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  • La Foire de Tourisme de la Roumanie

    La Foire de Tourisme de la Roumanie

    A la 31e édition de la Foire de tourisme de la Roumanie, accueillie par Bucarest du 13 au 16 mars, les agences de voyages, les propriétaires de pensions et autres structures ont présenté des offres attrayantes pour des vacances en Roumanie. Les paquets organisés pour Pâques n’ont pas manqué, sans oublier la grande vedette, la saison estivale. Passons en revue quelques-unes des offres les plus attractives.




    Nous commençons par l’ouest de la Roumanie, à Arieşeni, dans les monts Apuseni. Cristian Paşca est propriétaire d’une pension prête à accueillir ses invités. « Le paquet touristique comporte un séjour de trois nuitées, respectivement quatre jours, au prix de 590 lei, soit 130 euros, tout compris. Notre offre inclut aussi le repas pascal festif, aux plats traditionnels. Une autre variante, toujours pour la fête de Pâques, consiste en un séjour à durée variable, sur demande, en demi-pension, au prix de près de 150 lei (soit une trentaine d’euros) par personne et par jour. Le tarif est réduit pour le paquet du 1er mai, à savoir 120 lei (25 euros) par personne et par jour. »



    Plus au sud, dans le comté de Hunedoara, des Monts Orăştie, se trouve l’unique parc à thème militaire de Roumanie et même de ce coin d’Europe. Nous écoutons Olav Bagyo, directeur d’événements. « Ce parc à thème militaire est situé sur l’emplacement d’une ancienne usine de munitions et d’une unité militaire désaffectée. Nous disposons à présent de 208 places d’hébergement. Le parc est doté d’un très grand centre SPA, avec piscine couverte et piscine en plein air, deux salons de massage, un salon d’esthétique corporelle, deux salles de sport et fitness, quatre saunas. Il y a aussi un restaurant. Nous proposons des activités fort diverses: tir à l’arme à feu, à balles réelles, simulations d’airsoft, paintball, instruction militaire, transports en blindés à chenille. Nous envisageons d’élargir la gamme des activités dès la fin de ce mois. Dans un an et demi nous aurons aussi un parc aquatique, un manège, une patinoire artificielle, un skatepark, c’est-à-dire un lieu destiné à la pratique du skateboard, 16 km de piste cyclable, une tour d’eau, équipée d’un élévateur où l’on pourra faire des sauts à l’élastique et des descentes en rappel et une tyrolienne. Cette dernière, avec ses 700 mètres, sera la plus longue de Roumanie. Enfin, nous comptons aménager une bergerie traditionnelle, qui servira aussi de restaurant et où l’on va organiser des soirées folkloriques pour les nombreux touristes étrangers qui nous rendent visite ».



    Pour deux nuitées, en chambre double, à Pâques, il faudra débourser 89 euros par personne. Ce tarif inclut repas, dîner festif et accès à toutes les facilités du parc.



    Dans le nord de la Roumanie, en Bucovine, les gîtes ruraux sont fins prêts pour accueillir leurs hôtes. Si vous souhaitez découvrir les coutumes et traditions spécifiques de la contrée, il serait préférable de choisir les fins d’années ou la période des fêtes pascales.



    Détails avec Aurelia Badal, présidente de l’Association Touristique Vama et gérante d’une des pensions du cœur de la Bucovine. « Nous promouvons, à cette édition, les attractions touristiques de Vama, les coutumes et traditions d’hiver, des événements tels le Festival du bolet, qui est une foire des produits du terroir à base de champignons et de fruits des bois. Ce festival annuel a lieu le troisième week-end du mois de septembre. Vama reçoit beaucoup de touristes étrangers. 80% des visiteurs qui franchissent le seuil de la pension que je gère viennent de tous les coins du monde : Tasmanie, Macao, Amérique du Sud, Singapour, Japon, Etats-Unis et Europe, bien entendu. En tant que destination touristique, nous sommes assez connus. Vous nous retrouverez d’ailleurs sur les sites internationaux de tourisme. Vama est située au croisement des routes qui mènent aux monastères classés au patrimoine de l’UNESCO, à savoir Voroneţ, Suceviţa, Humor, Putna, Arbore. »



    Côté prix, prévoyez 350 lei (soit 78 euros) par nuitée et par personne pour un paquet de quatre jours, pension complète et dîner festif, dans une pension quatre étoiles.




    Dirigeons-nous vers le sud du pays, plus précisément sur la côte roumaine de la mer Noire. C’est là que vous attend la ville d’eaux Eforie Nord, ouverte à longueur d’année et qui propose un large éventail d’options en matière d’hébergement.




    Raluca — Andreea Zaharia, manager d’un hôtel trois étoiles: « Nous avons des offres alléchantes, vu les remises significatives sur les tarifs, qui vont de 30 à 60%. Des offres très diversifiées aussi, y compris pour le 1er mai et le 1er juin et puis des réductions sur les réservations anticipées. Notre hôtel s’adresse surtout aux familles avec enfants, pour lesquelles nous avons pensé à des facilités. Un exemple en ce sens, ce sont les cours de natation pour les petits. En plus, chaque soir nous avons du karaoké et organisons des spectacles de marionnettes. Les parents peuvent se délecter de soirées festives sur la terrasse du restaurant et écouter la musique interprétée par différents groupes. La musique traditionnelle ne manque pas non plus, puisque nous faisons venir des groupes folkloriques représentant chacune des régions du pays. »




    Le paradis vert, voilà comment est surnommé le delta du Danube, qui figure sur la liste du patrimoine de l’UNESCO dès 1991. C’est d’ailleurs l’unique delta au monde à être déclaré Réserve de la biosphère. A partir de mai prochain, après 20 ans de pause, l’aéroport de Tulcea pourra accueillir à nouveau les touristes souhaitant se rendre dans le delta. Iliuţă Goian, nous présente l’offre la plus récente de son agence de voyage «Découvrez le Delta du Danube»: « Nous proposons des paquets complets à tarif fixe, quel que soit le nombre des personnes inscrites. Par exemple, pour un séjour, au printemps, dans le delta, les tarifs partent de 779 lei (soit 175 euros) par personne. Ils comprennent aussi le transfert par canot de Tulcea à Mila 23, un trajet touristique particulièrement beau, trois nuitées, pension complète et deux journées de balades sur les canaux du fleuve. Des guides spécialisés dans la flore, la faune et la géographie du delta se tiennent à la disposition de nos visiteurs ».




    Pour davantage de détails sur ces offres, n’hésitez pas à consulter votre voyagiste. Et n’oubliez pas que les réservations faites longtemps à l’avance bénéficient de réductions substantielles, allant jusqu’à 60% du prix initial prévu pour le paquet touristique en question. (Trad.: Mariana Tudose)


  • La Journée mondiale de la radio

    La Journée mondiale de la radio

    La Journée mondiale de la radio a été fixé au 13 février, à linitiative de lUNESCO qui a choisi cette date pour rendre hommage au 13 février 1946, jour de création de la radio des Nations Unies. Après le succès de la première édition, l’année dernière, la radio fait de nouveau son actualité, dans la plus grande co-production internationale au monde, réalisée grâce aux messages audio enregistrés et postés sur la plate-forme wrd13.com par auditeurs, journalistes et responsables d’institutions politiques ou médias. Radio Roumanie Internationale apporte sa contribution à cet effort, dans l’édition de ce jeudi de RRI Spécial.


  • Le photographe Cosmin Dănilă

    Le photographe Cosmin Dănilă


    Originaire de la ville de Brasov, du centre de la Roumanie, Cosmin Dănilă vit à présent au Canada, plus précisément à Edmonton,capitale de la province de lAlberta. Avant de quitter définitivement le pays natal, il a pris en photos les réserves naturelles de Roumanie et les monuments inscrits sur la liste du patrimoine de l’UNESCO: les églises du nord de la Moldavie, réputées pour leurs fresquesmurales, datant du 15e et 16e siècles, les églises en bois du Maramureş, le monastère de Hurezi, les citadelles paysannes des villages saxons de Transylvanie, les forteresses daces des Monts d’Orăştie, la cité de Sighişoara ou la Réserve de la biosphère du Delta du Danube.


    Toutes les photos de Cosmin Dănilă, réalisées à ses frais, entre 2005 et 2008, allaient être publiées une année plus tard sur le site Internet patrimoniuromanesc.ro, où on peut les admirer aujourd’hui encore.


    Invité au micro de RRI, Cosmin Danila raconte les débuts de cette aventure : « En 1998, je travaillais sur des bateaux de croisière. C’est là que je me suis mis à prendre des photos, car mon travail m’emmenait dans des endroits extraordinaires. J’ai commencé comme serveur au bar, mais après quelques contrats, j’ai réussi à me faire embaucher comme photographe. »


    Cosmin Dănilăa parcouru le monde d’un bout à l’autre. L’expérience de photographe à bord d’un bateau de croisière lui a offert d’excellentes occasions d’immortaliser les plus beaux paysages, de réaliser des portraits, de fixer l’instant, de maîtriser l’art de la prise de vues.Une fois rentré au pays,Cosmin Dănilă est allé à la recherche des endroits de Roumanie qui rivalisent de beauté avec les différents coins du monde où ses voyages l’avaient emmené : « J’aurais continué de travailler à ce projet, si je n’avais pas quitté le pays. C’est dire que je ne le tiens pas pour achevé. Né d’une idée qui m’appartient, il est entièrement le fruit de mes efforts personnels. Lorsque j’ai appris que des endroits et des monuments de Roumanie figuraient au patrimoine mondial culturel de l’UNESCO, j’ai commencé à les chercher sur internet. Et comme, à l’époque, il n’y avait que des photos prises par ci par là, l’idée m’est venue de réaliser une collection de photos de tous ces monuments et de la rendre accessible à tout le monde. »


    Trois années durant, Cosmin Dănilă a sillonné la Roumanie, depuis les Monts d’Orastie jusqu’au nord de la Moldavie et au Delta du Danube. Il en garde un tas de souvenirs plus ou moins agréables. En voici deux: « J’aime bien voyager et j’ai été impressionné par les lieux et les monuments que j’ai visités. J’ai beaucoup apprécié certains d’entre eux, mais je ne saurais dresser un classement, car chacun a quelque chose de particulier. Dans le Delta du Danube, j’ai eu la chance de rencontrer le patron d’un hôtel flottant qui m’a permis de faire des croisières sans rien payer. En guise de remerciement, je lui ai offert des photos. A cette époque-là, je n’avais pas les moyens de payer une telle croisière. Une autre expérience dont je me souviens est celle que j’ai vécue dans la localité de Băniţa. Au sommet d’un rocher, il y a des blocs de pierre d’une ancienne cité dace. J’ai dû essayer trois fois de découvrir ces ruines, car elles étaient peu visibles et les gens du coin peu enclins à me venir en aide. Je me souviens qu’à un moment donné je me suis adressé au maire de la commune de Băniţa. Me prenant de haut, il m’a posé des questions sur la raison de ma présence dans les parages. J’ai mis un certain temps à comprendre pourquoi les gens étaient si méfiants. Ils étaient persuadés que je cherchais quelque trésor dace. »


    Selon Cosmin Dănilă, pour prendre une bonne photo, il faut savoir choisir le bon moment et le bon angle de la prise de vue : « Ce que je cherche c’est avant tout l’angle le plus inédit possible. Ensuite, j’attends un moment précis de la journée. Les touristes ont l’habitude de prendre des photos vers midi. Or, ils devraient savoir qu’il y a des règles en matière de lumière, qui font que ce moment est en fait le moins propice. Moi, je ne prends jamais de photos en plein air à midi. Je choisis le petit jour ou le coucher du soleil. En plus, si vous avez de la chance, vous pouvez surprendre des nuages aux formes étranges, un arc-en-ciel ou bien des éclairs. Moi, je vise à rendre plus intéressante la photo en ajoutant, toujours au premier-plan, un personnage ou une plante. »


    Après avoir mis en ligne ses photos, même s’il n’en avait pas le feu vert de l’UNESCO, le photographe roumain Cosmin Dănilă a reçu une multitude de messages de la part des internautes qui les avaient vues: « Bien des messages émouvants me sont parvenus des Roumains, dont beaucoup vivant à l’étranger. J’ai également reçu des messages de la part d’anciens ambassadeurs à Bucarest qui m’ont félicité et se sont dits impressionnés par mon travail, par la qualité et la présentation de mes photos. Beaucoup de ces gens ont dû être interpellés par le fait que j’ai travaillé tout seul et sans aucune aide. » ( trad. Mariana Tudose)

  • 1302.2013

    1302.2013


    Radio – A linitiative de lUNESCO, la Journée mondiale de la radio a lieu ce mercredi 13 février, date choisie en hommage au 13 février 1946, jour de création de la Radio des Nations Unies. Pour marquer cet événement, l’Union des Radios et Télévisions internationales a lancé une plate-forme web où elle invite diffuseurs et auditeurs du monde entier à déposer des messages afin de promouvoir les émissions radiophoniques en plusieurs langues. Pour marquer cette journée spéciale, Bucarest accueille un concert soutenu par les Orchestres et les Chorales de la Radio publique sous la baguette du chef d’orchestre allemand Ralf Sochaczewsky.


    Pape– Le Pape Benoît XVI recevra vendredi, au Vatican, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu, conformément au calendrier prévu, a précisé le porte-parole du Vatican. Le souverain pontife a annoncé lundi son départ fin février, une première dans lhistoire de lEglise moderne, au motif quil na “plus les forces” pour la diriger en raison de son “âge avancé”, 85 ans, et de son état de santé.


    Grève – Une vingtaine de salariés des usines Oltchim de Ramnicu Valcea, dans le sud de la Roumanie, figurant parmi les plus importants combinats pétrochimiques d’Europe de l’Est, ont entamé une grève de la faim. Ils revendiquent leurs salaires sur les deux derniers mois et des prestations compensatoires suite aux licenciements. La direction des usines a précisé que les salaires seront versés le 15 février. Précisons que les usines Oltchim se retrouvent en situation d’insolvabilité.


    Cheval – Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, participe à Bruxelles à une réunion de crise de ses homologues européens du Royaume Uni, de France, du Luxembourg et de Pologne consacrée au scandale de la présence de viande de cheval dans des plats cuisinés censés être au bœuf. Les autorités roumaines ont vérifié les deux abattoirs qui avaient exporté la viande et n’ont pas trouvé d’irrégularités. Les officiels londoniens ont précisé que le Royaume Uni s’était déjà confronté à des cas pareils quand d’importantes quantités de viande de cheval avaient été découvertes dans des entrepôts appartenant à des producteurs de hamburgers de bœuf.


    Budget – La Cour Constitutionnelle de Roumanie examine la saisine déposée par l’opposition démocrate-libérale au sujet de la Loi du budget pour 2013. Le PDL accuse le Parlement d’avoir adopté le budget en l’absence de quorum et sans tenir compte des amendements avancés par l’opposition. Le budget 2013 table sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation de 4,3% par an, un rapport entre le leu et l’euro de 4,5 et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.


    Constitution – Le Parlement roumain a approuvé mercredi la composition de la commission spéciale chargée de la révision de la loi fondamentale du pays. Les débats des propositions de modification se dérouleront quelques mois durant, dans le cadre d’un forum. Une consultation populaire sur la modification de la Constitution devrait avoir lieu début octobre, a affirmé le premier ministre Victor Ponta. Bien que le pouvoir, comme l’opposition, soient d’accord sur la nécessité de modifier la loi fondamentale du pays, ils ont des opinions différentes sur la façon dont la Constitution doit être réviser.