Tag: maire

  • 25.11.2023 (mise à jour)

    25.11.2023 (mise à jour)

    Céréales – La Roumanie a assumé un rôle particulièrement important dans le transit des céréales ukrainiennes vers les marchés internationaux et elle est toujours solidaire avec l’Ukraine, a déclaré samedi le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, dans une intervention enligne au Sommet de Kiev relatif à la sécurité alimentaire mondiale. Plus de 60% du total des exportations ukrainiennes de produits agricoles sont passées par les corridors de transport de Roumanie, a dit le chef du gouvernement de Bucarest. Il a ajouté que durant la période qui suit, les autorités de Bucarest visaient à augmenter la capacité de transport avec le soutien direct des partenaires internationaux et de l’Union Européenne. M Ciolacu a condamné les attaques illégales et injustifiées de la Russie en Ukraine, qui constituent des crimes de guerre, ainsi que les bombardements russes à proximité avec la frontière avec la Roumanie qui touchent l’infrastructure nécessaire au transport des céréales sur les marchés internationaux.

    Baia Mare – Le maire de la ville de Baia Mare, dans le nord-ouest, Cătălin Cherecheș, s’est enfui vendredi de Roumanie quelques heures avant d’être condamné à cinq ans de prison ferme pour corruption, ont annoncé ce samedi la Police roumaine aux frontières. Celui-ci aurait traversé la frontière en tant que passager dans un taxi et aurait utilisé les documents d’identité d’un membre de sa famille qui lui ressemblait physiquement. L’agent de la police aux frontières qui a vérifié ses documents est actuellement poursuivi.

    Corruption – En Roumanie, la commission
    juridique du Sénat doit répondre jusqu’à mercredi à la demande de la Direction
    nationale anticorruption visant le déclenchement des poursuites pénales dans le
    cas de l’ex premier ministre, actuellement sénateur libéral, Florin Cîţu. Il est accusé d’abus de fonction, dans le dossier de l’achat des vaccins anti-covid durant la pandémie. Les leaders du PSD et du PNL (qui constituent l’alliance gouvernementale) ont fait savoir que les parlementaires de leurs partis voteraient en faveur de la levée de l’immunité de Florin Cîţu. Les anciens ministres de la Santé de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) – de Vlad Voiculescu et Ioana Mihaila sont accusés d’abus de fonction dans le même dossier, mais c’est au président Klaus Iohannis de donner son accord en faveur de la levée de leur immunité. Selon les procureurs, les trois responsables auraient décidé de l’achat de de 52 millions de doses de vaccins de plus que le nécessaire réel, provoquant ainsi un préjudice à l’Etat de plus d’un milliard d’euros.

    Gaudeamus – Malgré une météo particulièrement mauvaise, les passionnés de la lecture ont été nombreux à visiter ce samedi le Salon du livre Gaudeamus Radio România. Dans le pavillon central du centre d’exposition Romexpo de Bucarest, le public a été attiré par l’offre éditoriale, par les rabais considérables mais aussi par les principaux événements au programme du jour. Le pavillon de la Radio publique roumaine a accueilli par exemple un atelier de BD, déroulé en présence de l’écrivaine Ana Blandiana et le lancement de deux livres pour enfants. Egalement au sujet des lancements de livre, aujourd’hui la journaliste de RRI Monica Ghita -Stoica a lancé son volume « Il était une fois à la radio (1928-1938) ». Le livre vise les étudiants et les spécialistes philologues, aux journalistes, aux sociologues ainsi qu’au grand public qui souhaite découvrir quelle était la place de la Roumanie dans le secteur de la communication radiophonique internationale de 1928 à 1938. La 30e édition du Salon international du livre Gaudeamus Radio Roumanie, le plus vieil événement de ce genre du pays fermera ses portes dimanche.

    Environnement – L’Etat roumain propose le financement le plus important de l’Union européenne pour l’achat de voitures électriques et hybrides, a déclaré vendredi le secrétaire d’Etat du ministère de l’environnement, des eaux et des forêts, Bogdan Balanişcu. Il s’agit de tickets de valeur qui pourraient dépasser les 10 000 euros, pour un citoyen roumain qui souhaite s’acheter une voiture électrique. Le programme vise à faire sortir des routes quelque 250 mille voitures anciennes, afin de réduire la pollution que ces vieilles voitures créent, a expliqué le dignitaire. Selon les derniers chiffres envoyés par le ministère de l’Intérieur, quelque 8 000 véhicules à zéro émission de carbone ont été immatriculés en Roumanie durant le premier semestre de l’année 2023.

    Météo – La
    météo s’est dégradée dramatiquement ce weekend à travers le pays. Jusqu’à
    dimanche les températures ne dépasseront plus les 10 degrés. Des pluies et des
    chutes de neige sont attendues sur toutes les régions, y compris à Bucarest.
    D’ailleurs les météorologues ont émis deux alertes l’une code orange et l’autre
    code jaune valable le long de ce weekend sur le nord, mais aussi sur le sud-est
    des régions où des tempêtes de neige sont attendues. 5 degrés sous la pluie en ce moment à
    Bucarest.

  • 13/05/2022 (mise à jour)

    13/05/2022 (mise à jour)

    Justice — L’ancien maire de Bucarest, Sorin Oprescu, a reçu une condamnation définitive, vendredi, par la Cour d’appel de Bucarest, à 10 ans et 8 mois de prison ferme, pour des infractions de corruption passive, constitution d’une association de malfaiteurs et abus de fonctions. Sorin Oprescu a été pris en flagrant délit lorsqu’il recevait 25 000 euros et il a été arrêté la nuit du 6 septembre 2015, lorsqu’il exerçait son second mandat de maire. Initialement, le Tribunal de grande instance de Bucarest l’avait condamné, en mai 2019, à 5 ans et 4 mois de prison ferme. La Cour d’appel de Bucarest a doublé cette peine suite à l’application de la forme aggravante de l’infraction de constitution d’une association de malfaiteurs. Selon les procureurs du Parquet national anticorruption, ce groupe criminel avait créé dans l’administration locale de la capitale un système par lequel les opérateurs économiques qui souhaitaient se voir attribuer certains marchés par les institutions subordonnées au maire devaient remettre une partie des bénéfices réalisés au maire, sous forme de pots-de-vin.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a discuté, à Bucarest, avec son homologue nigérian, Geoffrey Onyeama, de la possibilité que la Roumanie importe du pétrole et du gaz du pays africain. Le responsable roumain, qui a signé, avec M Onyeama, un mémorandum d’accord entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, a déclaré que la visite de son homologue nigérian constituait une première dans l’histoire bilatérale récente, car c’est pour la première fois ces 30 dernières années qu’un ministre des Affaires étrangères du Nigeria visite la Roumanie. Les discussions visaient à dynamiser les relations bilatérales et ont mis en exergue l’intérêt commun pour diversifier la coopération dans beaucoup de domaines, allant de l’éducation, la culture et les contacts interhumains, à l’économie, y compris l’industrie de défense, la sécurité, cybernétique comprise, les TIC et la numérisation, l’énergie, l’agriculture, respectivement dans le domaine consulaire. Selon Bogdan Aurescu, il existe un potentiel accru en matière d’exportation de produits agricoles de Roumanie vers le Nigeria, et aussi par la facilitation des exportations d’Ukraine.



    Indésirables — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest annonce que la Fédération de Russie a déclaré indésirables 10 personnes de l’Ambassade de Roumanie à Moscou, en réaction au geste similaire fait par la Roumanie le 5 avril dernier. Selon un communiqué transmis vendredi par le ministère roumain des Affaires étrangères, la décision des autorités roumaines du mois d’avril a été déterminée par les activités et actions de 10 responsables russes, qui contrevenaient aux dispositions de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961. Le ministère roumain des Affaires étrangères réitère la condamnation ferme de l’agression illégale, injustifiée et non provoquée de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et les crimes de guerre et autres crimes internationaux commis dans ce pays par les forces russes.



    Inflation — La Banque nationale de Roumanie (BNR) a majoré à 12,5 % ses prévisions sur linflation pour la fin de cette année. Selon les chiffres présentés jeudi par le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, elle sattend à une inflation de 6,7 % pour la fin de lannée prochaine. En février, la BNR estimait à 9,6 % le taux dinflation pour la fin de cette année et à 3,2 % celui pour 2023. Conformément à la Banque centrale roumaine, à moyen terme, la pression exercée par linflation associée aux coûts de production devrait diminuer progressivement, mais leurs effets devraient persister pour une période de 12 mois. Tout cela dans le contexte où linflation annuelle a atteint un taux record en Roumanie, de près de 14 %, soit le taux le plus élevé de ces 18 dernières années.



    Automobile — Coup d’envoi ce vendredi de la deuxième étape du programme de renouvellement du parc automobile national appelé « Rabla » / « Le Tacot ». L’Etat roumain accordera jusqu’au 31 mai des primes à la casse substantielles aux personnes physiques et morales ainsi qu’aux autorités qui souhaitent acheter des voitures neuves. Le budget alloué dépasse les 60 millions d’euros. Des fonds importants seront alloués aux bénéficiaires qui souhaitent acheter des véhicules électriques et hybrides. La prime à la casse standard est de 1 200 euros et respectivement de 9 000 euros si le bénéficiaire souhaite envoyer à la casse deux vieux véhicules. Aux primes à la casse viennent s’ajoutent d’autres bonus et dans le cas des véhicules électriques, l’Etat offre quelque 10 000 euros. Aux dires des représentants de l’Association des constructeurs européens d’automobiles, la Roumanie est désormais leader européen de la hausse des ventes de véhicules électriques. Durant le premier trimestre de l’année 2022, plus de 2 000 véhicules ont été vendus en Roumanie, ce qui constitue une avancée de 400 % par rapport à la même période de l’année dernière.



    Nuit des musées — La Nuit des musées sera marquée dans la nuit de samedi à dimanche dans 87 localités de Roumanie dans le cadre de plus de 200 événements culturels. En Roumanie, une soixantaine de sites culturels et espaces non conventionnels participent à la manifestation culturelle la plus ample après la pandémie de Covid. La mairie de la Capitale ouvre les portes de son palais et accueille une série d’événements dans le cadre duquel les visiteurs pourront redécouvrir l’histoire et l’architecture du bâtiment, mais aussi une série d’histoires sur la ville par le biais d’expositions, d’une projection de films et d’une installation vidéo. A travers le pays, les sites touristiques les plus convoités, tels le château de Bran, le château de Peleş et la citadelle de Făgăraş ouvrent leurs portes aux touristes qui y découvriront toute sorte de surprises. La Nuit des musées est un événement qui se déroule à travers l’Europe.



    Recensement — La première étape du recensement de la population et des logements de Roumanie, soit l’auto-recensement en ligne, est prolongée de deux semaines, soit jusqu’au 27 mai — a-t-il été annoncé vendredi à Bucarest. Cette décision survient après que, cette dernière semaine, la moyenne des questionnaires finalisés se soit montée à environ 450 000 par jour. Jusqu’ici, plus de 8,4 millions de Roumains ont rempli les formulaires en ligne. Pour les personnes qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas compléter les documents, des recenseurs se déplaceront à leur domicile du 31 mai au 17 juillet prochains. Rappelons que le recensement de la population et des logements de Roumanie a commencé le 14 mars dernier. Initialement, il aurait dû avoir lieu l’année dernière, mais il a été ajourné en raison de la pandémie. Cette action a lieu une fois tous les dix ans et elle est nécessaire pour avoir des statistiques officielles, nationales et européennes.



    République de Moldova — La première ministre de la République de Moldova, Natalia Gavriliţă, a envoyé aux représentants de l’UE la deuxième partie du formulaire d’adhésion à l’UE de son pays. « La République de Moldova a trop tardé à assumer fermement ce chemin, et le gouvernement que je dirige est décidé de rattraper ces retards et d’accélérer les processus, pour que notre pays puisse occuper la place qu’il mérite au sein de la famille des pays libres, dans la famille des pays européens », a déclaré la responsable moldave. Pour rappel, début mars, la présidente moldave, Maia Sandu, avait signé la demande d’adhésion de Chişinău à l’UE. La première partie du formulaire d’adhésion a été envoyée à Bruxelles le 22 avril.


  • 30.12.2019 (mise à jour)

    30.12.2019 (mise à jour)

    Gouvernement – Dernière réunion de l’année, ce lundi, pour le gouvernement libéral de Bucarest. A l’ordre du jour : en première lecture, les actes normatifs portant sur la réorganisation de plusieurs ministères, dont celui des Affaires étrangères et celui de l’Education. Selon le premier ministre libéral Ludovic Orban, la réorganisation du ministère de l’Intérieur et de celui de la Défense prendra plus de temps, car elle nécessite l’avis du Conseil Suprême de défense de la Roumanie. Une décision finale en ce sens est donc attendue vers les 15 janvier. Pour rappel, l’actuel cabinet compte 16 ministères, par rapport aux 24 du gouvernement précédent social-démocrate. Et c’est toujours ce lundi que le l’Exécutif de Bucarest a décidé par Décret d’urgence de reporté au 1er avril 2020 la date à compter de laquelle les Roumains sont obligés à s’acheter des cartes téléphoniques prépayées en présentant leurs papiers d’identité. Enfin, le gouvernement a décidé aussi d’accroître l’accise sur les cigarettes.

    Justice – Nicolae Robu, le maire libéral de Timişoara, la plus grande ville de l’ouest de la Roumanie, ainsi que l’ancien maire chrétien – démocrate de la même ville Gheorghe Ciuhandu ont été renvoyés devant la justice par les procureurs du Parquet national anticorruption dans une affaire où ils sont accusés d’abus de pouvoir. Les procureurs notent, dans le réquisitoire avancé à la juridiction, qu’entre septembre 1996 et janvier 2014, neuf fonctionnaires publics de la Mairie de Timişoara auraient enfreint leurs attributions pour vendre, de manière illégale, 207 immeubles appartenant à l’Etat à des personnes qui n’auraient eu aucun droit de les acheter. Le préjudice causé à l’Etat dépasse les 9.500.000 euros.

    Hôpital – L’autorité
    roumaine de gestion de la qualité dans la Santé a suspendu lundi le droit de
    fonctionnement de l’Hôpital Floreasca de Bucarest, le plus grand Hôpital des
    urgences de Roumanie. Cette décision a été prise vu que l’hôpital n’a pas
    rapporté dans un délai de 24 heures un incident lors duquel une patiente de 66
    ans a brûlé pendant une intervention chirurgicale. La femme est décédée, alors
    que le Service Homicides de la Police de la Capitale fait des investigations
    pour homicide involontaire. En parallèle, l’hôpital doit remédier aux carences
    qui ont favorisé cet état de choses. Si l’accréditation de fonctionnement n’avait
    pas été suspendue mais retirée, l’hôpital n’aurait pas pu conclure de contrat
    avec la Caisse nationale d’assurances maladie qui rembourse les traitements et les
    patients auraient dû se faire soigner à leurs propres frais.

    Tourisme – Le tourisme d’hiver est à la hausse dans la plupart des Etats membres de l’UE, mais la plus grande progression est à retrouver en Roumanie. Ici, le nombre de nuitées dans les hôtels et d’autres facilités d’hébergement a été supérieur de 8,6% pendant la saison d’hiver 2018-2019 par rapport à la saison d’hiver antérieure, selon les données publiées aujourd’hui par Eurostat. La hausse enregistrée en Roumanie est près de quatre fois plus importante que la moyenne communautaire. Là, 18,9 millions de nuitées ont été enregistrées pendant la saison d’hiver 2018-2019, soit 2,6% de plus que durant la saison d’hiver antérieure. Les destinations les plus populaires pour les touristes qui ont voyagé en dehors de leur pays de résidence pendant la saison d’hiver 2018-2019 ont été l’Espagne, l’Italie, le Royaume Uni, l’Autriche, l’Allemagne et la France.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront légèrement à la hausse en Roumanie, avec des maxima qui iront jusqu’à 7 degrés. On attend des précipitations mixtes et du verglas par endroits dans le nord-est du pays, alors que le vent sera plus fort en montagne.

  • 06.11.2018 (mise à jour)

    06.11.2018 (mise à jour)

    Doha – La Première-ministre, Viorica Dăncilă, a rencontré mardi, à Doha, la capitale du Qatar, le Cheick Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, son homologue qatari. Les deux officiels ont convenu d’approfondir leur collaboration économique et d’élargir leur coopération dans plusieurs secteurs clé, tels les transports, la santé, l’agriculture et le tourisme. La chef de l’Exécutif de Bucarest n’a pas manqué de faire le rapprochement entre, d’une part, la célébration des 140 ans écoulés depuis la fondation de l’Etat qatari, le 18 décembre prochain 2018, et la célébration du centième anniversaire depuis la fondation de l’Etat roumain moderne, le 1er décembre de cette année. A son tour, le Premier-ministre du Qatar a exprimé les vifs remerciements de son Etat pour la position équilibrée adoptée par la Roumanie au sein du Parlement européen lors du traitement du dossier qatari par ce dernier. Mardi toujours, Viorica Dăncilă a rencontré à Doha, son Altesse royale, le Cheick Tamim bin Hamad Al Thani, l’émir du Qatar. Ils ont abordé ensemble l’état de la coopération économique bilatérale ainsi que les évolutions en matière de sécurité régionale et internationale.

    Procureur général – Le président roumain Klaus Iohannis a fait savoir mardi qu’il n’allait prendre aucune décision en ce qui concerne la révocation du procureur général Augustin Lazar, avant que la contestation déposée par celui-ci ne soit solutionnée. M Lazar a demandé au tribunal de suspendre la procédure de sa révocation, démarré par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Il a également déposé au ministère de la Justice une plainte préalable contre le rapport d’évaluation rédigé par le ministre. Rappelons-le, le 24 octobre le ministre de la Justic a déclenché la procédure de révocation de ses fonctions du procureur général, l’accusant entre autre de ne pas avoir rempli ses obligations légales. Pour sa part, Augustin Lazar affirme que toutes ses décisions ont été prises dans le respect des principes et des valeurs constitutionnelles.

    Coopération antimafia – Federico Cafiero De Raho, le procureur national antimafia d’Italie a rencontré à Bucarest Felix Bănilă, procureur en chef du Parquet roumain antiterrorisme. La rencontre a été l’occasion d’établir les priorités des deux institutions spécialisées dans les investigations portant sur le crime organisé transnational, d’aborder une stratégie commune et d’identifier les mesures à prendre pour confisquer le butin résultant des activités du crime organisé. La rencontre a eu lieu en vertu de l’accord de coopération signé à Rome, au mois de décembre 2012. La prochaine rencontre de ce type aura lieu au printemps 2019, en Italie cette fois.

    Finances – La Roumanie soutient l’idée de trouver une position commune au niveau de l’ensemble de l’UE dans le domaine de l’imposition des services numériques, plutôt que de laisser Etats membres gérer individuellement cet aspect, a affirmé Eugen Teodorovici, le ministre roumain des Finances, mardi, en marge de la réunion du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) de Bruxelles. Le ministre craint que les solutions prises individuellement par les Etats membres ne mènent à des phénomènes de concurrence déloyale. D’autres sujets d’importance pour le bien être financier de l’Union, tels le rapport annuel de la Cour de Comptes européenne pour l’exercice financier 2017, les enseignements tirés des dernières statistiques de l’Union ou encore les conclusions portant sur le financement des efforts consentis pour lutter contre les changements climatiques ont eux aussi figuré à l’agenda du Conseil ECOFIN de Bruxelles.

    Inflation – Le taux annuel d’inflation continuera à diminuer dans les mois à venir, a fait savoir le gouverneur de la Banque Nationale de la Roumanie, Mugur Isarescu. Selon les données préliminaires de la Banque Centrale, le taux annuel d’inflation descendra en dessous de la limite de 3,5%, a précisé M Isarescu, mardi, lors d’une conférence de presse. A son avis, les risques et les incertitudes liés à l’inflation sont fondés principalement sur l’évolution des prix des combustibles au niveau mondial, du gaz et de l’électricité, des produits alimentaires et du tabac, sans oublier les conditions sur marché du travail, la politique fiscale ou celle des revenus.

    Mairie – La maire de Bucarest, Gabriela Firea poursuit sa visite à Madrid, à l’invitation de son homologue espagnole Manuela Carmela Castrillo. L’occasion pour les deux femmes de signer un accord de coopération dans les domaines du développement durable, de l’infrastructure, de l’éducation, du de la culture et du tourisme. Lundi, Mme Firea a participé à un forum international sur la lutte contre la violence urbaine, déroulé à Madrid en présence d’experts et de maires de 300 villes du monde. Au cours de sa visite en Espagne, Gabriela Firea examine avec des responsables de la Mairie de Madrid les enjeux des villes intelligentes, ainsi que des questions d’infrastructure et de planification urbaine.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures s’inscriront dans les limites des moyennes saisonnière à Bucarest, alors que partout ailleurs le ciel sera dégagé et le thermomètre pourrait dépasser les 20°C.

  • Les pro-européens remportent le scrutin pour la municipalité de Chisinau

    Les pro-européens remportent le scrutin pour la municipalité de Chisinau

    Le représentant de l’opposition pro-européenne de la République de Moldova, Andrei Nastase, a remporté les élections anticipées pour le fauteuil de maire de la capitale moldave, Chisinau. Appuyé par plusieurs formations politiques, le leader de la plate-forme Dignité et Vérité, a obtenu plus de 52% des voix, ce qui lui a confirmé la victoire face au contre-candidat socialiste, Ion Ceban.

    Agé de 42 ans, l’avocat Andrei Nastase a capté l’attention publique lors des manifestations menées en 2015 contre la disparition d’un milliard de dollars du système bancaire moldave. Il compte également parmi les critiques les plus acharnés du chef de file du Parti démocrate- au pouvoir, le controversé homme d’affaires Vladimir Plahotniuc. Lors d’une conférence de presse organisée en présence aussi bien de plusieurs membres de son équipe que des représentants d’Action et Solidarité et du Parti Démocrate libéral, Andrei Nastase a remercié ces deux formations politiques de leur soutien capital, tout en insistant sur la nécessité que leur collaboration se poursuive dans la perspective du scrutin parlementaire prévu en fin d’année.

    Rappelons-le, les élections anticipées pour le fauteuil de maire de Chisinau sont intervenues après la démission, en février, de l’ancien édile, le libéral Dorin Chirtoaca, mis en examen dans une affaire qu’il a qualifiée de commande politique. Chirtoaca a tenu à saluer la victoire d’Andrei Nastase et a encouragé son successeur à mettre en place un bloc commun des forces de droite en vue des prochaines élections parlementaires. De son côté, le socialiste Ion Ceban a également serré la main de son contre-candidat, ce qui ne l’a pas empêché de qualifier le vote de politique et même de géopolitique.

    Une opinion partagée aussi par de nombreux analystes moldaves qui affirment qu’une fois de plus, le géopolitique a beaucoup joué dans le choix de l’électorat de Chisinau. A Bucarest, la droite conservatrice et libérale s’est félicité de la victoire d’Andrei Nastase qu’elle a qualifiée de remarquable. Une fois de plus, la raison a triomphé et ce n’est qu’à partir de ce moment que la vraie bataille des parlementaires commence, s’est exclamée l’opposition de Bucarest. Le nouvel édile de Chisinau sera en place un an. Son mandat prendra fin au moment des élections locales prévues en 2019. (trad.Ioana Stancescu)

  • Elections municipales partielles en République de Moldova

    Elections municipales partielles en République de Moldova

    Organisé dimanche, le premier tour des élections municipales partielles en République de Moldova est, selon les analystes, un test dans la perspective des futures élections parlementaires de lautomne prochain. Lenjeu? La direction des cinq mairies rurales et surtout les fauteuils de maire des deux villes les plus importantes de la République – Chisinau, la capitale et Bălţi, dans le nord du pays. Ces fauteuils sont restés vacants après que leurs édiles élus en juin 2015 – le libéral pro-européen Dorin Chirtoaca, à Chisinau et le populiste philo russe, Renato Usatîi, à Balti, eurent démissionné suite à leur mise en examen dans des dossiers pénaux montés, selon eux, de toutes pièces.



    A Bălţi, ville à population majoritairement russophone, le scrutin de dimanche a débouché sur la victoire avec 60% des voix du philo russe Nicolai Grigorisîn, issu, de même quUsatîi, de la formation “Notre parti” soupçonnée dêtre financée par Moscou. En revanche, dans la capitale, Chisinau, où vit un tiers de la population moldave et qui contribue de moitié au PIB du pays, le nouvel édile ne sera connu que dans deux semaines, lors dun deuxième tour de scrutin.



    Les candidats restés en lice sont le socialiste Ion Ceban, proche du président philo russe Igor Dodon, qui a remporté 40% des suffrages, et le pro-européen Andrei Năstase, leader de la Plate-forme « Dignité et Vérité », soutenu par lancienne candidate à la présidence Maia Sandu, avec 32% des suffrages. Avec seulement 18% des voix, lindépendante Silvia Radu, maire par intérim de Chişinău après le départ de Chirtoacă et épaulée par le Parti démocrate, au pouvoir, est arrivée en troisième position.



    Plus que le score obtenu par les candidats, cest la faible présence aux urnes qui a fait la surprise. Seulement 35% des électeurs ont voté, un pourcentage que les commentateurs expliquent par le fait que les édiles élus lors du scrutin partiel de dimanche ne seront en fonction quune année tout au plus, jusquaux élections locales de 2019.Les organisations sélectionnées pour surveiller le scrutin ont dénoncé des erreurs dans les listes électorales, la présence de personnes non autorisées à lintérieur et près des bureaux de vote ou encore des cas de transport organisé des électeurs.



    Organisé dans les deux villes les plus importantes de la République de Moldova, voisine de la Roumanie, le scrutin du 20 mai se veut une sorte de préambule aux élections parlementaires prévues en fin dannée, affirme lanalyste politique Igor Munteanu, cité par les correspondants de Radio Roumanie. Un point de vue partagé également par lexpert Ion Tăbîrţă, qui déplore la dispersion des voix au sein de lélectorat de la droite pro-européenne. Une situation à laquelle le second tour de scrutin pourrait remédier, justement sous la pression des électeurs. Les options pro-européennes sont nettement majoritaires à Chisinau, une ville jamais dirigée par un maire russophile et dont plus de 50% de la population sest prononcée récemment en faveur dune union avec la Roumanie. Du coup, disent les commentateurs, on ne serait pas surpris si Andrei Năstase bénéficiait du soutien de la droite réunie lors du second tour de scrutin. (trad. Ioana Stancescu)


  • A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 10.07.2017

    Ils sont les nouveaux « empereurs » ou « seigneurs féodaux » de l’argent public. La presse roumaine tire la sonnette d’alarme contre les modifications déjà entrées en vigueur de la loi de l’administration publique qui dotent les maires et les présidents de conseils départementaux d’une « super-immunité » face à la justice et à d’autres institutions de l’Etat. Les journalistes s’attardent également sur les protestations anticorruption de ce weekend, de même que sur un projet de loi qui tente d’endiguer la violence conjugale, ou encore l’inscription de neuf forêts vierges roumaines au patrimoine mondial de l’UNESCO.




  • La semaine du 18 au 23 avril 2016

    La semaine du 18 au 23 avril 2016

    Adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, par étapes?



    La Commission européenne soutient l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace Schengen, parce que ces pays remplissent à coup sûr les critères d’adhésion. Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a fait cette déclaration, à Strasbourg, au plénum de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, en répondant à une question adressée par un eurodéputé roumain. Selon des sources diplomatiques citées par l’envoyé spécial de Radio Roumanie à Strasbourg, l’adhésion pourrait avoir leur en deux étapes, à partir de la seconde moitié de l’année. Prévue initialement pour mars 2011, l’admission de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen a été ajournée à maintes reprises, sur la toile de fond des réserves exprimées par certains Etats à l’égard de la réforme de la justice et de l’efficacité de la lutte contre la corruption. A leur tour, pendant tout ce temps, les autorités de Bucarest ont soutenu qu’elles respectaient tous les critères techniques d’adhésion.




    Défis pour le nouveau ministre roumain de l’Emploi



    La loi sur les salaires dans le secteur public et l’application de celle relative au congé parental payé sont les principaux défis que doit relever le nouveau ministre roumain du Travail, Dragos Pîslaru. Ancien conseiller d’Etat aux affaires économiques à la Chancellerie du premier ministre Dacian Cioloş, Dragos Pâslaru, 40 ans, économiste, a remplacé dans ses fonctions Ana Costea. Cette dernière a démissionné, suite aux mécontentements exprimés par les syndicats à l’égard du projet d’ordonnance d’urgence sur les traitements des personnels publics.



    Entre temps, vendredi, le premier ministre Dacian Ciolos a expliqué, lors de la relance des négociations avec les partenaires sociaux, que pour l’instant, la Loi des salaires dans le secteur public ne serait pas modifiée. L’exécutif proposera une autre ordonnance d’urgence censée corriger les inégalités existantes et surtout majorer les salaires les plus bas. Par ailleurs, Pâslaru doit également trouver des solutions pour mettre en œuvre les nouveaux articles de la loi relative au congé parental payé, qui vient d’être promulgué par le chef de l’Etat. La nouvelle loi élimine le seuil maximal de l’indemnité mensuelle de congé parental qui était jusqu’ici de 3400 lei, soit 760 euros. Désormais, les mères ou les pères qui décident de prendre le congé parental jusqu’à l’âge de deux ans de l’enfant recevront une indemnité mensuelle équivalente à 85 % de leurs revenus. Les parents qui décident de rentrer au travail plus tôt recevront également un bonus de réinsertion équivalant à la moitié de l’indemnité minimale.




    Protestations dans la Santé, les secteurs minier et de l’Energie



    En Roumanie, les syndicalistes de la Santé ont organisé cette semaine un piquet de grève au siège des préfectures de plusieurs chefs-lieux et du Palais du Parlement de Bucarest pour demander l’élimination des iniquités du système de santé et le financement approprié de celui-ci. Ils exigent des règles pour le fonctionnement des cabinets médicaux dans les écoles et que 6% du PIB soient alloués à la Santé. Tout aussi mécontents, des dizaines de mineurs et de travailleurs de l’Energie du Complexe énergétique Oltenia (sud-ouest) ont parcouru 300 km à pied jusqu’à Bucarest, dans une marche de protestation. Le ministre de l’Energie, Victor Grigorescu, a déclaré que le gouvernement trouverait des solutions pour le redressement financier de la compagnie. Il a discuté avec les représentants de la direction du Complexe et avec ceux des salariés. Ils ont défini ensemble un plan d’efficacité qui supposera aussi une restructuration de l’organigramme.




    Les libéraux — nouvelle nomination pour le fauteuil de maire général de Bucarest



    Les libéraux, principale force de droite de Roumanie, ont procédé à une nouvelle nomination, la 4e, aux fonctions de maire général de Bucarest. Il sagit de lactuel leader de lorganisation bucarestoise de cette formation, Cătălin Predoiu, ancien ministre de la Justice. Ils avaient démarré cette course avec leurodéputé Cristian Buşoi, pour le remplacer très vite avec leur premier vice-président, Ludovic Orban, qui a renoncé à la candidature. Puisque son nom avait été impliqué dans une enquête du Parquet anti-corruption, Ludovic Orban sest vu mis sous contrôle judiciaire pour corruption. Il a démissionné de toutes ses fonctions, y compris celle de vice-président de la Chambre des députés et a annoncé quil se retirait de la course électorale afin de ne pas mettre en péril les chances de son parti. Toutefois, le troisième choix des libéraux n’a pas non plus été de bon augure. Marian Munteanu, ancien leader du mouvement étudiant et des protestations contre le pouvoir de souche communiste installé juste après la chute de Nicolae Ceauşescu, sest lui aussi retiré de la course, tout en rejetant les accusations portées contre lui davoir collaboré avec la police politique communiste, la Securitate.




    Visite en Roumanie du président de l’Ukraine, Petro Porochenko



    Les autorités roumaines ont renouvelé, jeudi, leur soutien à la souveraineté, l’indépendance et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’occasion de la visite à Bucarest du président ukrainien Petro Porochenko. Le leader de Kiev a rencontré son homologue roumain Klaus Iohannis et le premier ministre Dacian Cioloş. Les deux chefs d’Etats ont discuté, entre autres, des évolutions sécuritaires dans la région de la mer Noire. Dans ce contexte, Petro Porochenko a déclaré que l’Ukraine soutenait l’initiative de la Roumanie visant à créer une flotte de la mer Noire censée consolider la présence de l’OTAN dans la région et contribuer à accroître le niveau de sécurité dans la région. Les deux chefs d’Etats ont également discuté de la possibilité de créer une brigade roumano-bulgaro-ukrainienne sur le modèle de celle qui existe entre la Pologne, la Lituanie et l’Ukraine. Le président ukrainien Petro Porochenko s’est entretenu avec le premier ministre Dacian Ciolos. Selon ce dernier, la formation d’un nouveau gouvernement à Kiev est une nouvelle chance d’accélérer les réformes internes et de stabiliser le pays. A cette occasion, deux accords ont été signés : l’un portant sur la coopération bilatérale dans le domaine des transports militaires, l’autre sur les patrouilles commune à la frontière entre les deux pays. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la une de la presse roumaine – 13.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 13.04.2016

    Les quotidiens roumains se penchent sur les plus récents sondages d’opinion vu que ce printemps des élections municipales sont organisées en Roumanie. Entre temps, le gouvernement retire le décret d’urgence relatif à la loi des salaires du secteur public. Et enfin, les quotidiens sportifs décortiquent la situation des sportives roumaines dépistées positives au meldonium, une substance interdite depuis le 1er janvier, mais présente dans différents médicaments.



  • Nouvelles affaires de corruption à Bucarest

    Nouvelles affaires de corruption à Bucarest

    Une mini-secousse, aux retombées imprévisibles pour la scène politique roumaine, a été enregistrée mercredi soir. Le maire du 2e arrondissement de la capitale, Neculai Onţanu, a été retenu par les procureurs du Parquet national anticorruption dans une affaire où il est accusé de corruption passive. Un incident apparemment banal, puisque la corruption a rongé l’administration locale de Roumanie au point que les procureurs l’ont déjà réduite de moitié.

    Rien qu’en 2015, 14 maires de chefs-lieux de comtés, 9 présidents de conseils départementaux et 1 préfet étaient renvoyés devant les juges. Trois des édiles des six arrondissements de la capitale, à savoir le libéral Andrei Chiliman, le progressiste Cristian Popescu Piedone et le social-démocrate Marian Vanghelie, qui ont déjà dépassé l’étape de la détention provisoire, font actuellement l’objet de procès pour corruption. L’ancien maire général de la capitale, Sorin Oprescu, soi-disant indépendant, mais gravitant dans l’orbite du Parti social-démocrate, a lui aussi suivi le même trajet: municipalité – détention provisoire – tribunaux.

    Les éléments qui particularisent Neculai Onţanu sont la longévité à la tête du 2e arrondissement de la capitale et son poids en tant qu’acteur politique. M. Onţanu, qui en était à son quatrième mandat, se préparait à en briguer le cinquième. Donné favori au scrutin local, qui aura lieu le 5 juin prochain, il ne manquait pas de chances de réussite, d’autant plus que, pour la première fois dans l’histoire post-communiste du pays, ces élections se dérouleront en un seul tour.

    Un autre atout était sans doute le récent retrait de ses fonctions politiques de Gabriel Oprea, leader fondateur de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie, ancien vice-premier – ministre et ex ministre des Affaires étrangères, lui-aussi accusé de corruption. Un retrait qui a valu à Onţanu l’intérim de la présidence du troisième plus grand parti parlementaire de Roumanie. Les dizaines de députés et de sénateurs issus de cette formation de centre-droit obéissaient à l’ordre du général de réserve Oprea quand il s’agissait de voter l’installation ou la démission d’un cabinet.

    En outre, en véritable arbitres entre les grands partis de gouvernement, à savoir le PSD et le PNL, ils décidaient de l’adoption ou du rejet de projets législatifs d’importance capitale. Maintenant, le nouveau chef de file des progressistes, Ontanu, lui aussi général de réserve, est accusé d’avoir reçu, entre 2006 et 2007, un terrain de 1.500 m2 à Bucarest comme pot-de-vin, après avoir aidé un bénéficiaire de droits litigieux à entrer en possession de plusieurs propriétés. Selon les analystes politiques, l’arrestation de M. Ontanu équivaut à sa sortie de la course électorale. Elle va aussi accélérer la désintégration de l’UNPR.

    D’ailleurs, les élus progressistes sont en train de changer de barque, s’orientant vers le PSD, le PNL ou l’ALDE (Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe), dans la perspective des législatives de cet automne. Selon les mêmes commentateurs, à l’instar de l’administration locale, le futur Parlement de Bucarest aura lui aussi une structure sensiblement différente, après cette vague de mises en examen. Toujours mercredi, le député Sebastian Ghiţă, proche de l’ex – premier ministre social-démocrate Victor Ponta, et dont le nom figurait déjà dans plusieurs dossiers pénaux, a appris qu’il était accusé d’usage d’informations confidentielles et de chantage.

  • A la une de la presse roumaine – 24.03.2016

    A la une de la presse roumaine – 24.03.2016

    Sujets divers dans la presse nationale ce jeudi matin. Les quotidiens parlent de l’arrestation de Neculai Ontanu, maire du 2e arrondissement de la Capitale et de la visite en Turquie du président Roumain Klaus Iohannis. La production de voitures de la Roumanie et les travaux de remise en état de l’autoroute « du Soleil » figurent également sous la loupe de nos confrères de la presse écrite.



  • A la Une de la presse roumaine 22.02.2016

    A la Une de la presse roumaine 22.02.2016

    “On sattaque aux effets et non aux causes”, estime la presse roumaine à propos du nouveau plan national anti-pauvreté, proposé par le gouvernement roumain. Dans le même temps, les journalistes bucarestois sont partis enquêter du côté des maires roumains qui ne respectent pas le régime des armes et des munitions et ils invitent aussi leurs lecteurs à débattre du sujet très controversé abordé par “Illégitime”, le film roumain ayant séduit la Berlinale.


  • A la Une de la presse roumaine 12.11.2015

    A la Une de la presse roumaine 12.11.2015

    Le bilan s’alourdit encore après l’incendie
    au club Colectiv de Bucarest, écrit toute la presse de ce jeudi. Un seul membre
    du groupe rock est toujours vivant, les quatre autres ayant succombés à leurs
    blessures. Mis dans un premier temps en détention provisoire, le maire du 4ème
    arrondissement de la capitale, Cristian Popescu Piedone, a été remis en
    liberté. l’Inspection judiciaire du Conseil supérieur de la Magistrature s’est
    auto-saisie, note Adevarul qui s’attarde aussi sur les chances du nouveau
    gouvernement de Dacian Ciolos. Enfin, Romania libera se pencher sur la
    majoration de 10% des revenus des salariés du secteur public.



  • La semaine du 14 au 19 septembre

    La semaine du 14 au 19 septembre

    Mise en examen du Premier ministre roumain



    C’est le premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste sous enquête pénale dan l’exercice de ses fonctions : le social-démocrate Victor Ponta a été mis en examen jeudi. Le premier ministre est accusé, en solidaire avec un camarade de parti, le sénateur Dan Şova, de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent dans une affaire liée aux compagnies énergétiques Turceni et Rovinari (situées dans le sud du pays). Les faits remonteraient à l’époque où M. Ponta était avocat. Les procureurs anti-corruption l’accusent aussi de conflit d’intérêts pendant l’exercice de son mandat actuel. Quant à l’ancien ministre des transports du gouvernement Ponta, Dan Şova, celui-ci est poursuivi pour complicité d’abus de fonctions ; il se serait fait payer des centaines de milliers d’euros pour des contrats qui auraient causé plus de 16 millions d’euros de préjudice à l’Etat roumain.



    La situation pose de plus en plus de problèmes au premier ministre, au gouvernement et au PSD, et l’image de la Roumanie est fortement ternie, a déclaré le président de la République, Klaus Iohannis, suite à la mise en examen, jeudi, de Victor Ponta, qu’il a exhorté, une fois de plus, à démissionner. Les sociaux-démocrates, quant à eux, souhaitent se maintenir au pouvoir, affirme le patron intérimaire du parti, Liviu Dragnea: « Rien ne nous garantit que le président Iohannis désigne un candidat social-démocrate au poste de premier ministre. Victor Ponta s’est trouvé à la tête de plusieurs gouvernements qui ont enregistré de bons résultats économiques et d’autre nature. La Roumanie ne prendra pas feu aujourd’hui, ni demain. Rien d’épouvantable n’arrivera dans les jours qui viennent. Il est important pour lui de mettre de l’ordre dans ses pensées et c’est en fonction de sa décision que nous discuterons, lui et moi, et puis au parti et dans la coalition. »



    Le premier ministre Victor a fermement rejeté les accusations des procureurs.





    La Roumanie et la crise des réfugiés



    La Roumaine plaidera à nouveau, au Conseil Justice et Affaires Intérieures prévu pour la semaine prochaine, contre les quotas obligatoires d’immigrants que les pays de l’Union Européenne seront obligés de recevoir. C’est ce qu’à annoncé le président Iohannis à la fin du Conseil suprême de défense du pays qui a analysé le phénomène de la migration ainsi que ses causes. Le chef de l’Etat a souligné l’engagement de Bucarest d’accueillir 1785 réfugiés, même si la Commission européenne souhaite que la Roumanie prenne en charge jusqu’à trois fois plus.



    Et pourtant, si l’Union européenne oblige Bucarest à accepter davantage de personnes, les participants au Conseil supérieur de défense de la Roumanie ont également évoqué la possibilité d’agrandir les capacités d’accueil des migrants. Le président Klaus Iohannis : « En ce cas, il est clair que nous devrions faire quelque chose. Aucune décision n’a été adoptée jusqu’ici, mais on a évoqué une idée susceptible de générer une solution, celle d’utiliser les fonds européens pour agrandir les facilités d’accueil des réfugiés ou, à la rigueur, d’utiliser des fonds européens pour construire d’autres centres d’accueil pour les réfugiés », a annoncé le chef de l’Etat.



    Cette semaine également, la crise des réfugiés a agité les esprits politiques entre la Hongrie et la Roumanie, après l’annonce de Budapest de son intention d’ériger une clôture de barbelés le long de la frontière avec la Roumanie, selon le modèle déjà en place à la frontière avec la Serbie. La position du gouvernement de Bucarest relative au traitement appliqué aux migrants par les autorités de la Hongrie voisine est conforme aux positions exprimées par les pays et les institutions de l’UE et d’autres organismes internationaux, lit-on dans un communiqué rendu public ce jeudi. Selon l’exécutif de Bucarest, la construction d’une clôture à la frontière hongroise censée arrêter le flux de réfugiés serait contraire aux principes européens. Le respect de ces principes, ainsi que des droits de l’homme, est fondamental, selon le gouvernement roumain.




    Le maire de Bucarest — en détention provisoire



    Ştefănel Dan Marin, le représentant de l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie (UNPR), un petit parti membre de la coalition gouvernementale, est à partir de ce mardi maire par intérim de la capitale roumaine. Il a déclaré que : « En ce moment, il y a un vide d’information quand à la situation financière de la mairie, et c’est justement pourquoi une de mes premières mesures est de commander un audit extérieur de l’institution ».



    Ştefănel Dan Marin occupe le fauteuil de l’ex-édile en chef, Sorin Oprescu, suspendu de ses fonctions par le préfet de la Capitale en raison de ses démêlées avec la Justice. Les procureurs anti-corruption accusent Sorin Oprescu, placé actuellement en détention provisoire, d’avoir reçu un pot de vin de 25 mille euros et affirment que celui-ci a adhéré à un groupe organisé créé au sein de l’administration locale qui demandait une partie du profit des sociétés ayant remporté des contrats de marchés publics.




    L’économie roumaine à la hausse ?



    Le représentant du FMI en Roumanie et Bulgarie, Guillermo Tolosa a déclaré cette semaine que durant les trois années à venir la Roumanie pourrait dépasser du point de vue économique des pays tels la Grèce, la République Tchèque et le Portugal. Pour cela il faut qu’elle assure la stabilité fiscale et qu’elle attire de nouveaux investissements, notamment dans l’infrastructure. Cette semaine également, les autorités de Bucarest ont annoncé que l’inflation annuelle avait atteint en août un nouveau record historique des 25 dernières années : — 1,9%, sans risque évident de déflation. La Commission nationale de prévisions a également amélioré les chiffres de 2015 de la croissance économique – de 2,8% à 3,3%, un rythme qui pourrait s’accélérer dans les années à venir, jusqu’à 4% en 2018. (trad.: Ileana Ţăroi, Alex Diaconescu)

  • 15.09.2015 (mise à jour)

    15.09.2015 (mise à jour)

    Réfugiés — Le ministère roumain des affaires étrangères qualifie de geste politique incorrect la décision du gouvernement de la Hongrie voisine de construire une clôture à la frontière commune, entre deux Etats membres de l’Union Européenne et partenaires stratégiques. La diplomatie de Bucarest estime que cette initiative, dont elle avait été informée par le ministère des affaires étrangères de Budapest peu avant qu’elle soit rendue publique », n’était pas conforme à l’esprit européen. Le MAE roumain a réagi ainsi à la décision de la Hongrie de construire à la frontière avec la Roumanie une clôture similaire à celle dressée à sa frontière sud avec la Serbie, pour bloquer le flux de réfugiés en provenance du Moyen Orient et du nord de l’Afrique. Le chef de la diplomatie de Budapest a affirmé que cette mesure était nécessaire car « les passeurs pourraient changer leur route en raison de la clôture existante à la frontière serbo-hongroise ». Bucarest participera au mécanisme de distribution et accueillera plus de 1700 demandeurs d’asile se trouvant actuellement en Italie et en Grèce et quelque 80 autres personnes se trouvant à l’extérieur de l’Union. La Roumanie, aux côtés de neuf autres pays de l’UE, refuse les quotas obligatoires de réfugiés.



    Diaspora — Le président de la Roumanie Klaus Iohannis a plaidé mardi en faveur de la reconnaissance des diplômes et des études faits par les Roumains à l’étranger. Le chef de l’Etat considère que c’est la solution pour mettre un terme à la fuite des cerveaux. Il a réitéré l’idée qu’assurer les conditions nécessaires pour que les Roumains de la diaspora puissent exercer leur droit de vote était un point essentiel ; M. Iohannis a exprimé son espoir que l’introduction du vote par correspondance pour les Roumains de l’étranger serait réglementée avant la fin de l’actuelle session parlementaire. Le chef de l’Etat a fait ces déclaration à une conférence sur le potentiel stratégique de la diaspora roumaine, à laquelle le ministre des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, avait exprimé l’espoir que les jeunes formés à l’étranger retourneraient au pays. M. Aurescu s’était aussi prononcé pour une promotion de la Roumanie en tant que destination de carrière, soulignant que la promotion des objectifs, y compris de politique étrangère, du pays devait s’appuyer davantage sur la contribution des jeunes doués se trouvant à l’étranger.



    Corruption — Le préfet de Bucarest, Paul Nicolae Petrovan a signé mardi la suspension du maire général Sorin Oprescu de ses fonctions suite à la décision de la Cour d’Appel de confirmer la détention provisoire de l’édile en chef, sous enquête pour corruption. Ancien adhérent social-démocrate passé indépendant, Sorin Oprescu a été élu à la tête de l’administration de la Capitale en 2008 et en 2012. Mardi également, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta a été entendu par les procureurs anti-corruption qui l’accusent de faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, des faits que M. Ponta aurait commis à l’époque où il était avocat, ainsi que conflit d’intérêts dans l’exercice de ses fonctions actuelles. Premier chef de gouvernement de la Roumanie post-communiste sous enquête pénale pendant son mandat, Victor Ponta a rejeté aussi bien les accusations des procureurs que les demandes de démissionner exprimées par le président Klaus Iohannis et par l’opposition libérale.



    Education – Le ministre roumain de l’éducation nationale, Sorin Cîmpeanu, a déclaré mardi au Parlement que des réformes étaient absolument nécessaires dans ce secteur. Elles devraient faire partie d’une vision large, qui permette d’obtenir des résultats suite à des mesures cohérentes, dont l’application dépasse un mandat ministériel. C’est le groupe parlementaire libéral qui a demandé les explications de M. Cîmpeanu. Lundi, lors de la rentrée des classes, le ministre affirmait que la nouvelle année scolaire avait bien commencé, malgré les nombreux problèmes à résoudre dans l’infrastructure, les manuels et les programmes scolaires.



    Touristes — Près d’un million de touristes étrangers ont visité la Roumanie où ils ont dépensé environ 2 milliards et demi de lei (quelque 585 millions d’euros), indique l’Institut national de la statistique de Bucarest. Les affaires ont représenté la principale motivation des séjours. L’année dernière, 1,9 million d’étrangers ont voyagé en Roumanie, leurs dépenses se chiffrant à 1,6 milliards d’euros, ce qui place notre pays en queue du peloton européen à ce chapitre.



    Rugby — L’équipe nationale de rugby de Roumanie s’envole mercredi pour l’Angleterre, où elle participera à la Coupe du monde dont le coup d’envoi sera donné le 18 septembre. La nationale tricolore fait partie de la Poule D, où elle aura comme adversaires la France, l’Irlande, le Canada et l’Italie. Les rugbymen roumains, dont le surnom sportif est « les Chênes », ont été présents à toutes les éditions de la Coupe du monde, sans jamais se hisser à une phase supérieure.