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  • Bucarest à trottinette

    Bucarest à trottinette

    Au mois de septembre, le leader mondial de la micro- mobilité actif en Roumanie a fait savoir que ses utilisateurs avaient dépassé les 100 millions de déplacements à trottinette, ce qui est une première absolue pour une telle plateforme. Le résultat est d’autant plus impressionnant que ce seuil a été atteint moins de 6 mois après les 50 millions de déplacements enregistrés en avril dernier. Utiliser une trottinette électrique en libre service à laquelle on accède via une application mobile – car c’est de cela qu’il s’agit – fait partie de la vie urbaine de l’Europe, de Paris à Berlin, à présent en passant par Bucarest.

    Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité nous explique comment cette idée lui est venue. « Elle a été lancée en 2019, à San Francisco, par les fondateurs Toby Sun et Brad Bao, qui ont pensé à une méthode de révolutionner le transport urbain et ont proposé ce concept de micro-mobilité. Nous avons aussi d’autres produits, pourtant, le produit essentiel est cette trottinette électrique, que l’on voit en Roumanie aussi. Cette initiative a fortune dans les quelque 120 villes où elle a été lancée. Il est donc évident que cette industrie se développe et que la micro-mobilité est une solution viable aux problèmes du transport urbain. Bucarest, tout le monde le sait, a un gros problème de trafic routier, figurant parmi les villes les plus engorgées d’Europe et du monde. Nous pouvions donc nous douter du succès de cette initiative. »

    Luca Mateescu nous explique en quoi consiste cette initiative : « Nous utilisons un modèle sans borne d’attache, ce qui fait que l’on peut trouver une trottinette presque n’importe où en ville, à 500 mètres au maximum, disons, du lieu où l’on se trouve à un moment donné. Pour louer un tel véhicule, les utilisateurs doivent nécessairement avoir plus de 18 ans. Le procédé est simple : on ouvre l’application IOS téléchargée sur Android, on s’enregistre et on débloque la trottinette. Il suffit de scanner le code de la trottinette et ensuite presser un bouton et la trottinette se met à rouler, à quelque 24 km à l’heure, tout au plus. C’est un moyen de transport très simple et écologique. »

    Vous vous demandez peut-être quelles règles de circulation il faut observer quand on roule en trottinette. Luca Mateescu : «Il y a des règles internationales que nous conseillons aux utilisateurs de respecter. En tant que moyen de transport, une trottinette électrique est plus qu’un vélo. Les règles de circulation sont les mêmes. On doit rouler du côté droit. Nous exigeons seulement que les utilisateurs garent leur trottinette sur le trottoir et qu’ils le fassent de manière à ne pas créer de difficultés aux piétons. Nous leur recommandons également de porter un casque. 80% des accidents sont plus légers si l’utilisateur porte un casque. C’est un moyen de transport sûr ; si les usagers sont attentifs et prennent des précautions, le nombre d’accidents est très bas, mais il faut adopter un certain comportement, que nous conseillons. Nous distribuons des casques, bientôt nous ferons également des cours et quand l’utilisateur s’enregistre, notre application lui offre, par des messages interactifs, les règles de conduite à respecter pour un emploi correct de ce genre de véhicule. »

    Les statistiques indiquent qu’un déplacement en trottinette sur quatre remplace un déplacement en voiture et que les utilisateurs ont évité ainsi de parcourir en voiture 40 millions de km. Luca Mateescu: « C’est une solution que les Bucarestois apprécient. 150 mille sur le total des déplacements en trottinette enregistrés ont remplacé des déplacements en voiture. 150 mille déplacements de moins en voiture à Bucarest, c’est extraordinaire pour la ville. » Et puisqu’il s’agit d’une compagnie internationale, son activité est fondée sur les bonnes pratiques observées partout dans le monde, ce qui est un grand avantage. Luca Mateescu: « Nous faisons des échanges de bonnes pratiques entre les pays. Une fois qu’une bonne pratique est consolidée quelque part, elle est appliquée au niveau international. En Roumanie, nos services sont offerts par une compagnie roumaine. Pourquoi ? Pour mieux les adapter au marché roumain. Néanmoins, pour tout ce qui concerne les logiciels, les essais et autres particularités, nous utilisons le groupe de support international. Quand on arrive à un bon résultat dans un de ces domaines, on l’applique aussi à Bucarest. »

    Où va-t-on ? « Puisque cette industrie est si nouvelle, tout le monde cherche à apprendre et à comprendre l’utilisation des trottinettes – non seulement les trottinettistes actuels et potentiels, mais aussi les chauffeurs, pour lesquels les trottinettes sont une nouveauté dans le trafic routier. Comme vous le savez déjà, Bucarest ne dispose pas d’une bonne infrastructure cyclable, que les trottinettistes utiliseraient normalement. Alors trottinettistes et chauffeurs participent au trafic sur un pied d’égalité, ils se partagent les rues et roulent dans les mêmes conditions. Nous leur recommandons à tous beaucoup de prudence. Nous attirons également l’attention des utilisateurs sur la façon de garer leur trottinette et, peu à peu, ils apprendront comment le faire. Nous souhaitons être très flexibles de ce point de vue et leur laisser presque l’entière liberté. La trottinette est adoptée de plus en plus, les gens apprennent à l’utiliser et notre application est de plus en plus simple. Si, il y a trois mois, la trottinette électrique était une nouveauté, à présent tout le monde sait ce qu’on doit faire pour louer une trottinette électrique et l’utiliser. C’est une industrie en pleine évolution », a précisé Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité.On peut, en effet, parler d’une nouvelle culture de la micro-mobilité et d’une nouvelle façon – agréable, facile et écologique – de parcourir la ville. (Trad. : Dominique)

  • Bucureştiul pe trotinetă

    Bucureştiul pe trotinetă

    În luna septembrie, liderul mondial în micromobilitate, a anunţat că
    utilizatorii săi au depăşit 100 milioane de călătorii, o premieră mondială
    pentru o astfel de platformă. Rezultatul este cu atât mai impresionant cu cât
    pragul a fost atins în mai puţin de şase luni de la înregistrarea cifrei de 50
    milioane în aprilie 2019.
    Mersul pe trotinetă închiriată cu aplicaţia de mobil, pentru că despre aceasta
    este vorba, face parte din
    viaţa urbană a Europei, din Paris la Berlin, iar acum este şi la Bucureşti.


    Luca Mateescu, Manager Operațiuni al platformei de micromobilitate în
    cauză, ne-a spus de unde a venit această idee: S-a lansat undeva în
    2017, în San Francisco, de către fondatorii Toby Sun şi Brad Bao, care s-au
    gândit la o metodă de a revoluţiona transportul urban şi au venit cu acest
    concept de micromobilitate. Avem şi alte produse, însă produsul de bază este această
    trotinetă electrică, pe care o vedeţi şi în România. A fost o iniţiativă de
    succes în cele peste 120 de oraşe în care s-a lansat, deci clar industria este
    în dezvoltare şi micromobilitatea este o soluţie viabilă pentru problema
    traficului urban, iar, după cum ştim cu toţii, Bucureştiul are o problemă
    masivă, la nivel de top european şi top internaţional privind dificultatea
    traficului. Deci, cumva puteam
    anticipa că va fi o iniţiativă bună.


    Şi tot Luca Mateescu ne-a
    explicat despre ce este vorba de fapt: Noi folosim un model dockless,
    adică omul poate găsi o trotinetă oriunde în Bucureşti, sperăm noi, în maxim
    500 de metri de locul în care se află şi nu trebuie decât să folosească
    aplicaţia noastră, care se descarcă pe IOS sau Android, deschide aplicaţia, se
    înregistrează şi deblochează trotineta şi o poate folosi pe baza aplicaţiei. Scanează
    un cod pe care îl are trotineta şi apoi nu face decât să apese pe un buton şi
    trotineta merge automat, undeva la 24 de kilometri la oră, cel mult. Utilizatorii
    trebuie să aibă obligatoriu peste 18 ani. E un mijloc de transport foarte
    simplu şi ajungi practic şi ecologic la destinaţia pe care ţi-o doreşti.


    Poate vă întrebaţi după ce reguli de circulaţie mergeţi pe o astfel de
    trotinetă: Luca Mateescu Noi avem un standard internaţional pe care
    îl recomandăm. Este puţin mai mult decât o bicicletă. Noi recomandăm să meargă
    pe partea dreaptă a carosabilului, este cel puţin obligatoriu să respecte
    regulile de circulaţie, pentru noi recomandarea este doar să parcheze pe
    totuar, dar fără să creeze un inconvenient pentru pietoni. Şi un alt aspect
    important pe care îl recomandăm noi este purtarea de cască. Undeva la 80% din
    accidente sunt mult mai uşoare dacă se poartă cască. Este un mijloc de transport
    destul de sigur, pentru că este destul de lent, iar dacă utilizatorul este
    precaut numărul de accidente este foarte mic, este la nivel statistic un mijloc
    de transport foarte sigur, dar important este acest respect pentru conduita în
    trafic, pe care noi o promovăm. În curând o să facem şi cursuri, avem tot felul
    de iniţiative privind conduita în trafic, în care distribuim şi căşti, plus că
    atunci când te înregistrezi în aplicaţia noastră ţi se explică exact care este
    o conduită potrivită, prin nişte mesaje interactive care îţi explică ce
    înseamnă folosirea corectă a unui astfel de mijloc de transport.


    Statisticile arată că una din patru călătorii cu trotineta înlocuieşte o
    deplasare cu maşina şi că utilizatorii au evitat peste 40 milioane de kilometri
    de trafic rutier. Vine cu detalii Luca Mateescu: Este o soluţie pe
    care bucureşteanul şi-o doreşte, s-au înregistrat deja sute de mii de
    călătorii, o parte dintre acestea, respectiv 150 de mii sunt declarate ca fiind
    realizate prin lăsarea maşinii acasă, deci deja 150 de mii de drumuri au
    înlocuit maşina, ceea ce este extraordinar pentru Bucureşti.


    Şi pentru că este vorba despre o companie internaţională, ea funcţionează
    pe baza bunelor practici observate oriunde în lume, ceea ce este un clar
    avantaj, după cum ne-a spus Luca Mateescu: Noi facem schimb de bune practici
    între ţări. Odată ce o bună practică se consolidează undeva, după aceea o
    aplicăm la nivel global. Cumva ne şi avantajează acest lucru şi avem şansa ca
    în decurs de o lună ce merge pe o piaţă să aplicăm şi în piaţa noastră.
    Desigur, în România este o companie românească. De ce? Pentru că ideea este să
    ne adaptăm la piaţa românească, dar ne folosim de grupul de suport
    internaţional, de la nivel de IT, la nivel de test, de alte particularităţi.
    Cand ceva e bun, îl aplicăm şi în Bucureşti.


    Încotro ne îndreptăm? Este un proces de învăţare, fiind o
    industrie atât de nouă lumea este precaută în a înţelege. Există o curbă de
    învăţare şi în ceea ce înseamnă şi ceilalţi participanţi la trafic, adică
    şoferii, pentru ei trotinetiştii sunt o noutate. Bucureştiul, după cum ştiţi,
    nu are o infrastructură completă pentru biciclişti, pe care am folosi-o în mod
    normal şi noi, aşa că şi cei pe trotinetă şi şoferii sunt participanţi în
    aceleaşi condiţii la trafic. De asta recomandăm atât şoferilor, cât şi
    utilizatorilor noştri să fie extrem de precauţi. La fel, la nivel de parcări,
    noi atragem atenţia cum se parchează, dar lumea uşor, uşor va învăţa cum să
    trateze parcarea unei trotinete, mai ales pentru că noi vrem să fim atât de
    flexibili încât să ne lăsăm utilizatorii să parcheze destul de liber. Vedem o
    adopţie din ce în ce mai bună, o învăţare a ceea ce înseamnă conduita cu
    trotinetele, o folosire mult mai uşoară a aplicaţiei, adică, dacă era o noutate
    acum trei luni, astăzi chiar toată lumea ştie ce trebuie să facă dacă îşi
    doreşte să ia o trotinetă. Este o industrie care evoluează.



    Este o nouă cultură de micro-mobilitate şi o
    nouă opţiune de deplasare prin oraş într-un mod plăcut, durabil şi sigur.