Tag: maisons de retraite

  • La semaine du 10 au 16 juillet 2023

    La semaine du 10 au 16 juillet 2023

    Le Président Klaus Iohannis au Sommet de l’OTAN




    La Roumanie a accompli les
    objectifs fixés lors du sommet de l’OTAN
    de la capitale lituanienne, Vilnius. Présent à l’événement, le président
    roumain Klaus Iohannis a déclaré que le pays avait fait un pas décisif vers la
    consolidation de l’Alliance. El lui aussi d’ajouter que par ses nouveaux
    projets de défense, l’OTAN possède une réponse à toute menace à l’adresse de la
    sécurité de la Roumanie. Le président roumain a remercié à tous les membres de
    l’Alliance présents en Roumanie pour leurs contributions. Klaus Iohannis a
    précisé : « Nous nous sommes
    assurés de l’existence d’un cadre pour augmenter les groupements de combat, y
    compris celui de la Roumanie, jusqu’au niveau de brigade, par des renforts, si
    la situation le demande. Qui plus est, nous accélérons les processus visant le
    pré-positionnement des équipements. J’ai remercié à tous les alliés présents en
    Roumanie pour leurs contributions et j’ai salué l’annonce de l’Espagne de
    déployer des militaires en Roumanie »
    a déclaré le chef de l’Etat
    roumain. Klaus Iohannis a réaffirmé que l’OTAN devait offrir un soutien
    consolidé aux partenaires vulnérables, notamment à la République de Moldova. Il
    a annoncé une nouvelle aide financière à Chişinău, que la Roumanie transférait
    vers le Fonds d’affectation spéciale qui lui est dédié. En ce qui concerne la
    guerre en Ukraine, le président Klaus Iohannis a soutenu le progrès pour
    concrétiser aussi rapide que possible les aspirations euro-atlantiques de ce
    pays. El lui aussi d’ajouter que la Roumanie, avec les autre pays Membres, lui
    accordait du soutien aussi longtemps que nécessaire, jusqu’à une victoire ukrainienne.
    Aux dires de Mircea Geoană, secrétaire général adjoint de
    l’OTAN, pour la Roumanie, la décision la plus importante adoptée au Sommet de
    Vilnius est celle visant la nouvelle génération de plans régionaux de défense pour
    le territoire allié. Selon lui, cela représente un fort élément de dissuasion face aux différents types de menaces, notamment
    de la part de la Russie.




    Le
    Parlement européen soutient l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.




    Le Parlement européen (PE) a adopté ce mercredi une
    résolution suite à une pétition de la société civile de Roumanie. Le document
    demande de contester la légalité du veto de l’Autriche à l’adhésion de la
    Roumanie à l’espace Schengen, de libre circulation européenne. Le document a
    été adopté avec 526 voix pour, 57 contre et 42 abstentions. Le projet de
    résolution appelle la Commission européenne à estimer les manques à gagner de la
    Roumanie et de la Bulgarie et d’analyser des options concernant les mécanismes potentiels
    de compensation financière. Rappelons-le, à la fin de l’année dernière, dans le
    cadre du Conseil JAI, les participants n’ont pas adopté une décision à l’unanimité
    concernant l’admission à Schengen de la Roumanie et de la Bulgarie (d’ailleurs
    membres de l’UE depuis 2007), suite à l’opposition de l’Autriche et des
    Pays-Bas. Le chancelier autrichien Karl Nehammer a justifié cette décision par
    le fait que les migrants illégaux seraient arrivés dans son pays via la
    Roumanie et la Bulgarie. Et pourtant, les autorités de Bucarest ont contredit
    ces données. De leur côté, les Pays-Bas soutenaient l’adhésion de la Roumanie,
    mais pas de la Bulgarie, mais les deux Etats se portent candidats à Schengen
    ensemble.




    Des abus dans les
    maisons de retraite de Roumanie




    Des dizaines de maisons de
    retraite ainsi que des foyers destinés aux personnes handicapées ou aux enfants
    ont été fermés ou ont vu leur activité suspendue et se sont vus également infliger
    des amendes suite aux amples contrôles qui ont eu lieu cette semaine à travers
    la Roumanie. Les autorités annoncent avoir trouvé beaucoup de problèmes, dont
    des institutions qui fonctionnaient illégalement. Plusieurs dossiers pénaux visant des
    infractions liées à la traite des personnes ou des infractions économiques ont
    également été ouverts. Ces événements ont eu lieu sur toile de fonds du
    scandale des maisons de retraite du département d’Iflov, près de Bucarest, où
    les procureurs ont découvert que les bénéficiaires vivaient dans des conditions
    inhumaines. Plusieurs suspects ont été placés en détention provisoire pour 30
    jours, d’autres personnes ont été assignées à domicile ou ont été placées sous
    contrôle judiciaire. Le président roumain, Klaus Iohannis, a décrit la
    situation des centres pour les personnes vulnérables comme une « honte nationale » et a
    réclamé la punition de tous les coupables de mauvais traitements appliqués dans
    ce que la presse a appelée les « maisons
    de retraite de l’horreur ». A l’issue de plusieurs réunions avec des
    ministres et de responsables du domaine, le premier ministre Marcel Ciolacu a
    assuré que toutes les structures d’accueil pour les enfants ou les séniors de
    Roumanie, tant publiques que privées, seraient contrôlées et toutes les
    autorisations de fonctionnement seraient examinées de nouveau. Il a demandé
    aussi à tous les cultes de Roumanie et à toutes les ONGs de s’impliquer dans ce
    domaine. Marcel Ciolacu : « Les faits déroulés dans ces
    maisons de retraite de l’horreur nous ont montré la déshumanisation totale de
    personnes que je ne peut pas appeler êtres humains. Il faut changer le système.
    C’est anormal d’avoir une multitude d’institutions de contrôle qui passent la
    culpabilité de l’une à l’autre. Il faut repenser tout le système à partir de
    l’autorisation, à la surveillance et au contrôle. Je suis fermement convaincu
    que dans la prochaine session parlementaire, avec tous les partenaires sociaux,
    toutes les modifications législatives seraient opérées. »
    a déclaré le
    premier ministre roumain.


    Les responsables de plusieurs autorités
    de ce domaine ont été révoqués de leurs fonctions à la demande du premier
    ministre. Qui plus est, le Ministre du Travail, Marius Budăi, a
    démissionné sur toile de fonds des accusations visant sa propre responsabilité
    dans ce dossier et dans les investigations entreprises par les parquets
    antimafia – soit la Direction
    d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme (DIICOT) et
    anticorruption – la Direction nationale anti-corruption (DNA). L’Union Sauvez
    la Roumanie, en opposition, a même saisi la Commission européenne dans
    l’affaire des foyers pour personnes âgées du département d’Ilfov. Le Parti a
    sollicité la mise en place des mécanismes de l’UE censés imposer le respect des
    droits de l’Homme et des personnes en situation de handicap.






    La Société Hidroelectrica a été cotée à la Bourse




    La société Hidroelectrica, principal producteur
    d’électricité de Roumanie a été cotée ce mercredi à la Bourse de Bucarest. A la
    fin du premier jour, la société a finalisé avec sucées l’offre publique la plus
    grande jamais proposée à la Bourse de Bucarest ainsi que la plus grande
    d’Europe et la troisième du Monde de cette année. Selon les paroles du premier
    ministre roumain, Marcel Ciolacu, ce fut un moment historique. Il a précisé
    aussi que l’Etat préserverait son taux de participation de 80% et que les citoyens
    roumains pourraient devenir actionnaires de la compagnie roumaine la plus
    valeureuse. La compagnie est estimée à 50 milliards de lei, soit une dizaine de
    milliards d’euros. La société produit et fournit de l’électricité grâce à ses
    187 centrales et microcentrales hydrauliques, auxquelles s’ajoutent des
    centrales éoliennes.



  • 15.07.2023

    15.07.2023

    Démission – Le décret relatif à la démission de Gabriela Firea
    des fonctions de ministre de la Famille, de la Jeunesse et de l’Egalité des
    Chances et celui relatif à la désignation de Bogdan-Gruia Ivan, ministre roumain de la
    Recherche, de l’Innovation et de la Numérisation, à la tête de ce ministère ont
    été publiés dans le Journal officiel, après avoir été signés par le chef de
    l’Etat. La sociale-démocrate, Gabriela Firea, a démissionné vendredi, après que
    des graves cas de maltraitance ont été mis à jour dans des maisons de retraite
    en Roumanie dirigées par plusieurs de ses proches. Le premier ministre, Marcel
    Ciolacu, chef de file du PSD, a déclaré apprécier la décision de Mme Firea.
    Jeudi, un autre social-démocrate, Marius Budai, a démissionné de la tête du
    Ministère du Travail, dans le contexte du même scandale qui a mis à jour des
    irrégularités dans beaucoup de foyers pour personnes âgées de Roumanie. C’est
    le vice premier ministre, Marian Neacsu, qui en assure l’intérime.




    Grève – Plus d’un quart de million de passagers dont des Roumains
    sont impactés par la grève dans le transport aérien déclenchée en Italie. Les
    syndicats du personnel au sol réclament le renouvelement de leurs contrats de
    travail expirés depuis six ans. Les conditions contractuelles de travail mécontentent
    aussi les pilotes des deux compagnies aériennes. Selon la correspondante Radio
    Roumanie à Rome, les autorités critiquent les syndicats pour cette grève
    déclenchée durant les grandes vacances.
    Sur les 30 vols prévus samedi entre l’Italie et la Roumanie, seulement
    12 ont été épargnés. Les autres enregistreront des retards. Par ailleurs, une
    grève est sur le point d’éclater en Grande Bretagne, sur l’aéroport de Gatwich,
    à Londres, deuxième aéroport le plus fréquenté du pays.


    Police – La Police roumaine lance un appel aux citoyens pour
    dépister plusieurs cambrioleurs accusés d’avoir pénétré par effraction dans le
    logement d’un individu qu’ils ont frappé à mort avant de couvrir les traces de
    mousse extintrice. Les policiers de Roumanie et les autorités autrichiennes
    ont des indices que les cambrioleurs seraient d’origine roumaine, peut-on lire
    dans un communiqué de l’Inspection générale de la Police roumaine. Jusqu’à
    présent, les criminels n’ont pas été identifiés. On lance donc un appel aux
    citoyens qui pourraient fournir des informations importantes de contacter la
    police ou d’appeler le numéro d’urgence 112.
















    Contrebande
    – Les policiers de frontière de la Garde côte et les douaniers du Bureau des
    douanes aux frontières ont saisi une capture de 41.000 flacons de parfum
    contrefaits, dans un conteneur venu de Chine. La valeur marchande est estimée
    à quelque deux millions et demie d’euros, lit-on dans un communiqué de
    l’Inspection générale de la Police aux frontières. Le conteneur avait comme
    destination une société commerciale en Ukraine.





    Handball – Après une défaite subie vendredi soir, dans les demi-finales, contre la
    Hongrie, l’équipe roumaine de handball féminin recontrera dimanche le Portugal
    pour se disputer la médaille de bronze du Championnat européen de handball
    féminin des Moins de 19 ans qui se déroule à Pitesti et Mioveni. Avec deux
    titres continentaux pour cette catégorie d’âge, la Hongrie rencontrera en
    finale le Danemark. La Roumanie a dans son palmarès deux titres de championne
    européenne des Moins de 19 ans, en 1998 et 2000.




    Météo – La grande chaleur persistera samedi dans
    le sud de la Roumanie où la canicule sévira. Les températures se situent samedi
    du 28 au 36 degrés. Des pluies éparses sont signalées dans la soirée. Nous
    avons 35 degrés à Bucarest, à midi.

  • La démission du ministre et le scandale des maisons de retraite

    La démission du ministre et le scandale des maisons de retraite

    Le
    scandale de maltraitance sur des personnes âgées ou vulnérables dans des
    maisons de retraites a fini par faire tomber le ministre social-démocrate
    roumain du Travail, Marius Budăi. Celui-ci a démissionné jeudi de ses
    fonctions, même si, il y a tout juste quelques jours, il ne voyait aucune
    justification d’un tel geste de sa part. Tandis que le vice-premier ministre Marian
    Neacşu assure l’intérim du portefeuille ministériel, la direction du Parti
    social-démocrate (de la coalition au pouvoir) devrait se réunir la semaine
    prochaine pour désigner un nouveau titulaire à la tête du ministère du Travail.

    La décision de l’ex ministre Marius Budăi de démissionner a été rendue
    publique par le chef, également social-démocrate, du gouvernement, Marcel Ciolacu,
    selon lequel il s’agit d’un geste normal dans une démocratie. « Je viens d’avoir un
    entretien avec monsieur le ministre du travail, Marius Budăi, qui m’a
    communiqué sa décision de démissionner. En ce qui me concerne, c’est un geste
    d’honneur et je l’en remercie. C’est ma conviction que c’est une réaction
    parfaitement normale de tout décideur politique dans une telle situation de
    crise. C’est une réaction normale dans toute démocratie consolidée
    d’Europe. »
    , a affirmé le premier ministre Marcel Ciolacu.

    L’immense
    scandale de ce que la presse de Roumanie appelle « les asiles de la
    terreur » a éclaté il y a une douzaine de jours, mais les premières
    accusations avaient été formulées publiquement il y a quelques mois. Une
    enquête journalistique dévoilait à ce moment-là qu’une centaine de soi-disant
    bénéficiaires de ces centres d’accueil subissaient quotidiennement de mauvais
    traitements – insultes, privation de nourriture et de conditions d’hygiène
    minimales, tortures, exploitation. Depuis le déclenchement du scandale, les
    autorités ont lancé une vérification à l’échelle nationale de ces centres
    sociaux résidentiels. Plus d’une vingtaine en ont été fermés, la majorité se
    trouvant à Bucarest. L’activité a été temporairement suspendue dans près de 30
    autres centres et le montant des amendes appliquées s’élève à quelque 10
    millions de lei (environ 2 millions d’euros).

    Les procureurs ont ouvert plusieurs
    actions pénales pour infractions économiques et contre la personne. Deux
    inspecteurs de l’Agence départementale de payements et d’inspection sociale
    Ilfov ont été arrêtés, sous l’accusation d’avoir effectué une évaluation incorrecte
    d’un centre d’accueil pour des personnes handicapées. Le chef du gouvernement,
    Marcel Ciolacu, a demandé à la société civile de proposer des candidats à la
    future direction de l’Agence nationale pour les personnes handicapées, car,
    selon lui, les ONG sont les plus en mesure d’avancer des candidats compétents.
    Le parti d’opposition L’Union Sauvez la Roumanie (USR) demande une session
    parlementaire extraordinaire pour analyser la situation des centres sociaux.
    (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 07.07.2023 (mise à jour)

    07.07.2023 (mise à jour)

    Maltraitance -
    Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu a demandé au ministre du Travail, Marius
    Budăi, de destituer les directions de l’Agence nationale d’inspection sociale
    et de l’Agence départementale d’Ilfov dans le sud-est de la Roumanie, suite au
    scandale lié aux conditions inhumaines dans lesquelles se trouvaient les
    personnes soignées par plusieurs maisons de retraite de ce département. Entre
    temps, le ministre roumain du Travail, Marius Budăi, a ordonné des
    vérifications auprès de toutes les directions de contrôle impliquées dans ce
    cas et à la demande du premier ministre, des commissions spécialisées seront
    constituées dans chaque département du pays. Quatre personnes ont été jusqu’ici
    arrêtées dans cette affaire. Onze personnes ont été assignées à domicile et six
    autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Suite à ce cas, qui implique
    des préjudices de plus d’un million d’euros, des contrôles ont été démarrés
    dans toutes les maisons de retraite de Roumanie. Les procureurs vérifient,
    entre autres, la manière dont les autorités ont accordé des autorisations de
    fonctionnement à ces centres.








    OTAN -
    Le président roumain, Klaus Iohannis, participera mardi et mercredi au sommet
    de l’OTAN de Vilnius, Lituanie – a fait savoir vendredi l’administration
    présidentielle. Le programme du sommet inclut aussi trois réunions du Conseil
    de l’Atlantique Nord, y compris dans des formats avec l’Ukraine, l’Union
    européenne et les partenaires de l’OTAN de la région Indopacifique. Dans le
    cadre des réunions, le chef de l’Etat soulignera l’importance fondamentale de continuer
    la mise en place des décisions de Madrid sur la consolidation de la posture
    alliée de dissuasion et de défense du flanc est. Parallèlement, Klaus Iohannis
    doit réitérer le soutien robuste à l’Ukraine, y compris pour ce qui est de son
    adhésion à l’OTAN, ainsi que pour ses partenaires les plus vulnérables,
    notamment la République de Moldova. Le chef de l’Etat cherchera aussi à inclure
    dans les documents et les décisions alliées l’importance de la région de la mer
    Noire à la sécurité euro-atlantique, lit-on dans le communiqué.










    BTP -
    Le gouvernement de Bucarest a approuvé le décret d’urgence portant sur le
    Programme national « Construct Plus » pour le développement de la
    production intérieure de produits et de matériaux de construction. Le
    gouvernement souhaite ainsi équilibrer la balance commerciale dans ce domaine,
    développer de nouvelles capacités de production dans les zones défavorisées et
    soutenir le rachat de licences et de brevets. Il envisage également de stimuler
    la propriété intellectuelle pour que les constructeurs roumains soient plus
    impliqués dans la recherche et le développement de nouveaux matériaux. La somme
    allouée à ce programme est l’équivalent de 150 millions d’euros. Tout cela dans
    le contexte où les importations de matériaux de construction de la Roumanie
    s’élèvent à plus de 8 milliards d’euros.






    Pont – Le pont suspendu sur le Danube qui relie par voie
    routière les départements de Braila et de Tulcea, dans le sud-est de la
    Roumanie a été ouvert jeudi au trafic. L’investissement s’élève à quelque 500
    millions d’euros, dont la vaste
    majorité, soit 85% provient de fonds européens. Avec une longueur de près de 2
    kilomètres c’est le troisième pont le plus long d’Europe.


    Tennis
    – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea s’est qualifiée au troisième
    tour du tournoi de tennis de Wimbledon, troisième tournoi du Grand Chelem de
    l’année, après sa victoire contre la lettone Jelena Ostapenko, dans trois sets,
    4-6, 7-6 (8/6), 6-4. Cîrstea, 37e au classement WTA, n’a jamais
    dépassé le 3e tour à Wimbledon. La Roumaine rencontrera par la suite
    Beatriz Haddad Maia, du Brésil 13e mondiale. Deux autres joueuses de
    Roumanie, Ana Bodgan et Irina Begu, ont été éliminées du tournoi vendredi soir.


    Jazz – La 27e
    édition du festival de jazz de Garâna, bat son plein dans le sud-ouest de la
    Roumanie. Des artistes de renom de plusieurs pays sont invités cette année
    aussi au plus grand événement en plein air consacré au jazz en Europe de l’Est.
    Par ailleurs, à Bucarest, le festival EUROPAFest est de retour à compter de ce
    vendredi. Neuf jours durant, il proposera un marathon de jazz sous différentes
    formes – concours, concerts, répétitions ouvertes au public, atelier et
    sessions d’autographes. Au total, plus de 200 artistes de 23 pays monteront sur
    scène à Bucarest, marquant les 30 ans d’EUROPAfest.



    Météo – En Roumanie des pluies sont encore possibles ce samedi dans les régions du
    sud, de l’est et du centre. Les températures maximales iront de 23 à 31 degrés
    Celsius. A Bucarest on attend samedi des pluies faibles et 30 degrés dans
    l’après-midi.

  • 07.07.2023

    07.07.2023

    Maltraitance – Quatre personnes ont été arrêtées en Roumanie dans le dossier des maisons de retraite situées en banlieue bucarestoise où des personnes vulnérables étaient soumises à de mauvais traitements. Onze personnes ont été assignées à domicile et six autres ont été placées sous contrôle judiciaire. Entre temps, de nouveaux détails concernant ce cas ont été dévoilés. Le personnel des maisons de retraite volait la nourriture et les vêtements que les familles envoyaient et selon des enregistrements rendus publics par les procureurs, les suspects racontaient par téléphones comment ils maltraitaient les personnes qu’ils devaient théoriquement soigner. Suite à ce cas, qui implique des préjudices de plus d’un million d’euros, des contrôles ont été démarrés dans toutes les maisons de retraite de Roumanie. Les procureurs vérifient, entre autres, la manière dont les autorités ont accordé des autorisations de fonctionnement à ces centres, mais aussi les moyens par lesquels les administrateurs des maisons de retraite ont réussi à tromper les représentants des autorités. Entre temps, le ministre roumain du Travail, Marius Budăi, a ordonné des vérifications auprès de toutes les directions de contrôle impliquées dans ce cas et à la demande du premier ministre, des commissions spécialisées seront constituées dans chaque département du pays.

    Défense – Réuni à Bucarest jeudi, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a approuvé la création en Roumanie d’un centre régional d’instruction des pilotes qui opèrent des avions de combat F 16, que les forces aériennes roumaines possèdent également. Initialement, le centre formera des pilotes roumains, mais ensuite le centre accueillera aussi des pilotes d’Etats alliés et partenaires de l’OTAN, y compris l’Ukraine. Les membres du Conseil suprême de défense du pays ont également approuvé les objectifs pour le sommet de l’OTAN de Vilnius, prévu pour la semaine prochaine, où le président roumain, Klaus Iohannis doit évoquer à nouveau certains aspects relatifs à la sécurité de a région de la mer Noire. Selon un communiqué de l’administration présidentielle, la Roumanie est prête à contribuer aux efforts alliés en tant qu’Etat qui accueille des structures multinationales de l’OTAN, mais aussi par la majoration du budget de la défense à 2,5% du PIB, à commencer par cette année. Et pas dernièrement, les membres du Conseil suprême de défense de la Roumanie, soit le président, le premier ministre et les chefs des principales institutions en charge de la sécurité nationale ont approuvé le nombre de militaires de l’armée roumaine et du ministère de l’Intérieur de Bucarest à participer l’année prochaine à des missions et des opérations extérieures. La nouveauté c’est le renforcement de la participation à la mission EUFOR ALTHEA en Bosnie et Herzégovine.

    Gouvernement – Les membres du gouvernement roumain se réunissent aujourd’hui avec à l’ordre du jour entre autres un projet visant l’organisation, le fonctionnement les attributions de l’Agence nationale pour le sport. C’est une institution publique subordonnée au Gouvernement et coordonnée par le premier ministre. Le rôle de l’agence est d’appliquer les stratégies et les politiques du gouvernement dans le domaine du sport. L’institution sera dirigée par un président, au rang de secrétaire d’Etat et deux vice-présidents, nommés et destitués par décision du premier ministre. L’exécutif de Bucarest doit également approuver le programme national visant le développement de la production interne de matériaux de construction afin de réduire les importations.

    Pont – Le pont suspendu sur le Danube qui relie par voie routière les départements de Braila et de Tulcea, dans le sud-est de la Roumanie a été ouvert jeudi au trafic. L’investissement s’élève à quelque 500 millions d’euros, dont la vaste majorité, soit 85% provient de fonds européens. Avec une longueur de près de 2 kilomètres c’est le troisième pont le plus long d’Europe.

    Colonies de vacances – Coup d’envoi de la 14e édition du programme de colonies de vacances ARC, qui réunit plus de 5 000 enfants roumains de la diaspora. Présent aux festivités organisées à Sulina, dans l’extrême est de la Roumanie, le ministre des investissements et des projets européens, Adrian Câciu, a exhorté les quelque 200 jeunes d’Ukraine, de République de Moldova, d’Italie, du Canada et des Pays-Bas qui y sont hébergés de se soutenir réciproquement pour que la Roumanie soit un pays puissant. A la fin, le secrétaire d’Etat au département des Roumains du Monde, Gheorghe Cârciu, s’est vu remettre un cadeau de la part d’un groupe de participants de la région ukrainienne d’Odessa, en signe de reconnaissance pour les avoir offert une « pause de guerre ». Organisé par le département des Roumains du monde, le programme de colonies ARC est destiné aux élèves et aux jeunes roumains d’étranger et il se déroule du 3 juillet au 23 août dans des séries de sept jours dans six centres de Roumanie.

    Baccalauréat – Le taux de réussite de l’examen du Baccalauréat de cette année, après les contestations est de 75%, fait savoir ce vendredi le ministère de l’Education de Bucarest. Avant les contestations moins de 73% des lycéens qui s’étaient inscrits à cet examen avaient obtenu la moyenne. 54 candidats ont décroché des notes maximales, soit le 10 à tous les trois épreuves écrites, alors que les notes aux épreuves de compétences ne contribuent pas au calcul de la note finale.

    Météo – Temps généralement instable en Roumanie avec des températures à la baisse, mais l’inconfort thermique demeure élevé sur le sud. Dans l’après-midi, des pluies et des orages sont attendues sur le centre, le sud-est, l’est et en montagne. Les maxima iront de 23 à 34 degrés. A Bucarest, les températures sont à la baisse et devraient tourner autour des moyennes pluriannuelles. Ciel variable, couvert avec des pluies à verse, des orages et du vent fort à commencer par cet après-midi. Les maxima à Bucarest ne dépasseront plus les 30 degrés.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Sorana Cîrstea s’est qualifiée dans le troisième tour du tournoi de tennis de Wimbledon, troisième du Grand Chelem de l’année, après la victoire contre la lettone Jelena Ostapenko, dans trois sets, 4-6, 7-6 (8/6), 6-4. Cîrstea, 37e au classement WTA, n’a jamais dépassé le 3e tour à Wimbledon. La roumaine rencontrera ensuite Beatriz Haddad Maia, du Brésil 13e mondiale. Une autre joueuse de Roumanie qualifiée au troisième tour à Wimbledon est Ana Bogdan. 57e mondiale, Bogdan a battu jeudi l’américaine Alycia Parks à l’issue de trois sets, 1-6, 6-3, 6-2, et elle affrontera ensuite l’ukrainienne Lesia Ţurenko. Jeudi également Irina Begu, 30e mondiale a battu la canadienne Rebecca Marino pour arriver au deuxième tour de la compétition et affrontera la russe Anna Blinkova.

  • Mener sa vie dans les maisons de retraite de Roumanie

    Mener sa vie dans les maisons de retraite de Roumanie

    « C’est une grande bêtise que d’avoir peur d’une maison de retraite comme celle-ci. Je me souviens du moment où j’en ai parlé à des amis et tous se sont exclamés : mon Dieu, tu vis dans un asile ? Mais non, voyons, ce n’est pas un asile, mais un établissement qui m’offre la chance de mener une vie tranquille. Vous voyez ? C’est pour cela qu’on voit toujours des vieux vagabonder dans les rues. Par peur et par honte ».



    Plus d’un an s’est écoulé depuis que Teodora Dragut a intégré la Maison de retraite ‘Nicolae Cajal’ gérée par la Municipalité de Bucarest. Cette chance, elle la doit à des gens de bien qui ont été impressionnés par le sort de cette retraitée retrouvée dans un foyer des sans-famille, avec pour seule fortune ses livres et une poupée blonde dont elle prend soin comme de l’enfant qu’elle n’a jamais eu.



    A ses 85 ans, Teodora Dragut n’a plus qu’un neveu qui, à la mort de sa propre mère, a décidé de la mettre à la porte. Titulaire d’une pension de retraite insuffisante pour se payer la taxe dans une maison de retraite et dépourvue de tout autre personne apparentée à même de lui accorder un soutien financier, Madame Dragut a rejoint la liste des cas sociaux assumés par la municipalité. Elle a eu de la chance, c’est vrai. Mais alors, à combien se monte le nombre de retraités roumains, en détresse financière, capables de se trouver une place dans un tel établissement ? Et surtout, combien d’entre eux accepteront, une fois devenus trop vieux pour prendre soin d’eux mêmes, de fermer de bon gré la porte de leur maison et emménager dans un endroit inconnu afin de partager leur solitude avec d’autres comme eux ?



    Selon les données offertes par la Direction des Services Sociaux du Ministère roumain du Travail et de la Famille, le nombre total de maisons de retraite dépasse à peine les 200, tandis que plus de 2600 seniors figurent toujours en liste d’attente. La plupart d’entre eux sont en situation de dépendance, malades et démunis, or, la maison de retraite n’est pas gratuite. Pour y accéder, le retraité doit payer la taxe soit entièrement si sa pension le lui permet, soit à hauteur de 60%, si la famille se charge du reste. Quant à l’Etat, il n’assume que les cas sociaux. Mais là aussi, les choses risquent de se compliquer dans un pays où le nombre de retraités est à la hausse tandis que le budget de la sécurité sociale se creuse de plus en plus.



    Carmen Manu, à la tête de la Direction des Services Sociaux du Ministère du Travail: « Généralement, dans tous les Etats ex-communistes, membres de l’UE, c’est le budget national qui supporte la sécurité sociale. C’est pourquoi il faudrait créer des fonds ou acheter des assurances, car tous les services publics à l’intention des retraités sont très chers. Et, si l’on pense au rythme accéléré du vieillissement de la population, l’on constate que, bientôt, il n’y aura plus de financement et cela non pas parce que les autorités ne veulent plus en offrir. Elles n’auront plus de ressources. En plus, la famille actuelle ressemble à un sandwich avec les adultes au milieu obligés d’assumer aussi bien la responsabilité de leurs enfants que de leurs parents ».



    Or, à partir du moment où les adultes ne peuvent plus soigner leurs vieux, la maison de retraite reste une solution. Mais puisque dans le public, les listes de candidats sont très longues et que la famille a parfois du mal à attendre, de plus en plus de Roumains privilégient l’alternative privée. Surtout qu’ici, ils espèrent échapper à la crise de personnel spécialisé qui caractérise le système public.



    Le jour où sa grand-mère nonagénaire a souffert un AVC, Alexandra s’est rendu compte qu’elle n’avait plus les moyens de la soigner à domicile, surtout qu’elle devait s’occuper également de sa gamine de six ans. Réticente envers l’accueil qu’une maison de retraite publique pourrait réserver aux seniors, Alexandra a opté pour un établissement privé et cela parce que: « Lors de ma première visite au Fief des Grand Parents, j’ai remarqué que le centre a l’air d’un hôtel. J’avais peur qu’il ne ressemble à un asile, d’ailleurs c’est ce qui effrayait le plus ma grand-mère. Mais, dès qu’elle y est arrivée et qu’elle a poussé la porte de sa chambre, elle a poussé un soupire de soulagement avant de me dire ouf, ça n’a pas du tout l’air d’un hôpital”. Car, c’est comme ça qu’elle s’imaginait le centre: une sorte d’asile doté de lits en fer blanc, couverts de matelas ordinaires et dégageant cette odeur propre aux hôpitaux. »



    Quant au tarif, Alexandra trouve correcte une facture mensuelle de quelque 450 euros pour avoir la certitude que sa grand-mère bénéficie de tout le confort nécessaire. Ce fut d’ailleurs le principal objectif de Mariana Melinger, une architecte née à Bucarest et établie en Israël au moment où elle a décidé de mettre sur pieds le centre Le Fief des Grand Parents: aider les seniors à mener une vie meilleure dans un établissement de quatre étoiles près de la capitale. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas le tarif qui pousse les Roumains à éviter un tel centre.



    Mariana Melinger: « La mentalité des Roumains reste assez primitive. Ils pensent abandonner leurs parents ou grand-parents au moment où ils décident de leur placement dans un centre comme celui-ci. Mais nous, on souhaite leur offrir des conditions de vie meilleures qu’à la maison. »



    Bien que la mentalité collective les associe souvent à la misère et à l’indifférence, les maisons de retraite publiques font pas mal d’efforts pour offrir à leurs résidents de bonnes conditions d’hébergement et de repas et surtout une panoplie d’activités censées les maintenir dans la vraie vie”. « On leur met à la disposition un club où ils viennent bavarder, regarder la télé et surtout apprendre à peindre des icônes sur verre. Nous avons aussi deux bichons, un perroquet et un aquarium. Parfois, on les emmène en visite aux monastères et on profite de ces sorties pour faire une barbecue et les aider à se sentir comme ils se sentaient jadis au sein de leur famille. En été, on les emmène en compagnie du personnel soignant à Moeciu, pour y passer deux semaines de vacances dans notre pension. »



    Bien que Catalin Maxim, le manager de la Maison de retraite Casa Max, dans le 3ème arrondissement de la capitale, soit très fier des activités proposées, pour madame Olga, elles ne semblent pas suffisantes pour combler le vide créé voilà sept ans par la mort de son mari et la perte de sa maison: « J’ai eu du mal à m’intégrer. Je ne trouvais pas ma place. A présent, ça va mieux, mais je ne peux pas parler de cet établissement comme d’une vraie maison à moi. Je suis comme au sein d’une famille et pourtant…n’en parlons plus! »




    Effectivement, pour ceux arrivés au bout de leur chemin, seuls et sans appui, les mots sont souvent superflus. Tout ce qu’il leur reste c’est de se voir exaucer un grand souhait, aux dires de Mme la psychologue Mirela Fita de la Maison de retraite Nicolae Cajal de Bucarest: « Ils souhaitent préserver leur santé pour ne pas être cloués au lit. Ils veulent rester actifs et en forme le plus longtemps possible. »



    Or, tant qu’on ne laisse pas nos seniors en proie à la solitude ou au sentiment d’inutilité, on peut les aider à se transformer comme par miracle de quelques pauvres vieux en détresse en des grands-parents extraordinaires… (trad. : Ioana Stancescu)