanos, según nos ha dicho Peter Suciu.




    En los Cárpatos tenemos el País de los Sajones o Sachsenland, o el País de los Szekelíes. Aquí hay gente que fabrica tejidos. En Mălâncrav trabajan dos tejedores, en otro pueblo, hay un artesano que fabrica abrigos de piel y en Corund se hacen sombreros típicos utilizando champiñones del bosque. La cerámica de Corund es muy famosa. También hay aldeas donde trabajan algunos herreros.




    En los últimos 10 años en que ha trabajado como guía, Peter Suciu ha logrado mejorar la percepción de los turistas extranjeros sobre Rumanía. Se han declarado encantados al ver el entorno agropastoral, las iglesias fortificadas, los artesanos y las tradiciones. También se han quedado impresionados por la gastronomía.


    supa-gulas-493995659-mare-80917200-01.jpgSopa de Gulash


    La gastronomía también es espectacular debido a la multiculturalidad. Todos los grupos étnicos han aprendido los unos de los otros y han compartido sus conocimientos sobre la comida. Por esta razón, la cocina transilvana es un poco fuerte porque utiliza muchos productos de carne. Por ejemplo, la cocina rumana se mezcla con las recetas de los pastores y con la gastronomía sajona, que utiliza carne de cerdo y ternera, y con la húngara, que es más condimentada y picante. Los postres están muy ricos, muy finos, porque han sido heredados de los ocupantes austrohúngaros. Y, al final, el elemento más importante que se añade a la comida, por su sabor, es la pălinca (aguardiente). Todos estos elementos mezclados han dado una gastronomía espectacular.




    Ionuţ Bordea, biólogo y guía especializado en hábitats naturales, flora y fauna alpina, explica el significado del nombre de Transilvania, la zona de los bosques.


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    Oso en los bosques transilvanos

    Transilvania significa la tierra más allá de los bosques. Aquí hay una gran variedad de hábitat forrestal, los bosques de los Cárpatos cuentan con las más importantes poblaciones de grandes carnívoros de Europa: lobos, osos y linces. Estas especies han desaparecido en el oeste de Europa. Los paisajes pastorales son muy bonitos. En la zona Sighişoara – Târnava Mare, por ejemplo, podrán ver los últimos paisajes pastorales de Europa, situados a menos de 800 metros de altitud. Estos paisajes también han desaparecido de Europa Occidental, a causa de la agricultura intensiva. Podrán ver muchas variedades de orquídeas y otras flores preciosas que son auténticos símbolos de la zona. Como prueba del especial interés manifestado por la UE en cuanto a la protección de Sighişoara – Târnava Mare, la zona ha sido declarada sitio Natura 2.000.




    La Fundación ADEPT de Rumanía se dedica a la protección de los ecosistemas pastorales de Transilvania. Con su sede ubicada en Saschiz, la fundación ha acondicionado una amplia red de rutas turísticas que hacen la conexión entre las aldeas sajonas, entre Viscri y Biertan. Ionuţ Bordea, biólogo y guía:




    También contamos con rutas de cicloturismo, donde la más conocida es la que está entre las localidades de Meşendorf y Criţ. Se pueden organizar viajes de un día de duración, a los alrededores de las aldeas. Si optan por alojarse en Viscri, podrán pasar unos días agradables visitando las aldeas. En la sede de la fundación ADEPT, en Saschiz, hemos abierto un centro de información, donde los turistas pueden encontrar folletos en rumano, inglés, alemán y francés. Creo que el mejor embajador turístico es el príncipe Carlos de Inglaterra que ha contribuido mucho a la promoción de esta región. Los turistas podrán ver la serie de documentales Wild Carpathia, que presentan información sobre esta zona, considerada una de las últimas zonas salvajes de Europa.








  • La Transylvanie, en tête du classement des meilleures destinations touristiques

    La Transylvanie, en tête du classement des meilleures destinations touristiques

    Un des guides touristiques les plus prestigieux, Best Travel in 2016, publié par Lonely Planet, a dressé une liste de 10 régions à travers le monde qui méritent d’être visitées cette année. En tête de la liste, on retrouve la province roumaine de Transylvanie, avec ses atouts: traditions, nature, gastronomie, festivals, itinéraires de randonnées, j’en passe et des meilleurs.

    Peter Suciu, guide – accompagnateur pour la région de Transylvanie et membre de l’Association Mioritics, précise que cette contrée attire surtout par son multiculturalisme : La Transylvanie, région située à l’intérieur de l’arc carpatique, est habitée par au moins six groupes ethniques différents. Roumains, Magyars, Sicules, Saxons, Arméniens et Roms y cohabitent depuis des siècles. L’empreinte de cette mosaïque culturelle est plus évidente en milieu rural. Là, les coutumes et traditions spécifiques de chaque ethnie sont soigneusement préservées. Je mentionnerais, à titre d’exemple, la fête saxonne des masques, connue sous le nom de Lole, célébrée chaque février à Agnita ou bien celle que l’on appelle « La Couronne des Saints Apôtres Pierre et Paul ». En plus, ce monde garde le modèle d’organisation dit du voisinage, qui repose sur le principe d’entraide.

    Peter Suciu brosse le tableau du village transylvain : C’est un mélange d’espace naturel et d’habitat humain gouverné par des règles très claires. On a affaire au type de village groupé. Les maisons, séparées de larges espaces, sont soigneusement alignées, les constructions attenantes étant disposées derrière. L’occupation principale des villageois est l’élevage.

    Les métiers artisanaux sont toujours exercés dans les villages transylvains, même si les artisans ne sont plus tellement nombreux que par le passé, ajoute le guide accompagnateur Peter Suciu : «Dans les Pays des Saxons et des Sicules, on peut toujours rencontrer des forgerons, des tisserands, comme par exemple dans le village de Mălâncra, des fourreurs, comme celui de Malţâna. Le village de Corund s’enorgueillit de ses chapeliers et de leur savoir- faire inédit, car il se servent d’une matière première végétale, à savoir un champignon des bois. »

    Depuis 10 ans qu’il est guide touristique, Peter Suciu a réussi à changer l’image avec laquelle les touristes arrivaient en Roumanie. A chaque fois ils ont été impressionnés par le paysage, par les églises fortifiées si bien conservées, par les objets d’art traditionnels, par les coutumes. Et par la cuisine transylvaine: « La cuisine séduit justement par son côté multiculturel. Tous les groupes ethniques ont appris les uns des autres et ont partagé leur connaissances en matière de gastronomie. Dans la cuisine transylvaine la plupart des plats sont à base de viande. La cuisine roumaine a emprunté des plats saxons, à base de viande de porc et de bœuf, des plats hongrois, très épicés. S’y ajoute le raffinement des sucreries, héritage de l’Empire austro-hongrois. Enfin, pour assaisonner un tel repas, on utilise la « palinca », une eau-de-vie à forte teneur en alcool. De ce mélange est née une cuisine je dirais spectaculaire. »

    Ionuţ Bordea, biologiste et guide spécialisé dans les habitats naturels, la flore et la faune des zones de montagne, explique la signification de ce toponyme : la Transylvanie, qui signifie « la contrée au-delà des forêts »: « Y sont à retrouver des habitats forestiers d’une grande diversité, les forêts des Carpates abritant les plus importantes populations de grands prédateurs d’Europe: différentes espèces de loup, d’ours et le lynx. Dans l’ouest de l’Europe, ces espèces ont disparu. Rappelons aussi les paysages pastoraux. Dans la région de Sighişoara – Târnava Mare, par exemple, ont rencontre les derniers paysages d’Europe situés à moins de 800 mètres d’altitude. Dans le reste de l’Europe ils ont disparu à cause de l’agriculture intensive. Sur les prés on rencontre différentes espèces d’orchidées ou d’autres fleurs rares. D’où l’intérêt de l’UE pour la protection de cette région de Sighişoara – Târnava Mare, intégrée au réseau écologique européen des sites Natura 2.000. »

    La Fondation ADEPT de Roumanie se propose de protéger les écosystèmes pastoraux si importants de Transylvanie. Elle a son siège à Saschiz et elle procédé au balisage d’un réseau d’itinéraires de randonnée reliant les villages saxons entre Viscri et Biertan. Ionuţ Bordea, biologiste et guide, explique : « Il existe également des itinéraires balisés pour cyclistes, le plus connu étant probablement reliant les localités de Meşendorf et de Criţ. On peut également opter pour des itinéraires circulaires d’un jour et faire le tour d’un village. Si vous choisissez un hébergement à Viscri, pensez à réserver plusieurs jours pour visiter les villages situés à proximité. Au siège de la fondation ADEPT de Saschiz fonctionne un centre d’information qui met à la disposition des touristes des matériels en roumain, anglais, allemand et français. A mon avis, le meilleur ambassadeur de cette région est le prince Charles, qui a beaucoup contribué à la promouvoir. Les touristes peuvent également suivre la série de documentaires Wild Carpathia, qui offrent beaucoup d’informations sur cette zones, une des dernières zones sauvages d’Europe. » ( Trad. Mariana Tudose, Dominique)

  • Transilvania, destinaţie de top

    Transilvania, destinaţie de top

    Unul dintre cele mai prestigioase ghiduri de
    turism din lume, Best Travel in 2016, editat de Lonely Planet, a realizat un
    top cu zece regiuni din lume care merită vizitate anul acesta. Pe primul loc se
    află Transilvania. Tradiţii, natură, gastronomie, festivaluri, trasee pentru
    drumeţii, pe toate le găsiţi în această zonă, celebră îndeosebi pentru partea
    ei rurală.


    Peter Suciu, ghid atestat de turism, membru în
    asociaţia Mioritics, specializat pe zona Transilvaniei, spune că destinaţia
    este foarte atractivă în primul rând datorită multiculturalităţii spaţiului
    intracarpatic. Transilvania, în ansamblul ei, este un spaţiu
    intracarpatic în care putem menţiona uşor cel puţin şase, şapte grupuri etnice
    diferite, inclusiv din punct de vedere al religiei, care au trăit sute de ani
    împreună: români, maghiari, secui, armeni, saşi, romi. Au trăit sute de ani
    împreună, iar asta şi-a pus puternic amprenta pe multiculturalitatea pe spaţiul
    intracarpatic. Spaţiul rural păstrează cu preponderenţă modelul de organizare
    al vecinătăţilor şi tipuri de sărbători. De exemplu, în luna februarie se
    organizează Sărbătoarea Lolelor în Agnita. Sărbătoarea Coroanei de Sf. Petru şi
    Pavel este o sărbătoare săsească, organizată în luna iunie.

    Însă cum
    arată satul tradiţional transilvănean? Peter Suciu, ghid atestat de turism. Este, în primul rând, o combinaţie între spaţiul natural întreţinut şi
    aşezarea antropică guvernată de reguli foarte clare. Este un model de sat
    adunat, legat, cu şiruri de case, dublate de şiruri de şuri, cu spaţii foarte
    largi între liniile caselor. Specific zonei Transilvaniei este creşterea
    animalelor. Aşezările rurale, în momentul lor de maximă înflorire, aveau
    gospodării cu foarte multe animale. Arhitectura antropică este completată de
    modelul de organizare al agriculturii. Această legătură se păstrează şi
    astăzi.


    Deşi nu într-un număr foarte
    mare, există meşteşugari, spune ghidul nostru, Peter Suciu: În
    spaţiul intracarpatic există Ţara Saşilor, aşa numita Sachsenland, sau Ţara
    Secuilor. În respectivele spaţii se mai întâlnesc oameni care ţes. La Mălâncrav
    sunt doi ţesători, în alt sat, la Malţâna, este un cojocar, la Corund sunt
    câţiva meşteri care produc pălării dintr-o ciupercă din pădure. Ceramica de
    Corund, este de asemenea celebră. Mai sunt sate cu fierari.


    În ultimii zece ani, de
    când este ghid turistic, Peter Suciu a reuşit să schimbe percepţia cu care
    turiştii străini ajungeau în România. Au fost de fiecare dată foarte
    impresionaţi să vadă peisajul agropastoral, faptul că s-au păstrat bisericile
    fortificate, meşteşuguri şi anumite tradiţii. În aceeaşi măsură în care au fost
    impresionaţi şi de gastronomie. Şi gastronomia este foarte
    spectaculoasă tocmai prin prisma multiculturalităţii. Toate grupurile etnice au
    învăţat unele de la altele, din punct de vedere gastronomic, şi şi-au împărţit
    reciproc cunoştinţele în domeniu. De asta, bucătăria transilvăneană este un pic
    mai grea, fiindcă se bazează foarte mult pe produse din carne. De exemplu,
    bucătăria românească se combină cu cea specifică oieritului şi cu cea săsească,
    porc şi vită, cu cea maghiară, condimentată, iute. Se adaugă fineţea
    dulciurilor, moştenire a ocupaţiei imperiului austro-ungar. Iar, la final,
    elementul cel mai important, pentru asezonare, se foloseşte pălinca. Toate
    acestea s-au amestecat, rezultând o gastronomie spectaculoasă.


    Ionuţ
    Bordea, biolog şi ghid specializat în domeniile habitate naturale, floră şi
    faună în zona montană, explică semnificaţia numelui Transilvania – ţinutul de
    dincolo de păduri. Aici se mai poate întâlni o varietate de
    habitate forestiere, pădurile din Carpaţi găzduind cele mai mari populaţii de
    carnivore mari din Europa: specii de lup, urs şi râs. Aceste specii nu se mai
    pot întâlni în vestul Europei, unde au dispărut. Sunt foarte importante
    peisajele pastorale din munte. În zona Sighişoara – Târnava Mare, de exemplu,
    sunt ultimele peisaje pastorale din Europa la altitudini mai joase, sub 800 de
    metri. Şi acestea au dispărut din restul Europei, din cauza agriculturii
    intensive. Veţi întâlni o mulţime de specii de orhidee sau alte flori
    deosebite, care au devenit embleme ale ţinutului. Ca dovadă al interesului
    deosebit al Uniunii Europene pentru protecţia acestei zone, Sighişoara -
    Târnava Mare, spaţiul a fost declarat sit Natura 2.000.

    Fundaţia ADEPT, din
    România, se ocupă cu protejarea ecosistemelor pastorale importante din
    Transilvania. Are sediul la Saschiz şi a marcat o reţea de trasee turistice în
    zonă, care leagă satele săseşti, pornind din Viscri şi ajungând până la
    Biertan, spune Ionuţ Bordea, biolog şi ghid: Există, de
    asemenea, şi trasee de cicloturism, cel mai cunoscut fiind probabil cel care
    leagă localitatea Meşendorf de Criţ. Se pot face şi trasee de o zi, trasee
    circulare în jurul satelor. Dacă vă cazaţi, de exemplu, în Viscri, vă puteţi
    rezerva chiar mai multe zile pentru a vizita satele din jur. La sediul
    fundaţiei ADEPT, în Saschiz, există şi un centru de informare, unde turiştii
    pot obţine materiale promoţionale în limbile română, engleză, germană,
    franceză. Cred că cel mai bun ambasador al acestei zone este prinţul Charles,
    care s-a implicat foarte mult în promovarea acestei regiuni. De asemenea,
    turiştii pot urmări seria de documentare Wild Carpathia, care cuprind multe
    informaţii despre această zonă, pe care o considerăm una dintre ultimele zone
    sălbatice ale Europei.


    Vă aşteptăm şi data
    viitoare cu o nouă destinaţie.

  • Jurnal românesc – 29.10.2015

    Jurnal românesc – 29.10.2015

    Transilvania este considerată
    prima regiune din lume de vizitat în 2016, potrivit noului ghid de călătorii al
    celebrei edituri Lonely Planet. Experţii acestei edituri, deţinută de BBC, iau
    în considerare criterii precum proiectele turistice, mediul sau raportul
    calitate-preţ. Ghidul a fost pus în vânzare de joi. Autorii, editorii şi
    bloggerii au propus celor interesaţi 3 clasamente. Top 10 ţări, Top 10 oraşe şi
    Top 10 regiuni. Se constată că apele limpezi de un bleu deosebit şi plajele
    exotice par a nu mai fi la modă în 2016 şi că tendinţa este de redescoperire a
    Europei. Pe locurile următoare, în clasamentul regiunilor, după Transilvania,
    se află vestul Islandei, Valea Vinales din Cuba şi podgoriile Fiuli, Italia.




    Elevii din ciclul primar vor
    beneficia de la stat de 200 de lei pe lună, potrivit proiectului legii Şcoala după şcoală, adoptat,
    miercuri, de Camera Deputaţilor. Iniţiatorul documentului, deputatul PNL,
    Raluca Turcan, membru al
    Comisiei de Învăţământ, spune că banii vor fi daţi sub forma unui tichet nominal pe care
    părinţii îl vor folosi în scop exclusiv educaţional. Potrivit
    lui Turcan, proiectul poate să sprijine sute de mii de familii care nu au cu
    cine să-şi lase copiii după finalizarea orelor de curs, iar mii de părinţi pot
    fi încurajaţi să se întoarcă în câmpul muncii. Programul poate să vină în
    sprijinul profesorilor care îşi pot suplimenta veniturile şi în susţinerea
    ONG-urilor care se implică in acest tip de programă. Pentru această
    propunere legislativă Senatul este camera decizională.




    Aflat până pe 31
    octombrie într-o vizită oficială în Spania, ministrul delegat pentru românii de peste
    hotare, Angel Tîlvăr, a discutat, miercuri, cu ministrul pentru politici
    sociale şi familie în Guvernul Comunităţii Madrid, Carlos Izquierdo Torres,
    despre importanţa pe care o are comunitatea românească, ca liant între cele
    două ţări, precum şi despre sprijinul pe care Guvernul de la Madrid îl oferă în
    vederea integrării românilor în societatea spaniolă.
    Tâlvăr s-a întâlnit cu primarul localităţii Coslada, Angel Viveros Gutierrez,
    unde locuiesc aproximativ 16 mii de români, reprezentând aproape 20% din
    populaţia localităţii. El a evidenţiat nevoia păstrării elementelor de
    identitate specifice comunitătii românilor, care trebuie încurajate simultan cu
    programele de integrare a acestora în societatea spaniolă.




    Preşedintele Camerei
    Deputaţilor, Valeriu Zgonea, a participat, la Wasington, la cea de-a treia
    ediţie a Forumului parlamentar privind problematica securităţii şi a
    informaţiilor. In marja forumului, Zgonea a avut o serie de întrevederi cu
    oficiali americani, în cadrul cărora a subliniat că România are potenţialul de
    a deveni una dintre cele mai atractive destinaţii pentru investiţiile americane
    având în vedere poziţia geostrategică, evoluţia pozitivă a economiei şi
    stabilitatea politică şi financiară. Discuţiile au mai vizat şi evoluţiile din
    Republica Moldova, Ucraina, Rusia şi Georgia, ţinând cont de faptul că România
    şi SUA acţionează împreună pentru consolidarea relaţiilor transatlantice şi
    sprijinirea procesului de reformă şi a aspiraţiilor europene şi euro-atlantice
    ale statelor partenere din Balcanii de Vest şi din zona Mării Negre.




    România se
    află pe locul 13 în topul celor mai mari producători mondiali de vin, conform
    datelor preliminare publicate miercuri de Organizaţia Internaţională a Viei şi
    Vinului (OIV). Italia a redevenit cel mai mare producător mondial, detronând
    Franţa şi Spania, a anunţat Oragnizatia. Potrivit estimărilor OIV, în acest an
    producţia de vin a României va creşte cu 9% faţă de 2014. Săptămâna trecută,
    Cornel Dicu, director în Ministerul Agriculturii şi Dezvoltării Rurale, declara
    că, în prezent, România se află în top 5 la nivel european din punct de vedere
    al suprafeţei cultivate cu viţă de vie, cu cele peste 200 de mii de hectare, şi
    pe locul 6 în UE din punct de vedere al producţiei.