Tag: Magicamp

  • EverRestless – Lungmetraj independent, pe urmele lui Vlad Pop la una dintre cele mai dificile curse

    EverRestless – Lungmetraj independent, pe urmele lui Vlad Pop la una dintre cele mai dificile curse


    Poate că scurta şi intensa vizită a iernii peste România sau mai degrabă impactul emoţional pe care îl are o acţiune temerară în scop caritabil m-au îndemnat să aleg un subiect puţin ieşit din canoane. Sorin Florea, regizor, Adi Bulboacă, fotograf, şi Tudor Petre, sound designer, pornesc spre Cercul polar pe 19 februarie 2020 pentru a realiza un lungmetraj independent. EverRestless este, de fapt, povestea lui Vlad Crişan Pop, care va alerga la 6633 Arctic Ultra ca să strângă bani pentru copiii bolnavi de cancer de la MagiCAMP. Cine ţine pasul cu acest gen de ştiri va spune, poate: Ok, tocmai s-a întors cu bine, de la Polul Nord, un alt român. Cu nume mult mai cunoscut, Tibi Uşeriu. El a alergat 482 de kilometri şi a terminat pe locul doi. Bravo lui!



    Ce deosebeşte povestea pe care v-o propunem astăzi este ideea de premieră în domeniul cinematografic. Şi faptul că totul se bazează pe fonduri independente. “EverRestless este despre fiecare dintre noi şi despre felul cum alegi să-ţi controlezi mintea atunci când simţi că realitatea începe să se dilueze” afirmă Sorin Florea, regizor de documentare, TV şi poveşti care trebuie spuse. Tot el explică, pentru Radio România Internaţional:



    “Au nouă zile să termine cursa (de 620 de km) şi noi o să documentăm tot ce se întâmplă, de la pregătire la drum. Interesant e că de fapt nu contează atât de mult anduranţa fizică, cât cea mentală. Cei mai mulţi concurenţi din cursa asta au halucinaţii.În plus, trebuie să care după ei tot ce le este necesar. La check point, unde se opresc pe drum, primesc doar apă caldă. Anul ăsta sunt cu totul doar 7 participanţi şi cei care au mai fost jură că este cel mai dur maraton pe care l-au înfruntat.”



    La începutul lui 2019, Vlad Pop a participat la cursa scurtă de la 6633 Arctic Ultra. “Doar” 192 de kilometri. A terminat pe locul I, cu aproape 26 de ore avans faţă de următorul competitor. Ce l-a “mânat în luptă”, cum ar zice poetul? Fusese în tabăra MagiCAMP şi aici a cunoscut un copil care rămăsese fără un picior din cauza cancerului. Stând de vorbă cu el, Vlad a aflat că marea dorinţă a puştiului era să poată alerga. Vlad continuă să alerge tot pentru MagiCAMP. Anul acesta şi-a propus să strângă suma necesară pentru 20 de burse educaţionale. De ce aleargă echipa de trei Sorin Florea, Adi Bulboacă, şi Tudor Petre, pe lângă el, ne spune tot regizorul nostru.



    “Suntem primii care facem asta şi datorită avantajelor tehnologiei moderne. Totul e mai uşor de cărat, mai accessibil financiar. Sigur, s-au mai făcut documentare la Polul Nord sau la Arctic, dar este vorba despre companii enorme cum ar fi BBC. Filmul o să fie gata, sperăm, undeva pe la final de vară, început de toamnă. O să urmeze parcursul de festivaluri. De exemplu, cei de la Astra Film Festival ne-au şi scris să ne roage să înscriem documentarul în ediţia din acest an. După care, probabil cinematografele, taberele şi mai vedem. Deocamdată, reţineţi că ne întoacem acasă pe 11 martie.”



    Documentarul, mai spune Sorin Florea, îşi propune să adauge un plus valoric modului nostru de viaţă şi felului în care ne raportăm unii la ceilalţi. Şi să ne reamintească ce resurse extraordinare ne stau la dispoziţie prin simplul fapt că avem două mâini, două picioare şi libertatea de a îi ajuta pe cei din jur.



  • Les enfants atteints du cancer …

    Les enfants atteints du cancer …

    Internés dans des espaces bondés où ils dorment parfois à deux dans un lit, les enfants malades d’un hôpital de Bucarest sont tenus de faire la file même pour utiliser les sanitaires uniques du service d’oncologie pédiatrique, qui ne dispose que de 31 lits. Des queues se forment aussi devant le seul lavabo du salon, alors que les parents passent, pour la plupart, des jours, des semaines et des mois à l’hôpital. Telle est la situation courante à l’hôpital Marie Curie de Bucarest ; dans sa cour, un autre hôpital, privé, sera construit, pour le traitement intégré des enfants atteints d’affections oncologiques. C’est l’Association non gouvernementale Dàruieşte viaţă (Faites don de la vie) qui en a eu l’initiative, se proposant de changer quelque chose aux statistiques noires selon lesquelles en Roumanie, un enfant atteint du cancer sur deux meurt, alors qu’en Europe, 80% d’entre eux survivent.

    D’ailleurs, l’Etat roumain n’a rien construit dans le domaine de l’oncologie pédiatrique ces cinquante dernières années, affirme Carmen Uscatu, représentante de l’Association : « En Roumanie, il n’y a pas de centre où un enfant atteint du cancer puisse bénéficier d’un traitement intégré. Un tel enfant a besoin pendant toute la période de traitement de chimiothérapie, de radiothérapie, de chirurgie, de soins intensifs. Il n’y a pas un seul hôpital en Roumanie qui cumule tous ces services. Nous voulons changer la donne. »

    Le nouvel hôpital sera construit dans la cour de l’hôpital Marie Curie avec l’approbation et le soutien de l’administration de l’établissement médical où un réaménagement de l’espace existant a d’abord été envisagé.

    Oana Gheorghiu, de la même Association, explique : « Depuis 2009, nous rénovons des services d’oncologie et nous les équipons ; nous avons souhaité faire de même à l’hôpital Marie Curie. Nous nous sommes proposé de réaménager le service, de manière à ce que chaque salon ait ses propres sanitaires, et à créer les flux médicaux nécessaires. Une fois sur place avec notre architecte, nous nous sommes rendu compte que cela n’était pas possible, l’espace étant beaucoup trop exigu. Il n’y avait pas moyen d’assurer tout le nécessaire. Nous nous sommes rendu compte que l’on ne pouvait rien faire dans ce bâtiment, il fallait en construire un nouveau. »

    Le projet actuel présuppose un bâtiment d’hôpital de 8000 m², et l’investissement s’élève à 8 millions d’euros. Jusqu’à maintenant, nous avons réussi à collecter la moitié de la somme. L’argent provient de nos sponsors, plus de 1500 compagnies, et des dons mensuels de 2 euros faits par plus de 50.000 personnes privées.

    Mais parce que les jeux et la bonne disposition du temps de l’enfance comptent tout autant que le traitement médical approprié, une autre initiative privée assure aussi ces besoins. Magicamp, une colonie organisée dans le village de Brăneşti, du département de Dâmboviţa, offre aux enfants atteints d’affections cancéreuses une chance de vivre leur enfance de la manière la plus naturelle possible, explique la coordinatrice, Mihaela Călinoiu.

    Mihaela Călinoiu: « Magicamp a commencé en 2014 comme une colonie de vacances pour les enfants atteints de maladies oncologiques. Entre temps, nous avons diversifié la liste des bénéficiaires, et depuis 2016, nous avons aussi une colo pour les enfants victimes de brûlures graves, pour ceux qui ont le cœur brisé d’avoir perdu un être cher, et ont besoin de thérapie psychologique pour trouver les ressources d’aller de l’avant et d’accepter ce qui s’est passé. En 2014, nous avons eu 32 enfants dans les deux semaines de colonie, et en 2015 nous avons organisé quatre semaines de colonie. Nous avons donc doublé le nombre de jours, mais nous avons eu aussi plus d’enfants dont nous nous sommes occupés : 84. En 2016, 180 autres sont venus s’y ajouter dans les deux séries d’enfants avec des brûlures. Pour eux, nous avons appelé cette colo Conectiv. L’inspiration nous est venue suite à la tragédie de la discothèque Colectiv. En 2017, nous en avons accueilli 220, dans des colonies successives de 11 semaines pendant lesquelles nous avons expérimenté l’étonnement, le rire et le jeu. Ils ont été fantastiques, tous. »

    Une série de colo dure, d’habitude, une semaine, pendant laquelle les enfants sont également surveillés par une équipe médicale qui est à leur disposition 24h sur 24. Une partie des enfants de Magicamp ont terminé leur traitement, d’autres continuent de le suivre, mais tous s’amusent grâce à la tyrolienne, au mur d’escalade, aux cours d’équitation et à tous les jeux improvisés sur place. Tous ces éléments ont, à coup sûr, un impact positif sur leur psychique.

    Mihaela Călinoiu: « Un enfant qui retourne à l’hôpital plus prêt à lutter est déjà un enfant gagné pour l’équipe médicale qui travaille avec lui. Les médecins ont déjà un patient plus à même à faire face aux procédures. Bien sûr, les parents sont très importants dans les colonies Magicamp. Ils nous ont accordé leur confiance, même s’ils ne nous connaissaient pas. Nous sommes allés voir les parents et leur avons dit de laisser leur enfant à des inconnus pendant une semaine. C’est très difficile pour un parent d’y consentir. Les mères et les pères des enfants malades ne quittent pas leur enfant d’une semelle, même pas une seconde, mais alors une semaine ! C’est très difficile, même si c’est clair que les parents ont besoin d’un espace et d’un temps pour eux-mêmes aussi ».

    C’est justement pour que les parents aient un espace pour eux, près de celui destiné aux enfants internés, que Magicamp mène le projet MagicHome afin de construire un bâtiment de 700 m² près du plus grand hôpital oncologique de Bucarest. Là, les mères et les pères peuvent dormir, cuisiner, se laver et pleurer en silence, sans crainte que les enfants les voient. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Krebskranke Kinder: NGO helfen, Leid und Behandlung zu lindern

    Krebskranke Kinder: NGO helfen, Leid und Behandlung zu lindern

    Zwei kranke Kinder oder ein krankes Kind und seine Mutter teilen sich ein Bett. Viele kranke Kinder und ihre Eltern stehen Schlange vor der Tür der einzigen Toilette der 31-Betten-Kinderkrebsabteilung. Eine Schlange bildet sich auch vor dem einzigen Waschbecken in einem Sechsbett-Krankenhauszimmer. Übermüdete Eltern sitzen tagelang, wochenlang, monatelang am Bett ihrer krebskranken Kinder. So sieht der Alltag im Bukarester Kinderkrankenhaus Marie Curie“ aus. Demnächst soll aber im Hof dieses veralteten Krankenhauses ein neues, privates Krankenhaus für krebskranke Kinder errichtet werden.



    Die Initiative dazu hatte der Verband Dăruieşte Viaţă“ (dt. Leben schenken“), eine NGO, die sich vorgenommen hat, die schwarzen Statistiken über krebskranke Kinder in Rumänien zu ändern. Laut Statistiken stirbt in Rumänien jedes zweite krebskranke Kind; europaweit liegt die Überlebensrate der krebskranken Kinder bei 80%. In den letzten 50 Jahren hat der rumänische Staat im Bereich Kinderkrebsmedizin kein neues Krankenhaus gebaut, sagt die Vertreterin des Verbandes Dăruieşte Viaţă“, Carmen Uscatu:



    In Rumänien existiert kein Zentrum für integrierte Onkologie für krebskranke Kinder. Ein krebskrankes Kind braucht während der gesamten Therapie unterschiedliche Behandlungen, wie Chemotherapie, Strahlentherapie, Chirurgie, Intensivtherapie und vieles mehr. In Rumänien wurde noch nie ein Krankenhaus gebaut, das all diese Behandlungsmöglichkeiten bieten könnte, und wir wollen etwas in dieser Hinsicht tun.“




    Das neue Krankenhaus soll im Hof des Krankenhauses Marie Curie“ gebaut werden. Vor einiger Zeit wollte die Krankenhausleitung die bereits existierenden Räumlichkeiten umbauen und modernisieren. Schnell wurde es aber klar, dass ein neugebautes Krankenhaus für krebskranke Kinder die bessere Lösung wäre. Somit erhielt das Projekt des Verbandes Dăruieşte Viaţă“ die Genehmigung und die volle Unterstützung der Krankenhausleitung. Oana Gheorghiu vom Verband Dăruieşte Viaţă“ erinnert sich:



    Seit 2009 renovieren und modernisieren wir Onkologie-Abteilungen in rumänischen Krankenhäusern. Dasselbe wollten wir auch im Krankenhaus »Marie Curie« tun, wir wollten die Krebsabteilung neu gestalten, so dass jedes Zimmer eine eigene Toilette, eventuell ein komplettes Badezimmer hat. Zusammen mit unserer Architektin haben wir die Räumlichkeiten des Krankenhauses untersucht, aber wir haben festgestellt, dass ein solcher Umbau nicht möglich war. Alles war zu eng gebaut, es gab nicht genug Raum für unsere Pläne. Am alten Standort konnten wir nichts ändern — wir mussten ein neues Krankenhaus von Grund aus errichten.“




    Das neue Projekt sieht das Bauen eines 8.000 Quadratmeter gro‎ßen Krankenhauses vor; die Investition beziffert sich auf etwa 8 Millionen Euro. Bis jetzt wurde die Hälfte der notwendigen Summe gesammelt — das Geld kam von mehr als 1.500 Sponsoren und von mehr als 50.000 Privatpersonen, die monatlich 2 Euro spendeten.



    Für krebskranke Kinder sind aber Spielen und gute Laune genauso wichtig als medizinische Behandlungen, und daher sichert eine weitere Privatinitiative auch diese Alternativen. Magicamp ist ein Ferienlager für kranke Kinder in der Ortschaft Brăneşti, Landkreis Dâmboviţa (im Süden Rumäniens). Dort haben die kleinen Patienten die Möglichkeit, wie gesunde Kinder Ferien zu verbringen. Dazu die Magicamp-Leiterin Mihaela Călinoiu:



    Das Projekt »Magicamp« wurde im Jahr 2014 als Ferienlager für krebskranke Kinder gestartet. Mit der Zeit haben wir unsere Aktivität erweitert und seit 2016 funktionieren wir auch als Ferienlager für Kinder, die schwere Verbrennungen erlitten haben, und auch für Kinder, die einen geliebten Verwandten verloren haben und Psychotherapie brauchen, um die Tragödie zu akzeptieren und ein normales Leben zu führen. 2014 hatten wir 32 Kinder, die zwei Wochen in unserem Ferienlager verbrachten. 2015 verdoppelten sich die Ferienaufenthalte und die Zahl unserer Gäste: vier Wochen und 84 Kinder. 2016 kamen 180 Kinder mit schweren Verbrennungen hinzu — dieses Sonderferienlager nannten wir »Conectiv«, in Anlehnung an den Brand im Club Colectiv. 2017 hatten wir 220 Kinder in mehreren aufeinanderfolgenden Ferienlagern, insgesamt 11 Wochen voller Spielen, Staunen und Spa‎ß. Es war eine fantastische Erfahrung, die Kinder waren fabelhaft.“




    Ein Aufenthalt im Ferienlager Magicamp“ dauert in der Regel eine Woche. Während dieser Zeit werden die Kinder rund um die Uhr von einem Ärzteteam betreut. Für die kleinen Gäste gibt es eine Seilrutsche, eine Klettermauer, Reitkurse, und die Veranstalter erfinden jeden Tag neue Spiele. Alle Kinder haben viel Spa‎ß, der Aufenthalt im Magicamp hat mit Sicherheit eine positive Wirkung auf ihr seelisches Wohlbefinden. Mihaela Călinoiu dazu:



    Bei seiner Rückkehr ins Krankenhaus nach einem Aufenthalt im Magicamp ist das Kind besser ausgerüstet für den Kampf gegen die Krankheit, besser vorbereitet auf schmerzliche Behandlungen. Die Eltern sind selbstverständlich sehr wichtige Partner von Magicamp, sie haben uns ihre Kinder anvertraut, auch wenn sie uns noch nicht kannten. Wir sind zu den Eltern gegangen und haben ihnen zugeredet, ihre kranken Kinder eine Woche lang an einem unbekannten Ort mit unbekannten Menschen zu lassen. Das ist eine sehr schwere Entscheidung für die Eltern. Die Mütter oder Väter können ihre kranken Kinder nicht einmal eine Sekunde aus den Augen lassen, geschweige denn eine ganze Woche… Es ist wirklich schwer, aber es ist auch offensichtlich, dass die Eltern ab und zu etwas Zeit für sich brauchen.“




    Damit die Eltern in der Nähe ihrer kranken Kinder bleiben können, aber auch einen Raum für sich haben, startete Magicamp das Projekt MagicHome — es handelt sich um das Errichten eines 700 Quadratmeter gro‎ßen Elternzentrums neben dem grö‎ßten Krebskrankenhaus in Bukarest.

  • Copiii cu cancer, între joacă şi tratamente

    Copiii cu cancer, între joacă şi tratamente

    Copii bolnavi înghesuiţi câte doi în pat – ori doi
    copii-pacienţi, ori un copil alături de mama lui – stau la coadă în faţa unui
    singur grup sanitar al secţiei de oncologie pediatrică dintr-un spital de stat
    din Bucureşti, secţie dotată doar cu 31 de paturi. Cozi se formează, de
    asemenea, şi în faţa unicei chiuvete din salon, în timp ce părinţii, în
    majoritatea lor, îşi petrec pe un scaun lângă patul copilului zile, săptămâni
    şi luni în spital. Este situaţia curentă
    de la spitalul de copii Marie Curie din Bucureşti în curtea căruia se va
    construi un altul, privat, dedicat tratamentului integrat al copiilor cu
    afecţiuni oncologice. Iniţiatoare este Asociaţia non-guvernamentală Dăruieşte
    Viaţă din dorinţa de a schimba ceva din statisticile negre conform cărora în România, unul din doi copii bolnavi de cancer moare, în timp ce, în
    Europa 80% dintre ei trăiesc. De altfel, statul român nu a construit nimic în
    domeniul oncologiei pediatrice în ultimii cincizeci de ani, am aflat de la
    Carmen Uscatu, reprezentata Asociaţiei Dăruieşte Viaţă. În România nu există un centru în care un copil
    bolnav de cancer să poată beneficia de un tratament integrat. Un copil bolnav
    de cancer are nevoie pe tot parcursul tratamentului de chimioterapie, de
    radioterapie, de chirurgie, de terapie intensivă. Nu există un spital în
    România, nu s-a construit niciodată un spital care se cumuleze toate aceste
    lucruri. Vrem să schimbăm această situaţie.



    Noul spital se va construi în curtea spitalului
    Marie Curie, cu aprobarea şi sprijinul administraţiei instituţiei medicale unde
    iniţial, s-a încercat o reamenajare a spaţiului existent. Oana Gheorghiu, tot
    de la Asociaţia Dăruieşte Viaţă, îşi aminteşte: Din 2009, renovăm secţii de oncologie
    şi le dotăm, acelaşi lucru am vrut să-l facem şi la Spitalul Marie Curie. Ne-am
    propus să recompartimentăm secţia, astfel încât fiecare salon să aibă grup sanitar
    şi să creăm fluxurile medicale necesar. Dar, la faţa locului, împreună cu
    arhitecta noastră, ne-am dat seama că acest lucru nu e posibil, spaţiul fiind
    mult mai îngust. Nu exista posibilitatea de a asigura toate cele necesare.
    Ne-am dat seama că nu se putea face nimic acolo, ci trebuia ceva construit de
    la zero.



    Proiectul actual presupune unui spital de 8000 de
    metri pătraţi, iar investiţia se ridică la 8 milioane de euro. Până acum s-a
    strâns jumătate din sumă. Banii provin din sponsorizările oferite de peste 1500
    de companii şi din donaţiile lunare de câte doi euro făcute de peste 50.000 de
    persoane private.


    Dar pentru că jocul şi buna dispoziţie în timpul
    copilăriei contează la fel de mult ca tratamentul medical adecvat, o altă
    iniţiativă particulară asigură şi aceste necesităţi. Magicamp, o tabără
    organizată în satul Brăneşti, din judetul Dâmboviţa, oferă copiilor cu
    afecţiuni oncologice o şansă de a-şi trăi copilăria cât mai firesc, ne spune
    coordonatoarea Mihaela Călinoiu: Magicamp a pornit în 2014 ca o
    tabără pentru copiii cu afecţiuni oncologice. Între timp, am diversificat plaja
    beneficiarilor, iar din 2016, am devenit o tabără şi pentru copiii care au
    suferit arsuri grave, şi pentru copiii care au sufletul sfărâmat pentru că au
    pierdut pe cineva drag, având nevoie de terapie psihologică pentru a găsi
    resorturile de a merge înainte şi a accepta ce s-a întâmplat. În 2014, am avut
    32 de copii în tabără în cele două săptămâni cât a durat tabăra, iar în 2015,
    am avut patru săptămâni de tabără. Aşadar, am dublat numărul de zile, dar am
    avut şi mai mulţi copii pe care i-am îngrijit: 84 mai exact. În 2016, au fost
    180 în cele două serii de copii cu arsuri care s-au adăugat în acel an. Tabăra
    pentru ei am numit-o Conectiv. Inspiraţia a venit în urma nenorocirii din
    clubul Colectiv. În 2017, au fost 220 de copii, cazaţi în tabare succesive care
    au cumulat 11 săptămâni în care pur şi simplu am avut parte de uimire, de râs,
    de joacă. Au fost fantastici, toţi sunt nişte copii fabuloşi.


    O serie de tabără durează, de obicei, o săptămână,
    timp în care copiii sunt supravegheaţi şi de o echipă medicală aflată 24 din 24
    de ore la dispoziţia lor. O parte din copiii de la Magicamp şi-au încheiat
    tratamentul, alţii sunt încă în perioada de tratament, dar toţi se distrează
    graţie tirolienei, zidului de escaladă, cursurilor de echitaţie şi tuturor
    jocurilor improvizate pe moment. Toate au, cu siguranţă, un impact pozitiv
    asupra psihicului copiilor. Mihaela Călinoiu: Un copil care se
    întoarce în spital mai pregătit să lupte este deja un copil câştigat pentru
    echipa medicală care lucrează cu el. Medicii au deja un pacient mai bine
    pregătit să facă faţă lucrurilor prin care trebuie să treacă. Desigur, părinţii
    sunt un capitol foarte important, căci ei sunt un partener foarte important al
    taberelor Magicamp. Ne-au girat, de la început, deşi nu ne cunoşteau. Noi am
    mers la părinţi şi le-am spus să-şi lase copilul o săptămână pe mâna unor
    oameni necunoscuţi. E foarte greu ca un părinte să facă acest lucru. Mamele şi
    taţii nu-şi părăsesc copiii bolnavi nici măcar o secundă, darmite o săptămână.
    E foarte greu, deşi e limpede că şi părinţii au nevoie de un spaţiu şi un timp
    pentru ei, ca să-şi vadă de propriile lor probleme sau frământări.



    Tocmai
    pentru ca părinţii să aibă un spaţiu al lor, dar alăturat de al copiilor
    internaţi, Magicamp desfăşoară proiectul MagicHome pentru ridicarea unei
    clădiri de 700 de metri pătraţi lângă cel mai mare spital oncologic din
    Bucureşţi. Acolo, taţii şi mamele pot dormi, pot găti, se pot spăla şi pot
    plânge în linişte, fără teama că-i văd copiii.