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  • La mission Artémis

    La mission Artémis


    Profitant d’une fenêtre d’opportunité, la NASA avait
    lancé cet automne la mission Artémis 1, censée marquer le retour des êtres
    humains sur la Lune. Artémis 1 constitue surtout un vol d’essai, non habitable.
    Le 19 novembre passé, après plusieurs tentatives infructueuses, la nouvelle
    fusée géante de la NASA, intitulée SLS (Space Launch System, le Système de
    lancement spatial), avait finalement lancé vers la lune la capsule Orion. Ce n’est que le 21 novembre dernier, après avoir
    franchi 400.000 kilomètres, qu’Orion approche l’orbite lunaire, se stabilisant à
    128 kilomètres du sol lunaire. Revenue depuis sur Terre, atterrissant au large
    de la Guadalupe, la mission a été couronnée de succès, démontrant la
    capacité de la capsule d’opérer dans l’espace profond, à des températures extrêmement
    basses, démontrant encore les capacités de la navette et de la capsule de
    revenir sans encombre sur terre. Invité
    sur les ondes de Radio Roumanie, Alexandru Mironov,
    journaliste et écrivain de science-fiction et spécialiste des problématiques de
    l’espace, détaille l’importance de la mission Artémis :


    « Cela
    faisait un demi-siècle depuis que l’homme n’a plus mis le pied sur la Lune. Et
    là, on y revient. Artémis, c’est surtout pour être sûrs que l’on dispose d’une
    fusée suffisamment puissante pour franchir cette distance. La capsule a été
    lancée, elle a fait deux ou trois fois le tour de la terre pour accélérer, avant
    de s’envoler vers la Lune. Là, elle a tourné autour de notre satellite naturel,
    avec des mannequins à son bord, qui imitaient la présence des humains, avant de
    rentrer, 26 jours après son décollage, sur terre. Une mission rondement menée.
    »


    Sans
    astronautes à son bord pour l’instant. Pour ne prendre aucun risque. Alexandru Mironov :


    « Une
    nouvelle mission, Artémis 2, sera lancée l’année prochaine. Elle reprendra à l’identique
    le plan de vol de la première mission, mais en embarquant cette fois 4
    astronautes à son bord, dont une femme. La capsule va tourner autour de la Lune,
    ils seront à deux pas du sol lunaire, et ce sera frustrant de ne pas pouvoir le
    franchir. Ils verront certes la terre apparaître derrière la lune, mais ils ne
    pourront pas descendre sur la Lune. Ce sera l’objectif d’une mission ultérieure,
    peut-être dans deux ans, mais je crois que ce sera plutôt dans trois ans. Maintenant,
    il ne s’agira plus simplement de prouver qu’on peut faire cela, fouler le sol
    lunaire de nos pieds, comme c’était le cas lors du programme Apollo. Là, nous
    iront carrément à la conquête de la Lune. Trouver les minerais enfouis dans son
    sol, identifier les meilleurs moyens pour la coloniser peut-être, utiliser l’eau
    de ses glaciers, enfin essayer de nous approprier la Lune. Il y a d’ailleurs
    aussi le plan de construire une sorte de chantier gigantesque, sous la forme d’un
    satellite qui gravite autour de la Lune, et à partir duquel les navettes
    spatiales pourront décoller plus loin, avec très peu d’effort, vers Mars par
    exemple. Il y a eu déjà un précédent : la sonde Orion, qui a suivi ce
    trajet, et qui a été lancée par une fusée géante. Cette fusée, c’est l’affaire
    de la NASA pour l’instant. Mais à l’avenir, il s’agira d’un partenariat public/privé
    sans doute. Elon Musk sera certainement de la partie.
    »


    La
    sonde spatiale Orion avait été
    lancée en 2014, propulsée par la fusée Delta IV, et a fait deux fois le tour de
    la Terre pour tester notamment les qualités de son scout thermique au moment où
    elle allait franchir l’atmosphère. Cette fois en revanche la vitesse avec
    laquelle elle est rentrée dans l’atmosphère terrestre fut encore plus grande, à
    près de 40.000 km/h. Son scout thermique a dû faire face à des températures qui
    se sont élevées à 2.800°, soit la moitié de la température mesurée à la surface
    du Soleil. A nouveau, Alexandru Mironov :


    « Le
    frottement de la navette avec l’air qui est présent dans l’atmosphère terrestre
    fait monter énormément la température, ce qui est un véritable défi. Le scout
    thermique est construit à partir de céramiques aux propriétés tout à fait
    particulières. Deux accidents terribles se sont produits dans le passé à cause
    des manquements constatés dans les propriétés des scouts thermiques utilisés.
    Mais je suis optimiste. Je crois qu’aujourd’hui les chercheurs sont parvenus à
    bien maîtriser cette technologie. Et cela nous ouvre des opportunités immenses.
    Revenir sur la Lune et puis, aller bien au-delà.
    »


    Des
    caméras performantes ont pu surprendre la rentrée d’Orion dans l’atmosphère
    terrestre, immortalisant le moment spectaculaire de l’ouverture de ses 11 parachutes.
    D’ailleurs, Orion marque un record, dépassant, le 28 novembre 2022, le
    précédent record de distance franchie, record détenu par la navette Apollo 13, depuis
    1970. Orion parcourut au total 430.000 kilomètres, soit le plus long trajet
    jamais franchi par une navette capable d’embarquer des humains à son bord.
    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • Le projet Artémis

    Le projet Artémis

    Mis
    en œuvre par la NASA, avec le soutien de l’Agence spatiale européenne, le programme Artémis s’évertue à marquer le retour des
    êtres humains sur la Lune. L’équipe comprendra, pour la première fois, aussi
    une femme. La troisième mission Artémis vise ainsi à lancer des astronautes
    vers le satellite naturel de la Terre en 2025. Ce sera ainsi le premier
    équipage censé réussir l’alunissage après une interruption de 50 ans depuis l’arrêt
    de la mission Apollo.






    Dans
    le cadre de cette collaboration, le module de service, fourni par l’Agence
    spatiale européenne, transportera de l’air, de l’azote et de l’eau pour
    l’équipage, ainsi que des systèmes d’alimentation et de propulsion pour Orion, le
    vaisseau spatial habité, conçu par la NASA. Afin d’établir des orientations et
    des principes communs, en prenant en compte les meilleures pratiques
    applicables à l’ensemble du programme d’exploration pacifique de la Lune, de la
    planète Mars, des astéroïdes et des comètes, la NASA avait lancé une série d’accords,
    connus sous le nom des accords Artémis.






    La
    Roumanie, qui les a signés au début du mois de mars, devient ainsi le 16e
    pays signataire du programme. Elle assume de la sorte la responsabilité de
    prendre les mesures appropriées pour s’assurer que les entités tout comme les
    opérateurs privés agissant en son nom respectent les principes édictés.






    « Nous
    avons rejoint le programme Artémis pour explorer la Lune mus par un esprit de
    collaboration. (…) Mais l’avantage principal de notre investissement dans ce
    projet consiste en la capacité de ce dernier de devenir à terme un véritable aimant
    pour la jeune génération, qui sera davantage attirée vers la science, la
    découverte, l’innovation, toutes ces choses que les robots, l’Intelligence
    artificielle, ne peuvent toujours pas faire. C’est aussi un moyen de faire
    comprendre combien plus important est le défi de découvrir, d’explorer et de
    défendre la planète, plutôt que de se faire la guerre entre nous »
    , avait déclaré
    lors de la signature des accords le président de l’Agence spaciale roumaine (la ROSA), le physicien Marius-Ioan Piso.








    Les
    accords Artémis contiennent, réaffirment et développent plusieurs des principes
    qui régissent le droit de l’espace, conformément aux règles et aux pratiques
    énoncées dans le Traité régissant l’activité des États depuis 1967 dans le
    domaine de l’exploration et de l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique.
    Il s’agit de principes tels que l’exploration pacifique, la transparence,
    l’aide d’urgence, l’accès libre aux données scientifiques ou la préservation du
    patrimoine, des principes énoncés dans ces Accords qui ont vocation à
    s’appliquer aux activités spatiales civiles menées par les agences compétentes
    de chaque État signataire.

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le président de l’Agence spatiale
    roumaine, Marius-Ioan Piso, explique combien le Traité signé voilà 55 ans est
    toujours d’actualité.






    Marius-Ioan
    Piso : « Les
    questions fondamentales régies par ce traité sont celles principalement liées
    au droit de propriété sur d’autres planètes, sur les autres corps célestes, sur
    des régions de l’univers. Les autres questions portent sur l’accès et l’utilisation
    des ressources dans l’espace, c’est-à-dire sur la possibilité d’intervenir dans
    l’espace afin, mettons, d’en extraire et d’en rapporter des ressources, sur la
    Terre. Il y a enfin un autre sujet, et qui devrait constituer une évidence pour
    tout le monde, celui de l’utilisation pacifique de l’espace. En gros, il n’y a
    pas de grands changements dans le droit de l’espace, à l’exception peut-être de
    la question des ressources. Au niveau européen, une initiative a été lancée, pour
    fonder un centre de ressources spatiales, au Luxembourg. De fait, le droit de
    l’espace s’approche en tous points du droit de la mer. Remplacez l’Antarctique
    à la Lune, et vous comprendrez le droit dont les nations se sont dotées pour
    régir leurs relations avec ce territoire. Evidemment, comparaison n’est pas
    raison, et le parallèle s’arrête là, car les capacités et les coûts nécessaires
    pour investir ces territoires respectifs ne sont d’évidence pas les mêmes. »







    En
    termes de ressources spatiales, ce sont d’hypothétiques diamants ou encore les
    métaux lourds, que certains météorites ou astéroïdes semblent receler, qui sont
    particulièrement visés, nous explique le physicien Marius – Ioan Piso. Par ailleurs, il semblerait que la présence de l’isotope 3 de
    l’hélium dans le satellite naturel de la Terre, carburant potentiel pour de
    futurs réacteurs à fission, affûte toutes les convoitises.






    Nous
    parlons là d’évidence d’un objectif commercial de la recherche spatiale, explique
    Marius-Ioan Piso : « La Lune est, avant tout, d’intérêt pour la
    science fondamentale, et c’est à cet égard que son étude s’avère essentielle.
    La Lune peut aussi fournir des emplacements pour nos détecteurs, pour des
    systèmes de mesure, accueillir des expériences qui ne peuvent se dérouler dans
    des conditions similaires sur la Terre. La Lune peut également nous fournir
    beaucoup d’informations sur ce qui s’est passé, et sur ce qui se passe dans
    notre région terrestre. La surface lunaire fonctionne comme une sorte de
    magnétophone, une sorte d’enregistreur de l’histoire, et cela depuis 4 ou 5
    milliards d’années, depuis qu’elle existe. La Lune pourrait par ailleurs
    s’avérer une base de lancement très appropriée pour des missions vers d’autres
    planètes, vers Mars par exemple. Lancer un vaisseau depuis la Lune serait
    beaucoup plus simple, grâce à sa force d’attraction bien plus faible, d’une
    dixième de celle exercée par la Terre. »








    Bill
    Nelson, administrateur de la NASA, abondait d’ailleurs dans le même sens, à
    l’occasion de la cérémonie de signature des accords Artémis, en martelant :
    « Plus que jamais, il est important de travailler ensemble au-delà des
    frontières, pour renforcer nos partenariats, et assurer l’utilisation pacifique
    de l’espace extra-atmosphérique ». Par ailleurs, dans le contexte où la
    Roumanie et les États-Unis entretiennent des relations diplomatiques depuis
    plus de 140 ans, la NASA se félicite de l’esprit d’exploration que la Roumanie
    apporte dans le domaine de l’espace, au moment où nous sommes en train d’ouvrir
    ensemble une nouvelle voie de l’exploration spatiale, a encore ajouté à cette
    même occasion le président de l’Agence spatiale américaine. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Jean Barbat (France) L’éclairage des villes en Roumanie

    Jean Barbat (France) L’éclairage des villes en Roumanie

    Pouvez-vous imaginer les villes de nuit, éclairées seulement par les rayons de lune ? Cela peut sembler romantique, mais j’en doute. Eh bien, jusqu’à 1700, toutes les grandes villes du monde étaient plongées dans l’obscurité la nuit. Seuls les gens aisés pouvaient sortir, se faisant accompagner par des porteurs de flambeaux. A Sibiu (centre), les premières lanternes avec des bougies apparaissent en 1773, et elles étaient gardées par deux sentinelles. Après, les rues étaient éclairées la nuit avec des bougies ou des réverbères, et les habitants devant la maison desquels le réverbère était installé étaient tenus de mettre une bougie chaque soir. Ainsi, en 1814, la rue principale de Bucarest commence à être éclairée avec des réverbères. Ces derniers étaient d’abord équipés de bougies de suif, puis de lampes à huile et ensuite d’huile de colza. En 1830, l’éclairage est étendu à un nombre plus grand de rues.



    Saviez-vous que Bucarest a été la première ville du monde à être éclairée avec des lampes à pétrole ? C’était en 1856. Ce type d’éclairage allait durer jusqu’en 1868. Ce qui est intéressant, c’est que c’est un pharmacien, le pharmacien de la Cour, qui distille initialement cet hydrocarbure, qui donne une lumière plus belle et à moindre coût. Il y avait 1000 réverbères ou lampes, qui fonctionnaient initialement à l’huile de colza et ensuite, au pétrole lampant, mais là encore, uniquement lorsque la lune ne se montrait pas ! Et, bien sûr, il y avait les allumeurs de réverbères. Iaşi a été la deuxième ville du monde à éclairage au pétrole lampant. Pour mémoire, les viennois ont dû attendre jusqu’en 1859 avant de voir la même chose. En 1868, l’administration de Bucarest offre la concession pour l’éclairage au gaz aérien, et les premiers réverbères au gaz aérien s’allument en novembre 1871, avant Paris ou Berlin.



    Saviez-vous que la ville roumaine de Timişoara a été la première d’Europe à être éclairée nuitamment à l’électricité ? Effectivement, le 12 novembre 1884, les 731 lampes électriques ont commencé à éclairer la ville sur 59 km de rues. Les lampes incandescentes disposaient d’un filament de charbon. La première centrale hydraulique de Roumanie a été construite pour éclairer le château royal de Peleş, à Sinaia (sud), dès son inauguration en 1883. Deux turbines soutenaient 5 générateurs de courant, qui éclairaient le château, le parc et la route d’accès. Bucarest a commencé à installer l’éclairage électrique en 1890. Voilà pour cette page d’histoire.



    Actuellement, en Roumanie, environ 50% des localités disposent d’éclairage public. Les lampes à halogène, qui éclairent actuellement les rues en Roumanie, consomment 50% de l’énergie des ampoules incandescentes utilisées auparavant. La dernière solution, ce sont les lampes LED, qui consomment environ 40% de la consommation des lampes à halogène. Elles pourraient avoir une durée de vie allant même jusqu’à 10 ans avec une utilisation de 7-8 h par jour. Seulement, les lampes LED sont beaucoup plus coûteuses. Pourtant, beaucoup de municipalités font de gros efforts pour en équiper leur localité. Voilà, M Barbat.

  • Le club des “lunatiques”

    Le club des “lunatiques”

    Attention, tout le monde, pour les nuits de la pleine lune, à Iaşi on prépare quelque chose pour vous ! Ville des grandes idées, de la première grande Union, du premier spectacle de théâtre en roumain, du premier musée littéraire (la maison-musée du conteur Ion Creangă) et du premier Musée d’histoire naturelle, Iaşi vous invite à une nouvelle expérience culturelle.

    L’automne dernier, l’Athénée de Iaşi avec le concours de l’Université technique « Gheorghe Asachi » lançait un nouveau projet : Le Club des lunatiques. L’équipe de l’Athénée invite le public sur la terrasse de ce bâtiment pour admirer la lune et les étoiles grâce à une technique mise au point par l’Université. L’université technique « Gheorghe Asachi » de Iaşi continue la tradition de la première école supérieure d’ingénierie de Roumanie. Elle dispose d’une bibliothèque qui figurait, il y a trois ans, parmi les 10 plus belles bibliothèques du monde, aux côtés de compétiteurs prestigieux : la Bibliothèque du Trinity College de Dublin, la Bibliothèque royale portugaise de Rio de Janeiro, la Bibliothèque du monastère d’Admont, la Bibliothèque nationale de Prague, la Bibliothèque nationale de France ou la Bibliothèque du Congrès des Etats-Unis. La bibliothèque de l’Université technique de Iaşi n’est pas l’unique espace remarquable de ce palais. S’y ajoutent la « Salle des pas perdus », où l’on peut admirer les fresques peintes par Sabin Bălaşa dans les années ’70, et l’aula de style éclectique, comme l’ensemble du bâtiment, d’ailleurs.

    La Club des lunatiques a été inauguré le 5 octobre dernier. Les travaux du « club lunaire » se déroulent les jours de la pleine lune. En novembre, les participants étaient invités au débat « Comment créer un univers « et incités à trouver la recette idéale. Le 3 décembre, le débat portait sur la Grande Histoire de notre univers et sur la place que nous, les humains, y occupons. Ce fut un voyage fascinant dans le temps depuis le Big-Bang jusqu’à nos jours.Qu’est-ce que ce Club des lunatiques ? Ioana Nechifor, chef du service « Programmes culturels » explique que « C’est un club scientifique qui se réunit les soirées de la pleine lune à l’Athénée de Iaşi. Son principal objectif est de présenter, lors de rencontres informelles, le stade actuel des connaissances dans différents domaines de la science, pour développer une attitude positive vis-à-vis des valeurs et des réalisations de la science et de la technique contemporaines. »

    La rencontre du 1er février 2018 était consacrée à l’Aventure du livre. Ioana Nechifor précise que: « L’aventure du livre » est un débat sur le chemin que le livre doit parcourir pour arriver entre les mains du lecteur. L’invité de la soirée a été l’homme qui remplit de livres la ville de Iaşi : M. Eugen Benea, qui a parlé de plusieurs projets : « Le livre sur le banc », « La bibliothèque du tramway » et « Offrez en donation un tram de livres ».

    Nous avons déjà parlé, dans notre rubrique, de « La bibliothèque du tramway ». Le 4 décembre 2015, deux projets conçus séparément se sont réunis par l’intermédiaire de la Régie de transport public de Iaşi : le tram de la littérature, peint avec les figures des différentes personnalités littéraires de la ville, sur l’initiative de l’association Tramclub Iaşi, accueille depuis lors une partie du projet « Le livre sur un banc », lancé par M Eugen Benea, soit une petite bibliothèque. Le projet est censé encourager la lecture et l’échange de livres par la bibliothèque mobile. L’idée a été bien accueillie par les habitants de cette ville qui foisonne d’étudiants.

    Mais revenons sur la terrasse de l’Université technique « Georghe Asachi », où un télescope a été installé. Il attire les enfants, les parents et les grands-parents, qui peuvent y regarder les étoiles et la lune… de plus près. Au Club des lunatiques l’accès est gratuit, mais il faut réserver une place à l’avance, car l’espace sur la terrasse est limité. (Trad. : Dominique)