Tag: mairie

  • 10.06.2024

    10.06.2024

    Elections en Roumanie – Des élections européennes et locales ont eu lieu le dimanche, 9 juin en Roumanie. C’est Nicușor Dan, le maire en fonction soutenu par l’Alliance de la Droite Unie (ADU), qui a remporté un nouveau mandat à la tête de la mairie générale de la capitale roumaine, Bucarest, avec près de 47 % des voix, loin devant la candidate sociale-démocrate et ex-maire de Bucarest, Gabriela Firea. Pour le Conseil général de la mairie de la capitale, le PSD (membre de la coalition à la gouvernance) et l’ADU sont à égalité, avec environ 27 % des suffrages. En ce qui concerne les Conseils départementaux, le PSD est en tête de liste, suivi par le PNL. Enfin, les élections européennes ont été remportées de manière détachée par l’alliance des deux partis au pouvoir, le PSD (Parti social-démocrate) et le PNL (Parti national libéral). Suit l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR, un parti populiste et ultranationaliste). En 3e position l’on retrouve l’ADU. Précisons que la Roumanie sera représentée à Bruxelles par 33 eurodéputés. Rappelons aussi que cette année, en Roumanie, des élections présidentielles sont prévues en septembre, suivies d’élections législatives en décembre.

     

    Elections européennes – Selon les résultats partiels des élections européennes qui se sont tenues du 6 au 9 juin, le groupe des Conservateurs européens est en tête, avec 191 sièges, soit 15 de plus qu’aux dernières élections. Les sociaux-démocrates occupent la deuxième place, avec 135 sièges, soit une baisse de 4 sièges par rapport à 2019. Le groupe Renew perd près de 20 sièges mais conserve sa troisième position. Les deux partis eurosceptiques d’extrême droite, à savoir le groupe des Conservateurs et Réformistes ainsi que le groupe Identité et Démocratie, occupent les 4e et 5eplaces. Les Verts perdent leur 4e position et se retrouvent 6e avec 53 sièges, contre 71 lors des élections de 2019. L’extrême gauche reste à la 7e place avec 35 sièges. Enfin, les indépendants obtiennent 50 sièges et les partis non affiliés en ont 45. Selon ces résultats partiels et les déclarations des dirigeants politiques de dimanche soir, la future majorité sera formée suite aux négociations entre les trois premiers groupes, à savoir les conservateurs, les sociaux-démocrates et le groupe Renew, précise la correspondante de Radio Roumanie à Bruxelles. Ensemble, ils détiennent une majorité confortable de 409 sièges sur un total de 720 au Parlement, de sorte que le vote pour la future Commission européenne ne devrait pas poser de problème. Les conservateurs souhaitent qu’Ursula von der Leyen obtienne un 2e mandat à la tête de la Commission, ce qui nécessite seulement 361 voix. Par ailleurs, les partis d’extrême droite et de droite radicale ont remporté les élections en France, en Autriche et en Italie, et se sont classés 2es en Allemagne et aux Pays-Bas. À la suite des résultats, en France, le président Emmanuel Macron a décidé d’organiser des élections anticipées dans trois semaines.

     

    Bucharest Tech Week – La capitale roumaine accueille cette semaine Bucharest Tech Week, le plus grand événement consacré à la technologie et à l’innovation en Europe centrale et orientale. Du 10 au 16 juin, la capitale roumaine devient l’épicentre de l’innovation technologique, attirant plus de 25 000 passionnés de technologie. Cette 8e édition de Bucharest Tech Week met l’accent sur la redéfinition de l’expérience humaine grâce à la technologie, inspirant à la fois les experts du domaine et les passionnés. Au programme : cinq jours de sommets d’affaires, suivis d’une exposition technologique en week-end ouverte au large public. Plus de 50 conférenciers locaux et internationaux sont attendus aux sommets, et une soixantaine d’entreprises partenaires présenteront aux participants plus de 450 solutions technologiques dédiées au monde des affaires. La cérémonie d’ouverture de ce grand événement se fera en présence de  Mircea Geoană, Secrétaire général adjoint de l’OTAN.

     

    B9 – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, participera mardi au sommet du Format Bucarest 9 (B9) à Riga, qu’il coprésidera aux côtés du président letton, Edgars Rinkevics, et du président polonais, Andrzej Duda. Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, sera également présent à l’événement. Cette réunion a lieu un mois avant le sommet anniversaire de l’OTAN à Washington, qui marquera les 75 ans de l’Alliance. À Riga, les dirigeants auront l’occasion d’échanger sur les principaux objectifs et résultats attendus pour le sommet de Washington, en mettant l’accent sur le renforcement de la posture de dissuasion et de défense de l’OTAN sur le flanc est, ainsi que sur l’intensification du soutien à l’Ukraine, lit-on dans un communiqué de la présidence de Bucarest.

     

    Adhésion – L’Ukraine et la République de Moldova ont rempli les conditions nécessaires pour entamer les négociations en vue de leur adhésion à l’Union européenne, a annoncé la Commission européenne depuis Bruxelles. La première étape après ce moment consiste à obtenir l’approbation de la recommandation de la Commission par des États membres au sein du Conseil, puis la prochaine étape sera une première conférence intergouvernementale avec la République de Moldova et l’Ukraine. La Roumanie soutient ces deux pays voisins dans leur parcours européen.

     

    Commerce – Au cours des 4 premiers mois de cette année, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie s’est élevé à un peu plus de 9,3 milliards d’euros, soit une augmentation de 440 millions d’euros par rapport à la période similaire de l’année précédente, selon les données de l’Institut national de statistique publiées ce lundi. Au cours de cette période, les exportations ont atteint près de 31,3 milliards d’euros, tandis que les importations ont dépassé les 40,6 milliards d’euros. D’après l’INS, la plupart des exportations et importations ont visé les machines et équipements de transport, ainsi que d’autres produits manufacturés. Les échanges de biens à l’intérieur de l’espace communautaire comptent pour environ 73 % du total des exportations et des importations.

     

    Population – Près de 12 000 enfants sont nés en Roumanie en avril 2024, soit une augmentation de 13,6 % par rapport à mars dernier, selon l’Institut national de statistique. Le nombre de décès, d’environ 19 000 personnes, a diminué de 2,3 % par rapport au mois précédent, mais il était toujours 1,6 fois plus élevé que celui des nouveau-nés vivants, ce qui a maintenu le solde naturel négatif. Environ 85 % des décès ont été enregistrés chez des personnes de plus de 60 ans, dont plus de la moitié étaient dus à des affections du système circulatoire. Toujours en avril 2024, au niveau national, 4 765 mariages ont été enregistrés, soit une baisse de 13 % par rapport à mars 2024. S’y ajoutent 1 735 divorces, soit 12 % de moins que le mois précédent.

     

    Météo –  La semaine démarre avec des températures caniculaires en Roumanie et un inconfort thermique accentué. En même temps, la météo est assez capricieuse d’abord sur l’ouest du territoire pour arriver ensuite dans le sud et l’est aussi. Ici les rafales du vent pourraient atteindre les 70-90 km./h et les précipitations pourraient s’accumuler jusqu’à 15-25 l/m², voire jusqu’à 50 l/m² à certains moments. Les maxima de ce lundi seront similaires aux températures de dimanche et iront de 25 à 37 degrés. Temps caniculaire à Bucarest aussi, avec une météo qui s’annonce capricieuse et avec une température maximale de 37 degrés.

     

  • Candidats différents à la Mairie de la Capitale

    Candidats différents à la Mairie de la Capitale

    Le docteur Cătălin Cîrstoiu, orthopédiste et directeur d’un grand hôpital de Bucarest, ne se portera plus candidat à la Mairie de Bucarest, puisqu’il a perdu le soutien des partis de la coalition au pouvoir Parti Social-Démocrate – Parti National-Libéral. Les leaders des deux partis ont adopté cette décision lundi en soirée, à l’issue d’une longue réunion. Pourtant, le docteur Cătălin Cîrstoiu était clairement en pertes de vitesse, car confronté à des accusations d’incompatibilité. En tant que directeur d’un hôpital public, il proposait aussi des consultations dans la clinique privée de son épouse. Qui plus est, les sondages lui attribuaient moins de 10 % des voix.

     

    Des candidats différents à la Mairie de la Capitale

    Et c’est dans ce contexte que la coalition a finalement décidé de présenter deux candidats différents à la Mairie de la Capitale, à savoir Gabriela Firea, ancienne maire générale et cheffe de la filiale du Parti Sociale Démocrate de Bucarest, et Sebastian Burduja, l’actuel ministre de l’Energie et également président de l’organisation bucarestoise du PNL. Les représentants des deux partis affirment qu’ils mobiliseront ainsi au maximum leurs propres électorats.

    Selon les sources politiques citées par la presse, les deux candidats ne s’attaqueront pas et mèneront une campagne constructive, ciblée sur des solutions pour Bucarest.

    Les candidatures par secteur restent les mêmes, tout comme les listes des candidatures pour les conseils locaux.

     

    Les sondages

     

    Selon les sondages, l’actuel édile en chef, l’indépendant Nicuşor Dan, soutenu par l’Alliance de la Droite Unie, qui réunit  l’Union Sauvez la Roumanie, le Parti le Mouvement Populaire et la Force de la Droite, ainsi que le maire populiste du cinquième arrondissement, Cristian Popescu Piedone, candidat du Parti Humaniste Social Libéral, sont les favoris des élections locales. Avec l’entrée de Gabriela Firea et Sebastian Burduja dans l’arène, la compétition se complique en théorie.

     

    Les défis des deux nouveaux candidats

     

    Rappelons-le, la solution de soutenir la candidature de Catalin Cîrstoiu est apparue dans le laboratoire politique de la coalition précisément parce que les candidats Gabriela Firea et Sebastian Burduja n’avaient pas de réelles chances de succès. Le mandat de Gabriela Firea avait été marqué par une absence de réalisations notables. Par ailleurs, Sebastian Burduja n’est pas perçu, même par l’électorat de droite, comme un concurrent sérieux. Les deux candidats sont confrontés à des missions presque impossibles : Gabriela Firea doit détourner l’électorat de gauche susceptible de voter Crisitian Popescu Piedone, et Sebastian Burduja doit convaincre l’électorat de droite qu’il mérite d’être élu.

    Les élections locales sont prévues pour le 9 juin et donc les nouveaux candidats ont peu de temps pour mener à bien leur mission. L’abandon de la candidature commune à la Mairie de Bucarest pourrait également affecter le vote pour le Conseil général. Dans ce cas, la liste Parti Sociale Démocrate – Parti National-Libéral, même si elle est la première des options, selon les sondages, a une petite avancée  face à l’Alliance de la Droite Unie. Les sociaux-démocrates et les libéraux veulent présenter l’image d’une coalition solide, avec des chances de devenir même une alliance politique. Et pourtant les attaques mutuelles, à travers le pays, ainsi que le récent fiasco de la candidature commune pour la Mairie de Bucarest mettent leurs intentions en danger.

    Par ailleurs, le 9 juin également, la coalition Parti Social-Démocrate – Parti National-Libéral a encore un test majeur à passer, celui des élections au Parlement européen. Elle a proposé une liste commune de candidats et a fixé comme objectif d’obtenir plus de la moitié des mandats du Parlement européen appartenant à la Roumanie.

  • La semaine du scrutin local

    La semaine du scrutin local

    Quelques
    jours nous séparent seulement du scrutin municipal du dimanche 27 septembre,
    organisé pour la première fois dans des conditions spéciales dictées par la
    pandémie de coronavirus. Initialement prévu en juin 2020, le scrutin a été
    reporté en raison de la pandémie et les mandats des élus locaux ont été
    prolongés. Une décision critiquée en ce moment vu la hausse des cas de contamination
    par rapport aux mois précédents. Mais qui aurait pu prévoir au printemps l’évolution
    de la pandémie en terre roumaine ?






    En tout cas,
    ce scrutin tout comme la campagne électorale qui le précède se déroulent d’après
    des normes spéciales de protection sanitaire : restrictions en matière de
    rassemblements en tout genre, port obligatoire du masque de protection,
    distanciation sociale, contact aussi réduit que possible entre les personnes et
    avec les objets communs et la liste se poursuit. De leur côté, les autorités assurent
    que les mesures sont respectées et que le risque d’infection n’augmentera pas. Par
    contre, depuis l’opposition, plusieurs voix affirment qu’il aurait fallu
    reporter une nouvelle fois ce scrutin local.






    Cet automne
    donc, les Roumains sont appelés aux urnes pour élire 41 présidents de conseil
    départemental, plus de 1300 conseillers départementaux, 40.000 conseillers locaux
    et 3200 maires. Le résultat obtenu par les différents conseils départementaux
    préfigurera le résultat du scrutin législatif prévu le 6 décembre prochain. Comme
    d’habitude, les principaux rivaux son la gauche et la droite, plus précisément
    le Parti Social-Démocrate – le grand gagnant des précédentes élections locales
    et générales – et le Parti National Libéral, actuellement à la gouvernance. Lors
    des dernières élections europarlementaires, considérées comme un baromètre des
    préférences de la population, les libéraux ont devancé les sociaux-démocrates, ces
    derniers se trouvant désormais dans l’opposition, mais étant toujours majoritaires
    au Parlement.




    Un autre
    jouer important sur la scène politique de Roumanie est l’alliance de centre-droite
    formée entre l’Union Sauvez la Roumanie et un nouveau parti appelé PLUS, alliance
    qui a obtenu un très bon résultat au scrutin pour le Parlement européen de l’année
    dernière et qui bénéficie d’un électorat pas du tout négligeable dans les grandes
    villes, un électorat mécontent des partis traditionnels. Sa relation avec le
    PNL, quelque peu bizarre, est quand même compréhensible. Dans de nombreuses
    villes ils soutiennent des candidats communs contre le PSD, dans d’autres,
    notamment dans les grandes villes, ils sont des contre-candidats directs. D’où
    les relations parfois contradictoires, soit d’amitié, soit de rivalité.






    La capitale,
    Bucarest, est un bon exemple en ce sens. Ici, le PNL et l’Alliance USR-PLUS
    soutiennent un candidat indépendant à la mairie générale, Nicușor Dan. En ce moment,
    celui-ci devance un peu dans les sondages l’actuelle édile en chef de la
    capitale, la sociale-démocrate Gabriela Firea. A son tour, la droite a des
    candidats communs aux mairies des différents arrondissements de Bucarest, mais pas
    aux conseils locaux de la ville. Aux côtés des deux grands favoris, se porte également
    candidat l’ancien président roumain Traian Basescu, actuellement député européen
    soutenu par le Parti du Mouvement Populaire et qui compterait pour 9% des
    options de l’électorat selon les sondages. Bien que son parti gravite toujours
    autour du seuil électoral minimum de 5%, il compte beaucoup sur son candidat, affirment
    les analystes.






    Avant de
    terminer, précisons aussi que le scrutin local de cet automne aura lieu en un
    seul tour. La présence aux urnes aura un mot important à dire en ce qui
    concerne le résultat, mettent en garde les spécialistes. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Elections locales par temps de pandémie

    Elections locales par temps de pandémie

    Programmées initialement pour juin 2020, les élections locales de Roumanie ont été reportées au mois de septembre et auront lieu en un seul tour de scrutin. Tout cela en raison de la pandémie de coronavirus qui impose des conditions spéciales pour ce type d’événements. Entre temps, les mandats des leaders locaux ont été prolongés de 6 mois, ayant pour priorité la mise en place des mesures censées lutter contre la propagation du coronavirus. Sans doute, le scrutin local de cette année se déroulera dans des conditions à part, imposées par la pandémie. La campagne électorale démarre ce vendredi.

    De son côté, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a fait appel aux candidats et aux électeurs à respecter les normes de protection sanitaire pour que le scrutin puisse être tenu en toute sécurité. « Il est essentiel que chaque personne fasse de son mieux pour que la démocratie soit protégée en cette période », a insisté le président. « Cela est possible », poursuit-il, « si tout le monde respecte les normes et les mesures censées assurer un cadre optimal pour la tenue des actions électorales dans des conditions spéciales ». Il rappelle aussi qu’il existe des pays où plusieurs types d’élections ont été organisées par temps de pandémie, sans que cela ait eu un impact négatif sur le nombre des cas d’infection. En s’adressant aux candidats, Klaus Iohannis leur a demandé de ne pas exposer les gens au danger de la contamination, car la santé est plus importante que tout objectif électoral, alors que toute transgression des normes sanitaires sera sévèrement sanctionnée.

    Le chef de l’Etat a néanmoins admis qu’il n’existait pas de scénario à risque zéro, mais si toutes les mesures spéciales sont comprises, assumées et mises en œuvre, tant par les organisateurs que par les citoyens, alors il est possible de réduire le risque au minimum. « Les élections sont le fondement de la démocratie », a ajouté le président. « Même si nous vivons une des périodes les plus compliquées de l’histoire récente de la Roumanie, la démocratie ne peut pas être suspendue, ni mises entre parenthèses, car elle garantit tous les droits et libertés dont nous bénéficions », a conclu Klaus Iohannis.

    La campagne électorale du scrutin local démarre donc ce vendredi. La concurrence est acerbe notamment dans la capitale et dans les grandes villes. Chaque candidat fait ses calculs et imagine des stratégies pour attirer des votes et atteindre son objectif. A pourvoir au total : 41 postes de président de conseil départemental, plus de 1300 fonctions de conseiller départemental, 40.000 fauteuils de conseiller local et quelque 3200 postes de maire. Le poste le plus convoité est celui de maire général de la capitale, Bucarest, auquel 18 candidats sont en lice, dont 4 candidats indépendants. Parmi les favoris, mentionnons l’actuelle édile sociale-démocrate, Gabriela Firea, et son rival, Nicusor Dan, candidat indépendant soutenu par le Parti National Libéral (PNL, à la gouvernance) et par l’alliance formée des partis l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et PLUS. (Trad. Valentina Beleavski)

  • La pollution à Bucarest, un problème

    La pollution à Bucarest, un problème

    Ces deux dernières années, la qualité de l’air à Bucarest a souvent dépassé les limites admises. Selon les normes de l’UE, au cours d’une année, il ne faudrait pas avoir plus de 35 jours de pollution accrue. Toutefois, en 2018, à Bucarest l’on a recensé pas moins de 70 jours où le niveau de pollution a dépassé de 30% les valeurs maximales permises. Dans ce contexte, ce lundi, le ministre libéral de l’Environnement, CostelAlexe, a visité la station de monitoring de la qualité de l’air se trouvant au centre-ville de la capitale.

    L’occasion pour le responsable de lancer des critiques dures à l’adresse de lla maire générale de Bucarest, la sociale-démocrate Gabriela Firea, notamment pour n’avoir mis en œuvre aucune des mesures promises pour remédier à la situation. La réaction de la municipalité n’a pas tardé. Dans un communiqué, Gabriela Firea affirme qu’il est impossible de récupérer en 36 mois ce qui n’a pas été fait pendant des décennies. Qui plus est, selon elle, les réseaux indépendants qui mesurent la qualité de l’air et qui sont gérés par le ministère de l’Environnement, ne sont ni homologués, ni autorisés. Les niveaux invoqués sont des valeurs instantanées enregistrées par les stations fixes de surveillance par des méthodes autres que celle gravimétriques, et donc ils ne sont pas valides, explique encore la maire générale de la capitale.

    Parmi les mesures déjà prises par la municipalité afin de réduire la pollution, Mme Firea met en avant la modernisation des services de transport en commun de la capitale, par le rachat de 830 nouveaux moyens de transport, un projet de 474 millions d’euros provenant du budget local et de fonds européens non remboursables. 400 nouveaux bus circulent déjà en ville et 130 autres bus hybrides s’y ajouteront ce printemps, tout comme 100 trolleybus, 100 bus électriques et 100 tramways. L’édile de la capitale rappelle aussi que les voies des 5 lignes de tram les plus utilisées ont été délimitées et que, dans la période 2017-2019, 30.000 éco-chèques mobilité ont été alloués aux Bucarestois qui souhaitaient s’acheter un vélo. De même, un projet pour la création de 4 trajets de pistes cyclables s’étalant sur 48 km a été démarré en 2018.

    Et ce n’est pas tout. La municipalité de Bucarest a également lancé un programme de bonus écologique censés éliminer du trafic de la capitale les automobiles très polluants et un projet-pilote de bus scolaire est en cours de préparation. Enfin, début janvier, la vignette Oxigen(Oxygène) est entrée en vigueur à Bucarest, une autre tentative de la ville se s’aligner sur les tendances d’autres capitales européennes par la mise en place de taxes sur la pollution. Une pratique qui a eu des résultats spectaculaires dans d’autres pays, aidant à limiter le trafic routier dans les zones centrales et à y améliorer la qualité de l’air. A Bucarest, l’argent collecté par cette vignette sera utilisé uniquement pour la mise en place de mesures pour la protection de l’environnement. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 06.03.2018

    06.03.2018

    Santé – Les autorités roumaines attendent une réponse de la part des pays d’Europe qui pourraient proposer à la Roumanie des immunoglobulines pour le traitement de la population, suite à l’activation par Bucarest du Mécanisme européen de protection civile. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a déclaré avoir demandé l’aide internationale parce qu’à présent les immunoglobulines manquent complètement du marché roumain. Raed Arafat, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur, a annoncé que la Roumanie avait fait appel aussi à l’aide internationale par le biais d’un mécanisme similaire de l’OTAN. Les problèmes enregistrés dans l’approvisionnement en immunoglobulines ont été générés par le retrait du marché roumain des producteurs qui assuraient plus de 80% de la consommation nationale.

    DNA – L’Etat roumain devrait toucher un milliard d’euros suite aux saisies décidées dans les dossiers instruits par la Direction nationale anticorruption, a déclaré aujourd’hui la cheffe de l’institution, Laura Codruta Kovesi. Elle a précisé que lorsqu’ils évoquent des biens mis sous séquestre, les procureurs parlent de biens se trouvant sur le territoire de la Roumanie, alors que les malfaiteurs ont tendance à ouvrir des comptes à l’étranger. Ce sont les organes fiscaux de Roumanie qui doivent exécuter ces décisions au plus vite, a également précisé Laura Codruta Kovesi. En 2017, les procureurs ont placé sous séquestre des objets dont la valeur dépasse les deux cent millions d’euros.

    Grippe – En Roumanie, le nombre des personnes décédées à cause de la grippe saisonnière est arrivé à 80, la quasi-totalité des victimes ayant souffert de maladies chroniques et n’ayant pas été vaccinées, selon les chiffres du Centre nationale de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Le cas le plus récent est celui d’un bucarestois de 80 ans, qui n’était pas vacciné et qui souffrait aussi d’autres maladies. Selon les statistiques, plus de 1700 cas de grippe ont été enregistrés la semaine dernière, par rapport à 85 durant la même période de la saison précédente. La ministre de la Santé, Sorina Pintea, a affirmé que l’on ne pouvait pas parler d’épidémie de pour le moment.

    Chisinau – Les municipalités de Bucarest et de Chisinau ont convenu de collaborer pour dérouler des projets visant à mieux dépenser l’argent public, a déclaré ce mardi l’édile en chef de la capitale roumaine, Gabriela Firea dans le cadre d’une conférence de presse tenue en commun avec la maire par intérim de la capitale moldave, Silvia Radu. Les deux municipalités souhaitent également coopérer dans des projets de régénération urbaine a souligné Mme Firea précisant que Silvia Radu était très intéressé dans la consolidation des immeubles faisant inclus au patrimoine architectural et qu’elle voulait en savoir davantage sur l’expérience de la municipalité bucarestoise dans le domaine. Pour sa part, Silvia Radu a précisé que la visite de Gabriela Firea à Chisinau était un pas en avant dans le développement des très belles relations convenues à Bucarest le 14 février par la signature d’un programme de coopération entre les deux capitales.

    Transports – Le ministre roumain des Transports, Lucian Sova, s’est entretenu aujourd’hui avec le chef de la diplomatie hongroise, Peter Szijjarto, au sujet de la construction d’un chemin de fer à grande vitesse pour relier les villes de Budapest et de Bucarest. Selon un communiqué du ministère roumain des Transports, les pourparlers ont lieu alors qu’un sommet ministériel sur les transports se tient dans la capitale hongroise. Les deux responsables ont également évoqué des thèmes d’intérêt bilatéral du secteur des transports et de l’infrastructure spécifique. Météo – Temps morose avec des températures normales pour cette période de l’année sur l’ouest, le nord, le centre et sur la côte. Des précipitations, notamment des pluies, sont signalées sur presque tout le territoire. Les températures vont de 0 à 11 degrés avec 3 degrés sous un ciel de plomb actuellement à Bucarest.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontrera aujourd’hui l’Italienne Roberta Vinci dans le dernier round des qualifications au tableau principal de la compétition de simple du tournoi d’Indian Wells, en Californie. Quatre sportives roumaines figurent au tableau principal de simple de la compétition. Outre Simona Halep, 1ere mondiale et la principale favorite de la compétition, Irina Begu, 36e WTA, Sorana Cîrstea (35e WTA) et Mihaela Buzarnescu, 38e WTA, participent à cette compétition du tournoi Premier Mandatory. Simona Halep a remporté le tournoi d’Indian Wells en 2015.

  • « Aquapic » : centre expérimental pour les enfants à Timisoara

    « Aquapic » : centre expérimental pour les enfants à Timisoara

    On entend parler de plus en plus souvent de projets de réhabilitation de l’espace public. Et là où l’intention d’améliorer la qualité de vie en ville est doublée du désir d’éduquer par le jeu, on peut assister à des réalisations inattendues. L’une d’entre elles est en train de se concrétiser à Timişoara où un centre expérimental pour enfants ouvrira bientôt ses portes. Aquapic invite les grands et les petits à des aventures aquatiques – ont fait savoir ses initiateurs.

    Un siècle après sa construction, l’un des bassins de décantation de l’Usine de production d’eau industrielle de Timişoara a été aménagé pour accueillir des concours de modélisme naval et des expériences liées au flottement des corps. « Aquapic » est le fruit d’une heureuse rencontre entre une association engagée dans des travaux de rénovation urbaine, Urban Survey, la compagnie locale de distribution de l’eau, et la Fondation Aquademica. Elles se sont proposé de transformer ensemble un espace devenu inutilisable en un endroit où les enfants puissent apprendre davantage sur l’eau et sur l’environnement par le biais de l’expérience directe.

    Violeta Mihalache, directrice de l’Association Urban Survey, chargée de la communication et des relations publiques dans le cadre du projet, explique: « L’usine de production d’eau industrielle se trouve à présent dans un quartier résidentiel de la ville, étant accueillie par un bâtiment vieux de 100 ans. De style Art nouveau, il est dû au premier architecte en chef de la ville, Laszlo Szekely, qui a beaucoup influencé le développement urbain de Timişoara. Le bâtiment est entouré d’un parc magnifique s’étendant sur près de 3 hectares où se trouvent deux bassins de décantation. Le décor est splendide. Ce projet vise à aménager une grande partie de ce parc – soit près de 2 hectares – en y plaçant des équipements destinés au jeu pour permettre aux enfants d’apprendre davantage sur l’eau, sur son circuit dans la nature, dont on leur parle à la maternelle ou à l’école. Dans ce parc, les explications seront pourtant beaucoup plus agréables et plus amusantes. Ils y apprendront également des choses qu’ils n’apprennent pas à l’école : qu’est-ce qu’un barrage, pourquoi se produisent les inondations, le tout à l’aide d’équipements de grandes dimensions avec lesquels ils pourront jouer, expérimenter. En fait c’est ça, l’idée de ce parc: jouer, expérimenter et apprendre ainsi à se rapprocher de la nature, la connaître et l’aimer. »

    Restauré en respectant le modèle original, le vieux bâtiment est devenu un musée vivant. Violeta Mihalache : « Nous avons gardé tout ce qu’il y avait à l’intérieur au moment de la mise en service de l’usine, en 1916 : les équipements, les outils, les vannes. Nous avons essayé de faire de cette usine productrice d’eau un endroit accueillant où les grands et les petits puissent apprendre comment elle fonctionnait, comprendre le processus technologique de production de l’eau industrielle, qui relève à présent du domaine de l’histoire. »

    Bien que son inauguration soit prévue pour très bientôt, le centre expérimental Aquapic attend ses visiteurs à peine au printemps prochain. C’est que les expériences utilisant l’eau s’y déroulent en plein air, on ne peut donc les effectuer que durant la saison chaude. Violeta Mihalache nous donne un avant-goût des expériences que les petits visiteurs du parc pourront faire : « Les expériences sont nombreuses. Nous aurons, par exemple, une installation permettant de retirer des déchets de la canalisation, grâce à laquelle les enfants apprendront ce que l’on peut et ce que l’on ne peut pas jeter dans les canalisations. Les bâtonnets ouatés ou les serviettes démaquillantes de maman, par exemple, bouchent les canalisations. C’est le but d’un des équipements. L’expérience s’achève par une étape durant laquelle les enfants apprennent à récupérer les différents objets jetés dans les canalisations. Un autre équipement s’appelle « Pluie de questions » et il a effectivement la forme d’une goutte d’eau. Les enfants se verront proposer différentes questions et réponses et, en agissant sur différentes parties de l’équipement, ils pourront trouver la réponse correcte aux questions sur l’environnement adressées par les gouttes d’eau respectives. »

    Un mini-labo aménagé à l’intérieur de l’usine ouvrira à ses petits visiteurs les portes d’un autre monde fascinant : celui des expériences chimiques. Le centre expérimental Aquapic est destiné aux enfants de 5 à 12 ans.(Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine – 12.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 12.09.2017

    L’énergie et surtout les entreprises d’Etat de ce secteur font la Une de la presse nationale en ce mardi, puisqu’elles sont obligées à verser presque toutes leurs liquidités au budget d’Etat. Ces fonds sont utilisés pour payer les pensions de retraite et les salaires de fonctionnaires. Entre temps, à Bucarest, la mairie fait un nouvel don au chantier de la cathédrale du salut national alors que la capitale redevient, avec la rentrée, la ville la plus embouteillée d’Europe.



  • Les élections municipales 2016 – le résultat final

    Les élections municipales 2016 – le résultat final

    Après le décompte de tous les bulletins de vote, les sociaux-démocrates s’adjugent clairement la majorité des mandats de maire, de conseillers locaux et départementaux issus des élections municipales du 5 juin. Un scrutin considéré comme un avant-goût des élections législatives de cet automne. Les représentants de la gauche ont devancé les libéraux qui, à leur tour, se disent relativement contents du résultat final, vu que le Parti Social Démocrate n’a pas, finalement, tout raflé. Pourtant, les libéraux ont subi une défaite cuisante à Bucarest ! Fief traditionnel de la droite, la Capitale a été adjugée par la candidate du PSD, Gabriela Firea, qui est ainsi devenue la première femme à diriger la municipalité bucarestoise. Les candidats sociaux-démocrates ont également remporté toutes les six mairies d’arrondissements. Une seule brèche aurait pu être possible : la Française Clotilde Armand, citoyenne roumaine depuis quelques mois seulement s’était portée candidate à la mairie du premier arrondissement de la part de l’Union Sauvez Bucarest, une ancienne ONG transformée en parti politique. Donnée gagnante par les sondages à la sortie des urnes, elle a perdu de justesse face à son adversaire social-démocrate.

    Au niveau national, les scores du PSD et du Parti National Libéral semblent équilibrés. Par contre, à Bucarest, l’USB et son candidat au poste de maire général, Nicusor Dan, sont arrivés en deuxième position après Gabriela Firea, laissant loin derrière le candidat libéral, illustrant ainsi un éventuel bouleversement du système politique roumain traditionnel. De l’avis des analystes politiques une division est apparue au sein du PNL entre les organisations territoriales, ayant obtenu des résultats pour le moins honorables sinon bonnes, et l’organisation de Bucarest avec son score catastrophique.

    Or c’est justement cette impression d’impuissance, d’apathie politique et de mépris à l’adresse des électeurs qui a poussé ces derniers à doper ce qui s’est avéré une victoire historique du PSD à Bucarest. Et c’est aussi cette même donne qui a mené à l’apparition du véritable phénomène qu’est l’Union Sauvez Bucarest. Ses leaders se sont déjà rendu compte du potentiel de ce genre de formation politique. En perspective des élections législatives de cet automne, ils ont décidé de la transformer en un parti à portée nationale : l’Union Sauvez Roumanie. L’USB critique avec véhémence la prestation de l’actuelle classe politique qu’elle accuse d’indolence et de corruption.

    Dans la lumière du scrutin du 5 juin, la jeune formation politique semble avoir raison puisque des candidats ayant des démêlées avec la justice se sont fait élire dans nombre de villes roumaines. A Baia Mare, dans le nord-ouest du pays, Catalin Chereches a été réélu avec 70% des voix, même s’il se trouve actuellement en détention provisoire pour avoir reçu plusieurs dizaines de milliers d’euros de pots de vin. Des candidats mis en examen et même condamné ont également été élus à Craiova, Râmnicu Vâlcea et Brasov, ce qui en dit long non seulement de l’offre modeste des partis, mais aussi du niveau très bas des attentes de l’électorat. Une telle tendance risque toutefois d’encourager les élus parlementaires à multiplier les initiatives législatives visant à limiter le pouvoir du Parquet anticorruption, dont l’offensive contre les politiciens corrompus dure depuis plusieurs années déjà. (Trad. Alex Diaconescu)

  • A la une de la presse roumaine – 21.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 21.04.2016

    Aujourd’hui dans la presse : La mairie de la Capitale s’avère une cible difficile pour les libéraux. La relance des débats entre chauffeurs et autorités autour l’activité des fourrières. Le gouvernement encourage les Roumains à acheter des voitures électriques et les compagnies d’électricité ont inclus les pertes dans la facture des bénéficiaires.


  • A la une de la presse roumaine – 14.04.2016

    A la une de la presse roumaine – 14.04.2016

    Aujourd’hui la presse roumaine poursuit le débat sur la candidature à la mairie générale de Bucarest de Marian Munteanu, activiste civique, membre de la résistance contre la dictature communiste et leader des démonstrations des étudiants qui ont eu lieu en 1990, Place de l’Université, dans la capitale. Les avis étaient déjà partagés à propos de sa candidature de la part de libéraux, mais aujourd’hui on entend de plus en plus de voix contre.



  • A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    Cest un déjà-vu qui fait peur – la presse écrite roumaine met en garde contre le risque dune entrée en récession de la Roumanie, en 2016, après avoir analysé les ressemblances entre lactuelle situation économique du pays et la conjoncture de 2008. Sur cette toile de fond, les journalistes se penchent sur les projets législatifs qui pourraient péricliter le budget de lEtat, de même que sur les dépenses faramineuses et inutiles dune mairie darrondissement bucarestois. Enfin, les journalistes dressent le portrait de la nouvelle première dame de la Catalogne, une journaliste roumaine.



  • Le maire de Bucarest en détention provisoire

    Le maire de Bucarest en détention provisoire

    La fin de la semaine a apporté au maire de Bucarest, Sorin Oprescu une désagréable surprise. Accusé par les procureurs du Parquet anticorruption d’avoir accepté des pots-de-vin, il a été placé en détention provisoire pour 30 jours. La décision n’est pas définitive, mais elle est exécutoire.Sorin Oprescu a été retenu après avoir reçu une première tranche de 25.000 euros sur les 60.000 qu’il avait demandés à 4 personnes, par l’intermédiaire d’un subordonné qui aurait facilité le versement du pot-de-vin.

    Un des 4 dénonciateurs affirme avoir payé à Sorin Oprescu 1 million d’euros entre 2013 et 2015. Selon les enquêteurs, le maire recevait les pots-de-vin à sa résidence près de Bucarest et avait pris des mesures de précaution dignes de la mafia italienne. Dans la cour, il avait un belvédère prévu d’un appareil où toutes les personnes présentes étaient obligées de laisser leurs portables quand « on parlait affaires ». L’appareil était un brouilleur de téléphones portables, pour que les conversations ne puissent pas être interceptées – a déclaré le dénonciateur. Pour avoir des preuves solides, les enquêteurs ont noté les séries de tous les billets de banque qui devaient être remis.

    Ensuite, le dénonciateur s’est rendu chez Sorin Oprescu et lui a remis le pot-de-vin. La transaction finie, le maire a été surveillé pendant un certain temps de loin. Dans la soirée, quand il a été arrêté alors qu’il roulait en ville, les policiers ont trouvé sur lui une partie des billets
    de banque préalablement marqués, l’autre partie a été découverte à la maison. Dimanche, les procureurs de la Direction nationale anticorruption ont fait des perquisitions au domicile du maire, aux sièges de la municipalité et de plusieurs institutions subordonnées.

    Plusieurs personnes ont été retenues, dont son chauffeur, ainsi que la directrice du Palais de Mogoşoaia et son adjoint. Selon la Direction nationale anticorruption, depuis 2013, un groupe organisé auquel a adhéré M. Oprescu, aurait créé au sein de l’administration locale de Bucarest un système par lequel les entreprises qui souhaitaient obtenir des contrats avec les institutions publiques subordonnées au maire devaient remettre à des responsables une partie du profit réalisé grâce à ces contrats, selon les enquêteurs. L’exécutant ne gardait pour soit – même que 30 – 33% du profit brut, la différence étant remise aux membres de la direction de la Municipalité sous forme de pots-de-vin. L’édile en chef de la capitale en gardait 10%.

    Médecin de profession et ancien membre du PSD (au pouvoir à Bucarest), Sorin Oprescu est maire de la capitale roumaine depuis 2008, en étant à son 2e mandat. Selon sa déclaration de fortune il possède deux terrains, l’un de 1000 mètres carrés près de Bucarest, l’autre de 500 mètres carrés dans la station de montagne de Predeal. S’y ajoutent une villa et un appartement. Sorin Oprescu détient aussi des objets d’art et de culte estimés à 65.000 euros et des bijoux, des montres et des appareils électroniques dont la valeur a été estimée à 25.000 euros. Enfin il a 65.000 euros dans son compte bancaire. (Trad. : Valentina Beleavski)

  • 19.06.2015

    19.06.2015

    Forum – Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe ce vendredi à Bratislava, en Slovaquie, à un forum international consacré à la sécurité : Bratislava Global Security Forum (GLOBSEC 2015). Y participent des leaders de l’Europe Centrale et Orientale, ainsi que le premier ministre britannique, David Cameron. Selon un communiqué du ministère roumain des AE, Bogdan Aurescu présentera à cette occasion la vision de la Roumanie sur les évolutions de sécurité dans l’est et le sud de l’Europe ainsi que les attentes de Bucarest dans la perspective du Sommet de l’OTAN de Varsovie, en juillet 2016. GLOBSEC est un important forum international de politique étrangère et de sécurité, qui réunit annuellement, depuis 2005, experts, responsables et formateurs d’opinion du domaine politique et militaire, des affaires et des médias.

    Protocole – Deux des composantes du gouvernement quadripartite de Bucarest, à savoir le Parti libéral réformateur et le Parti conservateur, signent ce vendredi un protocole de fusion. Lancé sous le nom de l’Alliance des libéraux et des démocrates – ALDE – le futur parti de centre-droit aura un seul groupe parlementaire et se présentera seul aux élections locales et parlementaires de l’année prochaine. Le Parti libéral réformateur du président du Sénat, Calin Popescu Tariceanu, et le Parti conservateur dont le leader est l’actuel ministre de l’Agriculture, Daniel Constantin, sont, aux côtés de l’UNPR, des partenaires au sein d’un gouvernement dominé par les sociaux-démocrates de Victor Ponta.

    Corruption – Le Parquet national anticorruption doit demander aujourd’hui à la Haute cour de cassation et de justice le placement en détention provisoire pour 30 jours du maire d’un des 6 arrondissements de Bucarest, le libéral Andrei Chiliman, accusé de corruption. Celui-ci a été arrêté dans la nuit de jeudi à vendredi par les procureurs anticorruption, qui l’accusent de création d’une association de malfaiteurs et de complicité de trafic d’influence de façon continue. Selon le parquet, depuis 2004, lorsqu’il a remporté son premier mandant d’édile du premier arrondissement, le plus riche de la capitale, Andrei Chiliman aurait demandé et obtenu des commissions allant de 10 à 15% de la valeur totale des différents travaux publics attribués de manière préférentielle. Le préjudice causé s’élève à 9 millions d’euros. Deux conseillers du maire Chiliman et l’ancien trésorier du PNL font l’objet de la même enquête.

    Tennis- La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro trois mondial, rencontre ce vendredi dans les quarts de finale de l’Open de Birmingham, Kristina Mladenovici de France. Jeudi, dans les huitièmes de finale, Simona Halep a battu la Tchèque Klara Koukalova, sur le score de 6-1, 6-3, en seulement 50 minutes.

    Météo- Le temps reste instable sur le sud-ouest du territoire, où l’on attend des pluies à verse accompagnées de phénomènes électriques et de fortes rafales de vent. Sur le reste du pays il fera beau. Les températures maximales iront de 21 à 27 degrés. 24 degrés à midi, dans la capitale.

  • A la une de la presse roumaine – 05.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 05.06.2015

    Ce matin, les journaux décortiquaient l’arrestation du conseiller du maire de la capitale. Une comparaison des allocations familiales en Roumanie et dans les autres pays de l’UE se retrouve également dans les pages des quotidiens nationaux. Enfin, nos confrères de la presse écrite évoquent aussi les soupçons de corruption dans le foot roumain le sujet des mariages gay.