Tag: magasins

  • L’inflation, un grand souci

    L’inflation, un grand souci

    L’inflation à la hausse, la guerre en Ukraine, le coût des services médicaux – autant de sources d’inquiétude pour les Roumains en cette fin d’année, constate une étude réalisée le mois dernier par une compagnie de consulting en management. La recherche a visé trois grandes thématiques : comment se sentent les consommateurs, ce qu’ils observent et comment ils réagissent. Ainsi, a-t-il été constaté que la plupart des Roumains, soit 80 % d’entre eux, ont changé de comportement en matière d’achats ces dernières semaines, qu’il s’agisse d’aliments ou d’autres produits de base. Les gens ont choisi des marques moins chères ou les marques propres des magasins notamment en se procurant des électroménagers, des aliments surgelés, des produits laitiers, des goûters ou des sucreries. Plus encore, ce dernier mois, 3 sur 10 Roumains ont changé de magasin en optant pour d’autres pratiquant des prix plus accessibles.

    Environ un quart des participants à l’enquête ont affirmé avoir pris cette décision pour avoir un meilleur rapport qualité-prix ou des produits d’une meilleure qualité. En même temps, la plupart des Roumains questionnés s’attendent à une croissance des prix des produits de base tout le long de l’année prochaine. Du coup, ils se sont réorientés vers les supermarchés, les hypermarchés et les chaînes discount, au détriment des boutiques de proximité ou spécialisées. C’est une conséquence de la tendance de renoncer au confort en faveur du prix. D’ailleurs, ce sont les chaînes discount qui ont les clients les plus fidèles, mais ces magasins ne sont pas trop répandus. C’est pourquoi, plus d’un quart des consommateurs n’y sont jamais allés. Le changement de comportement des consommateurs roumains affecte le plus les magasins alimentaires spécialisés, constate la même étude, vu que 41 % des clients y ont diminué leurs achats.

    L’inflation à la hausse est une grande source d’inquiétude notamment pour les personnes ayant des revenus importants et les personnes âgées de 58 à 76 ans. La sécurité de l’emploi est un souci important pour les personnes nées entre 1981 et 1996, alors que les générations plus jeunes se disent vivement préoccupées pour les changements climatiques. A comparer avec d’autres pays d’Europe, seuls les Britanniques se disent plus inquiets que les Roumains à cause de la croissance des prix, c’est valable pour un tiers d’entre eux. A la différence des Italiens, des Espagnols, des Français et des Allemands – dont seulement un peu plus de la moitié ont de tels soucis.

    Quant aux Roumains, après l’inflation, ce sont les attaques en Ukraine voisine qu’ils craignent le plus, notamment les personnes plus riches et les personnes âgées de plus de 60 ans. En troisième position parmi les sources d’inquiétude, les retraités et les Roumains ayant de bas revenus ont nommé l’accès aux services médicaux.

    Notons pour terminer qu’un millier de participants âgés de plus de 18 ans ont été questionnés dans le cadre de cette enquête, provenant de toutes les catégories sociales. (trad. Valentina Beleavski)

  • Le commerce de détail en Roumanie

    Le commerce de détail en Roumanie

    Il est avéré que cest le commerce qui est, pour ainsi dire, « lindustrie » la plus forte de la Roumanie, celle qui dégage le plus grand chiffre daffaires. Comment se porte le commerce de détail dans ce pays en une année où linflation est galopante, et où les prix du gaz, de lélectricité et des carburants flambent, entraînant des hausses dans tous les secteurs dactivité ? Ziarul financiar (le Journal financier) a consacré une récente conférence au commerce de détail en Roumanie. Ligia y a assisté.

  • Mesures contre les fausses nouvelles

    Mesures contre les fausses nouvelles

    Le ministère de l’Économie et les grands réseaux de magasins de Roumanie formeront une cellule de crise pour réagir immédiatement aux fausses informations qui se font jour dans l’espace public. L’annonce a été faite sur Radio Roumanie par le ministre de tutelle, Florin Spătaru : « Nous avons également discuté avec l’Association des grands détaillants. Ils ne souhaitent pas prendre de mesures censées restreindre certains droits ni réagir de manière émotionnelle. C’est pourquoi nous signerons les prochains jours un protocole avec les grands détaillants, pour une cellule de crise, afin de nous informer correctement et de réagir en conséquence, à la fois nous, au ministère de l’Économie, et eux, à de telles mesures qui ont certainement un impact sur la vie de chacun de nous. »

    Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, les fausses informations générant la panique n’ont cessé de circuler dans l’espace public roumain. Le début du mois de mars a été dominé par la ruée vers les devises étrangères, car la dépréciation de la monnaie nationale était considérée certaine sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a pas eu lieu ! Il s’est ensuivi une rumeur selon laquelle les prix de l’essence et du diesel augmenteraient de manière alarmante, ce qui a conduit à la formation de files d’attente interminables dans les stations-service, jamais vues en Roumanie au cours des dernières décennies. Après une nuit de panique, la situation s’est calmée ! Ensuite, le monde a été alerté par l’allégation que l’huile comestible allait disparaître des rayons des magasins, qui ont été vidés à la hâte.

    Les responsables gouvernementaux ont dû à plusieurs reprises démentir de fausses informations et rassurer la population sur le fait que la Roumanie dispose de stocks suffisants d’huile en particulier, mais aussi de produits alimentaires et non périssables en général. Cette semaine, le ministre de l’Environnement, Tánczos Barna, a déclaré qu’aucun problème de qualité de l’air n’avait été identifié en Roumanie qui eut pu être généré par la situation en Ukraine, où des dizaines de bombardements de l’armée russe ont lieu tous les jours.

    De même, les eaux territoriales roumaines de la mer Noire font l’objet d’une surveillance par un navire militaire, après que la Direction hydrographique maritime a averti qu’il y aurait des mines dans la région nord-ouest. Le porte-parole des Forces navales roumaines, le commandant Corneliu Pavel : « À ce jour, aucune mine marine n’a été observée dans la zone de patrouille et aucune information n’a été reçue des navires commerciaux à cet égard. » Les informations sur l’existence des mines ont été reçues de l’Institut hydrographique de la Marine espagnole et elles reposaient sur un avertissement de navigation émis par la station russe de Novorossiisk. (Trad. : Ligia)

  • Les magasins roumains et la fin des produits en plastique à usage unique

    Les magasins roumains et la fin des produits en plastique à usage unique

    Il s’agit tout d’abord
    des assiettes en plastique, même si elles ne sont composées que partiellement
    de plastique, des pailles, des tiges de bâtonnets ouatés, des couverts, des
    gobelets et autres verres en plastique. Tous ces produits devraient disparaître
    des rayons des magasins selon la directive européenne contre le plastique à
    usage unique, promue depuis deux ans par la Commission et les Etats membres,
    dont la Roumanie.






    La récente étude diligentée par l’Université de Cádiz, en Espagne,
    relève que près de la moitié de la quantité du plastique qui pollue les mers et
    les océans de notre planète trouve son origine dans les emballages en plastique
    des aliments et des boissons vendus à travers le monde. Sur les 12 millions d’échantillons
    passés au crible par les chercheurs de l’université espagnole, près de la
    moitié provenaient de ces emballages en plastique. Or, selon la Commission
    européenne, plus de 80 % des déchets marins contiennent du plastique, les
    produits dorénavant interdits à la vente constituant la source de 70 % des déchets
    marins. C’est à cause de sa décomposition lente que le plastique s’accumule
    dans les mers, les océans et au long des plages du monde. Des traces de
    plastique ont été découvertes dans la faune marine, car ingurgité par les
    tortues marines, les phoques, les baleines, par les oiseaux de mer, et se retrouvant
    sur notre table, dans nos assiettes, dans la chair des poissons et des fruits
    de mer.






    Certes, les stocks de produits en plastique qui se trouvent encore
    sur le marché avant la mise en application de la directive européenne, soit
    avant le 3 juillet, pourront y être écoulés. Cependant, après cette date, les
    produits mis au ban ne pourront plus être fabriqués ni importés sur le marché
    unique européen. Des alternatives existent, même si le coût des produits
    biodégradables censés remplacer le plastique demeure pour l’instant plus élevé.
    Quant à la Roumanie, elle avait d’ailleurs, dès 2019, remplacé l’usage des sacs
    en plastique par des sacoches fabriquées de matériaux biodégradables. Et certaines
    chaînes de supermarchés avaient d’ailleurs adapté leur stratégie commerciale
    bien avant la mise en application de la directive européenne sur le plastique,
    deux d’entre elles éliminant la commercialisation du plastique à usage unique dès
    le mois de mai dernier, les plats à emporter étant les premiers visés.






    Mais au-delà de l’interdiction de la mise sur le marché des emballages
    en plastique à usage unique, la directive prévoit d’atteindre, avant 2025, un
    taux de collecte de 25 % de la quantité du plastique vendu, avec un objectif de
    90 % pour la collecte des bouteilles en plastique, et cela avant 2029. Des
    objectifs certes ambitieux, mais indispensables. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Assouplissement des contraintes en Roumanie

    Assouplissement des contraintes en Roumanie

    Le 15 mai 2020, la Roumanie sortait de l’état d’urgence imposé pour deux mois par les autorités afin de lutter contre le nouveau coronavirus. La pandémie a connu des vagues successives, et pendant la saison froide, la barre des 10 000 infections quotidiennes a été franchie. Le système médical a subi une pression terrible, il a fallu accroître le nombre de lits en soins intensifs, et des hôpitaux dits non-Covid ont été convertis en établissements médicaux à même de recevoir des patients Covid.



    Les choses vont beaucoup mieux maintenant, et un an après sa sortie de l’état d’urgence, le pays entrera, plus tôt que prévu, dans une phase importante d’assouplissement des contraintes. Cela est devenu possible vu que toutes les régions sont dans le scénario vert, avec un taux d’incidence inférieur à 1,5 pour mille habitants mesuré en 14 jours. Le taux d’infection est à un seul chiffre, en dessous de 5 pour cent, et le rythme de vaccination est bon – environ 100 000 personnes par jour. Le masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur, sauf dans les lieux à forte affluence – et ce n’est qu’une des mesures de relâchement annoncées jeudi par les autorités. Le président Klaus Iohannis :



    « A partir du 15 mai, le port du masque à l’extérieur est supprimé – à quelques exceptions près, bien entendu, comme les marchés, les foires ou les arrêts des transports publics. La deuxième mesure qui entre en vigueur tout de suite, c’est la levée du couvre-feu pendant la nuit. En même temps, les magasins pourront reprendre leurs horaires normaux. Toujours à partir de ce week-end, les activités sportives de plein air seront possibles avec 25 % des places occupées, donc en présence de spectateurs. »



    L’assouplissement postpandémique se fera par étapes et la prochaine phase est prévue le 1er juin, a déclaré le chef de l’Etat. À partir de cette date, les mariages, les baptêmes et les repas festifs pourront être organisés à l’extérieur avec un maximum de 70 personnes et à l’intérieur avec 50 personnes tout au plus. Toutefois, si l’organisateur de l’événement garantit que tous les participants sont vaccinés, la restriction du nombre de personnes présentes sera levée, et il en sera de même pour les salles de sport. Les bonnes nouvelles s’accompagnent d’un appel à la prudence et au respect des restrictions maintenues. Ecoutons le premier ministre Florin Cîţu :



    « Un aspect très important, c’est que ces relâchements se produisent, mais tous les Roumains doivent comprendre que la pandémie sévit toujours. Le port du masque est maintenu dans les espaces clos ainsi que dans les arrêts de bus, dans les zones bondées et les marchés en plein air. Nous avons franchi un pas important, plus tôt que prévu, donc les choses se passent bien, mais il ne faut pas croire que la pandémie est derrière nous. Nous devons continuer à nous faire vacciner – et là, il est très important de comprendre que nous avons pu prendre cette mesure plus tôt parce que nous nous sommes fait vacciner. »



    Plus de 3,7 millions de personnes ont été immunisées en Roumanie – et les deux tiers d’entre elles ont également reçu l’injection de rappel.


    (Trad. : Ligia)

  • Le bonheur du shopping virtuel

    Le bonheur du shopping virtuel

    Fini la vie en rose, bonjour les coups de blues? Ne vous inquiétez pas, cest pareil pour tout le monde. Le confinement qui, en Roumanie, perdure encore commence à se refléter de plus en plus dans notre état desprit. Quand le moral est en berne et langoisse a lair de bien sinstaller, il faut agir. Alors, une solution à la portée de la main en cette période de pandémie, cest le shopping en ligne. Je sais, cest une solution frivole et parfois coûteuse, mais ça fonctionne toujours.



    Même les scientifiques le disent : faire les boutiques accroît la bonne humeur. Sauf que, bien sûr, pour une fois, on doit le faire virtuellement. Pas de souci, la plupart des magasins vous offrent la possibilité dacheter en ligne. Pas besoin de débourser une fortune. Un petit quelque chose qui vous plaît et vous aide à gagner en assurance suffira. Et puis, noubliez pas de le prendre en photo pour collecter par la suite des compliments sur la Toile. Plus les “jaime” sont nombreux, plus vous seriez optimiste.

  • Michel Minouflet (France) – Est-ce que les Roumains achètent sur Internet ?

    Michel Minouflet (France) – Est-ce que les Roumains achètent sur Internet ?

    D’ailleurs, la Roumanie est le pays qui a la meilleure connexion Internet en Europe – la plus rapide et la moins chère. Eh bien, ils en profitent pleinement. J’ai trouvé sur internet, évidemment, sur le site gpec.ro, le rapport officiel du marché du e-commerce en Roumanie en 2018. Selon celui-ci, les Roumains ont fait des achats en ligne d’une valeur qui dépasse les 3,58 milliards d’euros, soit 30% de plus qu’en 2017. Cette année-là, ces achats avaient atteint les 2,8 milliards d’euros. Selon Andrei Radu, PDG et fondateur de GPeC « cette croissance de près de 30% est une des plus importantes en Europe pour la 2e année consécutive, ce qui témoigne du potentiel énorme du marché roumain des ventes en ligne. A en faire une moyenne, les Roumains ont dépensé en ligne environ 10 millions d’euros par jour en 2018 (…) ».

    Cette valeur de 3 milliards et demi représente strictement les produits physiques rachetés sur Internet, elle n’inclut pas les services, les billets d’avion ni les vacances, les séjours, les réservations à l’hôtel ou les billets aux spectacles ou de contenus téléchargeables. Si ces catégories avaient été incluses, alors la somme totale aurait été beaucoup plus grande, précise l’article.

    Comment dépensent les Roumains ? En moyenne une acquisition en ligne faite depuis son PC s’élève à 243 lei, alors que celle faite depuis son portable va jusqu’à 210 lei. On constate aussi que les Roumains préfèrent les smartphones pour surfer sur la Toile, du coup 80% du trafic des magasins en ligne est généré par les portables. Et c’est valable tant pour le milieu urbain que pour celui rural. Ils se procurent des produits pour les enfants, des vêtements et des produits de beauté via leur téléphone et préfèrent se connecter depuis un ordinateur pour s’acheter des appareils électroniques et produits de l’IT. Un peu plus de la moitié des utilisateurs d’internet en milieu urbain on fait des achats en ligne au moins une fois par mois l’année dernière, constate la même étude. Ils visitent en moyenne 9 magasins en ligne par an, avec une fréquence de 3 ou 4 fois par semaine. Il existe aussi des gens qui visitent de magasins en ligne sans pourtant faire d’acquisitions. Comme principaux impédimentas, ceux-ci invoquent la méfiance, la peur de la fraude, l’impossibilité de tester les produits et les frais de transport.

    Avec cet essor du commerce en ligne, les attentes des Roumains ont vite changé. Ils demandent des délais de livraison de plus en plus courts et souhaitent avoir une meilleure communication avec les représentants des magasins, c’est-à-dire recevoir des réponses à leurs questions en temps réel (23%), au bout de quelques minutes d’attente (20%), au bout de quelques heures (16%), le même jour (31%) Pourquoi un tel essor du commerce en ligne ? Les raisons en sont évidentes : économiser du temps, comparer facilement les différents produits, l’offre plus variée, les prix plus intéressants. Bref : acheter en ligne c’est très commode. Enfin voici une courte hiérarchie des produits que les Roumains préfèrent acheter sur Internet : les appareils électroniques et électroménagers et des produits IT (ordinateurs, tablettes etc), les produits de mode et de beauté (vêtements, chaussures, accessoires, produits cosmétiques, parfum, montres), des billets d’avion et des services touristiques, des décorations pour la maisons, des livres, des billets pour les spectacles et les concerts, des produits pour les automobiles et des produits destinés aux enfants.

    Enfin sachez aussi que pour l’année prochaine, les spécialistes s’attendent à ce que la valeur des produits achetés sur Internet dépasse les 5 milliards d’euros.

  • Fête de Noël en Roumanie

    Fête de Noël en Roumanie

    Noël est une fête de la joie et de l’espoir, mais aussi de la tolérance et des moments passés en famille, auprès des êtres chers. On dit qu’il est de mauvais augure d’être fâché ce jour-là. Comme chaque année, les Roumains ont été très dépensiers. Les magasins ont prolongé leur programme et ont annoncé des soldes après des soldes. Par la suite, le monde s’est bousculé pour acheter les cadeaux les plus beaux, les plus originaux ou les moins chers.



    Après avoir dressé les sapins de Noël et reçu les cadeaux, la plupart des Roumains ont commencé à faire la fête. Les produits traditionnels n’ont pas manqué à table, comme par exemple le saucisson de foie de porc, le boudin, la tête marbrée et les fromages accompagnés de quelques légumes – recommandées par les médecins – qui puissent réduire les effets non diététiques des autres plats. Les « sarmale », le plat traditionnel, des rouleaux de viande hachée, enveloppés dans une feuille de vigne ou de chou, suivies par le rôti et les saucisses, arrosés avec du vin, ont parfait le festin conclu avec des « cozonaci » ou des grandes brioches aux noix, au loukoum et aux raisins secs. L’esprit de Noël est plus présent à la campagne et dans les villages, où les traditions sont suivies à la lettre, pieusement. Les chanteurs de noëls sont allés de maison en maison et ont reçu, en échange de leurs vœux de santé, abondance et d’accomplissement de tous les désirs, qu’ils ont souhaité à leurs hôtes, des craquelins ronds, des noix et des pommes.



    Le temps inhabituellement chaud pour cette période de l’année a déterminé beaucoup de Roumains à choisir comme destination pour passer les fêtes les stations des sports d’hiver de la Vallée de Prahova (dans le sud de la Roumanie), du Maramureş (dans le nord-ouest) et de la Bucovine (dans le nord-est), pour profiter quand même de la neige. Car, à la montagne, il a neigé abondamment à des altitudes plus elevées et les pistes de ski ont été parfaites pour la pratique des sports d’hiver, surtout que la couche de neige a dépassé les 50 cm d’épaisseur. Les stations de Predeal, Sinaia et Buşteni ont été au top des destinations préférées, le taux d’occupation dépassant 80%. Les touristes sont arrivés même au Lac Bâlea, dans les Monts Făgăraş, à plus de 2000 mètres d’altitude, où le nouvel Hôtel de Glace a été ouvert, une attraction touristique unique en Roumanie. Chacune des ses 15 chambres glacées a été décorée avec des sculptures de neige et de glace représentant des vedettes de la musique roumaine et internationale et la plupart des touristes accueillis par cet hôtel ont été des étrangers. Les pensions de Moldavie ont, elles aussi, ouvert leurs portes pour ceux qui ont voulu découvrir les beautés et les bontés des lieux. Dans le département de Neamt, par exemple, le niveau d’occupation des pensions a été de 100%, et les visiteurs n’ont manqué de rien.



    A l’occasion de Noël, le président Klaus Iohannis a transmis un message dans lequel il a exhorté les Roumains à avoir de la compassion et de la solidarité pour ceux qui ont le plus besoin de soutien. Réjouissons-nous de ces moments de fête et n’oublions pas que le plus beau cadeau que l’on puisse offrir, c’est de montrer notre appréciation et notre reconnaissance envers les autres, a ajouté le chef de l’Etat roumain. (Trad.: Nadine Vlàdescu)

  • Le point sur la grande distribution en Roumanie

    Le point sur la grande distribution en Roumanie

    Où en est-on et que nous réserve l’avenir, dans le domaine du commerce? Comment sera le marché roumain dans cinq ans? Qu’en est-il des produits portant le label Fabriqué en Roumanie ? Ziarul financiar s’est récemment posé ces questions, et a essayé d’apprendre combien de magasins seront encore ouverts, et en général quelles seront les tendances dans le commerce roumain lors d’une conférence à laquelle Ligia a assisté.



  • Majorité de produits roumains dans les magasins

    Majorité de produits roumains dans les magasins

    Le projet de loi qui oblige la grande distribution de Roumanie à commercialiser au moins 51% de produits autochtones se trouve actuellement à l’attention du Législatif de Bucarest. Le document a récemment reçu l’aval de la commission parlementaire spécialisée. Les autorités et les producteurs estiment qu’il encouragera l’économie du pays par la promotion des marchandises roumaines. Une fois entré en vigueur, ce projet ouvrira les portes des supermarchés aux petits producteurs, qui jusqu’ici n’y avaient pas accès, explique le ministre de l’Agriculture, Achim Irimescu : «Nous avons été accusés d’importer trop de produits de l’étranger, alors que les produits roumains, certains d’une très bonne qualité, n’arrivent pas sur les gondoles des magasins. Je ne tente pas de me prononcer dans un sens ou un autre, mais c’est sûr que dans une relation contractuelle correcte, toutes les parties ont à gagner, y compris le consommateur. J’espère que les consommateurs roumains comprendront combien il est important d’acheter des produits autochtones».

    Selon le président de l’Association des producteurs de légumes, Vlad Gheorghe, la loi définira de manière très claire les relations entre les producteurs locaux et les représentants des grandes chaînes de distribution. A son avis, les fruits et légumes autochtones de saison peuvent couvrir toute la quantité nécessaire aux ventes, alors que hors saison le pourcentage de 51% de produits roumains est garanti. Vlad Gheorghe : « Nous avons décrit et défini le produit roumain frais – qui est le principal enjeu de cette loi. Pour ce qui est du taux d’approvisionnement de 51%, je vous garantis que nous pouvons couvrir 100% de la demande par des produits roumains. Certains supermarchés nous contredisent. C’est faux. L’intention de cette loi et de venir en aide aux associations, pour pouvoir effectuer des livraisons organisées, planifiées».

    Aux termes du projet, les commerçants – personnes morales autorisées – ont l’obligation d’acheter des œufs, de la viande, des fruits, des légumes, du miel, des laitages et des produits de boulangerie par le biais de ce que l’on a appelé «la chaîne courte d’approvisionnement ». Y font exception les commerçants dont le chiffre d’affaires est inférieur à 2 millions d’euros. «La chaîne courte d’approvisionnement » est un réseau comportant un nombre limité d’opérateurs économiques déroulant des activités de coopération et développement économique au niveau local et régional et ayant des relations étroites avec les producteurs, les entreprises de transformation et les commerçants. Si la loi est votée la semaine prochaine par la Chambre des députés de Bucarest, et puis promulguée par le président Klaus Iohannis, la loi entrera en vigueur à l’automne. (trad. Valentina Beleavschi)