Tag: magiun

  • Spécialités roumaines protégées par l’Union européenne

    Spécialités roumaines protégées par l’Union européenne

    Bonjour
    et soyez les bienvenus à une nouvelle rencontre culinaire sur les ondes de RRI.
    Vous êtes en compagnie d’Alex Diaconescu qui vous propose une édition spéciale
    consacrée aux produits alimentaires roumains ayant obtenu les labels européens
    Appellation d’origine protégée et Indication géographique protégée. Sachez que
    depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE en 2007, le nombre de produits
    alimentaires roumains à avoir obtenu les labels européens vient d’arriver à dix
    cet automne après la certification de la salade traditionnelle de caviar de
    carpe en septembre 2021. Je vous propose de faire un tour de ces spécialités
    qui peuvent se retrouver sur une table de fête à l’occasion de la fête
    nationale de la Roumanie par exemple.

    Fromages, saucisses, salami et produits
    de la pêche mais aussi une confiture, voilà autant de spécialités que l’on peut
    combiner pour créer des mets authentiques extrêmement savoureux. Commençons par
    les poissons et mentionnons la scrumbia de Danube et le novac fumé de la
    contrée de Bârsa. Il s’agit donc de l’alose, une sorte de hareng qui vit
    normalement en mer Noire mais qui migre ensuite an amont sur le Danube et
    respectivement de la carpe marbrée ou carpe asiatique ou bien carpe à grosse
    tête. Ce qui est spécifique pour l’alose de la mer Noire c’est qu’elle ne peut
    pas être exploitée en élevages, mais uniquement en état sauvage dans les eaux
    du Danube, alors que la carpe marbrée utilisée dans la recette reconnue par
    l’UE est issue d’élevages situés à une altitude plus grande, qui produisent des
    poissons avec moins de graisses. Les poissons fumés s’accompagnent normalement
    à merveille avec des oignons rouges et un ou plusieurs verres d’eau de vie de
    prunes. Et si on vient d’évoquer les poissons fumés, ceux-ci sont
    indissociables des salades d’œufs de poissons. Deux tels produits portent les
    labels européens : la salade d’œufs de carpe avec ou sans oignons et la
    salade d’œufs de brochet de Tulcea, dans le delta du Danube. Il n’est pas
    obligatoire d’acheter ces deux produits puisque vous pouvez les préparer
    vous-mêmes en utilisant des œufs de poisson et de l’huile végétale. Avec un
    fouet ou bien un mixeur préparez une sorte de mayonnaise avec ces deux
    ingrédients avant d’y ajouter du jus de citron, un peu d’eau gazeuse et des
    oignons finement hachées.

    Passons maintenant aux fromages et en ce cas il y a
    la telemea d’Ibanesti et le cascaval de Saveni. La telemea est un fromage
    national roumain. Ce caillé peut être transformé à partir de laits de vache, de bufflonne, de
    chèvre, de brebis ou un mélange de ceux-ci. il est conservé en bidons
    métalliques ou en futailles de bois remplies de saumure ou de petit-lait salé.
    Il y a toute sorte de variétés qui dépendent de l’origine du lait et la période
    d’affinage dans la saumure. La telemea s’accompagne normalement de tomates en
    été lorsqu’elle est aussi râpée dans des salades similaires à la salade grecque
    alors qu’en hiver elle est mélangée à la polenta chaude, sur laquelle on y met
    aussi de la crème. Enfin, le cascaval est un fromage affiné à croute lacée et à
    pâte semi-dure fabriqué à partir de lait de brebis et de vache. Il peut être
    aussi fumé. La spécificité du cascaval de Saveni est le fait qu’il est
    recouvert d’une couche de cire qui contribue à son affinage. Polyvalent, il est
    ajoute à toute sorte de plats, sur des frites, avec de la polenta ou bien frit
    en pané, mais aussi il est aussi consommé tel quel en entrée.


    Enfin,
    deux autres charcuteries roumaines sont protégées au niveau européen : le
    salami de Sibiu
    , dans le centre et les saucisses de Plescoi. Dans le cas du
    Salami de Sibiu, connu et archiconnu à travers la Roumanie, sachez
    qu’historiquement il n’est pas issu de cette ville, mais de la ville de Sinaia
    où on produisait en hiver un salami à base de viande porc qui était ensuite
    distribué dans les troquets et les bistrots de tout le pays. Selon la recette
    enregistrée, le salami de Sibiu doit être affiné pendant 90 jours avant d’être
    commercialisé. Les saucisses de Plescoi ont également une place à part dans
    l’héritage culinaire roumain. Ce sont
    des saucisses à base de viande de chèvre, de mouton, épicées au piment de la
    sarriette et à l’ail, la viande préparée est introduite dans des intestins de
    mouton, puis les saucisses sont séchées et fumées dans le fumoir ou suspendues
    au vent. Elles sont produites traditionnellement dans le village de Pleșcoi,
    dans le département de Buzău dans l’est de la Roumanie. Et nous voilà enfin au
    dessert.

    Pour la magiun de Topoloveni, dans le centre-sud de la Roumanie, une
    confiture traditionnelle confectionnée à partir de prunes et sans aucun ajout
    de sucre, les possibilités sont assez nombreuses. Je vous propose de préparer
    une sorte de beignets fourrés de ce type de confiture. Il vous faut un kilo de
    pommes de terre, 50 grammes de beurre, 250 grammes de chapelure, 150 grammes de
    sucre, 2 cuillerées de cannelle, 2 cuillerées d’huile, 2 œufs, 350 grammes de
    farine et un bocal de magiun de prunes de Topoloveni. Faites bouillir les
    pommes de terre. Faites fondre le beurre dans une poêle et puis faites dorer la
    chapelure avant d’ajouter la chapelure et la cannelle et mélanger pendant une
    minute avant de coupez le feu et de le verser dans un bol. Ecrasez les pommes
    de terre et mélangez-les avec les œufs, la farine et l’huile. Salez. Avec cette
    pâte vous devez former des boulettes qui contiennent à l’intérieur une belle
    cuillerée de confiture. Plongez-les ensuite dans une casserole avec de l’eau en
    ébullition et lorsqu’elles s’élèvent en surface, retirez-les pour les passer
    par le mélange de sucre, chapelure et cannelle. Et voilà un dessert originaire
    de Transylvanie à l’intérieur duquel on retrouve une confiture spécifique à la
    Valachie. Bon appétit !

  • Magiun

    Magiun

    La vreme de toamnă, un preparat tradiţional care ia drumul cămării, este magiunul de prune. Având o denumire asemănătoare în limba turcă – macun (se citeşte maciun – n.r.), magiunul este o pastă din pulpă de fructe, lăsată multe ore la fiert înainte de a fi pusă în borcane. De menţionat că un kg de magiun este obţinut din circa 5 kg de prune bine coapte, zemoase şi dulci.



    Prepararea nu este complicată, însă pericolul fiind acela ca magiunul să prindă gust de afumat fie din cauza unui foc prea puternic, fie pentru că nu a fost amestecat periodic. Prunele trebuie spălate, apoi li se îndepărtează codiţele şi li se scot sâmburii. După aceea, pentru a mai reduce timpul de fierbere, prunele trebuie trecute prin maşina de tocat sau terciuite cu ajutorul unui pasator, după care sunt puse la fiert. În variantă tradiţională, prunele sunt fierte într-un vas de lut pus deasupra jarului, amestecând periodic, până când, după 6-8 ore, volumul pastei de prune se reduce la un sfert faţă de cel iniţial.



    Magiunul de prune poate fi pregătit şi în bucătărie. Prunele pot fi puse într-o cratiţă la fiert şi pe aragaz, apoi, după vreo două ore, vasul poate fi trecut în cuptor unde va rămâne câteva ore până când magiunul scade suficient de mult. Atunci când se răceşte, lingura trebuie să stea vertical in această pastă. Magiunul poate fi turnat fie cald, fie rece în borcane care trebuie păstrate apoi la întuneric, într-un loc răcoros. Dacă a fiert suficient, magiunul de prune nu are nevoie de conservanţi. De asemenea, nu se adaugă nici zahăr, fructoza din prune fiind suficientă pentru ca magiunul să aibă un gust plăcut, dulce-acrişor.



    Magiunul de prune poate fi consumat ca atare, întins pe o felie de pâine, sau poate fi folosit la diverse produse de patiserie precum cornuleţe, tarte şi checuri sau pentru a umple gogoşi sau clătite. De menţionat că magiunul de prune de Topoloveni, localitate din judeţul Argeş se află în registrul produselor cu indicaţie geografică protejatădin Uniunea Europeană.



  • Magiun

    Magiun

    La vreme de toamnă, un preparat tradiţional care ia drumul cămării, este magiunul de prune. Având o denumire asemănătoare în limba turcă – macun (se citeşte maciun – n.r.), magiunul este o pastă din pulpă de fructe, lăsată multe ore la fiert înainte de a fi pusă în borcane. De menţionat că un kg de magiun este obţinut din circa 5 kg de prune bine coapte, zemoase şi dulci.



    Prepararea nu este complicată, însă pericolul fiind acela ca magiunul să prindă gust de afumat fie din cauza unui foc prea puternic, fie pentru că nu a fost amestecat periodic. Prunele trebuie spălate, apoi li se îndepărtează codiţele şi li se scot sâmburii. După aceea, pentru a mai reduce timpul de fierbere, prunele trebuie trecute prin maşina de tocat sau terciuite cu ajutorul unui pasator, după care sunt puse la fiert. În variantă tradiţională, prunele sunt fierte într-un vas de lut pus deasupra jarului, amestecând periodic, până când, după 6-8 ore, volumul pastei de prune se reduce la un sfert faţă de cel iniţial.



    Magiunul de prune poate fi pregătit şi în bucătărie. Prunele pot fi puse într-o cratiţă la fiert şi pe aragaz, apoi, după vreo două ore, vasul poate fi trecut în cuptor unde va rămâne câteva ore până când magiunul scade suficient de mult. Atunci când se răceşte, lingura trebuie să stea vertical in această pastă. Magiunul poate fi turnat fie cald, fie rece în borcane care trebuie păstrate apoi la întuneric, într-un loc răcoros. Dacă a fiert suficient, magiunul de prune nu are nevoie de conservanţi. De asemenea, nu se adaugă nici zahăr, fructoza din prune fiind suficientă pentru ca magiunul să aibă un gust plăcut, dulce-acrişor.



    Magiunul de prune poate fi consumat ca atare, întins pe o felie de pâine, sau poate fi folosit la diverse produse de patiserie precum cornuleţe, tarte şi checuri sau pentru a umple gogoşi sau clătite. De menţionat că magiunul de prune de Topoloveni, localitate din judeţul Argeş se află în registrul produselor cu indicaţie geografică protejatădin Uniunea Europeană.



  • Magiun

    Magiun

    La vreme de toamnă, un preparat tradiţional care ia drumul cămării, este magiunul de prune. Având o denumire asemănătoare în limba turcă – macun (se citeşte maciun — n.r.), magiunul este o pastă din pulpă de fructe, lăsată multe ore la fiert înainte de a fi pusă în borcane. De menţionat că un kg de magiun este obţinut din circa 5 kg de prune bine coapte, zemoase şi dulci.



    Prepararea nu este complicată, pericolul fiind acela ca magiunul să prindă gust de afumat fie din cauza unui foc prea puternic, fie pentru că nu a fost amestecat periodic. Prunele trebuie spălate, apoi li se îndepărtează codiţele şi li se scot sâmburii. După aceea, pentru a mai reduce timpul de fierbere, prunele trebuie trecute prin maşina de tocat sau terciuite cu ajutorul unui pasator, după care sunt puse la fiert. În variantă tradiţională, prunele sunt fierte într-un vas de lut pus deasupra jarului, amestecând periodic, până când, după 6 … 8 ore, volumul pastei de prune se reduce la un sfert faţă de cel iniţial.



    Magiunul de prune poate fi pregătit şi în bucătărie. Prunele pot fi puse într-o cratiţă la fiert şi pe aragaz, apoi, după vreo două ore, vasul poate fi trecut în cuptor unde va rămâne câteva ore până când magiunul scade suficient de mult. Atunci câ se răceşte, lingura trebuie să stea vertical in această pastă. Magiunul poate fi turnat fie cald, fie rece în borcane care trebuie păstrate apoi la întuneric, într-un loc răcoros. Dacă a fiert suficient, magiunul de prune nu are nevoie de conservanţi. De asemenea, nu se adaugă nici zahăr, fructoza din prune fiind suficientă pentru ca magiunul să aibă un gust plăcut, dulce-acrişor.



    Magiunul de prune poate fi consumat ca atare, întins pe o felie de pâine, sau poate fi folosit la diverse produse de patiserie precum cornuleţe, tarte şi checuri sau pentru a umple gogoşi sau clătite.

  • Magiun

    Magiun

    La vreme de toamnă, un preparat tradiţional care ia drumul cămării, este magiunul de prune. Având o denumire asemănătoare în limba turcă – macun (se citeşte maciun — n.r.), magiunul este o pastă din pulpă de fructe, lăsată multe ore la fiert înainte de a fi pusă în borcane. De menţionat că un kg de magiun este obţinut din circa 5 kg de prune bine coapte, zemoase şi dulci.



    Prepararea nu este complicată, pericolul fiind acela ca magiunul să prindă gust de afumat fie din cauza unui foc prea puternic, fie pentru că nu a fost amestecat periodic. Prunele trebuie spălate, apoi li se îndepărtează codiţele şi li se scot sâmburii. După aceea, pentru a mai reduce timpul de fierbere, prunele trebuie trecute prin maşina de tocat sau terciuite cu ajutorul unui pasator, după care sunt puse la fiert. În variantă tradiţională, prunele sunt fierte într-un vas de lut pus deasupra jarului, amestecând periodic, până când, după 6 … 8 ore, volumul pastei de prune se reduce la un sfert faţă de cel iniţial.



    Magiunul de prune poate fi pregătit şi în bucătărie. Prunele pot fi puse într-o cratiţă la fiert şi pe aragaz, apoi, după vreo două ore, vasul poate fi trecut în cuptor unde va rămâne câteva ore până când magiunul scade suficient de mult. Atunci câ se răceşte, lingura trebuie să stea vertical in această pastă. Magiunul poate fi turnat fie cald, fie rece în borcane care trebuie păstrate apoi la întuneric, într-un loc răcoros. Dacă a fiert suficient, magiunul de prune nu are nevoie de conservanţi. De asemenea, nu se adaugă nici zahăr, fructoza din prune fiind suficientă pentru ca magiunul să aibă un gust plăcut, dulce-acrişor.



    Magiunul de prune poate fi consumat ca atare, întins pe o felie de pâine, sau poate fi folosit la diverse produse de patiserie precum cornuleţe, tarte şi checuri sau pentru a umple gogoşi sau clătite.