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  • Villes d’eaux dans le département de Vâlcea

    Villes d’eaux dans le département de Vâlcea

    Vâlcea, un repère du tourisme balénaire depuis le 19e sicèle

     

    Repère important sur la carte du tourisme balnéaire depuis déjà la fin du 19e siècle, le département de Vâlcea est toujours très recherché pour ses cures et ses stations thermales. Des milliers de touristes y affluent chaque année pour se faire soigner et pour se reposer. Chaque station à son charme à elle et chacune a déjà préparé ses offres pour les fêtes de fin d’année, invitant les visiteurs à profiter non seulement des bains thérapeutiques, mais aussi des activités en tout genre organisées dans les alentours.

     

    Cures et visites à Călimănești-Căciulata

     

    Des cures de prévention, de traitement ou de récupération, mais aussi des loisirs – autant d’atouts pour ce département, comme nous le dit Monica Gheorghiu, la directrice du Centre national d’information et promotion touristique de Vâlcea:

    « Vâlcea est un département très recherché pour ses quatre stations : Călimănești-Căciulata, Olănești, Govora et Ocnele Mari. La plus importante en est sans doute Călimănești-Căciulata, qui dispose d’une variété d’hôtels, parcs, ermitages, sentiers de randonnée, sans plus parler de ses eaux thermales. C’est ici que vous trouverez la plupart des piscines à eau géothermale de Roumanie. Côté loisirs, on peut faire des randonnées dans le Parc national de Cozia ou visiter des fameux monastères de Cozia, Turnu, Ostrov ou Stânișoara. D’ailleurs, la station de Călimănești-Căciulata est connue pour ses eaux minérales aux propriétés curatives depuis très longtemps. Par exemple, on sait que ses eaux ont été utilisées pour la première fois par les moines du monastère de Cozia, leur attestation documentaire datant de l’an 1520. On dit même que le prince valaque Mircea le Vieux s’est fait soigner à l’aide les eaux minérales de Călimănești, tout comme Franz Josef, le roi de l’Autriche-Hongrie. Cette station est recommandée non seulement pour les troubles de l’appareil digestif, mais aussi pour ceux de l’appareil urinaire, les rhumatismes, les affections dégénératives, neurologiques et gynécologiques. » 

     

    Effectivement, c’est justement à Călimănești-Căciulata que l’on trouve la base de cure thermale la plus grande de Roumanie. Elle compte plus de 5 000 places d’hébergement, pouvant soigner simultanément environ 1 500 patients. Rien qu’en septembre 2024, la ville a été visité par plus de 191 000 touristes, ce qui la place en 2e position de Roumanie en termes d’arrivées de touristes.

     

    Que peut-on faire ici à part les cures ? Monica Gheorghiu détaille :

    « Bassins thermaux, parcs, croisières en petit bateau, événement socio-culturels – tout cela est à retrouver dans cette station pas comme les autres que tous recommandons en toute saison. Et elle ne fait que se développer. En fait, une base sportive est en train d’être construite à Seaca, avec une nouvelle piscine et un parc-forêt qui viendront compléter l’offre touristique de la zone. Et puis, on ne saurait oublier non plus Olanesti les Bains, une autre station importante du département de Valcea. Ici on fait soigner les troubles de l’appareil digestif et rénal, mais aussi les allergies et les affections respiratoires causées par les différentes maladies professionnelles, comme l’exposition aux gaz ou substances toxiques. Deux facteurs de cure se marient harmonieusement à Olanesti : les facteurs climatiques et topo-climatiques. »

     

    Olănești et ses nombreuses sources d’eau

     

    C’est toujours la ville d’Olanesti qui s’enorgueillit d’avoir le plus grand nombre de sources d’eau, étant première en Roumanie du point de vue du débit des sources, de la variété de leur composition et de la concentration des eaux minérales. Monica Gheorghiu nous en parle :

    « Cette station recèle plus de 35 sources d’eau hydrominérales, réunissant tant des sources naturelles, que des sources qui ont été le résultat des travaux de forage. 15 sources sont captées pour les cures intérieures, deux – pour les cures extérieures et 4 – pour les traitements balnéaires. Et puis je dois vous dire que c’est par ici que l’on entre dans le Parc national de Buila-Vânturarița, où les touristes peuvent parcourir de nombreux sentiers de randonnée, visiter les ermitages des moines de la zone. Il s’agit de Iezer, Pahomie, Pătrunsa – autant d’endroits spectaculaires cachés dans un cadre naturel particulièrement beau. Enfin, passons aussi à Govora les Bains, une autre station importante pour le département de Vâlcea, où l’on peut se faire soigner l’asthme et la bronchite. C’est dire que le traitement des troubles respiratoires y a été très bien mis au point. Qui plus est, la ville est située dans une zone superbe, une dépression au pied des Carpates, entourée de collines et recouverte de forêts de chênes, hêtres et pins, à environ 400 m d’altitude. » 

     

    Govora et son climat parfait soigner certaines maladies

     

    A Govora, le climat est du type continental modéré, avec des étés plutôt chauds et des hivers assez doux. Ce climat est propice au traitement des maladies pulmonaires, explique notre invitée. Monica Gheorghiu :

    ” C’est une station importante pour nous, grâce à la variété et au caractère thérapeutique de ses eaux – certaines riches en clore, iode, brome, d’autres riches en magnésium, calcium et souffre. Elle est située dans une zone où il n’y a pas de pollens allergogènes et où l’humidité est relativement constante. Cela permet d’avoir des conditions optimales pour les cures. Plus encore, elle se trouve sur la route qui mène au célèbre monastère de Horezu et à la région de Horezu, fameuse pour sa céramique, berceau du folklore de Vâlcea. Je vous recommande aussi Ocnele Mari, une autre station de plus en plus recherchée par les touristes, notamment pendant la belle saison, grâce à ses piscines à eau salée. S’y ajoute la mine de sel de Ocnele Mari, autre point touristique à rôle thérapeutique. C’est l’endroit idéal pour les touristes de profiter des bienfaits de ce minerai qui est le sel. » 

     

    Des offres pour les fêtes d’hiver

     

    Et puisque les fêtes de fin d’année approchent et que les villes d’eau de Vâlcea sont particulièrement belles en hiver, voici un exemple pour vous faire une idée des tarifs de la zone: 570 euros pour un paquet de Noel comportant 3 nuitées pour deux adultes dans une chambre double dans un hôtel 3 étoiles à Călimănești-Căciulata, petit-déjeuner compris. Ce paquet inclut aussi le déjeuner traditionnel de Noël, dîner avec DJ, rencontre avec le Père Noël, concert de chants traditionnels de Noël et accès gratuit à au parc aquatique !  Bonne vacances ! (trad. Valentina Beleavski)

  • La société civile lutte contre la pollution

    La société civile lutte contre la pollution

    Cela fait quelques années déjà que les habitants de la capitale roumaine,
    Bucarest, déplorent la mauvaise qualité de l’air qu’ils respirent. Et ils ne
    sont pas les seuls, vu que dernièrement, la Cour européenne de Justice a
    condamné la Roumanie pour les échecs répétés quant à réduire le niveau de
    pollution sur Bucarest. La condamnation prononcée au printemps dernier est tombée
    à la fin d’une longue procédure d’infraction démarrée des années auparavant.
    Par ailleurs, les statistiques sanitaires indiquent qu’en Roumanie, la
    pollution est responsable de la perte de plus d’années de vie saine qu’en Inde.
    En 2018, les chiffres indiquaient que la toxicité de l’air tuait chaque année plus
    de 23 000 Roumains, en provoquant des maladies telles le cancer du poumon, la
    cardiopathie ischémique, les accidents vasculaires, les infections
    respiratoires ou la maladie pulmonaire obstructive chronique. Autant de
    maladies aux lourdes conséquences économiques.


    Selon une étude élaborée récemment par l’Alliance européenne pour la santé
    publique et intitulée « La pollution de l’air et son impact sur les coûts de
    santé », chaque année, Bucarest perd 6,35 milliards d’euros en raison de
    la pollution de l’air et de ses conséquences sur la santé des citoyens. En
    fait, chaque Bucarestois perd annuellement 3 004 euros pour des soucis de santé
    que la mauvaise qualité de l’air lui provoque, tandis que les coûts sociaux engendrés
    par la pollution en Roumanie s’élèvent, en moyenne, à 1 810 euros par personne.
    Il est donc évident que des mesures pour une amélioration de la qualité de
    l’air s’imposent.


    Pour cela, il faudrait commencer par apprendre quelles sont les substances
    nocives que les Roumains respirent malgré eux, en quelle quantité ces
    particules se retrouvent dans l’air et quelles sont les zones à forte
    concentration de toxicité. Ceci étant, plusieurs ONG ont élaboré la plate-forme
    Aerlive. Lancé le 12 décembre 2019, ce projet a permis la mise en place, à
    Bucarest, de plusieurs appareils de mesure de la qualité de l’air. Par la
    suite, les valeurs indiquées se retrouvent sur une carte en ligne que tout
    habitant de la capitale peut consulter. Les capteurs Aerlive mesurent le niveau
    des particules en suspension PM10 et PM5 et cinq types de gaz toxiques.
    Pourquoi a-t-on eu besoin de l’aide de la société civile pour mesurer le niveau
    de pollution ? Oana Neneciu, qui dirige la plate-forme Aerlive, explique: « Le besoin d’avoir une telle plate-forme à Bucarest, mais
    aussi dans d’autres villes, était assez urgent, car la pollution pose des
    problèmes majeurs. Pourquoi on s’est dit qu’une telle initiative serait nécessaire
    ? Les stations censées mesurer la qualité de l’air mises en place par le ministère
    de l’Environnement ne fonctionnaient pas proprement et ne fonctionnent toujours
    pas. La technologie qu’elles utilisent est ancienne et pour avoir de bons résultats,
    elles devraient être modernisées tous les cinq ans. Or cela n’est jamais arrivé
    en 15 ans. Après, ces stations ne fonctionnent pas constamment comme elles le devraient
    pour pouvoir évaluer correctement. Un autre problème porte sur le nombre réduit
    de telles stations : seules 8 sont fonctionnelles sur Bucarest dont deux
    desservent Ilfov et elles ne marchent que 60 à 70% du temps. En dépit de tous
    ces aspects négatifs, mêmes ces stations enregistrent, souvent, des niveaux de
    pollution significatifs.
    »




    A Bucarest, les principaux facteurs responsables de la pollution de l’air
    sont le trafic automobile, notamment les polluants des gaz d’échappement et les
    chaudières à gaz d’appartement. De quelle manière ces facteurs influencent-ils
    la qualité de l’air respiré? Oana Neneciu, à la
    tête d’Aerlive, explique : « Bucarest
    est en proie au smog qui s’installe en hiver et au printemps. L’année dernière,
    à compter du mois de décembre quand nous avons lancé notre plate-forme, les
    valeurs des concentrations de particules en suspension ont été très grandes jusqu’au
    moment du confinement, au mois de mars. Plus grave encore, on constate des
    épisodes de forte pollution durant les week-ends quand les concentrations de
    particules PM10 et PM5 dépassent cinq ou six fois le niveau acceptable pour la
    santé. C’est ce que nous avons constaté à plusieurs reprises au mois de mars.
    Ce fut là un premier signal d’alarme quant à l’existence d’un tel phénomène que
    l’on ignorait complètement. Nous, on incriminait notamment le trafic routier comme
    responsable de la pollution le jour, or voilà que la nuit et le week-end, on a
    découvert une autre source de pollution, à savoir le brûlage illégal de déchets
    en plein air aux alentours de Bucarest et même dans la banlieue bucarestoise,
    là où les capteurs enregistraient déjà des valeurs significatives de toxicité
    de l’air.
    »




    Malgré toutes ces informations, les autorités n’ont pas pris de mesures supplémentaires
    de lutte contre la pollution. Pourtant, à compter de mars dernier quand le confinement
    a été mis en place, la qualité de l’air s’est améliorée – comme quoi, le trafic
    routier reste un des principaux facteurs polluants. Ce n’est qu’un des effets collatéraux
    de la pandémie, affirme Oana Neneciu, qui accuse les autorités compétentes de
    manque d’initiative. « Le rapport que le ministère de
    l’Environnement a envoyé à la Commission européenne en 2019 indique que le pays
    continue d’être en situation d’infraction. Deux stations installées à Bucarest
    ont mesuré en un seul an 35 valeurs au-dessus du niveau toléré de PM10, ce qui
    veut dire que le pays risque une nouvelle procédure d’infraction, même si un
    procès à ce sujet vient d’être achevé. Bien que la Cour européenne nous ait
    condamnés pour ne pas avoir été capables d’adopter les mesures nécessaires de
    lutte contre la pollution, nous revoici dans la même situation.
    »




    La bonne nouvelle, c’est que le projet Aerlive a suscité
    l’intérêt des citoyens vis-à-vis du niveau de pollution à Bucarest. Du coup, la
    campagne « Adopte un capteur » a été couronnée de succès, comme le
    prouve le nombre de Bucarestois qui se sont inscrits sur les listes de l’ONG
    afin d’obtenir la mise en place, dans leur quartier, d’un tel capteur dont le
    nombre total se monte à présent à 20. Le succès d’une telle campagne a fait
    qu’un projet similaire soit mis en place à Cluj aussi, une ville en proie elle
    aussi à une forte pollution. (trad. Ioana Stancescu)

  • Microbes, maladies et épidémies dans l’espace roumain au 19e siècle

    Microbes, maladies et épidémies dans l’espace roumain au 19e siècle

    Les microorganismes et les maladies qu’ils produisent et qui ont engendré des pandémies, sont apparus à la suite du développement de la médecine. Ils ont été à l’origine d’une réorganisation des politiques sanitaires et ont modifié les comportements sociaux. Au 19e siècle, la société roumaine s’est confrontée à un ennemi qui refaisait surface périodiquement depuis des siècles : la peste. Mais d’autres ennemis invisibles et inconnus jusque-là se manifestaient avec une force destructrice, tel le choléra.

    Le médecin, anthropologue et professeur des universités Călin Cotoi, de l’Université de Bucarest, nous aide à examiner cette nouvelle apparition, qu’était le microorganisme, dans le mental collectif roumain. Quand les Roumains ont-ils appris l’existence des microorganismes générateurs de pandémies ? Ecoutons Calin Cotoi : « Une partie des Roumains commencent à comprendre ces choses-là en même temps que le reste du monde : c’est-à-dire après la découverte, par Pasteur, de la fermentation lactique et puis de celle alcoolique. Ensuite, Pasteur montre qu’il n’y a pas de génération spontanée, c’est-à-dire que les petites bestioles n’apparaissent pas du néant. Le reste de la population de la Roumanie, hormis celle impliquée dans la réforme sanitaire et médicale, connait un retard assez important dans cette connaissance. Ce n’est que vers la fin du 19e siècle et le début du 20e que le microbe devient une image plus répandue dans l’espace roumain. »

    Les craintes des Roumains du 19e siècle n’étaient pas moins importantes que celles de l’homme médiéval. Călin Cotoi affirme que, dans l’Europe du 19e siècle, l’ennemi microbiologique change. La peste est déjà de l’histoire passée et un nouvel ennemi invisible surgit, à savoir le choléra. « La peste sévit dans les principautés roumaines jusqu’en 1830 environ. Au 19e siècle, la peste de Caragea a tué beaucoup de Roumains. Mais la maladie la plus intéressante et la plus importante à mon sens pour l’espace roumain au 19e siècle fut le choléra. Certes il y en a eu d’autres, mais ce fut le choléra qui modifia radicalement la structure politique et sociale des principautés roumaines. Je dirais, exagérant un peu, que la Roumanie moderne est une des créations du choléra, des épidémies européennes de choléra. C’est une des maladies les plus créatives du point de vue social au 19e siècle et elle est très différente de la peste de ce point de vue. Le choléra a dépassé le corridor sanitaire des Habsbourg pour migrer de ses foyers en Inde jusqu’à Paris, Londres et en Amérique du Nord, modifiant en profondeur tant l’espace social occidental qu’en quelque sorte par ricochet l’espace des bouches du Danube. »

    Ce n’est pas du tout un secret le fait que les épidémies et les pandémies ont été génératrices de changements dans l’histoire de l’Humanité. Le choléra n’en fait pas exception. Călin Cotoi explique que l’application de la quarantaine dure, c’est-à-dire de 40 jours, au cours de laquelle tout transport de marchandises et de personnes était arrêté directement sur les bateaux ou bien à des postes de quarantaine au bord du Danube, a provoqué une progression de l’autorité de l’Etat roumain. « L’Etat roumain a créé des lieux de quarantaine sur la rivière Prut, mais surtout sur le Danube. Les quarantaines de l’époque sont très solides, mais, justement, elles arrivent à provoquer des crises. L’Etat roumain dépendait de plus en plus du commerce des céréales, qui lui assuraient les sources de financement et d’existence et ce commerce était mis en danger par une quarantaine trop dure. Il y a donc toujours une tension entre la liberté du commerce et le danger du choléra. Je crois que c’est à partir de ce dilemme que la Roumanie est née. »

    Au début du 19e siècle, l’Europe était frappée par le choléra, une maladie nouvelle, inconnue, impossible à combattre avec les moyens disponibles à l’époque. La modernisation et l’européanisation de l’espace roumain ont facilité l’arrivée des solutions et des traitements disponibles dans les pays plus avancés, explique Călin Cotoi. « Le choléra dépasse facilement les anciens corridors sanitaires érigés notamment contre la peste et, dans d’autres endroits du monde contre la fièvre jaune, et arrive à dévaster une Europe qui connaissait un fleurissement commercial, industriel et urbain. L’Europe est surprise par la virulence du choléra. Elle agit contre cette maladie inconnue créant des systèmes de gouvernance, des systèmes médicaux et d’enregistrement des maladies, de théories sur la relation entre le milieu social et la maladie. Ensemble, tous ces éléments créent un autre visage et une autre forme de l’administration et de la gouvernance européennes. Ces modèles d’hygiène publique, de politiques publiques arrivent aussi en Roumanie pour transformer en quelque sorte la société. Des modèles internationaux de réaction à cette maladie affreuse et inconnue sont répliqués en Roumanie aussi. Mais elles y connaissent malheureusement un échec, en grande partie à cause de la fracture entre les milieux urbain et rural. Dans les villes, des mesures d’hygiène publique sont introduites mais dans les campagnes, l’échec est tout à fait visible. »

    Les microorganismes et les pandémies du 19e siècle n’ont pas été uniquement générateurs de malheur et de mort dans l’espace roumain, comme ce fut le cas au cours de siècles précédents. Les contacts avec le monde occidental européen ont rendu possible l’éradication des maladies dans un espace roumain caractérisé auparavant par le pessimisme et par le fatalisme. (Trad : Alexandru Diaconescu)

  • 29.02.2020

    29.02.2020

    COVID-19 – 3 cas d’infection au virus COVID – 19 ont été confirmés jusqu’ici en Roumanie. L’état de santé des personnes en question est bon, ont fait savoir les autorités. A présent, au niveau national, 52 personnes sont actuellement en quarantaine et 8796 sont en isolement à domicile. Les autorités sanitaires des départements de Timis, dans l’ouest et de Maramures, dans le nord-ouest, déroulent des enquêtes épidémiologiques pour identifier précisément les personnes ayant entré en contact avec les deux personnes dépistées vendredi positives au nouveau coronavirus. Tant la femme et l’homme en question ont voyagé récemment en Italie. Le premier patient infecté au coronavirus en Roumanie, un homme âgé de 25 ans du département de Gorj dans le sud-ouest est en bon état de santé et le résultat des tests faits ce vendredi s’est avéré négatif, affirment les médecins. Si le résultat du prochain test est toujours négatif, le jeune homme sera jugé guéri et il pourra quitter l’hôpital. L’Italie demeure le pays européen le plus touché par le virus. Sur toile de fond de propagation du coronavirus dans le monde, les bourses ont enregistré cette semaine des pertes totalisant plus de 5 trillions de dollars. Selon la BBC, les marchés financiers américains n’ont été tellement touchés depuis la crise financière de 2008. Les investisseurs craignent que le nombre à la hausse des cas d’infection au coronavirus à l’extérieur de la Chine puisse produire une véritable pandémie.

    Pintea – L’ex ministre social-démocrate de la Santé, Sorina Pintea, à présent manager de l’hôpital des urgences de Baia Mare, dans l’extrémité nord-ouest de la Roumanie a été placée en garde à vue par les procureurs de la Direction nationale anticorruption pour prise de pot de vin. Selon le parquet anticorruption entre décembre 2019 et le 28 février 2020, Mme Pintea aurait reçu via un intermédiaire 10 mille et respectivement 25 mille euros, soit 7% de la valeur d’un contrat de marché public qui visait l’aménagement d’un bloc opératoire et d’une salle de chirurgie cardiovasculaire et thoracique. Le contrat avait été conclu en 2019 par l’hôpital et une société commerciale. En échange de ces montants, Sorina Pintea devait rédiger les documents nécessaires pour que la société remporte l’appel d’offres, selon la DNA. Elle sera présentée au Tribunal de Bucarest qui doit décider d’un placement en détention provisoire pour une période de 30 jours. Sorina Pintea a été ministre de la Santé dans le cabinet de gauche dirigé par Viorica Dancila, destitué par motion de censure en octobre dernier.

    Maladies – En Roumanie il y a trop peu de médecins à même de dépister les maladies rares, mettent en garde les spécialistes, ce samedi à l’occasion de la journée internationale des maladies rares. Ils soulignent que les investissements dans le domaine de la génétique, nécessaires pour réaliser des diagnostics corrects sont assez réduits. Les médecins précisent que les patients souffrant de maladies rares et leurs familles se confrontent à un véritable défi pour ce qui est de l’accès soins médicaux. Jusqu’ici plus de 6000 maladies rares ont été identifiés et pour la plupart d’entre eux, aucun remède n’existe dans le monde. En Roumanie, ces pathologies sont sous-diagnostiquées puisqu’il n’y a pas assez de médecins capables d’encadrer différentes affections dans la catégorie des maladies rares.

    Migration – La Grèce a empêché quelque 4000 migrants en provenance de la Turquie à entrer illégalement sur son territoire, a déclaré samedi le porte parole du gouvernement grec après une réunion d’urgence dirigée par le premier ministre Kyriakos Mitsotakis, selon l’AFP et Reuters. Le pays s’est confronté ce vendredi à une tentative organisée, massive et illégale de violation des frontières, mais les autorités ont réussi à bien gérer la situation a souligné le porte parole. Selon celui-ci la Grèce a défendu ses frontières ainsi que celles de l’Europe. Ce samedi, dans le cadre d’un discours à Istanbul, le président turc, Recep Tayyip Erdogan a déclaré que son pays laisserait les frontières ouvertes pour permettre le passage des migrants et a reproché à l’UE de ne pas aider suffisamment Ankara. La Turquie affirme avoir été obligée à relâcher les contrôles aux frontières dans le cas des réfugiés qui veulent arriver en UE, à cause de la pression des réfugiés en provenance de la Syrie, suite à l’avancée des forces syriennes contre le bastion rebelle d’Idlib.

    Handball – Le club champion de handball féminin CSM Râmnicu Vâlcea reçoit aujourd’hui la visite du club suédois Savehof dans le deuxième groupe principal de la Lugie des Champions. Dans le premier groupe principal de la même compétition, les vice-championnes du CSM Bucarest affrontent dimanche le Metz, en France. Les équipes roumaines occupent la 4e position dans leurs groupes. Côté messieurs, les champions du Dinamo Bucarest affrontent à domicile le Sporting de Lisbonne.

    Météo – Temps particulièrement doux sur le sud et l’est de la Roumanie. Il y a des chutes de neige sur les Carpates méridionales et des pluies sont signalées sur le sud-est et le sud. Les températures vont de 3 à 13 degrés, avec 8 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Le Courrier des auditeurs du 11.10.2019

    Le Courrier des auditeurs du 11.10.2019

    Aujourdhui, jai quelques réponses à votre intention, et aussi les nouveaux horaires et fréquences à la fin.


    Cher Gilles Gautier, tu souhaites savoir quelles sont les maladies les plus fréquentes dans ce pays. Le cancer, demandes-tu ? Force est de constater quen lespace de 10 ans, près de 4 millions de personnes sont décédées en Roumanie, dont 2,4 millions ont été emportées par seulement trois types daffections. Ainsi, les maladies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité en Roumanie, selon lInstitut national de la statistique. En ces mêmes 10 années, un Roumain a perdu la vie toutes les trois minutes des suites dune maladie cardiovasculaire. La Roumanie est première en Europe pour les décès causés par ce type de maladies. Les tumeurs arrivent en deuxième position en matière daffections qui donnent la mort en Roumanie, suivies par les maladies de lappareil digestif. Le cancer est la principale cause de mortalité dans le monde, et il en existe une centaine de types. En Roumanie, le cancer du pancréas, celui de lœsophage, et celui du poumon, du foie et de lestomac sont responsables pour le plus grand nombre de décès, dans cet ordre. 120.000 personnes sont soignées en Roumanie pour ces affections. Gilles, il vaut mieux être beau, jeune et bien portant !



    Bien le bonjour à Nouari Naghmouchi, dAlgérie, qui souhaite visiter la Roumanie, mais aussi en savoir plus sur lécrivain Norman Manea.


    Découvrez la réponse ici: https://www.rri.ro/fr_fr/nouari_naghmouchi_algerie_norman_manea-2605368



    Cétait très agréable de vous avoir au téléphone, chers Louisette et René Pigeard, de France ! Nous avons ainsi pu prendre de vos nouvelles. Merci davoir appelé, bonne santé et bisous de la part de toute léquipe.


    Me voici devant une lettre de M Bernard Watelet, de France, qui nous adressait dans ce même pli une très belle carte de sa région, nous gâtant comme dhabitude. Ainsi, mais aussi par ces propos : « Jai suivi avec attention lentrevue avec le commissaire de lexposition « Ces Roumains qui ont fait la France – ces Français qui ont fait la Roumanie ». Dans le magazine Gens daujourdhui, très intéressante et agréable entrevue avec Sophie et Mathilde, journalistes françaises, auteures dun web documentaire. Dans le magazine La Roumanie chez elle, jai écouté avec intérêt lhistoire de la construction des voitures Ford en Roumanie durant la période de lentre-deux-guerres. Au cours du programme musical, jai apprécié les chansons traditionnelles de la région de Maramureş. Dans le magazine La Roumanie européenne, intéressante présentation des 10 engagements des dirigeants européens pris le 9 mai à Sibiu. » Je maperçois que nous avons abordé une multitude de sujets, des plus divers. Très contents quils aient été appréciés.



    Et maintenant, les horaires et fréquences valables du 27 octobre 2019 :

    Nos auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en français entre 2h et 3h du matin en TU sur 6130 et 7410 kHz.

    Ceux dEurope Occidentale pourront nous écouter de 6h à 6h30 TU sur 6040 et 7360 kHz, et de 11h à 12h TU sur 11780 et 15255 kHz. Si vous préférez laprès-midi pour écouter la radio, nous vous invitons à suivre notre émission qui commence à 17h et sachève à 18h TU sur 6025 et 7325 kHz. Au cas au vous auriez raté ce programme, rejoignez-nous sur les ondes de 21h à 21h30 TU sur 7375 kHz et 6030 DRM.

    Ensuite, nos auditeurs dAfrique Centrale peuvent suivre les émissions en français de RRI de 6h à 6h30 en TU sur 11790 DRM et 13730 kHz.

    Enfin, nos amis du Maghreb peuvent nous retrouver tous les jours de 11h à 12h TU sur 15430 et 17640 kHz.

    Bonne écoute !


    Cette émission est maintenant terminée, merci de lavoir suivie et à très bientôt sur RRI !



  • Soins balnéaires à Govora-les-Bains

    Soins balnéaires à Govora-les-Bains


    Située dans le sud de la Roumanie, dans le département de Vâlcea, Govora-les-Bains est une des stations thermales les plus connues de Roumanie pour les propriétés curatives de ses eaux. Nous allons découvrir aujourdhui les qualités que ses eaux recèlent, mais nous allons déambuler à travers la région environnante, pour découvrir ses attractions. Car Govora-les-bains est une station en plein essor.



    Dannée en année, de nouvelles maisons de charme et des auberges coquettes voient le jour. Récemment encore, lune des villas utilisée par lancien dictateur communiste Nicolae Ceausescu a été ouverte aux touristes, nous informe Mihai Mateescu, le maire de Govora-les-Bains. Voilà les arguments mis en avant par notre interlocuteur pour nous faire passer un séjour agréable dans sa jolie ville deaux : « Il semblerait que ce soit la seule ville dEurope, et très certainement de Roumanie, où il existe dans lair un équilibre parfait entre les ions positifs et négatifs, offrant ainsi la possibilité de suivre une aérothérapie naturelle unique. Puis, noublions pas les qualités de nos eaux minérales, particulièrement bénéfiques dans le traitement de lasthme. A cet égard, Govora-les-Bains sest fait un nom en Europe. Quant aux loisirs, je ne puis passer sous silence les 7 km dallées pour la randonnée et les promenades, situées dans le parc balnéaire de la ville, et taillées selon les plans de larchitecte paysagiste français Emile Pinard. Je me dois aussi de mentionner le tourisme religieux. Parce que notre ville deaux est située à quelques encablures de toute une série de monastères, qui ont marqué profondément la vie de notre orthodoxie. Une autre attraction de la région, la mine de sel dOcnele Mari, et dont les galeries fouillent la terre à plus de 200 mètres, nest située quà dix kilomètres de notre ville. Enfin, comptons tout près aussi lune des régions viticoles les plus renommées de Roumanie, celle de Dragasani. Jinvite vivement vos auditeurs à venir passer quelques jours dans notre merveilleuse ville deaux, à profiter de la beauté de la région et des qualités thérapeutiques de lair et de nos eaux curatives. Ils ne seront pas déçus. », assure-t-il.



    Lun des bâtiments qui inscrit son cachet singulier dans larchitecture de la ville est, sans lombre dun doute, lhôtel Palace. Construit entre 1911 et 1914, en suivant les plans de larchitecte roumain dorigine française Ernest Doneaud, situé à mi-chemin entre les styles éclectique et Art nouveau, mais avec des relents inspirés du néo byzantin roumain, il sagit, comme son nom lindique, dun véritable palace de la Belle époque. Modernisé, il offre à présent un choix thérapeutique balnéaire complet, explique Alina Rusăndoiu, la directrice du Palace de Govora-les-Bains :



    « Il sagit dun véritable monument darchitecture, qui compte plus de cent ans de tradition balnéaire. Cest le premier hôtel de Roumanie disposant de sa propre base de traitement. Erigé selon les plans de larchitecte Ernest Doneaud, ses murs sont en liège, pour alléger le poids du bâtiment. La bâtisse compte 365 portes et fenêtres, autant que le nombre de jours dune année. Le rez-de-chaussée est érigé sur une chape de plomb, qui repose sur des rouleaux métalliques, censés amortir les mouvements sismiques. Lorientation des pièces est conçue de sorte quelle offre un ensoleillement quotidien de deux heures à toutes les chambres de lhôtel. Bref, cest un endroit merveilleux, construit dans le souci du détail, fait pour combler les désirs des plus exigeants et qui garantit des soins balnéaires efficaces pour venir à bout des maladies respiratoires et rhumatismales. »



    Remis à neuf en 2013, le Palace est doté en 2015 dun centre SPA dernier cri, ajoute Alina Rusăndoiu: « Nous disposons de plusieurs facilités thérapeutiques. Une partie est dédiée à lhydrothérapie de type Kneipp. Nous comptons aussi deux saunas, dont lun à base dinfrarouges, lautre à vapeurs, ensuite le hammam, le shock shower, lice bucket, des piscines destinées aux enfants et aux adultes, le jacuzzi. Dans la partie de SPA, les massages thérapeutiques sont très demandés. Mentionnons, à titre dexemple, les massages de détente, destinés à combattre le stress, lOriental Touch ou encore lExpressive Beauty. Les boues thermales, utilisées en cataplasme, sont également très recherchées pour soulager ceux qui souffrent de maladies rhumatismales. Le Palace est situé au bord du merveilleux parc de Govora-les-Bains et, si vous êtes en voiture, je ne puis que vous conseiller de faire un tour sur la « Voie royale », comme est surnommée la route la plus haute de Roumanie, située à une altitude de 2.145 mètres et qui offre une vue imprenable sur le paysage sauvage et pittoresque des montagnes environnantes. »



    Elena Rădescu, infirmière en chef du service de physiothérapie et de thérapie balnéaire, confirme lexcellence du traitement appliqué à Govora-les-Bains, qui demeure à la pointe de ce qui se fait dans le domaine au niveau mondial. Dévidence, cest le climat et la qualité de son air et de ses eaux qui apportent lessentiel des bénéfices thérapeutiques de Govora-les-Bains, précise-t-elle : « Grâce aux facteurs naturels, notre ville deaux bénéficie dun prestige bien mérité dans le traitement des affections respiratoires, ainsi que dans le traitement des affections liées à la diminution de la mobilité de la personne. Les bronchites chroniques, lasthme, les bronchites liées au tabac, la broncho-pneumopathie obstructive chronique, les maladies des voies aériennes constituent une partie des maladies qui bénéficient de soins efficaces. Je ferais une mention particulière concernant les bénéfices de nos traitements sur les enfants qui ont des affections respiratoires ou qui sont affectés par limmunité déficitaire de leur appareil respiratoire. Les inhalations à eaux minérales les aident à récupérer leur immunité et à devenir bien plus résilients face aux viroses respiratoires. Laccroissement du degré de tolérance de lorganisme face à leffort, la résilience de lappareil respiratoire en saison froide constituent dautres bénéfices sûrs de nos thérapies. »



    Ceux qui choisissent Govora-les-Bains comme destination de vacances iront à la fois pour se dépayser et pour soulager certains maux dont ils peuvent souffrir. Des inconditionnels nhésitent pas à traverser le globe terrestre pour passer leurs vacances à Govora-les-Bains, raconte Elena Rădescu, infirmière en chef en physiothérapie: « Un patient originaire de Californie, des Etats-Unis vient sans faute deux fois par an chez nous, pour suivre notre traitement. Touché par une affection respiratoire, ayant aussi des problèmes de mobilité, cest grâce aux effets de notre traitement, mais aussi grâce à sa persévérance, quil a énormément récupéré. Cela fait 4 ou 5 ans depuis quil suit notre traitement. Parce quil faut le dire : une cure unique ne fera pas de miracles. Pour avoir des résultats positifs, nous recommandons un suivi étendu sur trois ans consécutifs au bas mot. »



    Sans plaider davantage, sachez que vous serez aussi les bienvenus à Govora-les-Bains.


    (Trad.: Ionut Jugureanu)


  • 04.05.2019

    04.05.2019

    Sondage – A moins de trois semaines des élections européennes, les populaires européens du PPE sont donnés pour favoris avec une estimation de 170 sièges occupés, suivis par l’Alliance progressiste des Socialistes et des Démocrates, 149 mandats, selon le site politico.eu. En Roumanie, les statistiques placent le Parti Social Démocrate, au pouvoir, en tête du classement avec 9 mandats, un mandat de plus par rapport au PNL et deux mandats de plus par rapport à l’Alliance 2020 USR-PLUS, les deux en opposition. Selon les sondages, l’Alliance des libéraux et des démocrates, ALDE, partenaire de la coalition au pouvoir et le parti Pro Roumanie de l’ex premier ministre roumain, Victor Ponta brigueraient chacun, 4 mandats. Selon le site européen politico.eu, ni l’UDMR, ni le Parti du Mouvement populaire de l’ancien chef d’Etat, Traian Basescu, n’obtiendrait aucun siège au sein de la future Assemblée législative européenne.

    Sommet – Les dirigeants européens se réuniront en sommet extraordinaire le 28 mai prochain, deux jours après les élections européennes, pour discuter de la future Commission européenne et de l’identité du successeur de Jean-Claude Juncker à sa présidence. La nomination officielle devrait avoir lieu les 20 et 21 juin. On s’attend à ce que le président du Conseil européen, Donald Tusk, officialise l’agenda pendant le sommet extraordinaire prévu la semaine prochaine, en Roumanie. Vendredi, le chef de l’Etat roumain a eu une entrevue avec le premier ministre italien, Giuseppe Conte. L’occasion pour le leader roumain de souligner l’importance du prochain sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu le 9 mai, à Sibiu. L’événement portera sur les priorités de l’UE pour les 5 années à venir et se donnera pour but d’identifier des solutions aux problèmes auxquels se confronte l’Union. Le sommet de la semaine prochaine réunira des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, 36 délégations officielles, 400 invités de haut rang, 900 journalistes et une centaine d’interprètes. La Roumanie assure actuellement la présidence tournante de l’UE.

    Incendies – Plus de 31 milliards d’euros ont été déboursés en 2017, par l’UE, pour lutter contre le risque d’incendies, lit-on dans un rapport Eurostat. Quelque 300.000 pompiers ont été recensés, sur l’ensemble de l’Union ces deux dernières années. Sur l’ensemble des pays communautaires, ce sont la Roumanie et la Bulgarie qui affichent la part la plus élevée des dépenses publiques consacrée à la protection contre les incendies. Pourtant, elles se situent en queue du classement quant il s’agit de la part des dépenses par tête d’habitant. 24 euros seulement en Roumanie et 21, en Bulgarie, par rapport à 113 euros, par exemple, au Luxembourg.

    Maladies– Les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de mortalité chez les Roumains, a tiré la sonnette d’alarme le Ministère de la Santé, en ce samedi, 4 mai, décrété Journée nationale du Cœur. Selon les spécialistes, les Roumains qui succombent aux maladies cardiaques sont trois fois plus nombreux que ceux qui meurent des suites d’un cancer. Du coup, le Ministère a décidé de mettre en place à partir de cet été un programme de dépistage national censé identifier les personnes à risque cardiovasculaire. D’une durée de 5 ans, le programme financé à hauteur de 20 millions d’euros de fonds européens non remboursables, s’adressera à quelque 170.000 personnes. Les maladies cardiaques représentent la première cause de mortalité des Européens.

    Fontaines – Une nouvelle saison de spectacles eau, son et lumière débutera samedi soir Place de l’Union, au cœur de la capitale roumaine. Cette année, la Symphonie de l’Eau comme on a nommé le spectacle offert chaque weekend, d’ici fin octobre, par les fontaines de Bucarest aura comme thème les valeurs de la culture, du sport, de la littérature et de l’innovation de Roumanie. Les jets d’eau ont été remis en fonction l’année dernière après un long processus de modernisation. Ainsi, la fontaine principale est dotée de quatre écrans d’eau censés créer une plate-forme multimédia géante dont l’effet tridimensionnel est unique en Europe. Construites à la fin des années 80, en pleine période communiste de Nicolae Ceausescu, les 44 fontaines s’égrenant sur un kilomètre et demie, constituent un des systèmes de ce genre les plus longs du monde.

    Décébal – Le portrait géant de l’ancien roi dace, Decebal, taillé en pierre, l’objectif touristique le plus visité des gorges roumaines du Danube, est depuis vendredi soir éclairé pendant la nuit. Réalisé entre 1994 et 2004 par 12 sculpteurs- alpinistes, le basrelief, de 55 mètres de haut et de 25 de large est la plus grande sculpture en pierre d’Europe. Dernier roi des Daces, Decebal a perdu la guerre face à l’Empereur romain, Trajan qui a transformé la Dacie en province romaine. Pour ne pas être capturé, Decebal s’est suicidé.

    Météo – Il fait chaud et beau en Roumanie, notamment dans le sud et le sud-est du pays. Le ciel demeure couvert sur le nord et le nord-est, où des pluies et des orages pourraient faire leur apparition. Les températures maximales du jour vont de 17 à 27 degrés, plus élevées dans la partie méridionale du pays. 23 degrés à midi, à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 19.05.2015

    A la Une de la presse roumaine 19.05.2015

    Une nouvelle fait le tour de la presse en ce
    mardi. Le groupe jihadiste Al-Mourabitoune a affirmé détenir le Roumain enlevé
    au Burkina Faso en avril. Par ailleurs, pour la première fois depuis
    l’installation d’un nouveau chef d’Etat en Roumanie, l’institution
    présidentielle commence à perdre la confiance des Roumains. Enfin, 15 millions
    de cas de maladie sont rapportés chaque année en Roumanie dont 4 millions
    nécessitent une hospitalisation, constate la presse.