Tag: loyers

  • La hausse de loyers, un véritable défi pour les locataires

    La hausse de loyers, un véritable défi pour les locataires

    Selon les analystes, les prix se sont maintenus stables dans la première moitié du mois d’août par rapport au mois précédent. Cependant, certaines hausses ont pu être remarquées dans certaines zones de Bucarest, Cluj et Brasov. Sur l’année cependant, les prix de loyers des studios loués dans les grandes villes du pays ont augmenté entre 7 et 14%, de moins de 16% dans le cas des appartements d’une pièce, entre 5 et 17% dans le cas des appartements de deux pièces.

    Le quartier Primăverii de Bucarest, où le prix moyen de la location d’un appartement avoisine 1.500 €/mois tient le haut du pavé du marché de la location immobilière. Dans la zone avoisinante Aviatorilor-Kiseleff, le loyer moyen atteint 1.250 €/mois, alors que dans le quartier Herăstrău les loyers atteignent 1.150 €/mois. Au pôle opposé, louer un appart dans les quartiers Ferentari et Giurgiului, situés au sud de la capitale, ne vous coûtera que 350 € par mois en moyenne.

    Dans les autres villes du pays, sachez que les loyers des appartements situés dans le plus convoité quartier de Braşov rivalisent à ceux qui ont cours dans les quartiers huppés de Bucarest et de Cluj. Aussi, à Calea Poienii, dans la ville de Brasov, qui longe la route qui mène à la célèbre station de ski Poiana Braşov, les loyers peuvent dépasser mille euros, ce qui la propulse sur la 4e place dans le top des zones les plus chères du pays, alors que dans la zone centrale de la ville de Cluj les loyers des apparts se situent autour de 650 €/mois.

    Le marché de la location immobilière subit cependant une pression croissante de la demande, notamment dans les grandes villes universitaires tels Bucarest, Cluj, Iasi, Brasov, Timisoara et Constanta. Avec le début le 1er octobre de l’année universitaire, dénicher des apparts ou des studios bien situés et accessibles dans ces villes devient un véritable exploit. En cette période, les spécialistes de l’immobilier tablent sur une hausse de jusqu’à 20% des prix des loyers. Si les studios et les apparts d’une pièce demeurent les plus convoités par cette frange de la clientèle, la proximité par rapport aux campus et l’état du bien entrent également en ligne de compte.    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La rentrée universitaire face au marché immobilier

    La rentrée universitaire face au marché immobilier


    Chaque début doctobre marque, tradition oblige, la rentrée universitaire. Alors que les statistiques européennes relèguent la Roumanie sur la dernière marche du classement en termes de nombre de diplômés de lenseignement supérieur, soit 25,6% de la tranche dâge 30-34 ans, les dernières années lon arrive à faire encore moins bien. Si en 2009, les universités roumaines dénombraient plus de 870.000 étudiants roumains, lannée universitaire 2016-2017 nen comptait plus que 383.000. En guise de consolation, la Roumanie se hisse sur la 5e place européenne en termes de nombre détudiants inscrits dans des universités à létranger.



    Pour ce qui est de ceux qui choisissent de poursuivre leurs études en Roumanie, ils nont que lembarras du choix entre les grands centres universitaires des villes importantes, tels ceux de Bucarest, Cluj, Iași ou Timișoara. Vu que cest là que se ruent des étudiants venus de quatre coins du pays, quen est-il des places dans les campus et des loyers des studios dans ces villes ? Pour mieux comprendre de quoi il retourne nous sommes allés à la rencontre dAlina Simion, la présidente de lAssociation des étudiants de lUniversité de Bucarest, lune des plus recherchées du pays. Alina Simion :« LUniversité de Bucarest compte près de 5.300 places dans le campus même. Les places sont attribuées entre les différentes facultés, compte tenu du nombre dinscriptions. Notre université compte plus de 30.000 étudiants, donc les places du campus ne peuvent pas suffire. Il a fallu trouver un système de sélection, et ce dernier est fondé principalement sur les moyennes des étudiants, en secondaire sur des critères sociaux et médicaux. Evidemment, il faut monter un dossier. »



    Et bien que ces dix dernières années, de nouvelles places ont été construites dans le campus, leur nombre demeure toujours en-deçà des besoins. Le campus principal se trouve à Grozăvești, et il est lun des plus connus du pays. Il compte 33 bâtiments, dont 26 appartiennent à lUniversité polytechnique, alors que les 7 restants appartiennent à lUniversité de médecine. Dautres campus sont éparpillés à travers la ville, soit près de facs, soit en banlieue. A part les campus, lautre solution pour trouver un logement est évidemment de louer, voire dacheter en ville, sur le marché libre, des studios, sinon de vrais appartements. Quoi quil en soit, à lapproche de la rentrée universitaire, la demande explose. Nous abordons le sujet avec lexpert immobilier Radu Zilișteanu:« Il sagit dun phénomène bien connu, commun à toutes les grandes villes universitaires: à lapproche de la rentrée, lon constate une hausse de la demande et, avec, des prix. Il sagit dun phénomène présent depuis belle lurette, mais cette année, le marché a été influencé par un autre facteur, de nature exceptionnelle, laugmentation du taux des prêts immobiliers. Avec cela, laccès au crédit a diminué, et la demande pour les immeubles en location sest accrue, un phénomène exceptionnel à rajouter au phénomène saisonnier de la rentrée universitaire. Alors, face à cette hausse des prix, les étudiants font de plus en plus appel aux colocations, et sorientent vers la location dappartements de 3 à 4 pièces, dont le prix, proportionnellement, est moindre que sils louaient chacun un studio. »



    Les estimations des experts tablent sur une hausse de 20% du loyer des studios, à périodes comparables. Il ne reste pas moins que ce genre de solution nest accessible que pour une certaine frange des étudiants, qui disposent des ressources en conséquence. Il faudrait débourser de 75 à 200 € pour louer un studio sur le marché, alors que les prix de location dans les campus de lUniversité polytechnique peuvent varier de 24 à 35 €, en fonction de la saison, charges comprises, pour les étudiants boursiers, et de 49 à 64 € pour les autres. Les loyers dans le campus de lUniversité de Bucarest sont encore plus modiques. Les prix pratiqués sur le marché et loffre relativement limitée constituent des obstacle à un accès aisé des étudiants aux studios ou aux apparts dans la ville. Voilà ce que nous dit à ce sujet Alina Simion:« Il y en a qui se le permettent, mais cela demeure marginal. La plupart de mes amis logent dans les campus. Les prix sont bons, surtout pour ceux qui se font aider par leurs parents. Et même les étudiants qui travaillent ont du mal à pouvoir payer 150 € de loyer par mois. Pour un étudiant, cest cher. Moi, je loge dans le campus depuis quatre ans. Je ne pourrais pas assumer un loyer en ville. Je me demande même ce que je vais faire, comment jarriverai à joindre les deux bouts cette année, une fois que jaurai fini ma maîtrise. Cest plutôt dur, il faut sentretenir seul, puis aller aux cours et étudier. Tôt ou tard, gérer les deux, cest limite. »



    Sils avaient le choix, les étudiants jetteraient leur dévolu sur les locations en ville, parce que, dans les campus, les conditions ne sélèvent pas toujours à la hauteur de leurs attentes. Lhygiène, la présence parfois de petits rongeurs, les salles deau partagées constituent autant dinconvénients et auxquels, malheureusement, ils se retrouvent confrontés année après année. Alina Simion:« Les conditions précaires dans les campus ne sont pas un secret. Au fil des ans, divers projets ont été lancés pour remettre en état et moderniser ces bâtiments. Mais la bureaucratie omniprésente au niveau universitaire a été le plus souvent un frein pour mener à bien ces initiatives. Le mobilier est neuf, les matelas aussi. Pour rafraîchir la peinture, ce nest pas la fin du monde, les étudiants savent très bien le faire eux-mêmes. Dans le campus de Grozavesti, les salles de bains ont aussi été remises à neuf. Mais le fait quelles soient partagées, cela crée de linconfort, cest certain. »



    Une solution de dernière heure semble se frayer un chemin. Il sagit des campus privés. Là, les prix et les conditions de vie font le juste milieu entre les vieux campus publics et les logements mis en location dans la ville. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer.


    (Trad : Ionut Jugureanu)




  • Montants des loyers en Roumanie

    Montants des loyers en Roumanie

    Fin août et septembre, cest la grande effervescence pour ceux qui commencent à chercher une bonne location, notamment étudiants. La plupart sont à la recherche dappartements deux pièces, quils partagent avec quelquun. Selon le site imobiliare.ro, les loyers sont plus chers de 10% cette année.



    Cest dans les villes de Cluj-Napoca, Bucarest et Timişoara que les loyers sont les plus élevés. Cluj a la plus grande université du pays, et pour un studio une pièce, on vous demandera au moins 180 euros par mois, mais il nest pas exclu que cela aille jusquà 360 ; les prix sont négociables. Il va sans dire que les appartements à ce dernier prix sont modernes, et bien situés par rapport aux exigences des étudiants. Vous pouvez obtenir un deux pièces à un prix moyen de 300 euros, qui peut aller jusquà 500 euros pour un appartement de luxe.



    Bucarest est la ville où le niveau de vie est le plus élevé du pays, selon lInstitut national de la statistique ; ici, vous pouvez trouver un appartement une pièce pour 200 à 320 euros par mois. Les appartements deux pièces sont loués pour le même montant quà Cluj : 300 euros. Bien sûr, des exceptions existent, et on peut vous demander même 800 euros par mois pour un appart grand luxe. Enfin, pour un studio vous débourserez pas moins de 150 euros par mois à Timişoara, et qui peut aller jusquà 300 euros. Pour les deux pièces, comptez entre 250 et 490 euros, ou même au-delà de 600 euros dans le cadre des appartements de luxe.



    Bien entendu, dans les centres universitaires de moindre envergure, les loyers sont plus amicaux. Ainsi, à Constanţa, on peut avoir un studio pour 90 euros par mois. A vous de choisir !