Tag: Mahmudia

  • L’élimination de la pollution des eaux du Danube, à Mahmudia, dans le delta du Danube

    L’élimination de la pollution des eaux du Danube, à Mahmudia, dans le delta du Danube

    C’est en
    2016, que la commune de Mahmudia, située sur le bras Sfântul Gheorghe, au beau milieu
    du delta du Danube, pouvait se féliciter d’avoir mené à bien son premier projet
    de réhabilitation écologique mis en œuvre dans le delta. Les artisans de l’initiative,
    soit les autorités locales, l’administration de la réserve de la biosphère du delta
    du Danube, et le Fonds mondial pour la nature Roumanie, sont parvenus, grâce
    aux fonds européens, à rendre à l’état naturel près de mille hectares de
    terrain agricole. Le terrain, partie du delta, avait été desséché entre les
    années 85/89 par le pouvoir communiste, qui n’avait de cesse de projeter sa
    vision volontariste de transformation de la société sur les hommes et la nature.
    Mais la fin du régime communiste a aussi sonné le glas de grands projets
    agricoles et d’aménagement du territoire initiés par le pouvoir d’alors. D’ailleurs,
    près de 70% des mille hectares desséchés n’avaient jamais servi aux cultures.
    Il n’en va pas moins que les travaux de dessèchement initiés à l’occasion avaient
    affecté grandement l’équilibre des écosystèmes naturels, et qu’il devenait
    urgent de prendre les mesures appropriées pour rétablir l’équilibre naturel de
    la zone. Depuis ces interventions de réhabilitation, le Fonds Mondial pour la
    nature Roumanie s’était engagé à réaliser le suivi de la zone qui avait été
    réhabilitée. Camelia Ionescu, responsable du département des eaux douces de l’association,
    nous offre quelques éléments du dernier rapport réalisé par l’association cette
    année.


    « L‘idée
    est de comprendre ce qui se passe exactement sur le terrain, après avoir implémenté
    un projet de réhabilitation d’une telle envergure. Pouvoir suivre et comprendre
    donc la manière dont un terrain agricole redevienne une zone naturelle, humide,
    partie du delta. Comprendre la manière dont la nature récupère ses droits, mais
    aussi la manière dont la communauté, les hommes peuvent bénéficier de ce
    changement. Et les résultats sont plutôt encourageants. La biodiversité s’est reconstituée
    dans toute cette zone de près
    de mille hectares. En fait, dès que l’eau avait réinvesti l’espace, nous avons
    pu assister à l’arrivée massive d’oiseaux. Il y a six ans de cela, c’était au
    mois d’avril, que l’on a pu reconnecter la zone avec les eaux du Danube, du
    bras Sfântul Gheorghe. Puis, au mois de juin suivant, l’on a fait un premier
    bilan. Maintenant, six années après, vous imaginez aisément que les choses ont
    bien évolué. Lors de notre dernier bilan, l’on a pu compter la présence de près
    de 7.000 exemplaires d’oiseaux, des 55 espèces
    différentes. Et puis, nous avons aussi
    approché les habitants, la communauté de Mahmudia, pour mieux comprendre la
    manière dont leur vie avait changé à la suite de notre intervention. Parce que,
    voyez-vous, même si notre objectif principal vise à améliorer la situation de l’habitat
    naturel des espèces protégées, le bien-être des habitants de Mahmudia nous
    tient beaucoup à cœur. Nous avons donc diligenté une étude à ce sujet. Et les
    résultats sont également encourageants. En effet, 60% des habitants apprécient
    que les activités économiques, et tout particulièrement le tourisme, ont été encouragées
    du fait de notre intervention. Ils ont pu constater un véritable essor du
    tourisme dans la région depuis, sans doute favorisé par la proximité du delta,
    par le fait que le village est à nouveau entouré par la réserve naturelle du
    delta, et point par ces pâturages, qui avaient remplacé dans les années 80 le
    delta. Et cette évolution ne peut que nous réjouir, voire nous encourager à
    essayer de soumettre de tels projets dans d’autres endroits affectés par l’intervention
    de l’homme dans la région du delta.
    »


    Car cette
    manière de comprendre la réhabilitation des marais, l’amélioration de l’habitat
    sauvage, la préservation de la qualité de l’eau ne vient pas à l’encontre de l’intérêt
    des communautés locales et de leur développement, mais essaye d’y parvenir à
    travers l’essor d’un tourisme respectueux de la nature, tout comme à travers le
    développement des activités de pisciculture et d’agriculture traditionnelle. Camelia
    Ionescu encore :


    « Vous
    savez, avant la chute du régime communiste, près de 30% de la superficie du
    delta du Danube avait été desséché, pour être transformé en des terres
    agricoles. Ces terres apparaissent aujourd’hui comme de véritables plaies
    ouvertes sur la carte du delta. Mais ces terres peuvent être rendues à la vie
    sauvage, peuvent être transformées en des zones où la pisciculture se développe.
    Parce que, vous savez, et en dépit de ce que l’on pense en général, les gens d’ici
    se désolent de la disparition du poisson, de la diminution des réserves. Or,
    ces zones qui faisaient autrefois partie intégrante du delta, qui ont été
    desséchées et transformées en terrain agricole par la suite, ces zones pourraient
    être inondées à nouveau, et devenir le paradis sur terre des pêcheurs. Et, au
    lieu de cela, l’on constate, encore ces dernières années, que les superficies
    occupées par les fermes piscicoles diminuent au profit des terres agricoles, ce
    qui est un non-sens absolu. Près de 5.500 hectares sont ainsi passés à la
    trappe. Alors, plutôt que de pratiquer la pêche, l’on préfère pratiquer l’agriculture.
    Faire cela est un non-sens absolu dans le delta du Danube ».


    La
    réhabilitation des zones affectées a été, en effet, conçue de sorte à favoriser
    la reprise des processus naturels, et le développement de l’habitat naturel. Et
    si l’objectif déclaré des initiateurs du projet réside en l’amélioration de la situation
    de la biodiversité du delta, il n’en va pas moins que les retombées économiques
    ne sont point négligeables. Parce que, avoir du poisson à sa table ne doit pas
    devenir un lointain souvenir ni pour les habitants du delta, ni pour les
    touristes. « Il nous faut poursuivre l’effort de réhabilitation écologique
    du delta », martèle donc à son tour Cristian Tetelea, spécialiste des
    travaux de réhabilitation écologique du Fonds mondial pour la nature Roumanie.
    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Renaturierung: Ackerland in Feuchtgebiete zurückverwandelt

    Renaturierung: Ackerland in Feuchtgebiete zurückverwandelt

    2016 werden 25 Jahre verzeichnet, seitdem das Biosphärenreservat Donaudelta in die Liste der Ramsar-Konvention mit den weltwichtigsten Feuchtregionen aufgenommen wurde. Rumänien ist seit 1991 eine Vertragspartei der Ramsar-Konvention, wodurch die unterzeichnenden Länder zusammenarbeiten, um Feuchtgebiete zu schützen. Seitdem wurden 19 rumänische Gebiete in die Liste der besagten Konvention aufgenommen. Diese sind die produktivsten Ökosysteme — Sümpfe mit Seen und Kanäle, umgeben von Moorwäldern und Schilf. Hier leben und vermehren sich viele Vogelarten. Rumänien hatte weite Ökosysteme in der flutbaren Feuchtwiese der Donau, die zur Zeit des Kommunismus in landwirtschaftliche Anbauflächen umgewandelt wurden. Umweltschutzorganisationen haben im Laufe der Zeit gemeinsam mit den Lokalbehörden versucht, diese Gebiete wieder auf ihren ursprünglichen Stand zu bringen. Der Schutz der Feuchtgebiete ist eine Priorität für den Verband WWF Rumänien, der seit einigen Jahren Projekte zum ökologischen Wiederaufbau durchführt. Camelia Ionescu, Koordinatorin für Sü‎ßwasserprojekte bei WWF Rumänien, hat Einzelheiten:



    Diese Feuchtgebiete hat es au‎ßerhalb des Donaudeltas auch entlang der Donau gegeben. Während des Kommunismus hat man einen Plan zur Sanierung der flutbaren Feuchtwiese der Donau und zur Umwandlung jener Wiesen in Anbauflächen ins Leben gerufen. Zwischen den 1960ern und den 1980ern wurden 80% der Fläche der Donaufeuchtwiese in Ackerland umgewandelt. Das hat die Landschaft, aber auch die Lebensweise der hiesigen Bewohner stark verändert. Aus Fischern wurden sie Landwirte, und der Zugang zum Wasser und zu den Wasserressourcen wurde eingeschränkt. Unser Verband, WWF Rumänien, hat versucht und versucht weiterhin die Bedeutung dieser Feuchtgebiete zu fördern und die Flächen in der Feuchtwiese der Donau aus Anbauflächen zurück in Feuchtgebiete umzuwandeln. Somit wird man wieder die Vorteile von damals haben und die Möglichkeit, in den betreffenden Gemeinschaften unterschiedliche wirtschaftliche Tätigkeiten zu entwickeln: Fischerei, Tourismus und weitere ökosystembezogene Tätigkeiten. Wir haben begonnen, verschiedene Zonen aufzuarbeiten, wo wir die Möglichkeit eingeschätzt haben, ökologische Wiederherstellungsarbeiten durchzuführen. Wir haben im Donaudelta, in der Ortschaft Mahmudia gearbeitet, wo ein Wiederaufbauprojekt einer Fläche von 1000 Ha zu Ende geführt wurde. Dann haben wird in der Mehedinţi-Gegend eine Reihe von Landflächen zugunsten der Natur und der Gemeinde in Gârla Mare aufbereitet. Genauso im Landkreis Olt, bei Balta Geraiului, da hatten wir einige Projekte, wo wir es geschafft haben, eine Reihe von Feuchtgebiet-Ökosystemen wiederherzustellen.“




    Neulich hat in der südrumänischen Hafenstadt Giurgiu ein Seminar über die Vorteile und Dienstleistungen stattgefunden, die der ökologische Wiederaufbau entlang der Donau-Feuchtgebiete bringt. Ziel des Seminars war die Förderung des ökologischen Wiederaufbaus dieser Zonen, um der Naturerhaltung und den Lokalgemeinden an der Donau entgegenzukommen. Eine gute Nachricht ist, dass ab diesem Jahr über eine Milliarde Euro aus europäischen Fonds für den ökologischen Wiederaufbau von Habitaten, für den Ausbau der Infrastruktur, die Erhaltung der Biovielfalt und die Entwicklung des Tourismus im Donaudelta zugewiesen werden.

  • Ökologische Umgestaltung: WWF Rumänien setzt Renaturierungsprojekt im Donaudelta um

    Ökologische Umgestaltung: WWF Rumänien setzt Renaturierungsprojekt im Donaudelta um

    Die Ortschaft Mahmudia im Donaudelta liegt am Donauarm Sfântu Gheorghe und ist für ihre reiche Tier- und Pflanzenwelt bekannt. Die Donau schafft im Gebiet die Bedingungen für eine reiche Vegetation, insbesondere Schilf und Weide sind hier zu finden, und bietet zahlreichen Fisch- und Vogelarten einen Lebensraum. In den Achtzigern deichte das kommunistische Regime das Gebiet ein und somit wurden weite Teile von Mahmudia in landwirtschaftliche Nutzflächen umgewandelt. Die mit der Zeit verlassenen Anbauflächen konnten aber nicht mehr landwirtschaftlich produktiv genutzt werden und wurden somit zur Viehweide. Die ökologische Umgestaltung des Gebietes schien also die einzige Lösung für die Natur und die Einwohner der Region zu sein. Der Lokalrat Mahmudia hat neulich in Partnerschaft mit der Umweltorganisation World Wide Fund for Nature (WWF) und der Verwaltungsbehörde Donaudelta: Biosphärenreservat“ ein Projekt zur Renaturierung des Gebietes Carasuhat in Mahmudia erfolgreich zu Ende gebracht. Die Koordinatorin der Sü‎ßwasser-Projekte bei WWF Rumänien, Camelia Ionescu, kommt zu Wort mit Einzelheiten:



    2014 haben wir die Arbeiten bei der ökologischen Umgestaltung des Gebiets Carasuhat in Mahmudia begonnen, gestartet wurde aber das Projekt einige Jahre zuvor, als wir diese Arbeiten geplant und dabei identifiziert hatten, was für eine Vegetation für das jeweilige Areal überhaupt geeignet wäre. Wir wollten in diesem Donaudelta-Gebiet die Donaudelta-Pflanzen- und –Tierwelt mit allem, was sie mitbringen, wiederherstellen und versuchten zudem, das Gebiet für die Lokalgemeinde zugänglich zu machen. Nicht zuletzt schenkten wir dem Beitrag dieses Gebietes zur Naturbewahrung, zum Schutz der Spezies und der naturnahen Lebensräume im Donaudelta eine besondere Aufmerksamkeit, damit alle Bedingungen für einen Reichtum an Arten bei Tieren und Pflanzen in diesem Areal geschaffen werden, wo vor den achtziger Jahren zahlreiche Spezies existiert hatten. Diese Feuchtgebiete mit einer reichen Biodiversität wurden nicht nur hier in Mahmudia, sondern auch in weiteren Gebieten der Donau entlang und im Donaudelta in Anbauflächen umgewandelt. Das Einzigartige bei diesem Projekt besteht darin, dass es die Lokalgemeinde sehr wünschte und bei seiner Umsetzung mitmachte. Die Einwohner dieser Gebiete haben verstanden, welche Vorteile die Umwandlung einer Anbaufläche in eine naturnahe Fläche mit sich bringt. Es handelt sich um mehrere Touristen, mehr Fisch neben einer intensiv betriebenen Landwirtschaft.“




    Durch dieses Projekt wurde das hydrologische System wiederhergestellt, das allen dem Donaudelta spezifischen Pflanzen-, Vogel- und Fischarten einen naturnahen Lebensraum anbietet. 18 Arten von natürlichen Lebensräumen wie Teiche, Bäche und Wasserkanäle wurden wiederhergestellt und diese bieten zahlreichen Pflanzen-, Vogel- und Tierarten einen lebensnotwendigen Raum zur Ernährung und Reproduktion. 10 Hektar Weide und Pappel wurden bereits gepflanzt, das Areal wurde umzäunt, 20 Plakate eingebaut, die über das richtige Umsetzen der Konservierungsma‎ßnahmen informieren und auf die zulässige Höchstgeschwindigkeit im Gebiet aufmerksam machen. Die ökologische Umgestaltung soll laut Initiatoren des Projektes zu einer Wohlstandssteigerung im Donaudelta führen, denn es wird in der Region vielfältige Möglichkeiten für wirtschaftliche Tätigkeiten und insbesondere für Tourismus geben.



    Das Projekt der Renaturierung des ehemaligen Landwirtschaftsgebiets Carasuhat beziffert sich auf 2,5 Millionen Euro und wird durch Europäische Fonds für Regionalentwicklung mitfinanziert.