Tag: mairies

  • Elections locales en Roumanie – 2020

    Elections locales en Roumanie – 2020

    Il y a peu de temps ont eu lieu les élections en Roumanie dans le contexte particulier de l’état d’exception justifié par le virus du covid-19. C’est sur cet événement qui survient dans cette conjoncture si particulière que nous allons nous pencher avec notre invité. Sergiu Miscoiu est analyste politique et professeur des Universités à Paris et à Cluj.



  • Changement sur la carte électorale

    Changement sur la carte électorale

    Deux jours après les élections locales de Roumanie et au lendemain des résultats définitifs, la victoire est revendiquée aussi bien par le pouvoir que par l’opposition. Avec quels arguments le PSD et le PNL justifient-ils un tel geste ? Réconforté par un score excellent obtenu lors des élections européennes et de la présidentielle de 2019 et installé à la tête du pays, à la fin de l’année dernière, par motion de censure, le PNL clame la victoire en fanfare des élections locales, mais aussi des législatives prévues en fin d’année. Voilà pourquoi, en « subtilisant » au PSD des mairies importantes et des postes de présidents de conseils départementaux, le PNL, avec un score politique supérieur à 30% aux élections de dimanche, a salué un résultat considéré comme historique ces trois dernières décennies.

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, est sorti sur le devant de la scène politique pour saluer la victoire majeure de la droite et la position renforcée d’un PNL devenu le plus grand parti de Roumanie, selon le chef de l’Etat. Et lui de féliciter également la jeune alliance USR-PLUS dont l’électorat, mécontent des performances des partis traditionnels, est sorti en masse aux urnes, lui attribuant ainsi des mairies importantes telles celle de Timisoara, Brasov ou encore Bacau. Klaus Iohannis :« Les Roumains ont voté en faveur d’une nouvelle direction, une direction du bon sens, du respect envers le citoyen et de la démocratie. Les gens souhaitent voir à la tête de leurs communautés des leaders compétents qui tiennent leurs promesses et assument leurs responsabilités quelles que soient les circonstances. L’administration publique locale doit être reconstruite de manière à reposer sur des piliers fondamentaux tels la transparence, l’intégrité, le professionnalisme, qui soient au service d’un principe majeur, à savoir l’intérêt public. »

    De l’autre côté de la barricade part, le scrutin du 27 septembre a provoqué des pertes majeures au PSD, notamment la mairie de la capitale, Bucarest. Pourtant, si on calcule, les résultats finals ne sont pas si mauvais : les sociaux-démocrates ont remporté 20 des 41 conseils départementaux et presque 1 500 mairies sur un total de 3 200. Un score qui a poussé le leader de la formation, Marcel Ciolacu, à féliciter ses confrères :
    « Le PSD reste la formation la plus importante de Roumanie. Le processus de reconstruction opéré au sein du PSD a porté ses fruits. Le PSD doit se moderniser. Les Roumains ont sanctionné tous ceux restés en place depuis trop longtemps à occuper certaines fonctions publiques – soient-ils membres du PSD ou du PNL. Les Roumains ont toujours raison », a conclu Marcel Ciolacu.

    Pourtant, le scrutin de dimanche est considéré plutôt un test avant les législatives prévues le 6 décembre. Ce n’est qu’à ce moment-là que chaque parti donnera la mesure du rôle qu’il occupe sur l’échiquier politique de Roumanie.(trad. Ioana Stancescu)

  • 07.11.2017

    07.11.2017

    Dacia – Les salariés des usines Dacia, détenues par le groupe français Renault, organisent aujourd’hui une manifestation de protestation sur la plate-forme de Mioveni (sud). Ils dénoncent principalement l’intention du gouvernement de transférer les contributions sociales à la charge des salariés et le fait que la construction de l’autoroute reliant les villes de Pitesti et de Sibiu se fait toujours attendre. L’Exécutif doit approuver plusieurs mesures fiscales, dont le passage des contributions sociales depuis l’employeur à l’employé, le versement par l’employeur d’une contribution qui couvre les arrêts maladie et la prestation chômage et la baisse de l’impôt sur le revenu qui passerait de 16% actuellement à 10%. Des mesures critiquées non seulement par les grandes confédérations syndicales, mais aussi par l’opposition de droite et par le président Klaus Iohannis lui-même. Selon le chef de l’Etat, un ajournement significatif de la législation fiscale s’imposerait dans cette situation, la date d’entrée en vigueur du 1er janvier 2018 étant inopportune.

    Municipalités – Le premier ministre roumain Mihai Tudose doit rencontrer aujourd’hui des représentants de l’Association des municipalités de Roumanie pour débattre des modifications fiscales envisagées par le gouvernement. Lundi, la maire générale de la capitale, Gabriela Firea, a affirmé que ces mesures feraient diminuer le budget consacré aux investissements dont les mairies disposent. Par exemple, la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10% serait une initiative qui affecterait les recettes des municipalités, a expliqué Mme Firea. Pour sa part, le premier ministre Mihai Tudose a précisé que des mesures seront prises de sorte à ne pas affecter les investissements des municipalités. En même temps, les modifications fiscales étaient censées renforcer la discipline économique et financière, accroître l’efficacité de la lutte contre la contrebande et améliorer la collecte de la TVA, a encore expliqué le chef du gouvernement de Bucarest.

    Statistiques – En Roumanie, le salaire moyen brut a augmenté de 0,5% en septembre par rapport au mois d’août, arrivant jusqu’à 3305 lei (l’équivalent de quelque 720 euros), alors que sa valeur nette a été de 2376 lei (soit environ 520 euros), a fait savoir ce mardi l’Institut national de la statistique. Selon ces données, c’est dans le domaine des services liés aux technologies de l’information, y compris des services informatiques, que l’on a enregistré le salaire moyen le plus élevé. Par contre, les employés du secteur de l’hôtellerie et de la restauration touchent le salaire moyen le plus bas. A comparer avec septembre 2016, le salaire moyen net a augmenté de 13,5%.

    Tourisme – A Londres, une cinquantaine d’exposants représentent la Roumanie cette année au plus grand Salon international du tourisme. L’occasion de promouvoir, entre autres, la ville transylvaine d’Alba Iulia, les circuits culturels de Roumanie, le tourisme balnéaire et celui d’aventure. Le thème du stand de la Roumanie est ciblé sur le centenaire de la Grande Union des Principautés roumaines de 1918, lorsque toutes les provinces historiques roumaines sont entrées sous l’autorité de Bucarest. Ce sera donc l’occasion de présenter en avant-première le logo du Centenaire de la Grande Union, par lequel seront identifiés tous les événements organisés l’année prochaine à ce sujet.

    Météo – Le ciel est généralement couvert ce mardi sur le sud et l’est de la Roumanie. Le vent est plus fort sur le sud-ouest, où les rafales pourraient atteindre les 55 – 65 Km/h. Les températures maximales de la journée iront de 8 à 17 degrés. Ciel couvert et 11 degrés à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine – 07.06.2016

    A la Une de la presse roumaine – 07.06.2016

    Les
    quotidiens roumains continuent à décortiquer les résultats des élections
    municipales de ce dimanche. Alors que le président le PSD exulte suite à sa
    victoire et que les libéraux cherchent dans les chiffres la moitié pleine du
    verre, l’Union Sauvez Bucarest rêve de
    devenir un parti national. Entre temps, les oncologues menacent de déclencher
    la grève et les hypermarchés risquent des ruptures de stock.



  • A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    Nous
    vivons à une époque où tout le monde parle de terrorisme et les journaux
    roumains n’y font pas exception. Aujourd’hui la presse attire l’attention sur
    les idées reçues engendrées par l’idée de construire à Bucarest une mosquée
    géante, la plus grande d’Europe. Le rapport annuel de l’ONG américaine Open
    Doors, constate que « 2015 a été une année noire pour les chrétiens du
    monde entier ». A Bucarest, la Française Clotilde Armand, lance ce mardi
    sa candidature à la mairie du 1er arrondissement de Bucarest, alors
    que les étudiants des foyers estudiantins ont prévu des protestations, mardi,
    contre la loi antitabac. Enfin, les Bucarestois sont les Européens les plus
    mécontents de la qualité du transport public, lit-on dans la presse roumaine ce mardi.



  • A la une de la presse roumaine – 11.01.2016

    A la une de la presse roumaine – 11.01.2016

    La presse en ligne de ce lundi propose des sujets forts divers : la loi qui range parmi les vulnérabilités de la sécurité nationale tout défrichement illégal sur des superficies dépassant un hectare ; les centaines de millions deuros dépensés par les mairies des arrondissements de Bucarest pour acheter des fleurs, des arbres et du mobilier urbain ; qui a pris la décision du transfert dans des hôpitaux étrangers des grands brûlés, infectés de bactéries nosocomiales, de la discothèque Colectiv ; les universités roumaines dans les classements internationaux ; le projet « Un livre sur un banc ».