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  • Peştişani, chez Brâncuşi

    Peştişani, chez Brâncuşi

    La maison-musée du sculpteur Constantin Brancusi

     

    Pour les touristes qui souhaitent visiter la maison natale, transformée en Maison-musée, du sculpteur roumain mondialement connu Constantin Brancusi, la commune de Peştişani, dans le département de Gorj, au sud-ouest de la Roumanie, est la destination recherchée.

     

    Sise à une vingtaine de kilomètres de la ville de Târgu Jiu, le chef-lieu du département où sont exposées en plein air les œuvres monumentales du maître, Peştişani diversifie de plus en plus son offre touristique.

     

    Isabela Coară, du Centre d’informations touristiques de la commune, a mis en évidence cet aspect : « Le premier objectif que le touriste cherche dans la commune de Peştişani est la Maison-musée Constantin Brâncuşi. Tout le monde sait que Brancusi est né à Hobiţa, pas à Peştişani, mais tout le monde ne sait pas qu’en réalité Hobiţa est un des sept villages qui constituent la commune de Peştişani. Actuellement, nous avons environ 130 places d’hébergement auxquels devraient s’ajouter très probablement une trentaine d’autres d’ici la fin de l’année. »

     

    Constuite en 1870, cette maison est un exemple typique de l’architecture locale

     

    La Maison-musée Constantin Brâncuşi, construite par le père du sculpteur en 1870, est un exemple typique de l’architecture locale. Elle est composée de deux pièces, d’un garde-manger et d’une véranda ouverte, meublés d’objets de mobilier paysan, exécutés au début du XXème siècle. On peut y admirer aussi des photos, des albums et des documents qui évoquent différents moments de la vie du célèbre sculpteur roumain.

     

    De nombreuses autres attractions à découvrir dans les parages

     

    Outre cet objectif touristique, la zone de la commune de Peştişani est riche de plusieurs autres points d’attraction, fait savoir Isabela Coară :  « Les vacanciers peuvent se rendre aux lacs de Valea Bistriţei et admirer des paysages exceptionnels. Ils peuvent monter jusqu’à l’étage alpin du Massif Vâlcan, pique-niquer au bord de l’eau ou tout simplement écouter le bruit des ruisseaux. Les villages de Frânceşti, de Gureni, de Hobiţa et de Peştişani sont fiers de leurs églises en bois. Elles en sont quatre, visitables en fonction des horaires d’ouverture affichés sur le site de la mairie, pestisani.ro . L’église du village qui prête son nom à la commune détient la peinture murale la plus ancienne, datant de 1735. Les quatre lieux de culte font partie d’un circuit local et du circuit national des églises en bois de Roumanie, mis en avant par le ministère du Tourisme. »

     

    Des festivals et événements culturels tout le long de l’été

     

    En été, la commune de Peştişani se transforme en une scène grandeur nature, qui accueille événements culturels et festivals, dont Iulia Coară, du Centre d’informations touristiques local, dresse un aperçu : « Je mentionnerais le Festival de la « cămaşa cu altiţă », ou de la « ia » – la blouse roumaine. Le festival « La Roumanie authentique » a ouvert la série des grands événements. Le village de Hobiţa a accueilli une bonne soixantaine de maîtres artisans, très contents de présenter leurs créations. Le 9 juillet, le Festival international Stradivarius y a fait venir le violoniste Alexandru Tomescu et son violon, créé par l’ancien luthier italien pour un récital en plein air. Du 31 juillet au 4 août, le festival d’art « Le film au village » nous donnera l’occasion d’accueillir à Peştişani plusieurs milliers de gens intéressés par le cinéma. Et puis, c’est au début du mois d’octobre qu’il faudrait se préparer pour le Festival des sarmale et des piftii (des rouleaux de feuilles de choux ou de choucroute farcis et de la viande en gelée). »

     

    Ce dernier festival met en lumière une habitude unique, en Roumanie du moins, celui d’accompagner les rouleaux de choux farcis, servis chauds, d’une viande en gelée. À part cela, la commune de Peştişani peut aussi être le point de départ pour des randonnées – découverte dans les montagnes du département de Gorj. Les itinéraires à travers le Massif Vâlcan dévoilent des paysages magnifiques, des lacs glaciaires, des défilés et des versants abrupts, des dolines et des grottes monuments de la nature. (Trad. Ileana Ţăroi)       

  • La maison-musée Victor Babeș de Bucarest

    La maison-musée Victor Babeș de Bucarest

    Pendant lentre-deux-guerres, dans le nord de la capitale roumaine, vers la banlieue de la ville, un beau quartier élevé par la classe moyenne de lépoque allait se faire jour. Cest là quallait faire bâtir sa maison le diplomate Mircea Babeș, fils du savant et bactériologiste Victor Babeș. Bien quau moment où elle a été conçue personne navait pensé à lui donner une telle destination, cette construction allait devenir la maison-musée Victor Babeș. Né dun père originaire du Banat roumain et dune mère autrichienne, Victor Babeș voit le jour en 1854 à Vienne. Une trentaine dannées plus tard, il allait devenir célèbre en tant que co-auteur du premier traité de bactériologie du monde.


    Oana Panait, muséographe au Musée Victor Babeș, parle de la riche activité scientifique du savant roumain :



    « Il a publié plus de 1 300 ouvrages très importants pour létude des maladies infectieuses. Pourtant, le plus important, cest le traité de bactériologie publié à Paris en 1885, en collaboration avec le scientifique français André Victor Cornil, sous le titre : « Les bactéries et leur rôle dans l’anatomie et l’histologie pathologiques des maladies infectieuses ». Cet ouvrage jetait les bases de la bactériologie en tant que science. Victor Babeș navait pas encore 31 ans. Cétait le premier traité de bactériologie jamais publié et il contenait presque tout ce que le monde scientifique devait savoir sur les bactéries. Louis Pasteur a lui-même remarqué Victor Babeș et la proposé pour le Prix Montyon, le plus prestigieux accordé par lAcadémie des sciences de Paris. Après sêtre vu décerner ce prix, Victor Babeș est devenu de plus en plus célèbre et Robert Koch la invité à travailler à Berlin, bien que Louis Pasteur eût souhaité le garder à Paris. LUniversité de Fribourg, en Suisse, la également invité, et là il pouvait aussi enseigner. Des invitations lui sont également arrivées des Etats-Unis, où il aurait pu travailler comme chercheur. Au moment où il ne savait justement pas quelle décision prendre, Victor Babeș reçut une lettre qui lui avait été adressée par le ministre roumain de la Culture de lépoque, Dimitrie Sturdza. Celui-ci linvitait à Bucarest. Cest ainsi que Victor Babeș est arrivé dans la capitale roumaine, où on lui offrit la direction du nouvel Institut de bactériologie. A part les laboratoires, celui-ci comportait une aula où il pouvait tenir des cours ainsi quun logement permanent pour lui et sa famille. Après 1886, Victor Babeș et son épouse allaient sinstaller à Bucarest. Il a également enseigné à la Faculté de médecine de Cluj, luniversité de la ville étant nommée, en son honneur, Université Babeș-Bolyai. »



    Pendant toute la période passée à Bucarest, Victor Babeș allait habiter dans lenceinte de lInstitut de bactériologie, où il sest dailleurs éteint, dans la nuit du 18 au 19 octobre 1926, après avoir eu un malaise devant le microscope auquel il travaillait. Par la suite, ce microscope allait être exposé dans la maison de son fils, dont le savant na jamais franchi le seuil et qui est devenue musée dans les années 50. Oana Panait :



    « Cela sest fait en deux étapes. La première fut en octobre 1956. Une année auparavant, Constantin Parhon, épidémiologiste très connu qui avait été disciple de Victor Babeș, a suggéré à Mircea Babeș de transformer le rez-de-chaussée de sa maison en musée. Le fils du savant et sa femme devaient habiter à létage. On ma souvent demandé si, en 1929, Mircea Babeș, fraîchement rentré de sa mission diplomatique à Ottawa, avait jamais pensé à transformer sa maison en musée. Je ne le pense pas et dans les mémoires quil a écrits, une telle intention nest pas mentionnée. Pourtant, en 1956, le rez-de-chaussée de sa maison est transformé en musée et Mircea Babeș allait en être le muséographe jusquà sa mort, en 1968. Restée seule, son épouse, Sofia Babeș, continue dhabiter à létage. En 1986, par don testamentaire, toute la maison devient musée, appartenant à la municipalité de Bucarest. Ce fut donc là, la seconde étape. »



    De nos jours, la maison bâtie par Mircea Babeș et sa femme Sofia est pleine dobjets ayant marqué la vie et lactivité de Victor Babeș. Oana Panait précise :



    « La villa a été construite en 1929, selon les plans de plusieurs architectes viennois. Son architecture est éclectique, mais elle comporte aussi des éléments néo-roumains. En 1929, Mircea Babeș, le fils du savant, allait apporter de lInstitut de son père plusieurs objets quil allait exposer plus tard au rez-de-chaussée de sa maison. Il sagit notamment de pièces de mobilier et dobjets décoratifs datant de la fin du 19e siècle, entre autres un bureau en acajou, qui était le bureau favori de Victor Babeș, et une magnifique petite table en porcelaine de Sèvres, ornée de bronze doré. Cette petite table a une très belle histoire. Victor Babeș et son épouse lont achetée à Paris, en 1912. Le savant venait de publier un livre sur la rage, qui a été un grand succès dans le monde entier. Cest avec largent obtenu par la vente de ce livre quil la payée et elle se trouve actuellement au rez-de-chaussée de la maison-musée de Bucarest. On peut également y admirer de nombreuses décorations, médailles et distinctions dont Victor Babeș a été récompensé par le monde scientifique. La Maison royale de Roumanie et même la reine Elisabeta, épouse du roi Carol Ier, ont décerné à Victor Babeș plusieurs décorations. »



    Récemment restaurée, la maison-musée Victor Babeș de Bucarest a rouvert ses portes. Elle comporte aussi une section destinée aux enfants, censée les familiariser avec les sciences.


    (Trad. : Dominique)


  • 06.08.2018 (mise à jour)

    06.08.2018 (mise à jour)

    Vandalisme — Les graffitis dénigrants ont été effacés des murs de la maison musée Elie Wiesel de Sighetu Marmatiei, dans le nord de la Roumanie. Le ministère roumain des Affaires Etrangères et l’Ambassade des Etats-Unis ont fermement condamné ces actes de vandalisme. A son tour, le vice – premier ministre roumain, Mme Ana Birchall, a écrit sur les réseaux sociaux que l’antisémitisme, la discrimination et toute forme de violence constituent une manifestation de l’intolérance que la Roumanie s’est engagée à combattre, y compris lors de son mandat à la tête de l’Alliance internationale pour la Mémoire de l’Holocauste. Enfin, l’Académie roumaine estime que même s’il s’agit d’un cas isolé, les auteurs de ces faits doivent subir des sanctions exemplaires. La police roumaine a démarré une enquête, parce que, dans la nuit de vendredi à samedi, la façade de la maison musée « Elie Wiesel » a été vandalisée avec des graffitis antisémites. Prix Nobel de la paix et survivant de la Shoah, écrivain et philosophe américain d’origine roumaine, Elie Wiesel est mort le 2 juillet 2016 à New York, à l’âge de 87 ans.



    Justice — Le ministère roumain de la Justice a démarré lundi une nouvelle procédure de sélection pour les fonctions de chef de la Direction nationale anticorruption (DNA). Elle devrait s’achever le 6 septembre, lorsque les résultats seront rendus publics. Les candidats peuvent déposer des demandes d’inscription à ce concours jusqu’au 24 août. La première procédure, déroulée en juillet n’a pas abouti, les quatre candidats en lice ayant été rejetés par le ministre de la Justice Tudorel Toader. Rappelons-le, la cheffe du Parquet anticorruption a été révoquée de ses fonctions, le mois dernier, par le président Klaus Iohannis, conformément à une décision de la Cour Constitutionnelle. A présent, la procureure Anca Jurma, ancienne conseillère de Mme Kovesi est procureur en cheffe par intérim de la DNA.



    Sondage – 55% des Roumains souhaiteraient travailler à l’étranger, selon une récente étude à l’échelle internationale réalisée conjointement par une des plus importantes plateformes de recrutement en ligne de Roumanie et par la plus grande société de conseil en affaires au monde. La plupart d’entre eux ont moins de 30 ans et possèdent un diplôme universitaire. Au classement des 10 pays les plus recherchés figurent l’Allemagne, le Royaume-Uni, la France, la Suisse, les Etats – Unis, la Canada, l’Autriche, l’Espagne, la Belgique et l’Italie. Par ailleurs, la Roumanie compte parmi les 5 premiers pays où souhaiteraient travailler les ressortissants de pays tels qu’Israël, Corée du Sud, Italie, Turquie, Ghana, Nigeria, Egypte, Norvège, Grèce ou Qatar. Les principales raisons pour lesquelles les Roumains choisiraient de travailler dans un autre pays sont le désir de mener une vie meilleure, l’instabilité politique en Roumanie, un accès plus facile aux services gouvernementaux et sociaux et de meilleures opportunités de carrière.



    Séance — Une séance commune des gouvernements de la Roumanie et d’Israël aura lieu à Bucarest début novembre, a confirmé lundi, pour la radio publique roumaine, l’Ambassade d’Israël. Selon cette source, les discussions porteront sur les rapports bilatéraux, la relation avec l’UE et sur la coopération roumano-israélienne dans de nombreux domaines. Quant au transfert de l’ambassade roumaine de Tel Aviv à Jérusalem, il a été précisé que le débat restait ouvert, comme il l’est dans les discussions avec d’autres Etats aussi.



    Tennis — Six Roumaines figurent au tableau principal de la compétition de simple du tournoi de tennis de Montréal, qui a commencé lundi. Simona Halep, leader du classement WTA est la principale favorite du tournoi qu’elle a remporté en 2016 et participera directement au deuxième round. Irina Begu (55e WTA) évoluera mardi, au premier tour de la compétition, contre l’Australienne Ashleigh Barty (16e WTA). Sorana Cîrstea (54e WTA) et Mihaela Buzărnescu (20e WTA), celle qui a récemment remporté le tournoi de San José et son premier trophée WTA, affronteront des joueuses ayant franchi la phase des qualifications. Sorana Cîrstea jouera contre sa compatriote, Monica Niculescu, Mihaela Buzărnescu rencontrera la Chinoise Qiang Wang, tandis qu’une autre Roumaine, Ana Bogdan (82e WTA) évoluera contre Aryna Sabalenka, du Bélarus.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud surtout dans l’ouest et le sud du pays. Des pluies à verses sont attendues localement dans le sud, le sud-est et sur le relief. Les températures maximales iront de 25 à 34°. Dans les régions du sud et du sud-est, l’indice humidex dépassera le seuil critique des 80 unités.