Tag: Luminita Gheorghiu

  • 05/07/2021 (mise à jour)

    05/07/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — L’ensemble du territoire roumain est actuellement en zone verte pour ce qui est de la propagation du nouveau coronavirus qui est toujours au ralenti. 28 nouveaux cas de contamination ont été rapportés lundi par les autorités roumaines sur plus de 12 000 tests effectués en 24 heures. 45 nouveaux décès ont été annoncés, dont 44 datent. 65 malades sont actuellement en réanimation-soins intensifs. Quelque 12 000 personnes se sont fait vacciner dimanche, dont près de la moitié avec la première dose. Depuis le début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, près de 4,6 millions de personnes se sont fait vacciner et sont pleinement immunisées.



    TAROM — La Commission européenne a annoncé ce lundi avoir ouvert une investigation approfondie afin d’évaluer si les mesures de soutien accordées par les autorités roumaines à la compagnie aérienne TAROM sont conformes aux normes de l’Union européenne relatives aux aides d’Etat accordées aux entreprises en difficulté. TAROM, la compagnie roumaine de transports aériens détenue par l’Etat, se confronte depuis des années à des difficultés financières. En février 2020, la compagnie a reçu de l’Etat roumain un crédit de sauvetage temporaire d’environ 36,7 millions d’euros, après qu’il eut été approuvé par la Commission, en vertu des normes européennes relatives aux aides d’Etat. Le 28 mai dernier, les autorités roumaines ont notifié à la Commission un plan de restructuration de la TAROM, qu’ils souhaitent mettre en œuvre par un financement public estimé à 190 millions d’euros. Ce soutien devrait être accordé sous la forme d’une injection de capital, d’une subvention et de l’élimination du bilan des dettes afférentes à la valeur de l’aide de sauvetage de 36,7 millions d’euros et des intérêts y afférents. L’ouverture d’une investigation offre à la Roumanie et aux tiers intéressés la possibilité de présenter des remarques et n’anticipe pas sur son résultat.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Stelian Ion, a annoncé que le parlement pouvait se réunir en session extraordinaire pour discuter du projet de suppression de la Section d’enquête des infractions de la justice, après qu’un avis favorable à cet effet eut été reçu de la part de la Commission de Venise. Il a souligné qu’il attendait que le Sénat inscrive ce projet à l’ordre du jour la semaine prochaine. Le ministre a mentionné que, dans le programme de gouvernance, la suppression de cette Section controversée était la première mesure qui aurait dû être prise, mais le projet a été bloqué au parlement. Selon la Commission de Venise, la suppression de la Section d’enquête des infractions de la justice est opportune, mais elle recommande aussi l’élimination des articles du projet de loi qui peuvent créer une super-immunité pour les magistrats. Cet organisme européen a également salué l’intention des autorités roumaines de réformer le système judiciaire.



    Examens — En Roumanie, les résultats finaux de l’évaluation des élèves en année terminale de collège (équivalent du brevet des collèges) ont été affichés ce lundi. Suite à la solution des contestations, environ 77 % des candidats ont réussi l’examen. Une session spéciale a eu lieu lundi pour les élèves qui n’ont pas pu se présenter à l’examen pour des raisons médicales. Par ailleurs, ce lundi encore, les résultats du BAC ont été rendus publics. Le taux cumulé de réussite avant contestations est de près de 68 % au niveau national, à la hausse de 5 % environ par rapport à la même étape d’affichage de la session de juin-juillet de l’année dernière, a informé le ministère de l’Education. Les candidats mécontents de leurs notes peuvent déposer des contestations, et les résultats finaux seront annoncés le 9 juillet.



    La Roumanie éduquée — Le président Klaus Iohannis a entamé ce lundi la série de consultations avec le milieu politique et avec les partenaires sociaux à l’égard du projet « La Roumanie éduquée », alors que le débat public a pris fin. Il a rencontré au Palais de Cotroceni le premier ministre Florin Cîţu, le ministre de l’Education et les leaders de la coalition au pouvoir. Mardi, le chef de l’Etat discutera avec la direction du parlement et avec les membres des commissions d’éducation des deux chambres, et mercredi, avec les partenaires de dialogue social du domaine de l’éducation et avec des représentants des ONG qui s’investissent dans ce projet. L’Administration présidentielle annonçait, la semaine dernière, que les principales réformes et lignes d’action du projet « La Roumanie éduquée » y seraient présentées, afin d’aboutir à un consensus social et politique, censé garantir sa mise en œuvre et le fait que tous les partis l’assument. « La Roumanie éduquée » a été lancé par le chef de l’Etat en 2016 et il a connu jusqu’ici plusieurs étapes de débat public, sans avoir produit de modification dans le système d’éducation.



    Protestation — Quelques dizaines de salariés de l’Agence roumaine pour le sauvetage de vies humaines en mer de Roumanie ont protesté, ce lundi, devant le siège de l’institution, suite à l’annonce du ministre des Transports, Cătălin Drulă, que l’agence en question serait supprimée. Ses tâches devraient être reprises par l’Inspection générale pour les situations d’urgence. Selon le leader syndical de l’Agence, Robert Robescu, cet établissement qui compte environ 200 salariés doit fonctionner en tant qu’entité civile et ne peut pas être subordonnée à ladite Inspection, de manière à « pouvoir intervenir aussi dans les eaux territoriales des Etats voisins ». Le ministre Drulă a annoncé dimanche la suppression de l’Agence de sauvetage des vies humaines en mer et a affirmé avoir l’accord du premier ministre Florin Cîţu à cet effet aussi. Le directeur de l’Agence, Daniel Manole, a été révoqué de ses fonctions après avoir été retenu par les procureurs du Parquet national anticorruption dans une affaire dans laquelle il est accusé de corruption passive.



    Actrice — Une des plus grandes actrices du cinéma roumain, Luminiţa Gheorghiu, est décédée. Son nom est lié à quelques-uns des meilleurs films roumains, tel « La Mort de Dante Lazarescu » et « Le Matos et la thune », les deux réalisé par Cristi Puiu, « 4 mois, 3 semaines et 2 jours », de Cristian Mungiu, Palme d’Or à Cannes en 2007 ou encore « La Position de lenfant » du cinéaste roumain Călin Peter Netzer, Ours d’Or à la Berlinale de 2013.



    Foot — La sélection de foot des moins de 23 ans de la Roumanie poursuit ses préparatifs pour les Jeux olympiques de Tokyo. La Roumanie évoluera dans le Groupe B et rencontrera le Honduras le 22 juillet, la Corée du Sud le 25 et la Nouvelle Zélande le 28. Les footballeurs roumains se sont qualifiés aux JO après être arrivés dans les demi-finales du Championnat européen des moins de 21 ans de 2019, qui a eu lieu en Italie et au Saint Marin. La Roumanie n’a plus participé au tournoi olympique depuis 1964, lorsqu’elle a occupé la 5e place, toujours à Tokyo. Antérieurement, elle avait eu deux participations, aux éditions de 1924, à Paris, et de 1952, à Helsinki.


  • July 5, 2021

    July 5, 2021

    COVID-19 ROMANIA – Romania continues to report decreasing numbers of infection, and the
    entire country is in the so-called green scenario. 28 new cases of COVID-19
    were reported on Monday, in addition to 45 related deaths. 65 patients are
    currently in intensive care. Since the start of the pandemic, nearly 34
    thousand people lost their lives to the virus. On the other hand, another 12
    thousand people got immunized on Sunday. Since the start of the vaccination
    campaign on December 27, 2020, over 4.7 million people have completed the full
    immunization scheme.




    COVID-19 WOLRD
    – Over 184 million people got infected with COVID-19 all over the world so far.
    According to worldometers.info, nearly 4 million people were killed and 169
    million have recovered. In Europe, the authorities warn against the rapid
    spread of the Delta strain of the virus, discovered in India. The French
    Government said the infection rate might go up by the end of the month unless
    the vaccination campaign picks up. France too is discussing the possibility of
    imposing mandatory vaccination for workers in the healthcare system, where the
    immunization rate remains below expectations. Italy maintains the state of
    alert, despite the improving epidemiological context and with the lifting of
    several restrictions. Italian Health Minister Roberto Speranza advised caution,
    particularly against the backdrop of the Delta strain now spreading fast.
    Meanwhile, several regions in Spain continue to report growing numbers of
    infection.




    EXPLOSION -
    Two of the workers injured in the blast at Petromidia Refinery in Năvodari, who
    were transported to a hospital in Bucharest, are due to be transferred to a
    clinic abroad. They are currently stable and their medical expenses will be
    covered by KazMunayGas Group, the majority shareholder at Rometrol. Prosecutors
    have launched a criminal investigation for manslaughter, bodily injury and
    criminal damage following Friday’s explosion at Petromidia Refinery, which
    killed one person and injured another five. According to Rompetrol, the
    incident was caused by a crack in one of the pipes.




    DEATH – Luminiţa
    Gheorghiu, one of the most acclaimed film Romanian actresses, has passed away.
    Her name is tied to the new wave of Romanian cinematography. She featured in The
    Death of Mr. Lăzărescu directed by Cristi Puiu,
    after having starred in another feature film of his, Stuff and Dough, a
    production that marked the beginning of the so-called new wave in Romanian
    cinematography. Her rich filmography includes appearances in The Moromete
    Family directed by Stere Gulea, 4 months, 3 weeks and 2 days directed by
    Cristian Mungiu which scooped the Palme d’Or at Cannes, 12:08 East of
    Bucharest directed by Corneliu Porumboiu and Child’s Pose directed by Călin
    Netzer, which grabbed the Golden Bear.




    TAROM – The
    European Commission on Monday launched an investigation to ascertain whether
    the support measures provided by the Romanian state to the national airliner
    TAROM fall in line with EU regulations on state aid for companies facing
    difficulties. The financial situation at TAROM has been difficult for several
    years. In February, 2020, the state granted TAROM a bailout aid worth €36.7 million,
    approved by the Commission. On May 28, 2021, the Romanian authorities notified
    the Commission over plans to restructure TAROM under a public funding worth
    €190 million. This new assistance will be granted as capital injections, state
    subsidies and the elimination of debt tantamount to the original bailout
    package and its related interest. The investigation allows Romania and third
    parties to make observations without affecting its result.




    FOOTBALL -
    Romania’s Under-23 team continues its training ahead of the Tokyo Olympics.
    Romania was drawn in Group B and will play Honduras on July 22, South Korea on
    the 25th and New Zealand on the 28th. Romania qualified
    to the Olympic Games after reaching the semi-finals of the 2019 Under-21
    European Championship hosted by Italy and San Marino. Romania’s last
    participation in the football event at the Olympic Games dates back to 1964,
    when our country ranked 5th. Previously, Romania took part in the
    1924 (Paris) and 1952 (Helsinki) editions.




    TENNIS -
    Raluca Olaru of Romania and Nadiia Kichenok of Ukraine are today going up
    against Caroline Dolehide of the United States and Storm Sanders of Australia
    in the round of 16 in the women’s doubles at Wimbledon. Olaru and Kichenok are
    seeded 13th in the competition. Raluca Olaru is the last representative of
    Romania at Wimbledon. (VP)



  • 05.07.2021

    05.07.2021

    Covid
    en Roumanie –
    L’ensemble du territoire roumain est
    actuellement en zone verte pour ce qui est de la propagation du nouveau
    coronavirus qui est toujours au ralenti. 28 nouveaux cas de contamination ont
    été rapportés lundi par les autorités roumaines sur plus de 12 000 tests
    effectués en 24 heures. 1 nouveau décès a été annoncé. 65 malades sont
    actuellement en réanimation-soins intensifs. Quelque 12 000 personnes se sont
    fait vacciner dimanche, dont près de la moitié avec la première dose. Depuis le
    début de la campagne de vaccination, le 27 décembre 2020, plus de 4,7 millions
    de personnes se sont fait vacciner et sont pleinement immunisées.








    Explosion – Deux des ouvriers
    blessés vendredi dans l’explosion survenue à la raffinerie de Petromidia, à
    Navodari (sud-est) et qui ont été transportés dans un hôpital de Bucarest
    seront transférés à une clinique de l’étranger. Leur état de santé est stable.
    Les coûts de leur traitement seront couverts par le groupe KazMunayGas,
    l’actionnaire majoritaire de la compagnie Rometrol Rafinare. De leur côté les
    procureurs ont ouvert une enquête pénale pour homicide, coups et blessures et
    destruction volontaire, suite à cette explosion qui a fait 1 mort et 5 blessés.
    Selon la direction de la raffinerie de Petromidia, l’incident aurait été causé
    par une fissure à un tuyau.






    Justice – Le ministre roumain de la
    Justice, Stelian Ion, a encouragé tous les magistrats qui souhaitent des
    changements dans le système à assumer courageusement des fonctions de
    direction. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, dimanche, à
    l’occasion de la Journée de la Justice, il a mentionné que la réforme de la
    Justice ne pouvait plus attendre. « Nombre de ceux qui critiquent parfois la
    Justice sont descendus dans la rue pour protéger la Justice et l’indépendance
    des magistrats. Ces derniers ne devraient pas être découragés par les
    critiques, mais devraient comprendre le message de la société et de répondre
    par des solutions concrètes issues en vertu de la loi », a également ajouté le
    ministre Ion. Il a réitéré ses objectifs à la tête du ministère, parmi lesquels
    la progression du rythme de la numérisation des cours de Justice et
    l’interconnexion des institutions dont les domaines d’activité se croisent.






    Examens – Les résultats finaux de
    l’évaluation des élèves en année terminale de collège ont été affichés ce
    lundi. Suite à la solution des contestations, environ 77% des candidats ont
    passé l’examen. Une session spéciale a été programmée pour les élèves qui n’ont
    pas pu se présenter à l’examen pour des raisons médicales. Par ailleurs, ce
    lundi encore, les résultats du BAC sont attendus. Les candidats mécontents de
    leurs notes peuvent déposer des contestations, alors que le résultat final sera
    annoncé 9 juillet.






    Actrice – Une des plus grandes actrices
    du cinéma roumain, Luminiţa Gheorghiu, est décédée. Son nom est lié à
    quelques-uns des meilleurs films roumains, tel « La mort de Dante
    Lazarescu » et « Le matos et la tune », les deux réalisé par Cristi
    Puiu, « 4 mois, 3 semaines et 2 jours », de Cristian Mungiu, Palme d’Or à
    Cannes en 2007 ou encore La position de l’enfant du cinéaste
    roumain Călin Peter Netzer, L’ours d’Or à la Berlinale de 2013.




    Tennis – A Wimbledon, le duo
    roumano-ukrainien Raluca Olaru/Nadia Kicenok affronte aujourd’hui le couple
    Caroline Dolehide (Etats-Unis) / Storm Sanders (Australie), dans les 8e
    de finale de la compétition de double dames. Raluca Olaru/Nadia Kicenok sont
    les 13e favorites de la compétition. A noter que Raluca Olaru est la
    seule joueuse roumaine qui reste dans la compétition britannique.






    Météo – La semaine démarre par des
    températures à la hausse en Roumanie, notamment dans l’ouest et le sud. Le ciel
    sera temporairement couvert et l’on attend de la pluie notamment sur l’est du
    territoire et sur le relief. Le vent est plus fort en montagne. Les maxima de
    la journée iront de 24 à 34 degrés. 27 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Moromeții 2, cel mai mare succes de casă românesc din ultimii 25 de ani

    Moromeții 2, cel mai mare succes de casă românesc din ultimii 25 de ani

    Moromeții
    2,
    o adaptare a celui de-al doilea volum al romanului Moromeții, scris de Marin
    Preda, a fost lansat în cinematografele din România în luna noiembrie. Filmul
    regizat de Stere Gulea, o continuare a celebrei pelicule Moromeții -realizată
    în 1987, după volumul I al romanului Moromeții al lui Marin Preda, avându-i în
    rolurile principale pe Victor Rebengiuc şi Luminița Gheorghiu – a adus după
    primul weekend peste 52.000 de spectatori în sălile din peste 50 de orașe,
    devenind cel mai mare succes de casă românesc din ultimii 25 de ani. Am
    vorbit cu Stere Gulea la câteva zile după premiera filmului Moromeţii 2. Am
    discutat despre riscurile realizării unei continuări după unul dintre
    cele mai celebre filme din istoria cinematografiei româneşti, despre
    provocările unei adaptări libere după opera lui Marin Preda, despre nevoia de
    a-l reabilita pe Niculae Moromete, despre cum îl va primi publicul pe noul Ilie
    Moromete, interpretat de Horaţiu Mălăele.

    Stere Gulea:Moromeţii 1 se termină cu o
    întrebare. Şi acesta a fost unul din argumentele pentru care am continuat. Lăsasem
    ceva fără răspuns, lăsasem povestea unei familii din anii 30 undeva pe drum. Apoi
    a venit războiul, a venit răsturnarea unui regim politic, iar Marin Preda a
    scris despre aceste lucruri în Moromeţii 2, unde atinge şi această dramă a
    ţărănimii colectivizare. Acesta a fost unul din motivele pentru care am
    încercat să duc până la capăt povestea Moromeţilor şi să fac o continuare a
    filmului. Dar a mai fost un motiv, legat de povestea ţăranului român, ţăran pe
    care eu cred că Ilie Moromete îl poate reprezenta. Adică m-am gândit că este o
    şansă să vorbeşti despre o dramă colectivă printr-un personaj care are
    notorietatea lui Ilie Moromete şi se bucură de atâta anumită simpatie.

    Moromeţii 2 este
    o adaptare liberă, inspirat din cel de-al doilea volum al romanului Moromeţii,
    din Viaţa ca o pradă şi din publicistica lui Marin Preda. Filmul reia firul
    poveştii familiei Moromete după cel de-Al Doilea Război Mondial. Acţiunea se
    petrece în anii ’45 – ’46, o perioadă de tranziţie de la democraţie la
    dictatura comunistă, surprinzând şi momentul colectivizării. Cea mai mare
    libertate pe care şi-o permite Stere Gulea în film, comparativ cu romanul, este
    refuzul de a-l face pe Niculae Moromete, mezinul familiei (interpretat în
    Moromeţii 2 de Iosif Paştina), activist de partid. Stere Gulea: Multă lume
    care a citit volumul doi, a spus-o şi critica, are sentimentul că nu e de
    aceeaşi valoare cu primul şi că Marin Preda a făcut unele concesii pentru a-l
    putea publica în timpul comunism. Regimul comunist a căzut, am avut şansa de a
    ne trezi liberi, fără constrângerile cenzurii care pe mulţi i-au determinat să
    falsifice istoria, dar întrebarea care m-a urmărit în tot acest timp a fost
    dacă am dreptul să scriu un scenariu destul de diferit faţă de cartea lui Marin
    Preda. A fost o problemă care m-a preocupat foarte tare. Pentru că, până la
    urmă, este o problemă de conştiinţă faţă de o carte, faţă de un autor pentru
    care am o mare consideraţie. Aşa că m-am întrebat multă vreme dacă am acest
    drept. Însă mi-am adus aminte că Preda a declarat că Niculae este un alter ego.
    Şi atunci, toată acea poveste cu Niculae activist de partid mi s-a părut plata
    pe care a trebuit să o facă pentru a scrie romanul. Dar eu, spre deosebire de
    Marin Preda, n-am avut această constrângere ideologică, eu am avut libertatea
    să iau nişte decizii pe care Preda nu le-a putut lua.

    Cu
    ocazia lansării părţii a doua din Moromeţii, regizorul Stere Gulea a vorbit
    despre ataşamentul său faţă de personajul central al cărţii, Ilie Moromete, un
    model pentru el. :Un om care încearcă să
    înţeleagă ce se întâmplă în jurul lui. Un om care încearcă să-i înţeleagă pe
    ceilalţi, cu opţiunile şi conflictele lor, un om care nu dă verdicte
    categorice. Şi în finalul filmului, când îi întreabă pe cei care preluaseră
    puterea în sat Ce vreţi voi iese bine, mă?, iar primarul comunist îi răspunde
    cu nonşalanţă Păi de ce să nu iasă!, el nu răspunde decât atât : Păi ştiu eu?.
    Moromete este omul care te face să te îndoieşti, Moromete este cel care îţi
    atrage atenţia asupra prostiilor din jur. Pentru că noi, de cele mai multe ori,
    suntem repeziţi şi nu reflectăm, nu ne dăm seama de importanţa fiecărui moment.
    Avem sentimentul că sunt doar anumite momente importante, dar de fapt fiecare
    moment este important pentru a avea o atitudine şi o decizie. Dacă după 1990 am
    încercat să fiu prezent în societate a fost pentru că nu mai voiam să trăiesc
    într-un regim în care eu n-am fost eu, aşa cum milioane de oameni n-au reuşit
    să fie ei. Era frica, era deformarea, erau toate aceste lucruri care ne-au mutilat
    sufleteşte. Asta era problema, oamenii erau mutilaţi sufleteşte, nu gândeau cu
    mintea lor, ceea ce pentru Moromete este de neconceput. Astea sunt problemele
    ridicate de Moromete şi din acest motiv am o consideraţie faţă de acest
    personaj creat de Marin Preda.

    Din
    distribuţia filmului Moromeţii 2 fac parte Horaţiu Mălăele, Dana Dogaru, Iosif Paştina Răzvan
    Vasilescu, Andi Vasluianu, Florin Zamfirescu, Paul Ipate , Costel Caşcaval
    Dorina Chiriac, Marius Florea Vizante, Cuzin Toma, George Mihăiţă , Gheorghe
    Visu, Marian Râlea, Ioana Bugarin, Andreea Bibiri, Anca Androne.

  • Preisverleihung: Rumänischer Theaterverband ehrt die besten Leistungen des Vorjahrs

    Preisverleihung: Rumänischer Theaterverband ehrt die besten Leistungen des Vorjahrs

    Das Theater Königin Maria“ in Oradea/Gro‎ßwardein, das einen der schönsten Theatersäle Rumäniens hat, war am Montag, den 9. Mai, Schauplatz eines Gro‎ßereignisses: die 24. Preisgala des Theaterverbandes UNITER, der jedes Jahr die besten Leistungen auf den Bühnen Rumäniens ehrt. Das Theater Königin Maria“ in Oradea wurde von den berühmten Wiener Architekten Fellner und Helmer im neoklassischen Stil gebaut. Die Au‎ßen- und Innenverzierungen des imposanten Gebäudes enthalten Neorenaissance-, Neobarock- und Rokokoelemente.



    Die Preisgala des Theaterverbandes UNITER findet seit 1991 jedes Jahr statt; die Preisverleihung erfolgt nach den Nominierungen, die in jeder Kategorie von einer speziellen Jury gemacht werden. Eine andere Jury entscheidet dann durch Geheimwahl am Galaabend die Gewinner der 11 Kategorien. Die am meisten erwarteten UNITER-Preise sind selbstverständlich die Preise für die beste Aufführung und für den besten Regisseur. Der beste Regisseur des Jahres 2015 wurde Radu Afrim, der seit vielen Jahren als einer der originellsten rumänischen Regisseure anerkannt ist. Die Aufführung, die ihm den Regiepreis brachte, war Tihna“ (Die Ruhe“), eine Bühnenadaption nach dem Roman von Attila Bartis, inszeniert vom Theaterensemble Miklós Tompa“ beim Nationaltheater Târgu Mureş/Neumarkt am Mieresch. Radu Afrim dazu:



    Das ist eine sehr gute Aufführung, die bereits an sehr vielen Theaterfestivals teilgenommen und viele Preise gewonnen hat, ein gro‎ßer Erfolg der ungarischen Abteilung des Nationaltheaters Târgu Mureş. Dieser Preis ist eine besondere Freude für mich und für die gesamte Truppe — die Schauspieler sind einfach fabelhaft! Die Truppe ist sehr flexibel, immer bereit, alles zu probieren. Ohne die enorme Inspiration, die von der Truppe kam, ohne diese fantastischen, unglaublich talentierten Menschen, die zusammen mit mir alles, bis ins Extreme, versucht haben, hätte ich diesen Preis nicht erhalten. Diese Aufführung ist nicht ‚typisch Radu Afrim‘, sie nicht so ikonoklastisch wie meine anderen Regiearbeiten. Ich hatte eine Bühnenadaption eines sehr guten Prosatextes von Attila Bartis und ich musste die Wahrheit und die Form des Originals bewahren.“




    Die beste Theateraufführung des vergangenen Jahres war das Stück Clasa noastră“ von Tadeusz Słobodzianek, eine Inszenierung des Regisseurs László Bocsárdi beim Nationaltheater Cluj/Klausenburg. Der Direktor des Nationaltheaters Cluj, Mihai Măniuţiu, empfing den Preis von der berühmten Filmschauspielerin Jacqueline Bisset. Mihai Măniuţiu:



    Die beste Aufführung eines Jahres kann nicht nur mit einer intelligenten, einfallsreichen Regie entstehen — man braucht unbedingt die Schauspieler, die dieser Regie Leben einhauchen. Die beste Aufführung besteht nicht blo‎ß aus originellen Bühnenbildern oder einer ausgefallenen Choreographie. Wenn man die besten Schauspieler, das Fleisch und Blut des Theaters, nicht auf der Bühne hat, schafft man nicht die beste Aufführung eines Jahres. Für mich als Theaterintendant ist dieser Preis die Bestätigung meiner Gefühle und Hoffnungen, und ich hoffe, dass viele andere dasselbe empfinden werden. Die Schauspieler des Nationaltheaters Cluj waren einfach fabelhaft, jeder Darsteller für sich und alle zusammen als Theatertruppe.“




    Der Sonderpreis für Exzellenz wurde vom UNITER-Senat dem rumänischen Choreographen Gigi Căciuleanu verliehen, der seit vielen Jahren in Frankreich lebt. Für Gigi Căciuleanu war der Exzellenz-Preis ein unerwartetes, wertvolles Geschenk aus der Heimat:



    Ich freue mich enorm, für mich bedeutet dieser Preis, dass ich wichtige Prüfungen bestanden habe. Ich bin glücklich, an diesem schönen Galaabend Teil der rumänischen Theaterwelt zu sein. Ich war immer sehr stolz darauf, dass ich diesem Territorium abstamme. Unter besonderen Umständen musste ich vor vielen Jahren mein Heimatland und das rumänische Theater verlassen, aber jetzt bin ich wieder da, und das freut mich sehr. In diesem besonderen Moment fühle ich mich wertvoll — ich wei‎ß nicht, wie wertvoll dieser Moment für die Ewigkeit sein wird, aber für mich ist das ein Moment der Bestätigung. Es ist nicht ein Exzellenz-Preis, sondern ein Exzellenz-Moment. Die wahre Bestätigung kommt nur vom Publikum. Mein Glück, dass in vielen Situationen das Publikum mein Verbündeter war.“




    Ein UNITER-Preis für das gesamte Lebenswerk ging an die Schauspielerin Luminiţa Gheorghiu, die mit ihrer Hauptrolle in dem Spielfilm “Poziţia copilului“ (Die Stellung des Kindes“/Mutter und Sohn“), Regie Călin Peter Netzer, international bekannt wurde. Der Streifen wurde bei der Berlinale 2013 mit einem Goldenen Bären ausgezeichnet. Ferner erhielt Luminiţa Gheorghiu den Preis Gopo für die beste Schauspielerin und sie wurde auch von der Europäischen Filmakademie für den Preis Beste Darstellerin“ nominiert. Als sie den UNITER-Preis für das gesamte Lebenswerk in Empfang nahm, sagte Luminiţa Gheorghiu:



    Ich nehme diesen Preis mit sehr viel Freude und auch mit ein bisschen Erstaunen in Empfang. Wenn man einen Preis für das gesamte Lebenswerk erhält, hat man den Eindruck, das sei der Abschluss der Karriere. Doch nicht! Meine Karriere beginnt erst jetzt! Meine Seele ist jung geblieben, ich bin fest davon überzeugt, dass man den Schauspielerberuf nur mit einer jungen Seele machen kann. Man hat immer die Hoffnung, dass die nächste Rolle besser, besser und noch besser wird.“




    Ein Sonderpreis des UNITER-Senats für den meistgespielten rumänischen Dramatiker der Gegenwart ging an den in Frankreich lebenden rumänischen Autor Matei Vişniec.

  • Gala Premiilor UNITER

    Gala Premiilor UNITER

    Unul dintre cele mai importante programe ale Uniunii Teatrale din
    România (UNITER), iniţiat şi coordonat de actorul Ion Caramitru, preşedintele
    Uniunii, Gala Premiilor UNITER a ajuns la a 24-a ediţie. Evenimentul a fost
    găzduit pe 9 mai de Teatrul Regina Maria din Oradea, într-una dintre cele mai
    frumoase săli de teatru din România.
    Proiectul clădirii a fost întocmit de renumita firmă de arhitecţi Fellner şi
    Helmer din Viena – aspectul exterior îmbină stilul neoclasic cu elemente
    neorenascentiste şi neobaroce, în timp ce finisajele şi ornamentaţiile
    interioare se impun printr-un accentuat ton rococo.


    Gala Premiilor UNITER se desfăşoară anual,
    începând din 1991, în cadrul ei acordându-se distincţiile Uniunii pentru
    fiecare an calendaristic încheiat. Decernarea premiilor
    se face după principiul nominalizărilor stabilite de un juriu de selecţie.
    Dintre aceste nominalizări, un alt juriu decide, în seara Galei, prin vot
    secret, câştigătorul pentru fiecare dintre cele 11 categorii. Ultimele în
    programul Galei Premiilor UNITER, şi cele mai aşteptate, sunt Premiile pentru
    Cel mai bun regizor şi Cel mai bun spectacol. Cel mai bun regizor al anului
    2015 a fost desemnat Radu Afrim, cotat de mulţi ani drept unul dintre cei mai
    buni regizori români, cu o estetică cu totul specială, dar care, deşi a mai
    fost nominalizat, nu a mai primit acest premiu din 2007. Spectacolul care I-a
    adus nominalizarea şi premiul, Tihna, după Attila Bartis, a fost pus în scenă
    la Compania Tompa Miklós a Teatrului Naţional Târgu-Mureş.

    Radu
    Afrim: Este foarte
    bun spectacolul. Are deja o grămadă de premii, de participări la festivaluri. E
    un punct de vizibilitate maximă pentru secţia maghiară de la Târgu Mureş. Asta
    este pentru mine o mare bucurie şi cred că şi pentru ei. Actorii, cu sau fără
    premii, sunt fabuloşi! E o trupă extraordinar de disponibilă. Dacă această
    echipă nu m-ar fi inspirat la maxim, dacă aceşti oameni n-ar fi fost de un
    talent incredibil sau de o disponibilitate sau dacă ei nu mergeau până în
    pânzele albe cu mine, eu nu puteam să primesc acest premiu. Nu este un
    spectacol atât de afrimian ca altele pentru că nu este atât de iconoclastic. Am
    avut o dramatizare în faţă şi un text pe care trebuia să-l prezint cât mai
    aproape de adevărul lui şi cât mai aproape de forma lui. Deci nu m-am jucat
    atât de mult cum mă joc cu clasicii sau cu ale texte mai puţin bune ca acest
    roman al lui Attila Bartis.



    Premiul la categoria Cel mai bun
    spectacol a fost înmânat de celebra actriţă Jacqueline Bisset directorului
    Teatrului Naţional Cluj-Napoca, Mihai Măniuţiu, pentru Clasa noastră, de
    Tadeusz Słobodzianek, în regia lui László Bocsárdi. Mihai Măniuţiu:
    Nu poţi să faci cel mai bun
    spectacol doar cu o regie foarte inteligentă sau inventivă şi fără actori. Nu
    poţi să faci cel mai bun spectacol doar cu o coregrafie sau o scenografie
    interesantă, inovatoare. Dacă nu ai pe scenă carnea şi sângele, trupa, actorii
    cei mai buni nu vei reuşi să faci cel mai bun spectacol al anului. Aşa că
    pentru mine, ca director de teatru, important este că mi s-a confirmat ceea ce
    simţeam şi speram că vor vedea şi ceilalţi, că actorii Teatrului Naţional din
    Cluj au ajuns la un grad de performanţă atât individuală, cât şi ca trupă.



    Tot în cadrul
    Galei Premiilor UNITER, Senatul UNITER acordă premiul de excelenţă, premiile
    pentru întreaga activitate şi premiile speciale. Criticul Alice Georgescu, din
    Senatul UNITER, explică: Premiile
    speciale au tocmai menirea de a evidenţia ceea ce s-a întâmplat special într-un
    an calendaristic. Variază de la o ediţie la alta pentru că mai rar se întâmplă
    ca doi ani la rând în acelaşi domeniu să se manifeste excelenţa. În general, se
    ţine cont de o realizare specială. De aceea, de-a lungul anilor au fost extrem
    de variate. Premiul de excelenţă nu trebuie confundat cu premiul pentru
    întreaga activitate. Este vorba despre o persoană care a fost activă mult peste
    limitele obişnuite, în cursul unui an. În cazul lui Gigi Căciuleanu am ţinut
    cont de excelenţa prezenţei sale în peisajul teatral. Pentru că el este o
    pasăre rară, un coregraf care se ocupă de teatru, dar o face într-un fel foarte
    teatral, nu doar coregrafic. Întotdeauna, spectacolele lui au un impact
    puternic şi asupra teatrului în care lucrează. Are darul de a mobiliza oamenii
    de acolo, de a-i face să-şi depăşească limitele, să descopere lucruri noi
    despre ei.



    Pentru coregraful
    Gigi Căciuleanu, stabilit de mulţi ani în Franţa, acest Premiu de Excelenţă,
    venit dinspre patria-mamă este ca un dar primit pe neaşteptate: Mă bucur foarte tare, pentru că înseamnă că, pe undeva, am trecut
    prin nişte examene şi le-am luat. Sunt foarte fericit să integrez într-un mod
    foarte oficial şi foarte frumos şi foarte festiv spaţiul teatral românesc. Este
    un teritoriu cu care întotdeauna m-am mândrit, din care provin, dar pe care
    l-am părăsit în anumite împrejurări şi deodată m-am retrezit în el şi mă bucur
    foarte mult. Mă simt valabil. Găsesc că este
    foarte valorizant pentru moment. Nu ştiu cât este de valabil pentru eternitate.
    Este un moment de excelenţă, nu-i un premiu de excelenţă. Confirmarea adevărată
    vine de la public. Şi am avut norocul să îl am ca aliat în multe împrejurări.



    Printre artiştii cărora Senatul
    UNITER le-a acordat Premiul pentru întreaga activitate s-a aflat şi actriţa
    Luminiţa Gheorghiu, cunoscută pentru rolul principal în filmul Poziţia
    copilului, în regia lui Călin Peter Netzer. Pelicula a câştigat Ursul de Aur
    la Festivalul de Film de la Berlin din 2013, iar Luminiţa Gheorghiu a primit
    Gopo pentru Cea mai bună actriţă şi a fost nominalizată la Premiul Academiei
    Europene de Film pentru Cea mai bună actriţă europeană. Luminiţa Gheorghiu,
    despre cum a primit vestea premiului pentru întreaga activitate în teatru:
    Cu foarte mare bucurie şi cu un pic de mirare pentru că, atunci când ţi se
    dă un premiu pentru întreaga activitate ai senzaţia că s-ar fi încheiat cariera
    ta. Dar nu. Cariera mea teatrală de abia începe. Am în continuare sufletul
    tânăr. Cred că această profesie nu se poate face decât dacă ai tinereţe în
    suflet. Echivalentul unei speranţe că vine un moment în care vei face un rol
    mai bine, şi mai bine, şi mai bine.



    Unul dintre premiile speciale ale Senatului
    UNITER a mers către dramaturgul român stabilit în Franţa Matei Vişniec, pentru
    cel mai jucat dramaturg român contemporan.



  • Rumänische Premiere des Berlinale-Erfolgs “Die Stellung des Kindes”

    Rumänische Premiere des Berlinale-Erfolgs “Die Stellung des Kindes”


    Der gro‎ße Erfolg Rumäniens bei der Berlinale, der Spielfilm Poziţia copilului“ (Die Stellung des Kindes“) hat diese Woche die Rumänien-Premiere gefeiert. Die Produktion von Călin Peter Netzer wurde bei der 2013 Berlinale mit dem Goldenen Bären ausgezeichnet. Zeitgleich wird der Streifen des jungen Regisseurs weltweit gezeigt und erntet tosenden Applaus des internationalen Publikums.


    Die deutsche Filmvertriebsfirma Beta Cinema“ verwaltet die Angebote für den rumänischen Spielfilm weltweit. Frankreich, Deutschland, Österreich, Griechenland, Australien, Neuseeland, USA, Gro‎ßbritannien sind nur einige der Länder, wo der Streifen in der nächsten Zeit gezeigt werden soll. Die Stellung des Kindes“ ist der dritte Spielfilm des jungen Regisseurs. Seine vorherigen Produktionen Maria“ (2003) und Medalia de onoare“ (Die Ehrenmedaille“, 2010) wurden auch europaweit von Kritik und Publikum geschätzt. Die Stellung des Kindes“ handelt von einer erstickenden Mutter-Sohn Beziehung und der starken psychischen Erschütterung, die eine derartige Beziehung einem erwachsenen Sohn hinterlässt. Nicht zuletzt wirft der Spielfilm einen Blick in die korrupte Gesellschaft des heutigen Rumäniens. Drehbuchautoren sind Răzvan Rădulescu und Călin Peter Netzer.


    Die Hauptdarstellerin Luminiţa Gheorghiu sagte bei der Bukarester Premiere, die Aufregung sei viel grö‎ßer vor dem einheimischen Publikum: Das ist der erste Kontakt mit dem rumänischen Publikum, mit den Menschen, die wir auf der Stra‎ße sehen. Ich bin der Meinung, dass die rumänischen Filmemacher derzeit den Moment der Beichte erleben. Ich erinnere mich an eine gewisse Zeitspanne, als ich vom italienischen Neorealismus und der in den jeweiligen Filmen geschilderten Armut zu viel hatte. Ich denke, dass die rumänischen Filmemacher derzeit genau diese Zeitspanne erleben. Der Regisseur Cristi Puiu sagte: Wir sollten die Wirklichkeit nicht verschönern. Und das ist die Wirklichkeit. Ich verstehe nicht, warum es den rumänischen Regisseuren oftmals zum Vorwurf gemacht wird, dass sie in ihren Filmen Lebensgeschichten erzählen. Was den Film Die Stellung des Kindes“ angeht, muss ich gestehen, ein wenig egoistisch gewesen zu sein. Ich hatte darin ein ganz gutes Drehbuch und eine Rolle mit negativen Aspekten erkannt. Das Drehnuch war so gut, dass ich es schon bei der ersten Lektüre verstanden habe. Ich bin sehr glücklich, diese Chance bekommen zu haben.“


    Der Hauptdarsteller Bogdan Dumitrache spielt die Rolle eines erwachsenen Sohnes, der sich von der erstickenden Liebe seiner Mutter zu befreien versucht. Bogdan Dumitrache erzählt von der eigenen Methode, sich in jede Rolle hineinzuversetzen:


    Zunächst muss ich die Situation und die daraus erfolgenden Erlebnisse meiner Gestalt sehr gut verstehen. Sonst kann ich die emotionale Konstellation der jeweiligen Gestalt nicht wiedergeben. Jedes Mal versuche ich au‎ßerdem, die jeweiligen Erlebnisse zu vertiefen und sie so viel wie möglich zu erweitern. Jedes Mal, wenn ich mit einem neuen Regisseur zusammenarbeite, lasse ich mich von seiner Arbeitsweise beeinflussen. Die von Călin Peter Netzer geschilderte Mutter-Sohn-Beziehung könnte ich als eine komplexe Hassliebe beschreiben. Der Streifen von Călin Netzer umfasst drei‎ßig Jahre komplizierter Beziehung in drei Tagen. Und dem Zuschauer wird es schnell klar, wie diese Mutter-Sohn-Konflikte überhaupt entstanden sind. Der Film schildert einen extremen Moment, den Höhepunkt einer schwierigen Beziehung, die Zeit, wenn man zu lange unausgesprochene Sachenzum Ausdruck bringt. In solchen Momenten herrscht eine gro‎ße Spannungen zwischen zwei Menschen.“


    In Nebenrollen treten Nataşa Raab, Florin Zamfirescu, Ilinca Goia, Adrian Titieni, Cerasela Iosifescu, Mimi Brănescu und Vlad Ivanov auf — alle bekannte und geschätzte Schauspieler in Rumänien.


    Meine Absicht war, dieses psychologische Drama auch für das Publikum interessant zu machen. Es handelt sich um Situationen, die jeder erlebt hat, und um Gestalten, in denen sich jeder wiederfinden kann, selbst wenn der Film hart ist und die Wirklichkeit, die er zum Ausdruck bringt, schwer zu akzeptieren ist. Dennoch glaube ich nicht, dass der Zuschauer daduch zu leiden hat, auf psychologischer Ebene wird er bestimmt zu gewinnen haben. Es handelt sich nicht um einen Film mit einer schnellen Wirkung oder um einen “feel good movie”, sondern um einen Film mit mittel- und langfristigem Effekt. »Die Stellung des Kindes« verändert keinen als Mensch, sondern wirft zahlreiche Fragen aufund kann in gewisser Weise als Therapie gelten“, sagte der Regisseur Călin Peter Netzer.


    Audiobeitrag hören:



  • Le Film « Child Pose » – en première en Roumanie

    Le Film « Child Pose » – en première en Roumanie


    Le long métrage « Child pose » (La position de l’enfant), Ours d’or du meilleur film lors de la dernière Berlinale, vient d’avoir sa sortie en salles en Roumanie. Parallèlement, le film poursuit sa carrière internationale figurant déjà parmi les titres les plus convoités par les grands distributeurs. « La position de l’enfant » dont les ventes internationales sont à la charge de la compagnie allemande Beta Cinema, sera projeté en salles en France, Allemagne, Autriche, Suisse, Grèce, Serbie, Monténégro, Australie, Nouvelle Zélande et à Taiwan.


    Troisième long métrage du réalisateur Calin Peter Netzer après « Maria » (2003) et « La médaille d’honneur » (2010), « La Position de l’enfant » se penche sur les traumas des enfants étouffés par l’amour maternel. Parallèlement, le film fait une radiographie des nouveaux riches roumains, en soulignant les problèmes de corruption et de trafic d’influence auxquels se heurte la société contemporaine. Le scénario porte la signature de Razvan Radulescu et de Calin Peter Netzer.


    Longuement applaudie par le public réuni dans la grande salle du Théâtre National de Bucarest, la protagoniste du film, Luminita Gheorghiu, s’est dite plus émue devant les spectateurs roumains que devant le jury de Berlin. « C’est pour la première fois que le film se dévoile au public du pays. Après tout, c’est bien ici, en Roumanie, que l’on travaille et que l’on mène notre vie quotidienne. Or, à chaque fois qu’un de mes films est projeté en première en Roumanie, je suis saisie d’émotion. Je n’arrête pas de penser aux gens que je vais croiser dans la rue et j’aimerais bien les entendre dire: merci d’avoir fait ce film! ».


    Luminita Gheorghiu:« Je pense que le moment de la confession est venu pour les cinéastes roumains. Je me souviens qu’à un moment donné, j’en avais tellement marre du néoréalisme italien et de toute la pauvreté autour de laquelle tournaient tous ces films-là. Or, à présent, je pense que nos réalisateurs traversent justement une étape pareille. Arrêtez de déformer la réalité!, disait Cristi Puiu. Hé bien, la réalité est maintenant à l’écran. On ne saurait dire que des choses plus agréables, plus amusantes n’existent plus de nos jours, mais franchement, pourquoi faut-il accuser les réalisateurs roumains de traiter de la vie telle qu’elle est? Pour revenir sur la Position de l’enfant, je dois avouer que je fus très égoïste. J’ai vite compris que je tenais entre mes mains un scénario excellent qui plaçait au centre un personnage négatif, d’une grade complexité. Le scénario fut tellement bien écrit qu’il m’a fallu une seule lecture pour le comprendre et pour apprendre beaucoup de choses sur mon personnage. Je suis très heureuse d’avoir eu la chance de le jouer. »


    Bogdan Dumitrache joue le rôle d’un fils qui tente désespérément de se séparer d’une mère possessive. Nous vous proposons de lui passer le micro pour nous parler de sa façon d’approcher un personnage:


    «J’ai besoin de comprendre ce qui se passe avec mon personnage, ce qui lui arrive pour pouvoir ensuite m’identifier à lui. Sinon, je n’arrive pas à refaire la palette d’émotions. Je dois donc refaire le contexte, m’aventurer de plus en plus profondément dans son existence pour bien comprendre ce qui se passe. A chaque fois que je tourne avec un nouveau réalisateur, je finis par me laisser influencer par son style et je le suis dans la direction voulue. Quant à la « Position de l’enfant », je crois qu’à part cette relation mère-fils, fondée sur l’amour et la haine, le film dit encore nombre de choses. Par exemple, j’ai particulièrement aimé le fait qu’il nous suffit d’une action déroulée sur trois jours pour comprendre les 30 années de relation entre les deux protagonistes, pour saisir la source de leurs conflits. Il est vrai que le film surprend un moment de tension extrême, quand les personnages se disent des choses très dures, mais ce n’est là qu’une accumulation de problèmes. »


    A part Luminita Gheorghiu et Bogdan Dumitrache, le film s’enorgueillit de la présence à l’écran de plusieurs noms célèbres du cinéma roumain. Parmi ceux-ci, Natasa Raab, Florin Zamfirescu, Ilinca Goia ou encore Vlad Ivanov, connu du public occidental pour son rôle dans le déjà célèbre « 4 mois, 3 semaines et 2 jours ».


    Nous avons demandé à Natasa Raab si par ce film la Roumanie risque d’entacher davantage l’image que l’Occident s’est fait d’elle.« Je ne saurais dire que le film tourne autour d’une histoire négative, car ce qui s’y passe pourrait arriver partout dans le monde. Ce n’est pas une histoire à la roumaine, car un accident de la route peut arriver à n’importe qui, partout. C’est une tranche de vie, une histoire universelle aussi bien par ce qu’elle raconte que par la façon dont on la raconte. C’est comme cela que s’explique la décision du jury de Berlin. En plus, à la différence d’autres productions roumaines, le film présente aussi la vie des nouveaux riches d’après la Révolution. Ce n’est plus le film minimaliste auquel on s’était habitués. Voilà pour le grand mérite de ce film: il raconte une histoire facile à comprendre par n’importe qui ».


    « Personnellement, j’ai voulu créer un drame psychologique capable d’attirer le public par des personnages auxquels on s’identifie facilement bien que l’action soit assez dure et tendue. Pourtant, je ne crois pas que le spectateur ait du mal à suivre mon film. Par contre, je pense que d’une certaine manière, il se sentira récompensé. Mon film est loin de ce que l’on appelle un feel good movie”, un film qui vous mette le sourire aux lèvres. C’est un film aux effets à moyen et à long terme. Un film qui ne se propose pas de changer le spectateur, mais tout simplement de lui poser des questions à effet thérapeutique », a conclu le réalisateur Calin Peter Netzer… ( trad. : Ioana Stancescu)

  • Der Goldene Bär 2013 für Rumänien

    Der Goldene Bär 2013 für Rumänien


    Der Goldene Bär der 63. Internationalen Filmfestspiele Berlin ist nach Rumänien gekommen. Den Hauptpreis der Berlinale erhielt Călin Peter Netzer für sein Drama Die Stellung des Kindes (Poziţia Copilului). Der 1975 im rumänischen Petroşani geborene und in Deutschland aufgewachsene Netzer erzählt in seinem Film von einer schwierigen Mutter-Sohn-Beziehung in einer korrupten Gesellschaft.


    Der Goldene Bär, die Trophäe der Berliner Filmfestspiele 2013, wurde dem rumänischen Regisseur Călin Peter Netzer und der Produzentin Ada Solomon vom berühmten Filmemacher Wong Kar Wai, dem Jurypräsidenten der diesjährigen Ausgabe der Berlinale, überreicht. Der Streifen Die Stellung des Kindes“ (Poziţia Copilului“) lief im offiziellen Wettbewerb neben 18 anderen Spielfilmen. Nachdem er den Goldenen Bären in Empfang nahm, sagte Regisseur Călin Peter Netzer:


    Ich werde versuchen, etwas zu sagen, obwohl mir die Worte fehlen. Ich danke der Berlinale für die Einladung, ich danke dem Festivalleiter, Dieter Kosslick, und ich danke auch dem Drehbuchautor Răzvan Rădulescu, mit dem ich das Drehbuch für diesen Film geschrieben habe.“


    Die Filmproduzentin Ada Solomon sagte ihrerseits: Ich bin eher daran gewohnt, zu kämpfen, als zu gewinnen. Ich danke der Hauptdarstellerin, Luminiţa Gheorghiu, dieser Preis ist zum gro‎ßen Teil auch ihr Preis. Die rumänischen Politiker sollten sich besser um das rumänische Kino und die rumänischen Filmemacher kümmern — sie sind gro‎ßartige Botschafter Rumäniens.“


    Gleich nach der Premiere hatte die internationale Presse den Streifen des Regisseurs Călin Peter Netzer zu einem der Favoriten der diesjährigen Ausgabe der Berlinale erklärt. Die Zeitung Die Welt“ lobte die Kraft des Drehbuches, die Vision des Regisseurs und die schauspielerische Leistung der Hauptdarstellerin Luminiţa Gheorghiu: » “Die Stellung des Kindes” — der Titel bezieht sich auf die gleichnamige Yoga-Stellung — ist eine Studie alter und neuer Seilschaften im heutigen Rumänien, kombiniert mit dem Konflikt eines erwachsenen Sohnes mit seiner besitzergreifenden Mutter; sie nimmt einen von ihm verursachten Verkehrsunfall zum Anlass, erneut ihre erstickenden Fittiche über ihm auszubreiten. Der Film ist das Porträt eines Landes und das psychologische Profil einer Besessenheit «, so Die Welt“.


    The Hollywood Reporter“ hob die exzellente Leistung der Schauspielerin Luminiţa Gheorghiu hervor, die in der Rolle einer besitzergreifenden Mutter glänzt, einer Mutter, die überstürzt reagiert, als ihr erwachsener Sohn (gespielt von Bogdan Dumitrache) ein Kind überfährt“. Nach Paulina Garcia vom chilenischen Film Gloria, und in Erwartung einer anderen starken Schauspielerin, Catherine Deneuve, in On My Way, feiert die Berlinale eine andere starke Darstellerin, Luminiţa Gheorghiu.“ Neben Luminiţa Gheorghiu und Bogdan Dumitrache als Mutter und Sohn in den Hauptrollen spielen weitere bekannte Namen des rumänischen Kinos in der preisgekrönten Produktion Die Stellung des Kindes“ – Nataşa Raab, Florin Zamfirescu, Ilinca Goia, Adrian Titieni, Cerasela Iosifescu, Mimi Brănescu und Vlad Ivanov. Bogdan Dumitrache sagte, er habe sich jeder Figur, die er gespielt hat, sehr nahe gefühlt:


    Ich muss zuerst verstehen, worum es wirklich geht, was die Figur, die ich darstellen soll, erlebt. Ansonsten kann ich die emotionelle Entwicklung der Figur nicht verfolgen. Jedesmal versuche ich den Kontext nachzubauen, zu vertiefen, es so weit wie möglich zu führen — genau zu erkennen, was passiert, und warum es so passiert. Immer wenn ich mit einem neuen Regisseur zusammenarbeite, lasse ich mich von seinem Arbeitsstil beeinflussen — der Regisseur prägt mich, er führt mich in neue Richtungen. Zurück zur Stellung des Kindes“ — ich glaube, dass diese Hass-Liebe-Beziehung zwischen Mutter und Sohn noch weiter geht. Am meisten hat mir bei diesem Film gefallen, dass man in einer Geschichte, die drei Tage dauert, eine 30 Jahre lange Beziehung zu spüren bekommt. So beginnt man auch zu verstehen, woher die vielen Konflikte zwischen Mutter und Sohn kommen. Es ist wohl wahr, dass wir einen extremen Moment darstellen, die Beziehung hat eine extreme Spannung erreicht, es fallen sehr harte Worte, aber das alles hat sich in langen Jahren angesammelt.“


    Die Stellung des Kindes“ ist der dritte abendfüllende Spielfilm von Călin Peter Netzer, nach den bei mehreren Filmfestivals preisgekrönten Maria“ (2003) und Die Ehrenmedaille“ (2010). Die Stellung des Kindes“, ein Psychodrama über die Abgründe einer korrupten Gesellschaft, schildert wie eine Mutter aus der rumänischen Oberschicht mit Bestechung und anderen illegalen Mitteln versucht, ihren Sohn vor einer Haftstrafe zu bewahren, nachdem dieser ein Kind totgefahren hat. Der Film, so das Urteil der Jury, lege die moralische Verfassung der rumänischen Oberschicht offen und werfe Schlaglichter auf den Zustand gesellschaftlicher Institutionen wie Polizei und Justiz. Das Drehbuch verfassten Răzvan Rădulescu und Călin Peter Netzer. Der Regisseur Călin Peter Netzer über seinen Film:


    Es gibt Empörung, Revolte, es gibt Hass zwischen meinen Figuren, aber es gibt offensichtlich auch Liebe, da Barbu (gespielt von Bogdan Dumitrache) letzten Endes ein Neurotiker ist und er deshalb so reagiert, wie man im Film sehen kann. Weil er seine Mutter liebt und gleichzeitig hasst. Wenn er sie nicht lieben würde, wäre ihm alles egal, es gäbe keinen Konflikt mehr. Das ist ein Psychodrama. In dem Film passiert ein tödlicher Unfall, die Mutter versucht, ihren Sohn aus der Klemme zu ziehen, und infolge dieser Situation erkennt sie eine Chance, ihren Sohn wieder für sich zu gewinnen. Der Autounfall wird zum Unfall ihrer Beziehung, und das Opfer ist letzten Endes Barbu, das verlorene Kind.“


    Der Filmkritiker Jay Weissberg von der US-Publikation Variety“ ist der Meinung, dass Die Stellung des Kindes“ eines der stärksten Drehbücher von Răzvan Rădulescu sei, und beschreibt den Film als eine Obduktion der monströsen Mutterliebe“ und eine messerscharfe Satire gegen die Neureichen Rumäniens, eine soziale Schicht, die daran gewöhnt ist, die Wahrheit zu verhüllen und sich zu vergewissern, dass die Leute ihnen aus dem Weg gehen, wenn Konflikte entstehen“. Der Film beeindruckte auch die britischen Filmkritiker von Cine-Vue.com. Ihrer Ansicht nach erlaube Călin Peter Netzer der Kamera, Cornelia (die Mutter) so intensiv zu verfolgen, dass der Film am Anfang wie ein Ermittlungsverfahren zu sehen ist, das alle Momente des tragischen Ereignisses registriert und Beweise sicherstellt. »Die Stellung des Kindes“ ist eine Geschichte, in der ein starker Familienkonflikt brodelt und die inneren Ängste und die Zerbrechlichkeit der bemerkenswerten Hauptfigur und der Nebenfiguren vermittelt werden«, schreibt noch Cine.Vue.com.


    Die diesjährige Trophäe, mit der der Streifen Călin Peter Netzers ausgezeichnet wurde, ist der zweite Goldene Bär für einen rumänischen Regisseur. 2004 erhielt der rumänische Filmemacher Cristi Puiu den Goldenen Bären für seinen Kurzfilm Eine Stange Kent und ein Päckchen Kaffee“. Dasrumänische Kino hat viel Erfolg, doch der Staat investiert nur sehr wenig Geld, es gibt nur sehr wenig Förderung. Gerade für die gro‎ße Anzahl talentierter Leute. Es wird durch die Krise auch immer weniger und damit schwieriger“, sagte Călin Peter Netzer in einem Interview mit der dpa, das in der Online-Zeitschrift Stern.de veröffentlicht wurde.


    Audiobeitrag hören:


  • L’Ours d’or est arrivé à Bucarest

    L’Ours d’or est arrivé à Bucarest


    Le réalisateur roumain Calin Peter Netzer et la productrice Ada Solomon se sont vu remettre le trophée l’Ours d’or” pour leur film La position de l’enfant” Child’s pose” entré dans la sélection officielle de l’édition 2013 de la Berlinale.Le réalisateur chinois Wong Kar Wai, président du jury de cette année, a expliqué avoir voulu récompenser des films engagés “qui montrent que la vision du cinéma fait la différence”. Visiblement ému, le réalisateur roumain a déclaré: « je vais tenter de dire quelques mots, bien que j’aie du mal à en trouver. Je remercie la Berlinale de nous avoir invités, je remercie son directeur, Dieter Kosslick, et je remercie Razvan Radulescu avec qui j’ai écrit le scénario de ce film ».


    A son tour, la productrice Ada Solomon a ajouté: « Je suis habituée plutôt à me battre qu’à sortir victorieuse. Un grand merci à notre protagoniste, Luminita Gheorghiu, c’est notamment à elle qu’on doit ce prix. Les responsables politiques de Roumanie devraient prêter un peu plus d’attention à la cinématographie roumaine et aux cinéastes roumains qui s’avèrent d’excellents ambassadeurs du pays ».


    Juste après la projection, la presse internationale s’est précipitée à inclure le film de Calin Netzer parmi les grands favoris du festival. Die Welt, par exemple, s’est extasié devant la force du scénario, la vision du réalisateur et la performance de Luminita Gheorghiu qui joue le rôle d’une mère s’efforçant de reprendre le contrôle sur la vie de son fils interprété par Bogdan Dumitrache. « Le film trace le portrait d’un pays et présente le profile psychologique d’une obsession », note Die Welt. A son tour, The Hollywood Reporter remarque la magnifique performance artistique de Luminita Gheorghiu qui « est brillante dans le rôle d’une mère possessive qui va tout faire pour sauver de la prison son fils coupable davoir tué un adolescent au volant de sa voiture ». « Après Paulina Garcia du film chilien ‘Gloria’ et en attendant Catherine Deneuve dans son film ‘On my way’, la Berlinale rend hommage à une autre actrice extrêmement puissante : il s’agit de Luminita Gheorghiu ». En plus de son partenaire à l’écran, le jeune Bogdan Dumitrache, la comédienne a partagé l’affiche du film avec des poids-lourds de la cinématographie roumaine : Nataşa Raab, Florin Zamfirescu, Ilinca Goia, Adrian Titieni, Cerasela Iosifescu, Mimi Brănescu et Vlad Ivanov.


    Nous vous proposons de passer le micro à Bogdan Dumitrache, le fils rebelle du film « La position de l’enfant » qui nous parle de sa façon d’approcher un personnage : « J’ai besoin de comprendre ce qui se passe avec mon personnage, ce qui lui arrive pour pouvoir ensuite m’identifier à lui. Sinon, je n’arrive pas à refaire la palette d’émotions. Je dois donc refaire le contexte, m’aventurer de plus en plus profondément dans son existence pour bien comprendre ce qui se passe. A chaque fois que je tourne avec un nouveau réalisateur, je finis par me laisser influencé par son style et je le suis dans la direction voulue. Quant à la Position de l’enfant”, je crois qu’à part cette relation mère-fils, fondée sur l’amour et la haine, le film dit encore nombre de choses. Par exemple, j’ai particulièrement aimé le fait qu’il nous suffit d’une action déroulée sur trois jours pour comprendre les 30 années de relation entre les deux protagonistes, pour saisir la source de leurs conflits. Il est vrai que le film surprend un moment de tension extrême, quand les personnages se disent des choses très dures, mais ce n’est là qu’une accumulation de problèmes. »


    « La position de l’enfant », troisième long métrage de Calin Peter Netzer, ajoute une nouvelle couronne de lauriers sur la tête de son réalisateur déjà primé pour ses deux premiers films « Maria » (2003, prix spécial du jury au Festival de Locarno) et « La médaille d’honneur » (2010, prix Gopo de la cinématographie roumaine).


    « La position de l’enfant » se penche sur les traumas des enfants étouffés par l’amour maternel. Parallèlement, le film fait une radiographie des nouveaux riches roumains, tout en soulignant les problèmes de corruption et de trafic d’influence auxquels se heurte la société contemporaine. Le scénario porte la signature de Razvan Radulescu et de Calin Netzer: « Mes personnages se révoltent, se détestent, mais en même temps, ils s’aiment, car Barbu, interprété par Bogdan Dumitrache, n’est après tout qu’un gars atteint d’une névrose et c’est pour cela qu’il réagit de cette manière, qu’il aime et déteste sa mère avec la même force du sentiment. S’il ne l’aimait pas, il lui serait complètement égal et le conflit s’éteindrait. C’est après tout un drame psychologique. Un accident mortel a lieu dans le film et du coup, la mère tente de sauver son fils en essayant en même temps de le regagner. Donc, ce premier accident s’avère plutôt un accident dans la relation mère-enfant et la véritable victime est justement Barbu, l’enfant perdu. »


    Selon le critique Jay Weissberg de la publication Variety”, le long métrage « « La position de l’enfant » repose sur un des scénarios les plus intenses jamais écrits par Razvan Radulescu et opère une dissection monstrueuse de l’amour maternel » « une satire vive et tranchante de la vie des nouveaux riches de Roumanie, une couche sociale habituée à dissimuler la vérité et à prendre soin d’écarter tout le monde dès qu’un conflit surgit » . Le film a également impressionné les critiques du site « Ciné-Vue.com » qui affirment que le réalisateur roumain Calin Netzer « laisse la caméra à poser sur Cornelia un regard tellement intrusif et intense que dans un premier temps, le spectateur pense assister à une enquête de la police au cours de laquelle on passe en revue tous les moments tragiques de l’événement. Capable de transmettre les angoisses et la fragilité d’esprit de la remarquable protagoniste, mais aussi des acteurs distribués dans les rôles secondaires, La position de l’enfant” est un film où le conflit domestique couve en permanence », note le site britannique, tout en faisant l’éloge de / « l’interprétation phénoménale de la comédienne Luminita Gheorghiu ».


    Le trophée remporté par Calin Peter Netzer est le deuxième Ours d’Or décroché par un réalisateur roumain après celui obtenu en 2004 par Cristi Puiu pour son court métrage « Une cartouche de Kent et un paquet de café ». « La cinématographie roumaine est couronnée de succès, mais l’Etat roumain choisit d’y investir très peu et donc les subventions s’avèrent insuffisantes par rapport au grand nombre de personnes douées travaillant dans cette branche », a déclaré Calin Peter Netzer pour Stern.de . (trad. : Ioana Stăncescu)