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  • Poiana Braşov

    Poiana Braşov

    Alors que l’actualité est dominée par des masques et des
    tests de dépistage de la Covid-19, une station de ski roumaine réussit à
    s’adapter et à rester ouverte même si elle est en zone rouge en raison de la
    propagation du coronavirus. Il s’agit de Poiana Brasov, qui a accueilli cet
    hiver même une compétition de ski alpin, la SES CUP 2021, réunissant quatre
    jours durant quelque 80 sportifs de nombreux pays : Liban, Lituanie,
    Bulgarie, Bosnie et Herzégovine, Slovaquie, Hongrie et Roumanie. Toutefois, la
    pandémie a marqué cette édition du concours, qui a vu le nombre de compétiteurs
    baisser d’une manière significative. Poiana Brasov a réussi à accueillir cette
    compétition grâce notamment à ses capacités d’organisation ainsi qu’à son
    infrastructure sportive et touristique très développée.


    Poiana Brasov est une des destinations de montagne les
    plus exclusivistes de Roumanie, et aussi la station de ski la plus ancienne du
    pays, avec une histoire de plus d’un siècle. En effet, Poiana Brasov
    accueillait la première compétition de ce genre en 1909. Nommée en allemand
    Schulerau, Poiana Brasov fait partie du comté de Brasov, étant située dans le
    centre de la Roumanie, en Transylvanie.


    Passant en revue l’historique des compétitions organisées
    à Poiana Brasov, précisons qu’en 1951elle a accueilli l’Universiade
    d’hiver, compétition internationale universitaire multisports organisée par la
    Fédération internationale du sport universitaire (FISU). Ce fut à cette
    occasion qu’a été construite la première remontée mécanique et que les
    premières pistes furent aménagées. Un autre moment important a été le Festival
    olympique de la jeunesse européenne de 2013, lorsque les pistes de ski ont été
    à nouveaux étendues, portant la superficie du domaine skiable à 80 hectares.
    Les installations de transport sur câble ont également été modernisées et les
    pistes ont été équipées de nouveaux canons à neige. Poiana Brasov est désormais
    l’unique station de ski du pays à bénéficier de canons à neige fonctionnels
    tout au long de la saison. Par conséquent, dès que le mercure des thermomètres
    tombe en dessous de zéro degrés, les pistes peuvent être recouvertes de neige
    artificielle et la saison peut déjà commencer, en l’absence même de chutes de
    neige naturelles.


    Poiana Brasov possède une douzaine de pistes de ski à
    différents niveaux de difficulté. Les débutants sont invités à découvrir la
    glisse sur les pistes Bradul et Stadion, alors que les skieurs chevronnés
    peuvent essayer les pistes Lupului, Drumul Rosu, Slalom, Subteleferic et
    Ruiului. L’école de ski de Poiana Brasov a une tradition de pas moins de 40
    ans, dispose de 80 moniteurs de ski et 40 instructeurs de snowboard. Il sont
    tous formés selon les normes en vigueur, ils sont certifiés et parlent
    l’allemand et l’anglais.


    Vlad, un jeune moniteur
    de ski, explique pourquoi ça vaut la peine d’y aller pour faire du ski : « Parce que c’est la meilleure station du pays du
    point de vue administratif et parce qu’elle est sise au cœur de la
    Transylvanie. Toutes les pistes sont praticables à l’heure où l’on parle, le
    paysage est superbe, nous avons une journée ensoleillée et de beaucoup de bonne
    humeur. »



    Et c’est également à Poiana Brasov que les établissements
    touristiques sont des plus hauts niveaux. Il y a de nombreux hôtels de luxe
    avec des SPAs et des restaurants gastronomiques, mais aussi des pistes de luge et
    même une patinoire olympique. Ecoutons l’invitation que nous a lancée Vlad, moniteur
    de ski à Poiana Brasov : « On vous attend nombreux pour faire du ski
    à Poiana Brasov ! Les pistes sont merveilleuses, tout comme la météo. »



    Sachez aussi que
    Poiana Brasov organise depuis trois ans déjà deux compétitions
    nationales : le trophée des enfants FIS et la SES Cup. C’est sans aucun
    doute une nouvelle chance pour le ski alpin en Roumanie.


  • Le premier collectif budgétaire en 2013

    Le premier collectif budgétaire en 2013

    Après avoir reçu l’accord des bailleurs internationaux de fonds, le gouvernement de Bucarest ayant à sa tête le social-démocrate Victor Ponta a avalisé le premier collectif budgétaire de cette année dans les circonstances où la prévision de croissance économique à été révisée à la hausse, jusqu’à 2%. Ainsi, les ministères de la Santé, du Développement Régional, de la Justice et la Direction Nationale Anti-Corruption bénéficieront d’allocations supplémentaires, tandis que les montants les plus élevés sont amputés des ministères du Travail et des Transports ainsi que du Secrétariat Général du Gouvernement.



    Cette mesure n’est pas une surprise, disent les analystes, mais engendre des signes d’interrogation sur les performances économiques du dernier temps car le gouvernement ne dit rien à propos des recettes accrues au budget de l’Etat. Les analystes attirent l’attention sur le fait que le déficit budgétaire se creuse et que la hausse des dépenses publiques est nécessaire pour que l’ensemble de l’économie puisse reprendre de la vigueur.



    Pour une meilleure utilisation du denier publique le cabinet de Victor Ponta a, également, adopté un arrêt visant la diminution de la TVA appliqué au pain, de 24% à 9%, à partir du 1-er septembre. Cette mesure pourrait être aussi appliquée aux autres aliments de base si elle s’avère un succès après son application aux produits de panification. Ceci peut être un pas important vers la baisse de l’évasion fiscale — estime Victor Ponta — mais la collaboration des producteurs est nécessaire car, par la baisse de la pression fiscale, donc, une moindre TVA, plusieurs la payeront et la masse des recettes au budget de l’Etat augmente. Qui plus est, le premier ministre adresse un appel à la population de demander le reçu fiscal à l’achat du pain.



    Pour compenser le manque à gagner immédiat au budget, le gouvernement a alloué 100 millions de lei (quelques 22 millions d’euros) et a avalisé la hausse des accises appliquées à l’alcool tout comme des accises sur les biens de luxe tels les voitures aux moteurs puissants, les yachts, les objets en or, les montres et les armes à feu. Dans le cas des objets en or les anneaux d’alliance sont exceptés, tandis que les autres bijoux sont accisés à hauteur d’un euro par gramme. Les amateurs de fourrures naturelles et d’armes payeront, compte tenu de la valeur des objets en question, des accises allant de 50 à 1500 euros.



    La pire des nouvelles est celle qui affecte les chauffeurs qui achètent des voitures neuves ou d’occasion équipées de moteurs dont la cylindrée dépasse 3000 centimètres cubes. Ils payeront un euro pour chaque centimètre cube excédant cette valeur. Les navigateurs passionnées n’ont pas été laissés de côté. L’accise appliquée aux yachts commence par 4000 euros pour une embarcation de 8 mètres de long et augmente de 500 euros pour chaque mètre supplémentaire. Un nouvel collectif budgétaire est déjà programmé pour la fin octobre. (trad.: Costin Grigore)

  • 30.07.2013

    30.07.2013

    Canicule – La canicule sévit dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Sept départements et la capitale ont été placés en vigilance orange alors que l’alerte jaune est valable sans 12 autres comtés du pays. Dans ces régions, le mercure des thermomètres grimpe jusqu’à 38 — 40 degrés et l’indice température — humidité dépasse le seuil critique. Des dizaines de personnes ont été hospitalisées, après avoir perdu connaissance en raison de la chaleur. Dans les régions touchées par la canicule, la compagnie publique de transport ferroviaire CFR a limité la vitesse des trains. Sur le reste du territoire et notamment sur l’ouest et le nord, les températures ont chuté jusqu’à 27 degrés et ne devraient pas dépasser les 34 degrés. De l’avis des météorologues, la météo sera instable, avec des pluies et des orages.



    Budget – Le cabinet de Bucarest a approuvé ce mardi le premier rectificatif budgétaire de l’année. Les ministères de la Santé, de l’Intérieur et de la Justice bénéficieront d’allocations supplémentaires, alors que des coupes budgétaires seront opérées dans les ministères de l’Education, de l’Emploi, des Transports et de l’Agriculture, ainsi que dans le cas du Secrétariat général du gouvernement. Mardi encore, le gouvernement roumain a donné son feu vert à la réduction de la TVA appliquée aux produits de panification de 24 à 9%, à compter du 1er septembre. Afin de compenser cette mesure, le cabinet augmentera les accises sur les produits de luxe et l’alcool.



    Monarchie – Si un referendum était organisé, 27% des Roumains se prononceraient en faveur de l’instauration de la monarchie, tandis que 41% d’entre eux seraient d’accord avec le maintien de la République comme forme de gouvernement. Selon un sondage réalisé à l’initiative du quotidien bucarestois Adevarul, 40% des Roumains ont une bonne, voire très bonne opinion sur la Maison Royale. Le dernier souverain de Roumanie, le roi Michel Ier (91 ans),est aussi le dernier survivant des chefs d’Etat de la seconde guerre mondiale. Il a dû abdiquer sous la pression des communistes, en 1947, 66 ans après l’installation du premier roi de Roumanie. Après la chute du régime communiste, en 1989, les membres de la Maison Royale sont rentrés dans le pays.



    Trésor – La Roumanie a récupéré auprès de lAllemagne cinq pièces de monnaie en or daces et des bijoux en argent remontant au Ier siècle avant Jésus Christ, a annoncé mardi le Musée national dHistoire, cité par les agences de presse. Les pièces de monnaie avaient été pillées sur le site archéologique de Sarmizegetusa Regia (sud-ouest de la Roumanie) entre 2004 et 2007. Depuis 2007, la Roumanie a récupéré environ 500 pièces de monnaie, ainsi que 13 bracelets en or daces, dune valeur exceptionnelle, auprès de plusieurs pays dont la France, lAllemagne, les Etats-Unis et la Suisse. Les Daces, peuple indo-européen passé sous domination romaine, sont les ancêtres des Roumains.



    Accident – Cinq personnes, dont trois Allemands, ont perdu la vie dans un accident d’hélicoptère qui a eu lieu lundi soir dans le département de Mures, du centre de la Roumanie. Une personne a survécu au crash avec des blessures mineures. L’appareil s’est écrasé dans un lac, peu après son décollage.

  • Mesures sociales et nouvel accord préventif avec le FMI

    Visant à réduire l’évasion fiscale et à accroître les recettes au budget de l’Etat, le gouvernement du premier ministre social-démocrate Victor Ponta a annoncé une série de mesures qui entrent en vigueur le 1er septembre.



    Il s’agit, tout premièrement, de la baisse de la TVA sur le pain, de 24 à 9%. Le ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, faisait valoir qu’au niveau de l’UE, la consommation annuelle officielle de pain s’élève à 89 kilos par habitant, alors qu’en Roumanie, elle n’est que de 23 kilos. Les enquêtes du marché réalisées par Gallup montrent qu’en réalité, les Roumains — grands mangeurs de pain par tradition — en consomment jusqu’à 101 kilos par habitant. La différence, dit le ministre de l’Agriculture, c’est de l’évasion fiscale.



    Le premier ministre Victor Ponta a fait appel, lundi, aux hommes d’affaires de prouver que si plus de contribuables payent une taxe moindre, les recettes au budget peuvent croître. Victor Ponta : « Je fonde mon jugement sur un partenariat entre le gouvernement et les associations de producteurs. Si nous avons du succès et il s’avérera que notre pensée — celle de diminuer l’évasion fiscale – a été correcte, si nous avons plus de rentrées d’argent au budget de l’Etat et nous encourageons les producteurs corrects, donc fiscalisés, le succès de ce projet nous aidera à coup sûr à élargir un régime de TVA distinct à d’autres catégories de produits ».



    Afin d’assurer le succès de cette mesure et de réduire l’impact budgétaire négatif, le gouvernement est toutefois contraint de procéder à un rectificatif budgétaire et à accroître les accises pour certains produits. Ainsi, le ministère des Transports et le Secrétariat général du gouvernement toucheront moins de fonds jusqu’à la fin de l’année.



    A partir du 1er septembre, le cabinet de Bucarest mettra en place de nouvelles accises pour certains produits considérés de luxe, tels que les automobiles de plus de 3000 cm cubes, les yachts, les objets en or et les montres. Et c’est toujours à compter de la même date que l’accise sur l’alcool grimpe, elle, de 750 à 1.000 euros pour un hectolitre.



    En même temps, le rectificatif budgétaire apporte de bonnes nouvelles pour la santé. Un milliard de lei, soit 230 millions d’euros environ, seront transférés à la Caisse nationale d’assurances maladie, pour payer les médicaments et les services, et 90 autres millions de lei (environ 20 millions d’euros) seront destinés à améliorer les conditions dans les maternités.



    Les experts du FMI sont sceptiques quant à la baisse de l’évasion fiscale suite à ces mesures, mais ils ont accepté la conclusion d’un nouvel accord, de type préventif, avec la Roumanie. Si l’économie internationale continue d’être fragile, il peut constituer un élément de stabilité pour le pays. (trad.: Ligia Mihaiescu)